n° 19777 | Fiche technique | 22414 caractères | 22414Temps de lecture estimé : 13 mn | 26/08/20 |
Résumé: Elle profite de la retraite pour retrouver ses amies, mais si elle savait jusqu'où la conduirait cette soirée... | ||||
Critères: fh hagé fagée poilu(e)s piscine humilié(e) fmast pénétratio -occasion | ||||
Auteur : Manu Hayla |
Elle ne s’est jamais autant sentie humiliée. Toute une vie à se consacrer à l’éducation, finissant sa carrière en tant que directrice d’école et depuis quelques mois jouissant de sa retraite. À contrecœur ! Elle aurait bien continué. Pour ne pas sombrer du côté des désœuvrés. Mais elle avait dû se résoudre à respecter la loi.
Cette soirée s’annonçait pourtant heureuse. Fernande était conviée au vernissage d’une autre retraitée qui avait toujours su cultiver sa fibre artistique. Quelques tables rondes avec vin et mignardises se trouvaient au centre et les invités pouvaient butiner à leur guise en allant d’un tableau à l’autre. Le soleil venait de se coucher ; il faisait encore chaud. Plusieurs bouteilles reposaient dans des seaux à glace et promettaient de douces sensations.
Notre retraitée disposait d’un tel embonpoint qu’elle peinait à se déplacer entre les œuvres. Le ventre, le postérieur et la poitrine étaient si volumineux qu’ils rebondissaient à chaque pas. Et elle était gênée de se faufiler entre les personnes qui s’agglutinaient devant les tableaux. Elle décida de remettre la visite à plus tard. Si elle avait su !
Fernande alla retrouver un groupe d’anciennes collègues et parmi celles-ci se trouvait la perfide qui allait tant la décevoir ce soir-là. Cette vipère était une de celles qu’on considère davantage son amie que son supérieur hiérarchique. Au nom de cette pseudo-amitié, durant les dernières années de travail, Fernande avait tout fait pour lui rendre la vie facile. Mais elle comprendrait bientôt que ses sentiments étaient loin d’être partagés.
La chose se déroula aussi subitement qu’une avalanche. Un simple souvenir, puis un quiproquo et ensuite beaucoup d’incompréhension déclenchèrent une série de révélations concernant un conflit qui avait fait des vagues deux ans de cela. Et celle que Fernande considérait son « amie », avec une méchanceté sans égale, lui porta le coup fatal devant toute la bande. En une phrase, elle l’anéantirait :
Un coup de semonce, un silence de grotte. Elle se sentait dévisagée par tout le monde.
Fernande était restée sans voix, s’était renfermée. On aurait dit que d’un coup, une carapace s’était formée et qu’elle ne ressentirait plus rien. La vie hors d’elle avait repris son cours. Les gens avaient commencé à chuchoter puis les conversations avaient retrouvé leur débit normal.
Une ou deux personnes étaient venues lui demander si ça allait. Elle avait poliment répondu, dans un sourire factice et les yeux dans le vague, que « oui, merci ». Puis, les autres la laissèrent tranquille puisqu’elle semblait avoir besoin qu’on lui foute la paix.
Pourtant, « Tu n’es qu’une vieille mal baisée » résonnait dans son cerveau vide. Elle engloutissait les canapés et les verres de vin, impassible. Pour elle, le monde s’était arrêté.
Pouvait-on résumer une personne à son activité sexuelle ? Elle n’avait pourtant pas l’impression d’être malheureuse ou de ressentir un tel manque. Élevée dans la stricte tradition religieuse, elle n’avait connu d’homme que son mari. Virginité et sacrement du mariage étant chargés de sens.
Au fil des années de mariage, son mari qui était bel homme et doté d’un charisme certain, ne s’était pas fait prier pour aller fouler l’herbe plus verte ailleurs. Son accomplissement du devoir s’espaça, devenant de plus en plus de l’ordre de l’obligation.
Pour Fernande qui mettait de moins en moins la main à la pâte, la flamme de la passion s’était affaiblie jusqu’à s’éteindre. Elle ne se sentait plus qu’un réceptacle passif dont un mari avait droit d’usage selon les commandements. La mort prématurée de celui-ci la libéra de toutes ces peines. Elle entama alors une vie de veuve pour qui la culotte (large et en coton) ne renferme que des organes utiles à l’évacuation physiologique.
Pour rentrer, elle comptait sur un taxi. Elle l’appela et il se montra disposé à venir la récupérer plus tôt. Rassurée du fait que son supplice allait bientôt arriver à son terme, la ronde dame s’était installée au buffet en buvant verre sur verre. Au début ce fut du vin, puis, l’effet se faisant de moins en moins sentir, elle était passée à des spiritueux.
On vint lui annoncer, avant même que son état d’ébriété ne soit trop visible que son taxi l’attendait et elle fila, sans un mot à quiconque.
Elle avançait de façon automatique, la tête prise par un début d’ivresse et des réflexions en cascade. Bien évidemment, elle avait eu vent de tant et tant d’histoires de coucheries au cours de sa carrière. Plusieurs collègues étaient venues lui confier leurs expériences extra-conjugales. Elle écoutait poliment, mais pour elle au fond, il ne s’agissait que de vénalité, péché, volupté. Tant de choses réprouvables. Le diable en œuvre dans le corps de femmes faciles.
Dans le taxi qui la ramenait, il n’était pas question pour Fernande de pleurer. Désinhibée par l’alcool, elle avait les émotions à fleur de peau. Mais, céder constituerait une victoire pour l’autre « salope ». Je suis bien trop forte pour ça, se disait-elle, un peu grisée d’avoir réussi à utiliser ce mot vulgaire.
Une question la lancinait… pouvait-on réellement faire la différence entre les femmes « bien baisées » et celles qui ne le sont pas ? Comment ça se voit ? Est-on plus épanouie ? Plus belle ?
Elle repensa à un épisode qui s’était déroulé dans son bureau quelques années de cela. Une collègue, d’apparence prude, lui confiait qu’elle retrouvait son amant dans un hôtel entre 5 et 7. « Je me sens revivre », avait-elle dit, béate… C’est donc que je passe à côté de quelque chose ?
La voix du taxi la sortit de ses interrogations. Le retour à la réalité sembla très lent… la boisson commençait à faire effet. Elle se rendit compte qu’elle avait les yeux fermés, fit un effort pour les ouvrir, prit quelques secondes pour réaliser où elle se trouvait et distinguer la silhouette du chauffeur.
Comme la réponse tardait à venir, celui-ci ajouta :
« … minutes nous retrouverons notre correspondant que se trouve sur place. Pour l’instant, une pause musicale ». Les notes d’« Unchained Melody » de Ghost remplirent l’habitacle et elle-même d’une nostalgie romantique. Dans l’obscurité opaque, son cou peinait à garder la tête droite et son crâne finit par se reposer sur l’appui-tête. Elle referma les yeux et les images du film lui revinrent.
Elle visualisa des baisers enflammés, des caresses et une sensualité torride. Jusque-là, ces scènes relevaient de la dépravation, lui faisant lever les yeux au ciel. Mais s’il s’agissait donc de ça : être bien baisée et heureuse.
L’actrice y prenait plaisir. Celles qui trompaient leur mari aussi. Assaillie par les images de corps enlacés, ça tombait bien qu’elle fût installée juste derrière le chauffeur. Elle n’en voyait que la silhouette se dessinant sur le pare-brise éclairé. Alors, sa main la moins visible, celle du côté de la portière, força le passage sous le bourrelet de ventre qui retombait sur sa cuisse pour aller chercher l’entrejambe. Fernande avait donc le poignet coincé sous le ventre grassouillet et l’extrémité de ses doigts atteignait l’endroit où se rejoignait la peau des cuisses.
Elle repensa à la mégère qui lui avait pourri la soirée. L’alcool l’enhardit. La retraitée se visualisa faisant face à l’autre et avec tout le dédain qu’elle pouvait montrer : eh bien ma très chère !… Je te pisse à la raie. Elle tressaillit, surprise elle-même par cette vulgarité qu’elle ne se connaissait pas. Mais elle sourit en imaginant la tête outrée de son interlocutrice.
Dans l’obscurité et le repli de sa chair généreuse, la main gauche de Fernande semblait immobile. Pourtant, imperceptiblement, ses phalanges dessinaient un léger va-et-vient sur le liseré de son sous-vêtement. Elle sentait sous la pointe des doigts la couture épaisse qui contrastait avec la mollesse de sa chair. Quelques poils rêches échappés du tissu se lissaient également sous la caresse.
L’alcool contribuait à la rendre toute détendue et sensible à la suavité de l’instant. Elle était rassurée par la pensée que, de l’extérieur, on ne voyait qu’une dame fatiguée, somnolant avec les mains posées sur les cuisses.
Tout cela lui procurait une sensation de sensualité et d’appétit charnel qu’elle avait rarement ressentie. La conjoncture de l’évocation du film, de la caresse légère et de l’alcool donnait ce délicieux résultat. D’habitude, lorsqu’elle se douchait, elle soulevait effectivement son ventre de sexagénaire pour atteindre et frotter son intimité grise. Mais cette stricte mesure sanitaire ne s’accompagnait jamais de rêveries et encore moins d’alcool.
Dans le véhicule en marche, chaque caresse lui provoquait un tressaillement dans le bas-ventre. Fernande s’imaginait dans le corps de déesse de Demi Moore, se consumant de désir comme l’actrice. Et puisqu’il ne s’agissait plus d’elle, retraitée et éteinte, le personnage qu’elle jouait pouvait se permettre de ressentir l’envie, la concupiscence, le désir de profiter de la chair, de… de… de se faire mettre. Ses joues s’enflammèrent.
L’accident avait, en effet, contraint le taxi à faire un détour. De ce fait, au lieu des dix minutes nécessaires la coquine avait pu profiter d’un trajet deux fois plus long. C’est donc avec une culotte bien humide et la tête de plus en plus embrumée par l’alcool qu’elle arriva devant chez elle. Le chauffeur étant un habitué, il n’était pas nécessaire de lui régler la course sur-le-champ.
Fernande réussit à sortir droite et fière du véhicule. Elle avait, certes, été ridiculisée au buffet et elle comptait bien se montrer digne ici. Elle réussit à avancer sans tituber jusqu’au portail et signifia au chauffeur que tout allait bien lorsqu’elle fut de l’autre côté.
Cette mesure de bienséance accomplie, elle se rendit compte qu’une chaleur intense irradiait de son entrecuisse. À tel point que c’en était inconfortable. Déjà qu’elle avait du mal à marcher, la chose se compliquait par cette impression qu’un liquide chaud et d’humide était sur le point de couler le long de ses jambes.
La dame abandonna ses chaussures dans l’allée et, avançant de façon erratique sous sa tonnelle de lierre, elle soulevait légèrement sa robe pour laisser passer un courant d’air. Rares étaient les pots de fleurs non déplacés par son passage. Quelques-uns, posés en hauteur, émirent un bruit sourd en se fracassant par terre.
Lorsqu’elle parvint à l’arrière de la maison, Fernande s’immobilisa devant la piscine. Elle ressentait une telle chaleur au fond de la culotte que la solution lui parut évidente. Jetant son sac à main sur la pelouse, elle se laissa tomber dans l’eau. Malgré l’alcool, elle avait choisi un endroit où elle avait pied. Le contact de l’eau sur tout son corps fut soulageant et grisant à la fois. L’eau s’engouffra dans le sous-vêtement en coton, inondant son épaisse touffe grise, apaisant la brûlure et diluant la mouille épaisse et odorante qui s’était accumulée.
Elle sourit. Alerté par le bruit dans l’allée, le brave jardinier s’était précipité. Les soirs où elle devait sortir, Fernande faisait venir René qui s’occupait de nourrir les chiens et garder la maison. Ne disposant d’aucun moyen de transport, celui-ci passait la nuit dans un hamac suspendu dans la remise à outils propre et aménagée. Cet arrangement convenait au veuf qui profitait alors d’être sur place pour s’occuper du jardin dès le lendemain matin.
Le jardinier s’exécuta. Cette situation était inédite. Lorsqu’il revint, elle était allongée en croix sur les marches de la piscine – les fesses étaient posées sur la dernière, les coudes deux degrés plus haut et la tête sur le contour du bassin.
La bouche pâteuse, elle parvint à articuler en sirotant le vin :
Depuis quinze ans qu’il travaillait pour elle, il ne l’avait jamais vue dans cet état. Qu’est-ce qui pourrait faire office d’oreiller sans risquer d’être aussitôt détrempé ? Le sexagénaire, toujours aussi vif, envisagea de gonfler une bouée d’enfant qui traînait dans la remise pour servir de repose-nuque.
Sur le chemin du retour néanmoins, alors qu’il avançait en soufflant de toutes ses forces dans le plastique gonflable, René changea d’avis. Il n’allait tout de même pas la laisser dans l’eau. Madame prendrait froid ou, pire, elle pourrait s’endormir et se noyer. Par-dessus le décès éventuel et chagrinant, l’effroi le glaça de s’imaginer être pris pour suspect idéal. Menottes aux poignets, en Une de journal, il visualisa sa descente aux enfers.
Il avançait d’une allure décidée, à quelques mètres de la piscine, lorsqu’il distingua dans l’eau bleu clair une traînée rouge qui s’éloignait du corps de sa patronne. Celle-ci, la tête posée sur le rebord et les yeux fermés, semblait évanouie.
Son sang ne fit qu’un tour… Elle s’était coupée avec le verre. Ni une ni deux, il se jeta à l’eau. Et, au fur et à mesure qu’il approchait, René comprit : elle s’était endormie et avait laissé couler son verre de vin. Il trouva celui-ci en bas des marches aux pieds de la dame et plongea la main pour le récupérer avant qu’un véritable accident ne survienne.
Ensuite, le jardinier revint à sa décision de sortir sa patronne de l’eau. Percevant un peu d’agitation autour d’elle, Fernande fit un effort surhumain pour entrouvrir les yeux et ne réussit qu’à vaguement discerner une silhouette à ses côtés.
Chaque mot lui demandait un effort inouï.
René passa aux commandes.
Joignant les gestes à la parole, il passa une main sous le dos de l’imposante dame pour la soulever. Son autre main essayait de se glisser sous l’aisselle droite.
À moitié endormie, elle essaya de se cramponner à la nuque de son sauveur, mais le contrôle de sa force lui échappait et, de surcroît, leurs peaux étaient devenues glissantes. Les tentatives s’enchaînaient, ils s’agrippaient l’un à l’autre, cherchant sur le corps de l’autre à quoi s’accrocher, mais à chaque fois, leurs mains glissaient sur la peau et les vêtements mouillés.
Il commença à se produire ce qui était inévitable. À force de se toucher et se caresser, même involontairement, leurs corps finirent par réagir au contact physique. Pour Fernande, les sensations agréables du taxi, mises en sourdine par le bain, refaisaient surface. Elle se laissait nonchalamment regagner par la volupté et, cette fois, nul besoin de s’imaginer dans la peau de l’actrice, c’était bel et bien son propre corps qui se faisait tripoter.
Pour René aussi, le fait de prendre sa maîtresse par la taille, par les bras, par les aisselles, avait des conséquences. Le contact répété avec la peau mouillée et charnue avait fini par avoir raison de son self-control. Ajouté à cela la perception du soutien-gorge sous les doigts et le frôlement de son sexe contre la hanche rebondie de sa maîtresse à chaque fois qu’il la soulevait et qu’elle retombait dans l’eau. Son début d’érection n’était bientôt plus dissimulable.
Fernande l’avait en effet perçue et semblait se contorsionner pour s’y coller. Alors, le sexagénaire entreprit de frotter son membre mi-mou plus hardiment contre la graisse toute tiède sous l’eau fraîche.
Jusque-là, la retraitée s’était laissé bercer dans une douce volupté de caresses. La perception du membre qui se durcissait et les mouvements de bassin sans équivoque du jardinier finirent par la faire basculer dans une tempête sensuelle.
Elle glissa la main sous l’eau. Un courant lui parcourut le corps lorsqu’elle palpa la chose. Elle se cambra et laissa entendre un gémissement guttural plus qu’éloquent. René de son côté s’enhardit : il chercha le genou de sa patronne, fit glisser ses doigts sur l’intérieur des cuisses. Son bras faisait remonter la robe pendant que sa main cheminait vers la culotte. Le coton détrempé, devenu translucide, laissait transparaître une épaisse touffe grise.
Des paroles auraient gâché la spontanéité de l’élan charnel. Comme indice de leur plaisir, ils laissaient échapper des gémissements du fond de la gorge. Fernande, allongée sur les marches, la tête sur le rebord du bassin et les yeux fermés, promenait sa main sur le pantalon où le membre gagnait lentement en vigueur. Le jardinier, interrompant momentanément les effleurements qu’il prodiguait sur la culotte trempée, se libéra de son pantalon qui coula à ses chevilles.
Désormais, les doigts de Fernande pouvaient empoigner et profiter du membre offert. Elle sentit remonter sa robe jusqu’au ventre et de gros doigts entreprirent de la débarrasser de sa culotte à fleurs de dame âgée. Il fallut soulever les fesses pour que le sous-vêtement glisse de ses hanches et ensuite elle tendit les pieds hors de l’eau pour faciliter sa progression jusqu’aux pieds.
La culotte dégoulinante resta suspendue à une cheville, lui donnant un sentiment de total abandon. Son intimité était offerte et, qui plus est, souhaitait ardemment être prise.
René se tenait dans l’eau, agenouillé devant elle, son érection prête à la combler. Supportant les mollets posés sur ses avant-bras, il voyait à travers l’eau bleutée et éclairée son membre dodu approcher la touffe grise. C’était presque de l’ordre du documentaire animalier.
Ses mouvements sous l’eau étaient un peu ralentis. Il avait le pénis joufflu et court qu’il promenait suavement sur l’entrée de la grotte buissonneuse. Ces caresses et les gémissements de plaisir de sa patronne finirent par aboutir à une érection plus que satisfaisante pour un homme de son âge. Fernande, de son côté, recevait passivement cette douce caresse sur ses lèvres et son clitoris qui l’inondaient d’une sensation exquise qui résulta bientôt par un frisson qui la secoua et un désir d’être remplie.
Ils se trouvaient tous deux à un incroyable degré d’excitation lorsque l’acte fut consommé. Le corps dans l’eau, Fernande se sentait comme dans un monde de légèreté. René ressentait, pour sa part, une chaleur et une pression sous la ceinture, le transformant en locomotive. Il la posséda de plus en plus fort, provoquant un clapotis au rythme croissant. L’eau faisait parfaitement office de lubrifiant ; elle ne ressentit aucune gêne à accueillir ces coups vigoureux et répétés. Bien au contraire, tout concourait à une proche apothéose.
Les attouchements dans le taxi, les diverses boissons enivrantes, l’effet relaxant du bain, les va-et-vient impétueux de l’amant inopiné, tout concourut à une explosion orgasmique inédite pour Fernande. Ses jambes se raidirent, un râle profond s’échappa de son gosier pendant que, sous l’eau, ses mains s’emparèrent de ses seins et les malaxèrent rudement par-dessus les vêtements. Une série de contractions spasmodiques sur l’outil du jardinier finit par enflammer celui-ci et bientôt, avec un dernier coup de boutoir, il répandait sa semence au plus profond de sa patronne.
La retraitée savoura un plaisir qui semblait ne pas décroître. Sous les paupières closes, elle s’imaginait flotter dans le vide au milieu des galaxies. Elle ne sentait plus les limites de son corps physique. C’était comme si elle s’était fondue dans ce qui l’environnait et en ressentait un bonheur inhumain.
D’un coup, elle repensa à sa collègue… Celle qui l’avait tant blessée. Je te l’accorde… tu as raison ! Ce n’est pas une vie que d’être mal baisée ou pas baisée du tout. Ça, on ne peut le souhaiter à quiconque. À cet instant précis, elle se sentait pleine de reconnaissance… Si elle pouvait, elle dirait : « Merci pour l’insulte ! »