Une Histoire sur http://revebebe.free.fr/
n° 19728Fiche technique12900 caractères12900
Temps de lecture estimé : 8 mn
26/07/20
Résumé:  Avocat français, Xavier séjourne à Karzag. Il y assiste Blanka Fargas, en difficulté avec un Belge à la Luna Albastra.
Critères:  fh ffh hplusag prost boitenuit noculotte fellation fsodo fouetfesse portrait -tarifé
Auteur : Xavier4
Avocat à Karzag

La porte de la cellule était grise, lourde, grinçante. En se refermant, elle claqua d’un bruit métallique qui retentit dans tout le bâtiment. Blanka demeura interdite. Voilà qu’on l’affectait dans une cellule individuelle, au lieu de l’écœurante promiscuité de cette prison pour femmes, construite au XIXe siècle dans la banlieue la plus sordide de Karzag. Normalement, on y entassait les détenues pêle-mêle, jusqu’à six par cellule, tous âges confondus.


Incrédule, elle découvrit un vrai lit, sur lequel étaient posées deux couvertures, assez propres. Il y avait un petit lavabo, avec un robinet d’eau froide qui fonctionnait. À côté, un siège de w.c. le luxe pour elle, coutumière des accroupissements collectifs. Le siège ne sentait pas mauvais. Visiblement, on l’avait désinfecté. Il ne faisait pas froid : des tuyaux de chauffage passaient au-dessus du lit. Par une petite fenêtre barreaudée, on voyait le ciel gris et la cour, qui était enneigée.


Blanka n’était guère vêtue : une veste en skaï, un polo de laine, une jupe et des tennis. Pas de collant, même pas de sous-vêtements. Les gendarmes ne lui avaient pas laissé le temps de s’habiller décemment. C’était deux auxiliaires, surgis dans son taudis dès l’aube. Elle habitait un bidonville boueux, aux ruelles inextricables. Mais un voisin avait guidé les deux hommes, avec un zèle fielleux. Sans doute, parce qu’elle avait toujours refusé de se faire tringler par ce goret. Les deux auxiliaires étaient des jeunes de la campagne, des rustres inconséquents, aux yeux rougis par l’alcool. Ils défoncèrent la porte d’un coup de botte, sortirent Blanka de sa couche. L’un d’eux baissa le pantalon de son uniforme, exhibant un long dard rougeâtre. L’autre arracha le soutien-gorge de la fille avec ses gros doigts, aux ongles rongés. Leur intention était claire.


Toutefois, les seins subitement lâchés projetèrent sur le sol un rouleau de billets de banque, que Blanka y avait coincés : son gain de la veille, particulièrement important. Les deux auxiliaires s’en emparèrent, surpris du montant. Du coup, ils en oublièrent de violer la jeune femme, au grand dam du voisin qui comptait bien s’y associer. Ils voulaient déguerpir. Blanka n’eut le temps que d’enfiler quelques vêtements et partit de chez elle sans rien d’autre, sans rien pour sa toilette et sans tampons, alors que ses règles s’annonçaient.


Les gendarmes la conduisirent directement en prison, sirène hurlante dans les rues désertes. La gardienne la toisa avec mépris puis l’escorta dans un corridor blafard, aux murs gris. Sur chaque porte de cellule, il y avait un judas noir, ainsi qu’un carton, avec le nom des incarcérées. La gardienne mit le carton « Blanka Fargas » sur une porte et poussa la jeune femme dans la cellule, d’une impulsion subite à l’épaule, qui faillit la faire chuter.


Ses règles étaient imminentes. La bonne nouvelle : elle n’était pas en cloque. La mauvaise : elle n’avait ni tampons ni argent pour s’en procurer auprès des matonnes. Par précaution, elle s’assit sur le w.c. et réfléchit à la situation. Elle travaillait à la Luna Albastra, une boîte fréquentée par les expatriés. Moitié night-club, moitié bordel, la boîte attirait les étrangers. Ils y trouvaient de quoi s’encanailler à vil prix, au regard de leurs revenus, bien qu’infiniment plus généreux que les nationaux. Récemment, elle y avait rencontré un Français, un avocat : Xavier. Tous les ans, il travaillait quelques mois dans un cabinet d’avocats local, pour s’occuper de ses compatriotes. Elle avait promis de faire avec lui tout ce qu’il voudrait. Certes, il avait été vicieux, mais gentil, lui laissant même son numéro de téléphone. Le traitement VIP dont elle bénéficiait ne pouvait s’expliquer que par l’intervention de cet homme, qui savait s’y prendre avec les prisons, disait-on.


Blanka ne se trompait pas. Elle avait confié le numéro de Xavier à Viki, sa voisine. Réveillée par l’arrestation tapageuse, Viki avait immédiatement prévenu Xavier qui réagit sans délai. Un coup de fil bien calibré au directeur du centre carcéral et Blanka fut surclassée, dès son arrivée. Xavier fit des emplettes : du gel intime, des préservatifs, une culotte et des serviettes hygiéniques, car avec les femmes, on ne sait jamais. Puis le nécessaire habituel : dentifrice, brosse à dents, savon, shampoing, peigne, de quoi se raser la chatte et de l’eau de Cologne. Sans oublier une parka, car il faisait froid, et de la grosse ficelle. Il fit empaqueter le tout et se rendit à la prison. Accueilli discrètement par le directeur, auquel il remit une enveloppe fermée au ruban adhésif, on le conduisit à la cellule de Blanka, sans autre formalité.


Blanka fut à peine surprise de la visite de l’avocat. Elle garnit la culotte d’une serviette, et l’enfila avec soulagement. Soulagée, elle l’était aussi d’avoir affaire à un avocat. Xavier se fit raconter son affaire. La veille, elle et ses copines avaient passé la soirée à la Luna Albastra, en compagnie d’un Belge ventripotent. Alors que Blanka lui taillait une pipe, à genoux sous la table, ses copines avaient versé un euphorisant dans le whisky de l’homme. Une drogue, qui avait fait que le gros type s’était mis à distribuer les biftons sans compter. Blanka en avait eu sa part. Elle ne se souvenait pas de l’heure à laquelle elle s’était couchée. Elle avait un trou de mémoire, dû probablement à ce qu’elle avait ingurgité.


Apparemment, le Belge avait rapidement recouvré ses esprits. Il convainquit les flics de se bouger le cul. D’autant plus facilement qu’il y avait du fric à récupérer, comme le firent les gendarmes. Xavier connaissait par cœur ces histoires de filles, prises la main dans le sac : les vraies coupables sont les copines. Moi, monsieur le juge, je n’y suis pour rien, j’étais sous la table, en train de sucer sa bite… c’était peu convaincant ! Le seul moyen était de transiger avec le Belge, qu’il retire sa plainte. Xavier pensait la manip possible, entre gens de bonne compagnie.


En attendant, Xavier coupa un morceau de ficelle et en attacha les mains de Blanka.



Il entrelaça plusieurs bouts de ficelle, solidement, avec de gros nœuds bien durs. Puis il fit tournoyer l’ensemble qui siffla Wwwsssiiifff dans l’air, avant de s’abattre au travers des fesses de Blanka : Schlakkk ! Surprise, Blanka encaissa : Ouch ! puis cria à tout rompre : « Aïe aïe aïe ! », ce qui sembla satisfaire Xavier. À nouveau Wwwsssiiifff et les cordes frappèrent sourdement les cuisses. Cette fois, Blanka gueula carrément, à tel point que la matonne ouvrit le judas, pour voir ce qui se tramait. Wwwsssiiifff fit une dernière volée, qui termina sa course folle sur une Blanka consternée. Celle-ci montra à la matonne tous les stigmates d’une martyre.



Elle proposa une fellation à Xavier, que la branlée faisait triquer.



Xavier déclina, non sans tergiverser, car il appréciait la vulgarité de Blanka. Il lui donna des sous et quitta la cellule, préférant aller dire au directeur qu’il avait corrigé la « poufiasse du Belge ».



Puis Xavier partit, sa bonne action accomplie.


Restait à rencontrer le Belge. Xavier le trouva le soir même, à la Luna Albastra, tout simplement. Affalé sur une banquette, derrière une table encombrée de bouteilles d’alcool, de verres et d’une culotte rose, il était dans les bras de deux blondes. Manifestement, Xavier dérangeait la compagnie. Mais l’homme accepta de parler, à un expatrié comme lui, francophone comme lui. Il avait le ventre proéminent des jouisseurs. Son accent était sympathique. Il congédia les blondes d’une claque sur les fesses, et donna son point de vue. Comme prévu, son différend avec Blanka était moins une question d’argent (il en avait beaucoup) que d’amour-propre, voire de déontologie.


Si ces jolies demoiselles droguent pour draguer, il n’y a plus d’amusement possible, sauf pour les toxicos, naturellement. Or lui buvait trop, il en convenait, mais ne touchait pas à ces merdes. Xavier fit valoir que Blanka faisait une gâterie au moment des faits, donc n’était pas coupable.



Alors Xavier joua sa carte maîtresse : il avait durement châtié Blanka, avec une corde à nœuds. Très durement, car il intervenait par faiblesse, sans que ça lui rapporte un kopek. La matonne avait tout vu, par le judas. Le Belge se fit répéter deux fois tous les détails. Puis considérant Xavier d’un œil surréaliste, il éclata de rire. Amusé, il promit de retirer sa plainte. Blanka serait libérée, dès le lendemain, dit-il, la blague le valait bien. Sur ce, il chercha un mouchoir. N’en trouvant pas, il s’essuya le front avec la petite culotte rose qu’avait laissée sur la table l’une des deux blondes, laquelle devait s’adonner cul nu à ses occupations coupables.


Le lendemain soir, Xavier marche dans le froid, remontant le col de son pardessus tout en nouant son cache-nez. Il rentre chez lui. Alors qu’il passe l’angle des rues Dziwki et Tarfe, son mobile vibre dans sa poche. Le temps de le retrouver, c’est Blanka. Elle le remercie pour son élargissement. Avec l’argent, elle a pris un taxi jusqu’à la Luna Albastra. Xavier éternue.



Peu de temps plus tard, Blanka déboule chez Xavier. Engoncée dans sa parka, elle a l’air en pleine forme. Déjà qu’elle n’est pas vieille, on dirait qu’elle a rajeuni. Bientôt, les vapeurs du grog envahissent le studio, on se croirait dans un sauna. Xavier remarque une liasse de billets de banque dans le sac à main de la jeune femme. Un paquet d’oseille.



Xavier reste sans voix. C’est vraiment beaucoup de pognon.



Ce disant, elle se colle à Xavier, chaude et craquante à souhait.



Xavier téléphone au cabinet d’avocats. Il prend un congé, pour une mauvaise grippe. Sa décision est prise : il partagera les vacances de Blanka. L’idée de se rouler avec une fille dans de l’argent volé l’excite. Lui, l’avocat quinquagénaire, être aussi facilement corrompu ajoute à son trouble. La coquine n’a pas la moitié de son âge. Il se sent comme un ado découvrant de nouvelles amours.


Il n’est que 20 heures. Blanka s’est déshabillée. La ficelle du tampon lui sort du vagin, entre ses longues cuisses. Avec une œillade appuyée, Blanka fourre son tube de gel dans la main gauche de Xavier. De la main droite, celui-ci dénoue sa cravate.