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Temps de lecture estimé : 9 mn
19/08/20
Résumé:  Hétéro mais bi-curieux, je me réfugie dans un pièce percée de glory holes...
Critères:  hh inconnu sauna fellation init -fellation
Auteur : Voilier9      Envoi mini-message
La magie des glory holes

Ce n’est pas la première fois que je m’aventure dans ce club échangiste du 14e arrondissement de Paris (il a depuis déménagé). À l’époque où se déroule cette histoire, j’ai une quarantaine d’années, je suis marié, j’ai trois enfants, mais mon couple se porte couci-couça. Pourtant, notre sexualité reste plutôt épanouie. Au fil des années, j’ai conduit ma femme à accepter des pratiques nouvelles, notamment un peu d’exhibition sur un site amateur et même quelques sorties en club échangiste où elle a pu montrer ses talents de cochonne. Mais il faut croire que cela ne me suffit pas.


Comme lors de mes venues précédentes dans ce club, je suis parti de chez moi en milieu d’après-midi (j’ai des horaires de travail ajustables) dans un état d’excitation extrême et je suis arrivé devant la porte avec la boule au ventre à devoir me mettre des coups de pieds aux fesses pour oser la franchir. Sorti du vestiaire avec une serviette nouée à la taille, je me suis rendu au hammam où je sais pouvoir me détendre un peu et reprendre mes esprits.


J’ai ensuite parcouru les couloirs en jetant un œil aux salons privatifs ou collectifs dont les seuls meubles sont des matelas et des distributeurs de capotes et de gel intime. Comme à chaque fois, la clientèle est essentiellement composée d’hommes d’âge mûr (je ne jette pas la pierre d’autant que j’en fais partie). Il n’y a qu’un couple, la cinquantaine, dont la femme grande et maigre semble s’ennuyer à mourir. Une autre femme, très ronde, pas très jolie, m’a fait de l’œil tout à l’heure dans le hammam, mais, face à mon manque de réaction, elle a préféré reporter son attention sur un homme qui la dévorait des yeux. Je les aperçois un peu plus tard dans un salon dont la porte est restée ouverte, elle sur le dos, cuisses écartes et lui qui la besogne énergiquement pendant que des mateurs les regardent, la main passée sous leur serviette pour se branler doucement.


Comme à chaque fois, je ne sais plus très bien ce que je fais là. Je me pose sur un matelas pour mater les films pornos qui tournent en boucle. Voudrait-on nous faire croire que les clientes et les clients qui hantent le club dans la pénombre ressemblent aux actrices et aux acteurs qui s’agitent sur leur écran lumineux ? Un jeune homme s’est également assis pour regarder l’écran. Il a posé la main sur sa serviette, à la jointure de ses cuisses. Est-ce pour cacher son érection ou au contraire pour tenter de la stimuler ? Il semble aussi perdu que moi. Alors qu’une belle brune aux seins siliconés avale la grosse bite de son partenaire, je constate à voix haute :



Je prends son léger grognement et son mouvement d’épaule pour un acquiescement. Alors j’enchaîne, très vite :



Un temps. Une réaction ? Pas de réaction. Ou plutôt si, il se lève sans un regard et retourne hanter les couloirs. Dommage, je me serais bien occupé de sa queue, moi.


Cependant, grâce à cet incident, mes idées se remettent enfin en place : si les mecs ne m’attirent pas, l’idée de m’occuper de leur queue m’excite parfois au plus haut point ! Mais de l’idée aux actes, il y a un monde que je n’ai pas encore osé franchir.


Je reprends ma déambulation dans le club. Quelques nouveaux visages, mais aucun homme ni aucune femme qui m’excite et me donne envie de l’aborder. Je me dirige alors vers la black room. Peut-être qu’à la faveur du noir… J’avance à tâtons. Un frottement à ma droite, une respiration… puis une main qui heurte mon bras avant de s’y poser. Je sursaute, prends peur et retourne me réfugier dans les couloirs faiblement éclairés. Je me maudis, mais une forme de fatalité s’abat sur moi : je vais encore rentrer bredouille. À moins que…


Je me dirige vers la petite pièce close percée de glory holes. Je me poste à quelques mètres, j’hésite. Un homme passe en me détaillant. Je baisse les yeux. Un autre passe sans me prêter attention. Enfin, je suis seul. Alors je me précipite vers la pièce, referme la porte et la verrouille en cherchant à rester le plus discret possible. Pourquoi ce luxe de précautions ?


Je suis dans un réduit sombre, à peine plus grand qu’un placard, à peine éclairé par la lumière du couloir contigu qui traverse une plaque de plexiglas dépolie sur laquelle deux ouvertures d’une circonférence d’une vingtaine de centimètres ont été pratiquées à hauteur de ceinture. En vis-à-vis et à la même hauteur, une sorte de passe-plat donne sur la black room. Je n’ai pas été aussi discret que cela, car je ne tarde pas à distinguer l’ombre d’une serviette blanche de l’autre côté du passe-plat. Les pans de la serviette s’écartent, je distingue à peine, mais je sais que le moment est arrivé.


Je m’agenouille sur le sol dur, et tends la main vers cette masse jusqu’à ce que mes doigts entrent en contact avec la peau douce et ferme d’une cuisse. Je remonte vers les bourses recouvertes d’un fin duvet de poils, puis vers la verge que je prends délicatement au creux de ma paume. Ma première bite. Autant que je peux en juger du fait de la pénombre (j’en suis réduit à utiliser les autres sens que me vue), elle me paraît plutôt grosse. Chaude et douce, déjà à moitié bandée, je la caresse quelques instants avant d’y approcher la bouche. Je la parcours un instant du bout des lèvres puis je l’engouffre.


C’est ce dont j’avais envie : une queue dans ma bouche, que j’emprisonne entre mes lèvres en faisant attention de ne pas la toucher avec les dents, une queue dont je lèche le gland et le frein avec la langue, que j’essaie de maintenir lubrifiée de salive pour pouvoir la faire coulisser le plus loin possible, jusqu’à la sentir heurter le fond de ma gorge, une queue le long de laquelle je vais et je viens lentement avant d’accélérer la cadence. Elle est rapidement devenue toute dure. Je ne fais attention ni à son goût ni à son odeur. Dans un hammam où presque tout le monde passe à la douche, il n’y a plus d’odeurs fortes, parfois (je le découvrirai plus tard) une nuance de tabac. Je l’astique du mieux que je peux, la sortant parfois de la bouche pour suçoter le gland ou le frein, pour la branler dans mes mains avant de l’enfourner à nouveau dans la chaleur de ma bouche. Je crois que j’aime ce que je fais.


Au bout de quelques minutes, j’aperçois des mouvements du coin de l’œil. Le passe-plat est suffisamment large pour accueillir deux convives à la fois et, tout en m’affairant sur ma première bite, je tends la main pour me saisir de cette nouvelle queue. Elle est déjà bien bandée. Plus fine, plus courte et arquée vers le haut. Comparé à la finesse du manche, le gland décalotté semble gros et rond. Je la branle, je caresse la hampe, j’excite le frein avec mon pouce sans lâcher la queue plus épaisse qui emplit ma bouche. Puis j’alterne, passant de l’une à l’autre.


Cela me plaît d’avoir ainsi à m’occuper de deux sexes en même temps. C’est comme un jeu sérieux qui demande d’autant plus d’attention que je suis novice. La position est peu confortable et je dois faire attention à ne pas me cogner la tête contre le mur lorsque je fais entrer les queues le plus loin possible dans ma bouche. Surtout, il faut dissocier les mouvements des différentes parties du corps, comme lorsqu’on joue d’un instrument de musique. L’idée de l’instrument me plaît bien. Je suis un musicien et j’improvise sur les instruments qui sont devant moi pour en faire sortir de jolis sons.


C’est plus facile de se concentrer sur la bite qui est dans ma bouche. Mais j’essaie de ne pas oublier de caresser correctement l’autre. Il faut régler le sens des mouvements, la cadence, la pression. Je reste aussi vigilant aux signes annonciateurs de jouissance. Je ne voudrais pas qu’elles éjaculent dans ma bouche. Je m’applique. Comme si je donnais de ma personne. J’ai envie que ces queues prennent du plaisir. Elles appartiennent bien à quelqu’un, mais je m’en fiche. Ce sont les sexes qui m’intéressent, pas leurs propriétaires que j’ai sans doute croisés dans les couloirs sans éprouver la moindre attirance pour eux, voire avec un sentiment de répulsion.


D’ailleurs le propriétaire de la première queue repousse délicatement ma main, me signifiant d’arrêter ma caresse. Il se penche vers l’ouverture du passe-plat. Il me dit que :



Surpris, c’est moi qui le remercie pour ce compliment. Le monde à l’envers. D’autant que je ne l’ai pas fait jouir. J’en suis déçu. Plus tard, je me dis que c’est peut-être lui qui ne pouvait pas en raison des circonstances : la proximité de cet autre homme collé à lui, les regards de ceux qui attendent leur tour. De fait, peut-être a-t-il apprécié mes caresses. Je l’espère.


Dans l’immédiat, il me faut faire connaissance avec une nouvelle queue. Elle me semble épaisse et assez longue, douce et chaude, fièrement dressée. Je la caresse tout en continuant à tailler une pipe à la queue arquée au gros gland. Celui-là n’a pas l’air pressé de céder sa place. Alors le ballet reprend où j’alterne les caresses, ma bouche allant de l’une à l’autre. Outre que chaque queue se distingue par sa forme, je découvre qu’elle diffère aussi par sa personnalité. Celle dont je commence à m’occuper semble vibrer dans ma main et dans ma bouche. À certains moments, elle est traversée d’un spasme qui me fait me reculer vivement de peur qu’elle ne crache son jus dans ma bouche. Mais non, le méat reste sec. Je n’ai pas envie de me laisser surprendre. Pourtant, c’est la queue que je préfère. Celle dont j’aimerais sentir la sève s’écouler en moi. Je la sens tout excitée et ça me plaît.


Malgré tout, je ne bande pas. N’est-ce pas bizarre ? Comme si j’étais là pour donner du plaisir (c’est ce que je tente de faire) et non pour en prendre. À moins que la concentration nécessaire pour astiquer ces bites m’empêche de penser à mon propre plaisir. En tout cas, je ne bande pas, je n’ai pas envie de me branler ni de me faire jouir. Caresser et sucer ces queues me suffit amplement. Sauf à un moment où l’idée de me faire sodomiser alors que j’ai une queue en bouche traverse mon esprit. Ce sera peut-être pour une autre fois. En attendant, la queue qui palpitait sous mes coups de langue s’en est allée, sans éjaculer, elle non plus, et a été remplacée par un autre sexe, puis peut-être encore un autre. Je m’emmêle dans mes comptes en même temps que je perds la notion du temps. La queue arquée est toujours dans ma main ou entre mes lèvres. Celle-ci veut que je finisse le travail. J’en ai aussi envie, même si c’est celle dont la forme me donne le plus de difficultés.


Je prends confusément conscience de mon pouvoir. Voilà un sexe qui avait envie qu’on s’occupe de lui, qui avait sans doute fantasmé sur de folles cavalcades, sur des chevauchées endiablées, mais qui a dû se sentir rattrapé par la frustration et peut-être aussi la colère lorsqu’il s’est rendu compte que la clientèle de ce club n’était pas propice à la réalisation de ses projets. Maintenant qu’il tient sa victoire, il ne veut plus la lâcher. Mais moi, j’ai le pouvoir de dire stop, de m’arrêter là, de laisser tomber et de le renvoyer à sa veuve poignet. Qu’il se rassure, ce n’est pas ce que je vais faire et je m’applique de plus belle à le satisfaire.


Cela ne tarde pas. Je retire ma bouche vivement lorsqu’une saveur épicée se dépose sur ma langue et je le termine à la main. Comme je suis placé entre deux convives, son sperme se perd sur le sol dur et froid. Tant mieux, je ne suis pas très chaud pour un bukkake. Lorsque cela semble fini, je lâche la queue et j’essuie ma main dans ma serviette. La queue s’en va sans un mot, sans un remerciement. Ce n’est pas plus mal.


Il n’y a plus qu’un sexe à se présenter devant moi. Combien en ai-je caressé ? Au moins cinq ou six. J’essaie de coordonner le mouvement de ma main à la base de sa hampe et celui de ma bouche autour du gland. Ce n’est pas si facile. D’autant que je fatigue et qu’il me faut respirer. J’ai l’impression de faire un effort sportif. Quelques gouttes de transpiration perlent sur mon front. Je vais pour le reprend en bouche lorsque je sens un liquide chaud et épais couler entre mes doigts. Contrairement au précédent, celui-ci n’aura pas été long à venir.


Faute de volontaires, la partie se termine. Tant mieux, je préfère m’arrêter là. J’attends que ma respiration se calme et je me lève lentement en me tenant aux murs. Je ne croise personne en sortant du petit cagibi dont je m’éloigne rapidement pour me diriger vers les douches. Je croise plusieurs hommes. Lesquels ai-je sucés ? Je n’en sais rien. Je n’ai pas envie de le savoir. Je me fais discret, mais je me sens fier de moi, fier d’avoir été cochon, fier d’avoir pris soin de queues qui en avaient envie, fier de leur avoir donné du plaisir. Mmmmh… que c’était bon ! Je reviendrai bientôt !…