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n° 19683Fiche technique17450 caractères17450
Temps de lecture estimé : 11 mn
27/06/20
Résumé:  Derrière une épouse peut se cacher une belle amante...
Critères:  fh couple douche hsoumis fdomine voir exhib miroir noculotte fmast fellation pénétratio attache -couple
Auteur : Mlle Fanchette  (Terriblement fleurs bleues...)            Envoi mini-message
Un soir presque ordinaire



Levant le nez pour humer l’air, il sent le parfum chaud du chocolat mêlé à celui plus frais du citron, et puis quelques épices qu’il ne saurait distinguer. Il sourit en entendant par-dessus le bruit de l’eau, la voix familière qui fredonne un air gai et romantique. Abandonnant sa sacoche et sa veste dans l’entrée, il desserre sa cravate et passe la tête dans la cuisine. Sur le bar, s’alignent sagement des tapas maison mitonnés et arrangés avec soin sur les assiettes coquettement dressées pour deux. Face à cet ordre souverain, se dresse un chaos de vaisselle derrière lequel elle s’affaire, les deux mains dans l’évier, de la mousse jusque sur le front. Les pieds nus sur le carrelage, elle s’éclabousse et se trémousse sans lui prêter attention, absorbée par la musique qu’elle entonne en passant d’un pied sur l’autre. Ses hanches ondulent en rythme sous le tablier qu’elle a passé… sur sa peau nue !


Les yeux ronds, il s’aperçoit qu’elle ne porte rien en dessous, provoquant chez lui une réaction toute virile. Oubliée la fatigue de la journée ! Lui qui a toujours trouvé ce bout de tissu d’un quelconque déprimant avec ses deux grands pans, un devant, un derrière, longs jusqu’aux genoux… Finalement, ce qu’il considérait comme un vulgaire chiffon n’est peut-être pas dénué d’un certain charme.


La contemplant de profil, il n’y a aucun doute possible, elle ne porte rien en dessous. Quoique large, la ceinture ne pourrait aucunement cacher le passage d’un sous-vêtement même le plus échancré. Or là, il ne trouve rien qu’une cuisse interminable à la peau de nacre, un flanc frémissant et la naissance d’un sein rond qui se devine par intermittence au grè de ses mouvements.


À pas de loup, il entre dans le domaine de sa souveraine. Dédaignant les plats savamment ordonnés, il s’approche du mets de choix qui ondule sans l’avoir encore repéré. Avec douceur, il glisse ses mains sous le tablier pour enlacer par derrière la taille gironde en embrassant la nuque découverte par un chignon lâche. Elle sursaute légèrement, surprise en flagrant délit de dandinement. Il dépose de petits baisers gourmets dans le cou de la jeune femme qui coupe l’eau en gloussant tandis qu’il murmure à son oreille :



Pour toute réponse, elle rit encore en se retournant dans ses bras et dépose un baiser mutin sur ses lèvres. S’écartant soudain en fronçant le nez, elle lui déclare :



Sans lui laisser le temps de répondre, elle l’attrape par la cravate avec un demi-sourire coquin qui ne peut que le séduire et l’inquiéter tout à la fois. D’un pas décidé, elle l’entraîne vers la salle de bain dont elle ferme la porte d’un coup de pied en écartant la cravate pour s’attaquer aux boutons de la chemise de son homme.

Le premier cède… puis le second… Le regard plongé dans les yeux de sa proie, elle a tout à coup un lent sourire dangereux. Il n’a pas le temps d’y penser qu’elle se saisit des pans de chemise pour tirer un coup sec, dévoilant d’un geste le torse puissant. Le parfum étranger revenant lui chatouiller les narines, elle le gourmande encore :



Il rit en lui volant un baiser. Inutile de se défendre, de se justifier quand on est parfumeur. Et puis ils se font confiance tous les deux. D’ordinaire, sa belle épouse se contente de l’envoyer se doucher en lui disant qu’il cocote, mais ce soir elle a visiblement d’autres projets en tête. Il frémit de désir en la voyant se mordiller la lèvre inférieure, délicieuse manie qu’elle a chaque fois qu’elle envisage de le croquer.

Toujours entravé par sa chemise, il ne peut que se soumettre à la pluie de petits baisers tendres et mordants qu’elle sème sur son torse découvert. Sous ses lèvres expertes, il se sent faiblir et bascule la tête en arrière pour mieux s’offrir à la délicieuse jalousie de sa panthère. Glissant ses mains encore humides contre lui, elle le libère complètement un instant en finissant d’arracher la chemise.


Courte libération ! Dénouant sa cravate d’un geste doux mais vif, elle l’utilise pour lui lier les mains. Il se laisse faire, otage volontaire de la féline souveraine qui lui enflamme les sens. Le débarrassant promptement du pantalon et de ses chaussures, elle lui effleure à peine les cuisses avant de se couler derrière lui. Elle glisse les doigts sous la ceinture du caleçon et s’attarde à lui caresser le creux de l’aine avec une lenteur brûlante. Il retient sa respiration en fermant les yeux, tout entier à la saveur de ce contact sensuel et ardent. Sans crier gare, elle suspend brusquement son geste pour faire claquer l’élastique avant de le faire descendre pour mieux libérer sa virilité triomphante.


D’un petit air satisfait, elle le contourne et le détaille sans vergogne. Il faut dire qu’elle le trouve beau ainsi, entièrement nu à l’exception de la cravate qui prétend lui contraindre les mains. Elle admire avec convoitise les muscles fins qui frémissent sous sa peau lisse, rappel animal de la puissance dont il lui laisse les rênes. Excité par cet examen gourmet, il se laisse admirer, passant les mains derrière sa tête dans une posture sculpturale pour mieux lui offrir la vue de son poitrail, de son ventre, de son sexe déjà prêt à conquérir un monde.


Il ne se prive pas de la contempler lui-aussi, tandis qu’elle tourne lentement autour de lui. Ses mouvements dévoilent par intermittence une hanche, une fesse, un sein… Mais ce qui le captive le plus, ce sont ses lèvres pleines sur lesquelles elle darde une petite langue agile et gourmande en imaginant comment elle va le dévorer. Il l’entend presque ronronner quand elle le pousse sous la douche. D’un mouvement sensuel, elle se débarrasse de son tablier, dévoilant enfin les rondeurs qu’il convoite et le rejoint sous le jet tiède.


Espiègle, elle l’asperge par surprise sans qu’il ne puisse se défendre provoquant un cri outré et des promesses de représailles qui la font rire. Attrapant finalement le gant, elle le savonne de la tête au pied avant de remonter avec plus de lenteur le long de ses jambes vigoureuses. Elle redessine la courbe des mollets, le creux des genoux avant d’aborder les cuisses fermes de son partenaire dont la peau tressaille sous les caresses, comme celle d’un étalon avant la course.


Avec délectation, elle arpente du bout des lèvres le chemin tracé par ses doigts agiles, ronronnant de plaisir à chaque soupir rauque de son homme. Inexorablement, les mains fines continuent leur ascension et, dédaignant la verge tendue vers elles, montent à l’assaut des méplats de son ventre finement bosselé. La bouche avide suit la même course, curieuse de tout, s’arrêtant sur chaque parcelle de peau pour l’explorer, la connaître… À petits coups de langue et de dents, elle accélère la respiration de plus en plus saccadée de son partenaire frémissant. Elle profite de chaque vibration profonde, chaque modulation des gémissements de son amant qui résonnent en elle, attisant le désir palpitant au plus secret de son ventre.


Elle s’attarde dans un soupir satisfait sur les aréoles sombres. Du bout de la langue, avec une terrible lenteur, elle les érige avec malice. Il se laisse aller en arrière, s’appuyant lourdement sur le carrelage glacé… ce qui le saisit un instant par contraste avec la chaleur de sa femme. Il s’oblige à conserver les mains au-dessus de sa tête pour mieux s’offrir à sa belle maîtresse qui, délaissant son torse, s’attaque maintenant à son cou. Dressée sur la pointe des pieds, elle mordille la peau sensible à la jonction de la mâchoire. Le souffle court, tendu comme un arc, il bascule la tête pour mieux s’exposer et profite, les yeux clos, du corps diablement féminin qui se presse contre le sien. Il devine les pointes durcies qui s’écrasent contre son poitrail, les cuisses charnues qui s’immiscent entre les siennes et la toison de soie brune qui vient tantôt effleurer, tantôt envelopper sa virilité, comme par inadvertance.

Il laisse soudain fuser un long cri rauque et caverneux. Elle vient de saisir entre ses petites dents de nacre le lobe d’une oreille.


Elle est électrisée, puissante, sentant sous sa peau le moindre tressaillement des muscles de son homme. Ce pouvoir la grise, la fait vibrer et elle sent sa féminité palpiter comme un appel. Elle savoure la chair tendre et sensible qui roule sur sa langue tandis qu’elle la suce avec délice. Il laisse échapper de nouvelles plaintes de volupté autant que de frustration. Les intonations graves la traversent comme autant de flèches incandescentes qui la poussent à se serrer plus encore contre lui. Entre ses cuisses, le feu la prend et d’instinct, elle se frotte contre la tour érigée en son honneur en gémissant d’envie.


Elle croise le regard ardent de son prisonnier où dansent les flammes sombres du désir et un éclat dangereux qui clame qu’il sait qu’elle se consume autant que lui. En réponse, elle lui mord le cou et le marque dans un grondement de bête fauve alors que sous ses doigts, elle sent tout le corps de son amant se tendre.

Elle lui lance un sourire terriblement félin en coupant l’eau et l’attrape par la cravate qui retient toujours les mains de son otage. Il la suit, faussement docile mais à la première occasion, il passe ses bras autour d’elle et la plaque contre le miroir pour l’embrasser avec fièvre. Elle rugit sous l’assaut et se coule contre lui en répondant à l’appel de sa langue. Elle fond comme miel et se fait tendre, enivrée par le corps ruisselant qui pèse contre elle et l’encercle. À coup de caresses, elle reprend la main et se dégage.



Les avant-bras en appui sur la vitre fraîche, la tête posée sur ses mains jointes, il attend, il la guette. Elle s’accroupit dans son dos avec une serviette et réemprunte le chemin qu’elle avait exploré sous la douche. Entre ses jambes largement écartées pour lui faciliter la tâche, il voit le reflet de sa panthère qui ouvre régulièrement les cuisses dévoilant des secrets qu’il ne peut que saisir au vol en tremblant de désir.

Elle se redresse finalement, se cachant hors de vue pour lui frotter doucement les fesses, le dos, les épaules… Et soudain, elle ne le touche plus. C’est comme si elle avait disparu, le laissant désespérément seul, tendu, frustré. Mais il ne bougera pas d’un iota malgré son envie d’elle.



Elle revient l’envelopper par derrière et sèche l’avant de ses deux cuisses viriles en même temps. Les mains de la panthère remontent conjointement jusqu’à l’aine. Le souffle court, les nerfs à fleur de peau, presque fébrile, il les regarde faire quand, enfin, elles laissent choir la serviette et se referment sur sa virilité gonflé de désir. Il pousse un long soupir grave tandis qu’elle le caresse avec lenteur en se plaquant contre lui, langoureuse. Il regarde le reflet de ses doigts de fée qui s’enroulent avec art autour de sa verge incandescente et sent son ardeur décupler face à ce spectacle terriblement décadent.

Haletant, il lutte pour ne pas exploser, non, pas encore !

Elle a d’autres projets pour lui, il le sent, le devine et a bien trop de curiosité pour l’abandonner tout de suite. Non, il ne tirera pas sa révérence maintenant même si le feu irradie dans chacune de ses veines. Il gémit pourtant quand elle le serre soudain plus fort à la base de son sexe en lui murmurant :



Frémissant au ton plein de promesses qu’elle a employé, il se retourne et lui tend les mains :



Elle rit en attrapant son otage et répond d’un air taquin lourd de sous-entendus :



Elle le guide jusqu’au lit et ordonne souverainement en le poussant doucement sur le matelas :



Il se laisse choir en appui à quatre pattes, joueur, curieux, confiant. Son obéissance est bientôt récompensée quand elle s’allonge sur le dos derrière lui, glissant sa tête entre les jambes de son amant. Elle lui embrasse l’intérieur des cuisses, le mordille férocement et, enfin – bonheur suprême – ses lèvres se referment sur son gland si sensible. Elle l’avale lentement, savourant chaque centimètre, l’accueillant peu à peu dans sa chaleur, lui arrachant des plaintes d’extase.


Électrisée, elle fait glisser ses mains le long de son propre corps. L’une s’attarde sur une pointe dressée tandis que l’autre s’en va explorer son intimité frémissante.

Sa langue s’enroule suavement autour de la verge qui se tend pour mieux la conquérir, tandis qu’elle trouve le bourgeon tendre de son plaisir. Sentant déjà sa féminité perler de désir, elle laisse fuser un gémissement qui résonne dans le pénis incandescent de son partenaire. Celui-ci écarte un peu plus les genoux pour mieux se perdre dans sa bouche si chaude, si magique, aiguillonné par les vibrations.


Prise d’une soudaine urgence, elle le suce bientôt avec plus d’ardeur, jusqu’à ce que ses doigts soient trempés d’un orgasme étourdissant. À son cri d’extase, il répond par un autre, luttant pour ne pas basculer lui aussi. Il a une autre idée en tête.

Tandis qu’elle frémit, haletante, il roule sur le côté en libérant ses poignets de la cravate et vient la couvrir en un instant de son corps brûlant. D’un même geste, il pénètre dans la chair vibrante et gonflée qui l’accueille en pleurant de joie. Elle se plaque à lui, s’arc-boutant à sa rencontre encore secouée de plaisir. Il se laisse masser, immobile et tremblant en la serrant contre sa poitrine comme s’il voulait ne jamais plus la lâcher.


Les spasmes délicieux s’espacent à peine, qu’elle écrase un baiser langoureux sur sa bouche avide et commence à onduler en murmurant son nom sans reprendre haleine. Il s’anime avec elle en lui répondant avec fougue, la prenant d’abord d’un mouvement long et puissant qui l’entraîne déjà sur la route étoilée d’un nouveau sommet. Il la pénètre avec une fierté sauvage, les sens en feu, ravi de la sentir offerte et vive sous lui.

Elle décolle à nouveau en se tendant vers lui tandis qu’il explose à son tour en grondant son nom d’un timbre grave et vibrant qui la transperce tout entière. Ils s’effondrent tous les deux pantelants, le souffle court, encore étourdis. Elle se blottit contre lui peinant à reprendre pied tandis qu’il roule lourdement sur le dos pour mieux l’accueillir.


Après la tempête, le calme revient dans la chambre. Avec douceur, il lui caresse le dos tandis qu’elle enfouit son nez contre lui. Peu à peu, ils reprennent haleine dans la tendresse d’échanges silencieux et lents. La torpeur les berce, les retient un moment encore dans l’azur et les laisse redescendre délicatement comme deux feuilles portées par le vent.



Elle s’esclaffe à son tour avant de répondre :



Elle se redresse en s’étirant paresseusement après avoir écrasé un baiser contre son torse et s’enroule dans un foulard presque transparent. Étendu dans les draps froissés, il la contemple rouler des hanches avec art, sentant déjà un nouveau feu se propager dans ses veines. Arrivée à la porte, elle se retourne et demande avec un air innocemment surpris :



Il lui adresse un sourire carnassier avant de répondre en se levant :