n° 19737 | Fiche technique | 52210 caractères | 52210 9440 Temps de lecture estimé : 38 mn |
30/07/20 corrigé 05/06/21 |
Résumé: La vengeance sur Roland n'est rien à côté de celle qu'il prépare pour sa femme et le couple ami. | ||||
Critères: #vengeance #confession fh copains vacances piscine forêt fsoumise fellation cunnilingu pénétratio fsodo attache | ||||
Auteur : Faustine |
Épisode précédent | Série : Histoire d'eau ! Chapitre 02 / 02 | FIN de la série |
Résumé de la première partie :
Grâce à un concourt de circonstances, Jean découvre que son épouse lui est infidèle. Mais les vidéos que le couple d’amis a prises et qu’il visionne apportent la preuve irréfutable que ce n’est pas qu’une simple infidélité. Son épouse est devenue entre leurs mains, avec la complicité d’un autre, Roland, une « Victime » plus que consentante de pratiques qui rendent son infidélité insupportable. Jean décide de se venger et de faire payer à chaque protagoniste. Mais, pour chacun la vengeance doit être adaptée. Il vient de punir Roland.
Retour tranquille. Je lui demande de ne parler à personne de ce que nous avons fait. J’insiste surtout pour Armelle.
Il jure. Le pire, c’est que je suis persuadé qu’il va tenir sa promesse. L’important, c’est jusqu’à ce soir. Après il pourra lui dire, à ses amis aussi. Je serai loin. Mais j’ai besoin d’un peu de temps. Surtout que personne ne se doute !
En arrivant, mon tél. m’annonce un appel raté. Pas de réseau à la campagne. J’écoute ma messagerie.
J’annonce la nouvelle. Tout le monde se réjouit. Moi, cela me cadre les limites de mon planning perso. Je les appelle. On bavarde. Je passe mon tél. à Armelle, puis Roland. Manifestement Maryse le questionne. Par ses réponses « La chambre est bien. J’ai déjà utilisé votre piscine et ce matin j’ai fait une longue marche avec Jean, la rassure. »
Le meilleur des mondes.
Les ouvriers ont fini le chantier.
Je retrouve une épouse d’excellente humeur. On déjeune. Je la vois si naturelle, si décontractée, échangeant des souvenirs de jeunesse avec Roland d’une façon si normale que je me demande si je n’ai pas rêvé la nuit dernière.
Elle me propose discrètement une sieste crapuleuse. La présence de Roland doit l’exciter. À défaut de ses amants, son mari est disponible ! Je refuse prétextant un dossier que je dois terminer. Cela ne l’étonne pas, car elle sait que j’ai pu prendre mes RTT en échange de certains dossiers urgents que je pouvais traiter en télétravail. Cet accord qui a perturbé leur plan.
Ils vont à la piscine. De la fenêtre ce sont des amis qui bavardent, lisent, se baignent. Évidemment ils ne vont pas baiser en sachant que je pourrais les voir. D’ailleurs en auraient-ils le droit ? J’imagine que Maryse et Louis leur donnent des consignes même à distance…
Nous n’avions pas redéfait nos valises, notre départ ayant été juste repoussé. Je complète la mienne, je rassemble les affaires de ma femme. Elle se retrouvera sans rien. Voilà déjà une punition. Je visite la chambre de Roland. Beau capharnaüm, mais ce qui m’intéresse, c’est sa douche. Elle est parfaite. Je trouve aussi ses clés, de sa maison, enfin, je suppose, et surtout de sa belle moto qui doit contribuer à son charme.
Je vais les rejoindre. Armelle me voit arriver.
Je m’étonne de la force de sa voix. Et puis je comprends en voyant Roland mettre un tee-shirt. Un tee-shirt qui cache le tatouage. Ma femme a dû réaliser que si je voyais le même tatouage sur le bras d’un autre, je comprendrais. Quand elle a parlé de ce point avec Roland, lui a-t-il dit que j’avais eu l’occasion de le voir ? Bof quelle importance ! En tout cas cela montre bien sa bassesse !
Deux heures passent, faites de baignade, de bronzage, de somnolence. Je questionne Roland pour son tee-shirt, il le justifie par un début de coup de soleil.
Je ris sous cape. Mais je ris jaune. Quelle mascarade ! Pourtant je n’arrive pas à me décider pour Armelle.
Manipulée ou Salope qui s’est révélée. Une idée germe dans mon esprit. Décidément je deviens fort dans la bassesse, moi aussi. Mais j’ai eu de bons professeurs…
J’empoigne mon téléphone. Je simule un appel reçu.
Je raccroche.
Et elle se lève pour me faire un bisou. Épouse parfaite qui s’inquiète pour son mari. Garce !
Mais tout le monde a droit une seconde chance. Même l’État français reconnaît maintenant le droit à l’erreur.
Je déplace la voiture dans la rue. Je referme le portail. Je monte discrètement dans la chambre.
Je suis le juge sans parti pris.
Enfin j’essaie de l’être. Je laisse la possibilité à ma femme de montrer qu’elle n’est « Salope » que sous l’emprise et donc la présence du couple prédateur.
Et pourtant.
Cinq, allons, soyons généreux, dix minutes et rien ne se passe.
Et puis Roland quitte la piscine. Il ne monte pas dans sa chambre. Je me dis qu’il doit vérifier que je suis bien parti. Ce n’est pas grave, ce qui compte, c’est Armelle.
Il revient. Il va se baigner. Il a enlevé son tee-shirt. Il fait le beau. Natation parfaite. Armelle va s’asseoir sur la margelle pour regarder ce qui est, je le reconnais, du grand art.
Et puis il part en sous-marin pour réapparaître aux pieds de ma femme. Elle rit ou proteste des mains froides et humides qui se posent sur ses cuisses. Mais c’est un rire qui ne dit pas non. La preuve, les mains montent pour s’emparer du maillot et le tirer. Le tirer sans résistance, au contraire le bassin se soulève pour qu’il disparaisse dans l’eau. La fente est au niveau du nageur. La suite est écrite dans le marbre. Le nageur vient lutiner la belle. Elle, écarte les cuisses pour bien lui laisser le passage. Elle ne proteste pas si ses lèvres sont humides, au contraire, cette fraîcheur semble la bienvenue pour un feu qui devait couver depuis longtemps. Le temps que le Mari travaille. Le temps que le Mari profite de la piscine. Le temps venu pour se laisser aller, car Le Mari est parti…
La salope s’appuie sur les bras tout en s’offrant à son amant. Je n’entends pas, mais c’est pareil. Mon cerveau habille de sons ce que mes yeux voient. Les gémissements alors que les lèvres, la langue jouent avec son intimité. Les cris alors que le lécheur accentue sa pression, pousse son avantage, au point qu’une main disparaît entre les cuisses de la femelle. Femelle, garce, pute, salope, j’ai l’impression de me répéter, mais ce n’est plus devant une vidéo, mais face à une triste réalité que ces mots orduriers me viennent à l’esprit.
À quoi bon regarder ? Si, c’est comme pour bien me persuader que ma femme est infidèle, oui infidèle et sans personne pour la convaincre ou la forcer.
À quoi bon rester. Pourquoi ne pas charger discrètement le coffre de la voiture et fuir. Faire quelques photos pour ajouter à l’infamie. Au moins, elle ne pourra pas dire qu’on l’a forcée !
Elle jouit, la garce. Ses mains appuient sur la tête de son amant alors que son visage fixe le ciel. Son regard croit y voir des anges de plaisir, mais ce sont en réalité les démons du stupre.
Roland l’abandonne. D’un mouvement tout en puissance, il se hisse sur le bord de la piscine. Il est face à elle. Son maillot montre une grosse déformation. La chienne fait apparaître l’engin en tirant délicatement sur le slip pour bien le dégager et tirer le tissu le long des cuisses puis des jambes et passer le cap des pieds. Ses mains font le chemin en sens inverse, chevilles, genoux, cuisses. C’est réfléchi, mesuré, pensé, prévu pour aguicher le mâle. Rien de rapide, rien de spontané qu’une envie irrépressible demande à être satisfaite. Les amants se connaissent. Elle se soulève un peu pour atteindre l’engin. Je l’ai vu de près ce matin, un bel outil que j’ai refusé voulant rester l’espace d’un instant une sorte de mari vengeur. Il saura bientôt que je l’ai baisé pour me venger !
Pour l’instant, c’est ma femme qui le suce. Il n’a pas eu le mari, il a l’épouse. Elle le suce avec envie. Je reconnais cette façon de faire. La salope ! Mais l’homme n’a pas l’air satisfait. Il l’invite à se lever. Il lui montre la table de jardin, table où on peut prendre des repas. Elle sourit de ce geste. On dirait qu’elle comprend. D’ailleurs elle fait les quelques pas qui l’en séparent. Elle s’assied dessus, puis s’allonge.
J’entends clairement le « viens » qui appelle l’homme. Par ce déplacement elle est plus près de la fenêtre. Heureusement que le volet est tiré et que le soleil doit l’éblouir. Lui semblait se repaître du spectacle de cette maîtresse si prête à exécuter ses moindres désirs. Il vient derrière elle. Armelle s’est installée en porte à faux. Sa nuque est au bord, sa tête en arrière et je comprends aussitôt pourquoi, alors que Roland tend son sexe vers sa bouche.
On dirait que le destin fait tout pour m’offrir la preuve de mon infortune. La table aurait pu être dans l’autre sens, ou Armelle s’allonger autrement. Je n’aurais eu alors qu’une vision de dos de Roland. Mais non, ils sont de profil. Il ne me reste plus que de photographier la scène, preuve si besoin était que même pour une simple fellation, mon épouse fait ce qu’il faut pour me faire sentir un peu ridicule. Elle me suce, oui. Elle le fait très bien. J’aide parfois de mes mains, me sentant un peu coupable de la forcer alors que là, sous mes yeux, immortalisé pour le moment de la confrontation.
Roland pousse son engin. Par de petits mouvements d’aller et de retour, il se branle dans la gorge avec les lèvres qui forment le plus doux des anneaux. Chaque fois il avance un peu plus. Parfois il ressort sa bite pour laisser la femelle reprendre son souffle à grand renfort de salive qui coule de la bouche qui cherche de l’air. Mais il y retourne et bien vite il arrive à tout entrer. Ses couilles doivent chatouiller le nez de la pute. Il se bloque quelques secondes puis libère, puis revient. D’une main il soutient la tête, de l’autre il promène un doigt délicat sur le cou de la femme. Je comprends alors que son mandrin va si loin qu’il déforme le cou et que son doigt en mesure toute la puissance.
Putain, ça c’est de la gorge profonde de la « Upside Down Deepthroat » comme en montrent des vidéos sur le net, mais que je n’avais jamais vues, ni tenté dans la réalité, pensant cet exercice réservé aux pros ou amateurs très expérimentés. Et voilà que ma femme le fait. Pire, elle semble y trouver du plaisir, car alors que son amant l’enfile ainsi elle se caresse les seins et le minou. Roland a accéléré avec heureusement…
Quel con je fais de penser dans un moment pareil au confort de ma salope d’épouse qui doit le sentir passer…, le réflexe de se retirer de la gorge pour ne pas l’étouffer. Et puis il se bloque. Il jouit. Il crache son foutre dans la bouche de ma femme, comme moi j’ai juté dans la sienne, ce matin. Plusieurs giclées. La bouche doit être remplie de liqueur. Il se retire. Les lèvres se referment sur la crème. Elle déglutit. Elle se relève. Son visage illuminé par le soleil brille comme pour bien me montrer comment elle a été souillée. Oui, souillée. Je l’ai déjà vu ainsi avec moi. C’était le visage de l’amour, du partage. Ici c’est le visage et la souillure démoniaque d’une sexualité entre pervers.
J’en ai assez vu. Je descends les valises, les sacs, les trousses de toilette. Je les pose devant la porte d’entrée.
Je vais les charger après. Après avoir fait ce que j’ai imaginé. Mais d’abord, bien fermer toutes les issues. Chaque fenêtre du rez-de-chaussée a son volet métallique avec une barre de renfort. La maison fait partie du village, mais elle pourrait attirer les voleurs s’ils savaient ce qu’elle contient. Rien de très précieux, à part le vin conservé dans une cave comme on n’en trouve pas en ville, mais une accumulation d’objets chinés au fil des années. Deux volets à fermer du côté piscine. J’angoisse, mais le Bon Dieu des cocus est avec moi. Enfin, c’est une façon de parler, car ils ont déjà repris la danse. Roland redémarre vite, j’ai vu cela ce matin. Elle est en train de le chevaucher. Ils sont trop occupés pour entendre le léger grincement de métal. En une minute c’est fait.
Je remonte en faisant bien le tour des fenêtres. Voilà, même au deuxième la maison est protégée de toute intrusion. Sans parler de l’alarme. Un dernier coup d’œil par la fenêtre. Roland a pris le dessus et manifestement va conclure.
Je ramène la voiture. Je charge sans bruit. Ils sont de l’autre côté, mais on sait jamais. Cela fait une heure que je suis censé être parti. J’avais dit « plus d’une heure ». Un texto sur mon tél. fait comme une coïncidence
« Tout va bien ? Tu reviens dans combien de temps ? »
« Encore trente minutes, pas avant. »
Ils doivent être rassurés. Le mari ne les surprendra pas.
Je déplace la voiture dans la rue. Merci le moteur électrique de mon hybride. Il ne me reste plus qu’à…
Je repasse par la chambre pour vérifier qu’ils sont toujours là et qu’ils n’ont rien remarqué. Cela ne risque pas. J’ai une nouvelle occasion d’immortaliser mon déshonneur. Armelle est à quatre pattes, levrette bien classique, sauf que son amant est sur elle. Il ne l’enfile pas derrière, mais par-dessus, et le chemin que suit son mandrin décidément bien réactif, est celui du petit trou. Il l’encule avec violence.
S’il me fallait une raison de plus, je l’ai sous les yeux. Mais j’ai déjà bien plus que largement. Cette dernière scène ne fait que renforcer ma décision. L’étage est vite monté. La chambre de Rolland. Mais ce qui m’intéresse est juste à côté. Il me suffit d’une minute pour le faire, cinq minutes pour vérifier que tout se déroule comme prévu, même mieux.
Porte d’entrée fermée. Je retrouve ma voiture. Je fais le tour du pâté de maisons. J’avais dit à Roland que de l’extérieur on ne voyait pas la piscine. Ce n’est pas tout à fait vrai. Du côté du bois, un poteau électrique en béton fournit les quelques marches, inconfortables il est vrai, qui donnent une vision sur la maison et la terrasse côté piscine.
J’attends. Je ne vois pas les baiseurs, mais ils ne m’intéressent plus. Du moins en tant que baiseurs, mais leur personne si.
Ah, je vois Armelle. Elle a remis son maillot de bain. C’est vrai que je dois arriver. Elle découvre les volets clos. Je la vois disparaître puis revenir puis re disparaître côté piscine.
Elle revient avec Roland. Lui en plus du maillot a remis son tee-shirt. Prudence, le mari revient ! Tous deux constatent que tout est fermé. Mais pas d’angoisse, j’ai dû fermer par erreur.
Mon tél. sonne. Le temps de redescendre. Je réponds :
,Mais oui ma Chérie, une douche. Tu en as bien besoin avec tout ce que ton amant t’a giclé… Je pense.
Voilà. Il ne me reste plus qu’à partir. Ils sont bloqués à l’extérieur pendant que, dans la maison, ce que j’ai lancé fait son œuvre.
Je démarre.
Et puis je me dis qu’eux ne savent pas ce qui justifie cela. Ils vont penser que je suis devenu fou. Il ne leur viendra pas à l’idée que je sais tout. Même si Roland raconte comment je l’ai possédé ce matin, ils penseront que j’ai voulu réessayer comme avant mon mariage.
Non, je veux voir ma femme lorsque je vais lui mettre sous les yeux ses infamies. Comment elle va se défendre ! Comment elle cherchera à se justifier ! La confondre tout en restant de marbre ! Lui montrer qu’elle a tout gâché ! Que plus rien n’est possible !
Nouvel appel.
Ils sont là tous les deux.
Elle ne réagit pas.
Le ton est plus sec et la portière que je viens d’ouvrir accompagne ma demande.
Elle monte.
Je vais repartir, mais Roland se met devant la voiture.
Il me laisse la place et je démarre.
En effet le téléphone sonne.
Je sens le regard de ma femme qui me fixe.
Les photos sont sans appel. Je les fais dérouler sous les yeux de ma femme. Elle est sidérée. Elle voudrait parler, mais aucun son ne sort de ses lèvres.
Je demande en fixant mon épouse d’un regard qui ne supporte pas la contradiction.
Alors je lâche :
Je me suis arrêté sur une place de stationnement sur le bas-côté de la route. Le silence est si lourd qu’il en ait étouffant.
Je ne dis mot. Je la fixe des yeux, mais elle ne soutient pas mon regard.
Elle hésite. Elle est coincée. Elle doit reconnaître que j’ai raison et que cela l’oblige à avouer une infidélité qui date. Mais avouer, c’est aussi faire la part du feu. Surtout ne pas impliquer le couple et tout ce qui va ensemble.
Elle aurait pu dire un, autant deux, que trois ou quatre. Aucune différence.
Le téléphone sonne. C’est Maryse. Je décroche. Sa voix remplit l’habitacle.
Un silence. Et puis c’est Louis qui prend le combiné.
Je regarde Armelle qui suit notre entretien. Tu me laisses faire le naïf pendant encore longtemps ? Elle comprend.
Et puis elle se rend compte que le « tout » peut inclure bien plus que ce que je suis censé avoir découvert, sa coucherie avec Roland.
La voix de Louis suivie par celle de Maryse :
Je sais que ce n’est pas la vérité, mais une partie déformée qui les met en porte à faux.
Un long silence. Armelle pleure. Et puis :
Je coupe la liaison. Trois secondes et un appel. Je ne réponds pas. Ils recommencent. Trois fois, puis abandonnent.
Armelle me regarde.
Un long silence.
Elle ne proteste même pas.
Je redémarre. Je roule. J’ai déjà un début de vengeance. Je pourrais oublier pour le reste. Mais est-ce qu’il y a des niveaux dans l’état de cocu ?
Je n’arrive toujours pas à me décider. Je roule sans but et peut-être pas avec l’attention voulue, car je suis surpris par une voiture qui arrive de ma droite. Heureusement elle n’allait pas vite. Je m’excuse d’un geste. Ils passent. Je vérifie bien qu’une autre ne la suit pas. C’est une petite route marquée « Impasse ». En réalité, il y avait un « Céder le passage ». Vraiment, il faut que je fasse attention, j’avais bien priorité. Et puis un petit panneau d’une peinture toute fraîche : « Bois des amoureux ».
Un coup d’œil vers Armelle qui fixe la route de façon bizarre, comme si elle ne voulait pas que je puisse imaginer…
Mais j’imagine… Putain quand je pense que, pas plus tard que lundi dernier, alors qu’avec Louis on faisait une longue balade à vélo, on a emprunté cette route et qu’arrivé à son extrémité, on a fait une pause avant d’attaquer la forêt. Je l’entends encore me dire :
De ma question aussi je me souviens. Question sur le genre de la plaisanterie, une provocation un peu comme des blagues lestes que nous échangions tous les quatre.
Maintenant je comprends tous les sous-entendus. L’enfoiré, c’était ici qu’il avait conduit Armelle l’année dernière et comme j’avais saisi comme une nostalgie lorsqu’il avait parlé de cette clairière, il devait en réalité penser que, du fait de ma présence, il ne pourrait pas le renouveler. Le fumier ! L’infâme !
L’inondation de sa maison est une bien faible punition. Si j’avais su, j’aurais mis du poison dans sa nourriture pour qu’il meure dans d’intenses douleurs, lui et sa catin de femme.
Arrête tes conneries. Ne pense pas à des horreurs pareilles. Tu n’as pas le droit. Quelle que soit sa faute, il ne faut même pas penser à ce genre d’extrémités, sinon il ne resterait que des cocus. D’ailleurs Louis n’est pas le seul fautif, Maryse aussi, peut-être encore plus, sans oublier ma chienne de femme chez qui ils ont manifestement trouvé un terrain favorable.
Une nouvelle vengeance germe dans mon esprit de plus en plus torturé par toutes ces pensées. Je reprends la route, mais avec un but. Déjà, trouver un village pour y faire un achat. Je trouve la boutique.
Désolé pour les « Mee Too », ma femme en me trompant de la sorte a perdu son droit, que j’avais toujours respecté, de l’égalité entre elle et moi, droits et devoirs. Je la respectais.
Je trouve ce que je cherche. Je reviens à la voiture. Elle regarde le sac plastique, va demander ce que c’est, mais n’ose pas.
La soirée s’est doucement avancée. Je cherche où passer la nuit. On n’est pas si loin de notre lieu de départ et je sais où trouver ce que je veux. Chambre d’hôte dans une petite maison aménagée au fond d’un jardin. Ils proposent un en-cas que j’accepte. Je ne me vois pas aller au resto avec mon humeur.
Elle a si honte qu’elle cherche à se cacher. Elle n’est plus l’Ève du paradis. La pomme qu’elle a consommée n’est pas que symbolique. Elle en porte la trace.
On mange sans un mot. La nuit tombe lentement.
Cette remarque la rassure à peine, mais elle obéit.
(En relisant ce que je viens d’écrire sur ces jours de juillet 2019, je me dis que les lecteurs pourraient me juger très violent, si ce n’est par les actes, du moins par les paroles, avec ma femme. Pourtant de coucher sur le papier ce qui s’est passé, même après une année écoulée, fait encore monter en moi de la colère. Le psi qui m’a conseillé d’exorciser ces moments en les écrivant ne doit pas se rendre compte de ça. Alors, s’il vous plaît, essayez de me comprendre. Oui, de comprendre ce que je vivais, je ressentais. Peut-être que des compagnons d’infortune, maris cocus, me comprennent mieux. Je ne sais pas si j’avais le droit de faire ce que j’ai fait, mais sur le moment, je ne pensais que Vengeance, même si cela partait de tous les côtés en même temps.)
Son inquiétude est palpable alors que je tourne dans l’impasse « Bois des Amoureux ». Sur le parking plusieurs voitures. Je me gare.
Et j’attrape le paquet qui était resté sur le siège arrière.
Un animal pris au piège ! Voilà son regard alors qu’elle découvre que du sac j’extrais une corde.
Il faut que j’ouvre sa portière pour qu’elle s’exécute.
Son regard vacille. Il me semble entendre « Oh, mon Dieu », mais c’est si faible, comme un souffle. Je fais comme si je n’avais rien entendu. Elle vient de réaliser que je sais tout.
Elle ne proteste pas. Je n’ai pas besoin de tirer sur la corde. De toute façon il n’est pas question d’user de la moindre violence. On passe devant des voitures. Un trio ne nous remarque pas, trop occupé à réaliser une figure de deux hommes qui prennent une femme en sandwich. Cela ne semble pas si facile, heureusement la voiture sert de point d’appui. Un homme par contre, nous suit des yeux avec un sourire. Il est collé contre une portière avec manifestement la braguette ouverte alors que dans la voiture, une femme ou un homme, le caresse ou le suce. D’un camping-car dont la porte est ouverte des cris de plaisir magnifient la vie dans la nature.
Le sous-bois est un peu sombre. Dans la vidéo, il était plus tôt dans la soirée. Mais la clairière laisse passer la lumière diffuse des étoiles et d’une demi-lune laiteuse. Un petit groupe dans un coin. Manifestement quelques voyeurs ou qui attendent leur tour. Certains nous entendent arriver et nous regardent. Des hommes.
La branche est parfaite, presque horizontale, à la bonne hauteur, œuvre d’un Dieu paillard et jardinier. Je lance la corde qui en fait le tour. L’attache est symbolique, comme celle qui fait le tour du cou d’Armelle. Elle m’a suivi sans un mot et je n’ai pas daigné jeter un œil en arrière. Non, je veux jouer le rôle d’une totale indifférence. Vengeance froide. Mais que pense-t-elle ? Elle doit gamberger et se demander ce que je veux en reproduisant cette scène. Doit-elle refuser et partir ? Doit-elle continuer comme je lui en donne les moyens ?
Et moi ? Qu’est-ce que je veux ? À part l’humilier ! Lui montrer d’une façon, certes théâtrale, mais presque jouissive, si on peut trouver du plaisir à ce genre de situation, que je sais tout. Elle ne peut ignorer l’existence des vidéos de Louis. Elle en est souvent l’actrice principale.
Et maintenant on fait quoi ?
Mais deux hommes ont quitté le groupe et se sont approchés. Ils doivent imaginer que je suis un mari qui aime offrir sa femme a d’autres en utilisant une mise en scène qui lui donne un statut de soumise.
C’est bien ce que tu es, ma Chérie ? je pense. Et cette pensée me laisse faire OUI de la tête alors que l’un des hommes demande :
Ils s’approchent d’elle. Elle les regarde et puis alors que l’un d’eux commence à promener ses mains sur son corps, c’est vers moi qu’elle tourne son regard. Elle a les yeux mouillés. Je fais l’indifférent essayant de lui transmettre toute la froideur possible. Alors, clairement, je vois son regard changer montrant comme une lueur de défi. Elle relève la tête et j’entends un gémissement, gémissement que les quelques caresses de l’homme ne justifient pas. L’homme encouragé continue. Son copain se joint à lui. Bientôt quatre mains courent sur le corps d’Armelle. De longues minutes, ils la caressent. Les gémissements que j’entends maintenant pourraient provenir d’une vraie excitation. À moins qu’elle simule pour me provoquer. D’une certaine façon, je suis pris à mon propre jeu. Et puis ce ne sont plus les seins, les hanches, les fesses qui sont explorés. Leurs mains se glissent entre les cuisses et le petit cri souligne qu’ils commencent à la caresser très intimement.
Elle regarde vers moi. Le défi est encore là, mais moins fort, mâtiné d’une pointe d’appel au secours. Et puis il change alors que les deux hommes baissent leur pantalon laissant apparaître deux verges tendues. Ils se placent. Manifestement ils envisagent un sandwich. Le regard devient implorant.
Stop ! Je ne suis pas comme cela. La vengeance à des limites. Même si ma salope de femme avec son amant aurait certainement eu une attitude plus volontaire, je ne peux jouer ce rôle.
Je m’avance.
Elle m’entend. C’est elle qui tire sur la corde qui tombe, preuve si besoin était qu’elle était libre de ses mouvements. Comme elle l’était un an avant…
Arrête. Tu te fais du mal. Tu tiens ta vengeance, cela suffit. Décidément je pense déjà comme un célibataire, en tête à tête avec toi même !
J’avais choisi la chambre avec deux lits séparés. Tout un symbole que je faisais passer.
Chacun est dans son lit. Bon prince j’ai accordé une douche. Mais je garde les clés de la voiture sous mon oreiller. Pourtant le sommeil ne vient pas. Elle non plus ! Elle remue sans cesse.
C’est la question qui doit la tarauder depuis qu’on a quitté la maison. Au départ, ce n’était qu’une infidélité « classique » et elle devait penser que cela pouvait se pardonner avec du repentir, de l’humilité et de l’amour. Après tout, retrouver un copain de jeunesse et en faire son amant peut se comprendre. Mais depuis le Bois, la donne a changé. J’ai parlé des vidéos et donc le cocufiage a pris une dimension autrement importante. Elle aurait probablement préféré une colère affichée, à la limite violente, plutôt que la froideur que j’ai montrée. Dans son cerveau l’idée d’une séparation et d’un divorce a dû faire son apparition. À moins qu’elle arrive à me convaincre de pardonner, qu’elle sera une épouse parfaite, etc., etc.
Je ne réponds pas. J’entends qu’elle bouge et puis, tout près :
Dans la chambre, il ne fait pas noir et je vois qu’elle a quitté son lit pour venir vers le mien. Elle doit être assise ou sur les genoux pour me parler si près. Sa main cherche mon visage. Je la repousse.
Je reste silencieux. Je constate qu’elle a bien envisagé une séparation. Quant à ses explications, je vais lui dire que je m’en fous, que le mal est fait et que, quel que soit « cette évolution », elle l’a conduite dans un rôle que j’abhorre.
La garce, elle me prend en otage pour expliquer sa liaison avec sa copine.
La pauvre, une victime… Et puis quoi encore ?
Elle ne va tout de même pas me donner les détails. Pas la peine, j’ai bien vu sur les vidéos ce que leur trio pouvait donner. C’était quoi ? Hein salope. Tu prenais ton pied entre elle et lui. Tu n’étais même pas dépaysée lorsque Maryse se servait de son gode-ceinture comme toi avec moi…, donc coincée entre un mâle artificiel et un vrai…
Je n’en peux plus.
Voilà c’est dit. Fini les excuses.
Un long silence.
La garce ! Alors qu’elle était « sur la sellette », il lui a suffi d’un regard pour voir mon trouble. Oui, j’avais été troublé par cette vision. J’avais beau l’avoir imaginée comme une punition, de la voir ainsi, attachée, nue, si belle, si sensuelle malgré les circonstances, m’avait marqué.
Je ne réponds pas. Elle pense avoir trouvé une faille dans ma carapace. Je sens sa main qui se glisse sous le drap pour venir toucher ma verge. Si elle pouvait l’imaginer, moi je n’aurais pas pensé bander dans ce genre de circonstances.
Sa main se serre sur mon mandrin.
Je ne réponds pas. Moi, le cocu dont la froideur était ma carapace, ma défense, ma muraille, je suis surpris en plein mensonge. Elle me caresse. Le drap se soulève et elle avance, elle rampe tel un serpent. Son venin est ailleurs, sa langue enveloppe mon gland, sa bouche s’ouvre pour me gober. Elle vient sur moi pour être plus confortable. Ce n’est pas la femme que je connais. Pas plus tard qu’hier soir, âpre la vision de Roland, elle avait déjà été au mieux de sa forme. Non, c’est une autre. Je revois la façon dont Roland a profité de sa gorge.
Alors je deviens un autre. Je la bouscule. Je la fais allonger et lui glisse mon mandrin entre les lèvres. Elle ne peut bouger, je la transperce de mon dard. C’est un bâton de chair vengeur qui envahit sa gorge. Je perds toute délicatesse, moi qui toujours, peut me prévaloir d’avoir été un mari et amant toujours à l’écoute de ma partenaire. Jetées aux orties les bonnes intentions, la bonne éducation, la recherche du plaisir de l’autre. J’en ai cure. Ce n’est plus mon épouse, mais une autre.
Je me sens coupable de cette violence. Suis-je devenu un violeur en me comportant ainsi, même si celle que je « possède » est mon épouse depuis tant d’années ? La justice, et pire, les réseaux sociaux pourraient me condamner, me jeter l’opprobre, me désigner à la vindicte populaire. La présomption d’innocente n’existe plus. Pourtant…
Oui, pourtant celle que je maltraite ne crie pas au scandale ni s’enfuit devant tant de puissance. Pire… ou mieux… ses mains parlent pour elle. Elle ne peut crier, la gorge envahie par mon mandrin, mais il me semble vivre ce que j’ai vu, pas plus tard que cet après-midi au bord de la piscine alors que Roland se branlait comme moi je le fais. Une main torture un téton ! L’autre a disparu entre ses cuisses et ce n’est manifestement pas pour appeler au secours ! La pute ! Même avec son mari, cette façon de procéder déclenche son plaisir.
Alors je me libère. Son cou gonfle alors que ma bite se pousse aussi loin que je peux la pousser ? Qui s’en soucie ? En tout cas pas moi qui ne fais pas, ne fait plus dans le détail. Encore quelques va-et-vient et je libère ma jouissance. J’ai été si rapide que je ne peux que me sentir coupable. D’habitude, je fais ce qu’il faut pour la satisfaire. Mais manifestement son plaisir est ailleurs. La forme plus que le fond…
Les bruits sont obscènes. Sa figure n’est que coulures de foutre et de salive. Mais aucune plainte, aucune protestation.
Alors je cherche la corde. Elle ne crie pas alors que je joins ses poignets et lance l’autre extrémité sur la poutre de la chambre pour l’immobiliser. Pas de faux-semblant, pas de « Il suffit de refuser ». En quelques secondes, c’est une prisonnière. Une serviette me sert de « fouet ». Le tissu est moins brutal et pourtant chaque coup sur ses fesses, sur son ventre sont accompagnés par des cris qui très vite perdent de leur intensité. Pire elle se tortille, cherchant, non pas à se protéger, mais m’offrir le meilleur angle.
Je l’avais vu sur les vidéos, j’en vérifie la vérité. Chaque claque est une jouissance. Rien de vraiment douloureux ! Tout est dans le geste ! La symbolique ! Elle aime. Je dois me résoudre à le constater. Je comprends alors qu’avec ses partenaires, c’est un jeu, jeu qui magnifie les sensations.
Je bande à nouveau. Je croyais être le bourreau, je ne suis en réalité que le comparse. Bientôt ces jeux ne me suffisent plus. Elle est belle, attachée, vraiment attachée et pourtant libre plus que n’importe qui. Je viens vers elle. Je me colle à elle. Son regard m’hypnotise. Je la possède d’un coup de reins. Ce n’est que le début. Je me sens des ailes. Tu vas voir, salope, que ton mari peut te labourer comme dix pendant des heures. Elle crie ! Elle gémit ! Chacune de mes poussées semble une jouissance. Par moment elle semble me découvrir. Probablement que les yeux fermés elle imaginait que c’était Louis ou Roland, ou les deux. Alors elle me sourit. Elle doit penser que d’une certaine façon elle m’a attiré dans ses filets et que si elle sait y faire, elle arrivera par me faire penser que, de cette trahison, un bien peut en sortir….
La nuit porte conseil. Quelle connerie ! Elle m’a apporté la preuve que ma femme avait fait un chemin que je refuse de suivre.
Oh, ce ne sont pas ces jeux sexuels, ces pratiques de domination qui me repoussent. Non, c’est qu’elle se soit initiée à ces pratiques SANS MOI.
Et ça, c’est impardonnable !
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Oublier ! Jamais. L’offense est trop importante. Je ne pardonne à personne. Je punis. Je me venge. D’accord ce n’est pas très orthodoxe ni glorieux ce que j’ai inventé. Mais je fais avec ce qu’on me donne. Ce qui s’est passé au gîte n’était pas prévu, mais ne remet en rien en cause ma décision.
Elle ne me contredit pas. Elle n’est pas en situation pour. Peut-être a-t-elle de l’espoir en se souvenant de cette nuit ? Peut-être croit-elle que cela à fait fléchir ma décision ? Elle a compris que le mieux c’est de ne rien dire…
Je passe lentement devant la maison. Il est à peine 10 h et manifestement le couple est revenu. Il est revenu et a dû constater les dégâts. La présence des pompiers et d’une pompe qui semble vider des litres et des litres de liquide me remplit de joie. Manifestement Roland n’a pas cherché à forcer une ouverture et ce sont les « propriétaires » qui ont eu le privilège de le découvrir. Douze heures d’une douche qui déborde, cela fait combien de litres, combien de mètres cubes ? Même la cave doit être inondée. Il n’y a pas de petite vengeance. Cher Louis, toi qui chérissais tes bouteilles de grands crus, avare de les partager avec tes amis ! Et vlan, prends cela dans la gueule. Et toi, Maryse, tes tapis, tes tableaux, ta cuisine, tes meubles patiemment chinés. Au mieux humides. Aux pires déformés par l’humidité et pas récupérables. Et vlan !
Armelle semble horrifiée.
Elle me prend le bras et implorante :
Salope. Chienne. Garce. Comment oses-tu parler de nos enfants ?
Elle se tait. Cette hypothèse doit lui faire sentir le fossé qui s’est creusé entre nous.
Une dernière note pour la route. J’appelle Roland.
J’avais mis le haut-parleur. Armelle écoute… Je dis :
Elle hésite, mais mon regard suffit à la convaincre.
Ce qui est bien, c’est que Roland comprend tout de suite.
Un silence où la respiration paraît plus forte.
Je raccroche. Un silence qui pèse. Et puis je suis arrivé au bout du chemin. Ma vengeance sera bientôt parfaite. Oh jamais je ne pourrai me consoler de toutes ces ignominies, y compris ce que j’ai fait et je m’apprête à faire.
C’est fou, mais même dans ces circonstances le réflexe de politesse apparaît.
Je passe le bras devant elle et ouvre la porte.
Elle dit « Pourquoi je croyais… », mais sort pourtant. Je crois que c’est le claquement de la portière et surtout le bruit de la sécurité des portes qui lui fait prendre conscience de la situation. Je baisse ma vitre. Elle vient de mon côté.
Elle est anéantie.
Alors un sursaut lui fait dire.
Et je démarre. Jamais je ne me serais senti capable de tant de dureté. Elle est paralysée et comme dans un vieux film regarde tous ses espoirs disparaître avec la voiture qui s’éloigne. Une seconde je crois que je vais stopper et faire un signe, fidèle au vieux film, mais des flashes de « culs » me reviennent.
Adieu. Oui, une page se tourne. Mais déjà l’avenir me paraît bien sombre. Expliquer aux enfants. M’organiser. Vacances pourries.
Vacances pourries ! Sexualité de célibataire !
J’ai l’impression que je viens de l’abandonner, mais il y a une heure passée. Non, pas l’abandonner, la libérer, oui la libérer afin qu’elle puisse vivre au grand jour sa sexualité avec ses amis. Sexualité humide dans des draps mouillés. Hi, hi ! Je me moque… Je suis vengé. Mais finalement qui y perd au change.
Elle, c’est évident ! Ses enfants… La baise ne remplacera jamais la tendresse de l’amour filial. Elle va leur manquer… Mais à moi, non. NON. NON. De toute façon le mal est fait. Je ne suis pas responsable. Je suis la victime…
Le téléphone sonne. C’est Roland. En réalité ce doit être elle, son téléphone est dans la voiture. Ne pas répondre. Ne pas prendre le risque de me laisser fléchir. Ouf, le silence revient. Non, il sonne à nouveau. Les haut-parleurs de la voiture crient Dring ! Dring.
Je force le ton.
Elle a appuyé où il fallait. C’est comme si j’avais le résultat sous les yeux : je suis bien le père.
Un silence.
Au moins en voilà un qui sait tourner la page.
Alors je…
Qu’auriez-vous fait ?