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Temps de lecture estimé : 18 mn
26/08/20
corrigé 05/06/21
Résumé:  Le fantasme doit-il être vécu ? il et elle l'ont fait... Bonne idée ?
Critères:  f fh couplus extracon cocus inconnu vacances hotel amour voir fmast intermast fellation cunnilingu 69 préservati pénétratio -extraconj -candaul
Auteur : Oldtimesfriend      Envoi mini-message

Série : Fantasme... rêve et réalité

Chapitre 02 / 03
Fantasme... rêve et réalité... elle

Le fantasme doit-il être vécu ? Il et elle l’ont fait…

Au cours d’une virée à Barcelone avec des copines, Val a fait vivre à Paul, par téléphone interposé, sa nuit avec un homme.


Après avoir découvert comment Paul a vécu la soirée de réalisation, voilà comment Val l’a vécue.




* * *




Je suis contente de partir avec mes copines à Barcelone pour ces quatre jours…depuis le temps qu’on en parlait !


Ça va être folklorique avec Isa, la coincée, et Flo, la chaudasse… Ça fait des années qu’on se connaît, qu’on se côtoie et qu’on se complète. Isa, la coincée, parce que mariée et mère de famille rangée, docile, fidèle, hyper classique, qui ne sait ni ne cherche à se mettre en valeur, et Flo, la fofolle, célibataire invétérée qui collectionne autant les amants qu’Isa fait des petits plats à sa petite famille.


Et moi, je suis entre les deux, je fais le lien, mariée, fidèle, sociable, ouverte, capable de faire des conneries, mais toujours les pieds sur terre. Je raisonne Flo lorsqu’elle déraille et tente d’amener Isa à profiter un peu plus et mieux de la vie… Bref, on fait une bonne bande et on s’amuse bien toutes les trois, les rares fois où nos occupations diverses et respectives nous permettent de nous retrouver.


Nous avions donc décidé il y a longtemps de ce long week-end en Espagne, entre filles.


Atterrissage à 9 heures, et petite contrariété, on ne peut pas être récupérées avant deux heures… on s’installe donc tranquille dans un bar de l’aéroport en attendant.



Son jeu préféré est de provoquer et de choquer Isa, ça fait des années que ça dure, et même si elle le sait, Isa ne peut s’empêcher de tomber dans le panneau. Elle rosit, comme à chaque fois, et repart dans son sempiternel discours moralisateur.

Flo me jette un regard en coin, et on pouffe de rire, scène inlassablement répétitive. J’en profite pour leur dire :



Bien sûr que non, mais elles jurent quand même… on est des filles, mais ce n’est pas grave… il faut que je leur dise…



Isa s’étouffe avec son café pendant que Flo éclate de rire.



Je leur explique alors, sur un ton de confidence, que ça fait quelque temps qu’il revient régulièrement à la charge, en m’expliquant son grand fantasme de me voir faire l’amour avec un autre homme, que cette idée l’excite terriblement, etc., etc.


Isa me regarde abasourdie. Manifestement, cette idée la dépasse et j’imagine bien que son mari, tout aussi plan-plan, et traditionnel qu’elle, n’a même jamais songé à la chose… j’imagine leur vie sexuelle, le vendredi soir dans le noir, comme un simple accomplissement du devoir conjugal, en missionnaire, à la va-vite… Vingt ans de mariage et trois enfants, un par an, dès le départ, la messe le dimanche… ça doit effectivement laisser peu de place à l’aventure…


Flo a l’air beaucoup plus intéressée et commence à déballer sa science, sur le fait que ce fantasme candauliste est assez répandu chez les hommes, et commence, comme d’habitude à nous rappeler ses aventures et expériences passées, ce qui fait encore rougir Isa.

Puis, soudainement sérieuse, elle me regarde et :



Je ne sais que trop répondre…



Il m’en parle pendant et avant nos ébats, il a introduit dans notre vie sexuelle, par ailleurs très satisfaisante, des jouets et j’ai vite compris que ces petits jeux constituent un petit substitut d’un second sexe s’introduisant ente nous.

Ça ne me dérange pas, bien au contraire… lorsqu’il est en « crise fantasmatique », notre vie sexuelle ne s’en porte que mieux, et ma foi, si ça l’amuse et ça l’excite, pourquoi pas ? C’est toujours mieux que d’être excité par une autre… Mais comme il n’est jamais passé à l’acte, qu’il ne m’a jamais proposé quoi que ce soit de concret, ma foi…


Flo m’écoute attentivement, alors qu’Isa me regarde comme si j’étais une extraterrestre :



Le temps qui passe a certes donné un côté routinier à notre existence, notamment au plan sexuel, mais ma foi, j’y trouve un équilibre, et quand je compare ma vie avec celle de mes copines, je ne m’en plains pas.

J’envie parfois la liberté et la légèreté de Flo, mais je sais qu’au fond, elle n’est pas pleinement heureuse, et que pour l’essentiel, ses aventures, rarement avec lendemain, sont beaucoup plus souvent décevantes que de réels feux d’artifice… et la vie d’Isa me rendrait dingue… alors, bon an mal an, je me sens bien avec mon mec et avec ma vie.


J’ai déjà ressenti des petits coups de cœur pour des collègues, des rencontres fortuites, mais jamais suffisamment pour que j’aie véritablement envie de voir ailleurs. Je n’ai connu que quatre hommes dans ma vie.


Le premier – j’étais jeune – ne m’a jamais procuré de réel plaisir, mais je l’aimais, et le sexe restait encore un domaine mystérieux et effrayant.


J’ai eu le déclic à vingt-et-un ans avec mon second amant, avec qui j’ai vécu deux années intenses et passionnées, j’ai appris à découvrir mon corps et les joies de l’orgasme… mais il était infidèle et macho, j’ai rompu et il m’a brisé le cœur.


J’ai tout de suite enchaîné par une relation étrange durant quelques mois avec un homme gentil, à l’opposé du précédent… dans tous les domaines… éjaculateur précoce, complexé, je n’ai jamais retrouvé le plaisir avec lui, mais il m’a permis de me reconstruire, comme on dit.


S’en est suivi une longue période de célibat avant de rencontrer Paul, avec qui je vis maintenant et qui m’apporté l’équilibre. Douze années maintenant de vie commune, sereine et tranquille.


J’ai quarante ans, je suis encore belle, je crois, blonde, cheveux courts, je prends soin de moi et de mon corps, et d’après les regards de mes collègues masculins et ce qu’on me dit, je crois que je plais et j’avoue que j’en tire une certaine fierté, mais sans aucune arrière-pensée.


Malgré tout, je sais que le temps passe, que bientôt le meilleur sera derrière moi.

Si ma vie sexuelle est parfaite avec Paul, je ressens parfois un besoin de passion, d’intensité, de feu.

J’avoue que parfois, lorsque je suis seule, mon esprit divague et je vis des aventures passionnées avec ses amants exotiques, et j’apprécie parfois les orgasmes solitaires que ces pensées me procurent…


Donc, après que Paul m’aie, sur un ton étonnement solennel, quasiment incité à vivre une telle expérience en toute liberté j’avoue que j’en ai été assez troublée et j’ai eu du mal à trouver le sommeil en y pensant… Surtout, je me demandais ce que tout ceci pourrait générer. On dit souvent que les fantasmes ne sont pas faits pour être vécus, c’est d’ailleurs pour ça qu’on parle de fantasme, non ?


Comment Paul réagirait ? Accepterait-il l’idée d’être cocu ? Quand bien même il dit y être consentant,

Aurais-je, moi, le courage de m’exhiber devant mon mari ? Serais-je capable de vivre pleinement une aventure ?

Cette idée d’ailleurs me braquait… me faire sauter, OK, mais devant mon mari ? Je ne suis pas certaine que cela m’exciterait… je ne sais pas, en fait.


Je m’ouvris donc à mes amies de mes interrogations et réflexions à ce sujet.


Évidemment, Isa coupa rapidement le débat en disant que, pour elle, l’idée n’était même pas envisageable, mais Flo, tout aussi évidemment, paraissait beaucoup plus intéressée et captivée par le débat. Elle me regardait, pendant les explications avec un sourire amusé et un œil coquin. J’avoue que j’accordais bien évidemment plus d’importance à son avis à elle, qu’à celui d’Isa…



Certes, mais il y avait tellement d’inconnues, tellement de risques, elle ne sait pas ce que c’est, elle, que de tenir à un homme, à une relation !



Je clos malgré tout le débat en disant que, de toute façon, la probabilité que je rencontre un mec qui me plaise suffisamment pour que j’ai envie de lui (il faut dire que je suis assez difficile et que je vois toujours les défauts avant les qualités) est tellement infime, qu’il est peu probable que tout ceci n’arrive.


Le chauffeur est enfin là.


Sur le chemin, alors qu’Isa nous précède, poussant sa belle valise, Flo se rapproche de moi, me pince les fesses et me glisse à l’oreille :



C’est l’esprit perturbé que j’entre dans le taxi.




* * *




Première journée tranquille, posée, plage resto, picole…

Flo allume tout ce qui bouge, Isa râle, et moi je m’amuse. Je la regarde papillonner, aguicher, ça m’amuse, je me surprends un peu à l’envier.


Paul me rappelle lourdement à chaque appel ce qu’il m’a dit… il a l’air obsédé !


Ça me perturbe, je l’avoue… Le soir, seule dans mon lit, je me touche longuement en imaginant être à la place de Flo, qui manifestement a bien mis à profit sa première journée, au vu des bruits émanant de la chambre voisine de la mienne… Je souris en imaginant qu’Isa, de l’autre côté, entend les mêmes choses que moi et qu’elle doit être horrifiée !


Moi, ça m’excite !


J’ai passé une drôle de nuit, emplie de rêves étranges et érotiques. Je me sens toute chose dès le réveil, mon cerveau resonne encore des bruits de Flo et de son amant du soir, qui se sont bien amusés, je crois. C’est la première fois que j’entendais des gens faire l’amour.


Ça m’a terriblement excitée de les imaginer, et j’ai compris, dans une certaine mesure ce que ressent Paul… imaginer ma copine se faire sauter juste à côté de moi, je l’ai enviée. Lorsque je me retrouve avec Flo, juste avant le déjeuner, je lui parle de ces bruits :



Nous avons longuement discuté de plaisir, de sexe.

Depuis mon réveil, j’ai le cerveau en ébullition, et le bas-ventre en feu. Nous prévoyons donc d’aller ce soir, après dîner, dans un club qu’elle connaît, ambiance salsa et beaux mecs garantis, selon elle.

Isa dit qu’elle n’a pas envie et, pour la première fois, je l’envoie promener, libre à elle de faire ce qu’elle veut… nous, on sort !


19 heures, apéros, bien servis… Ma foi, j’ai besoin de me donner du courage.

Je me suis habillé sexy, classe, mais sexy… J’adore ce que je ressens, je me sens chasseresse, mais au fond de moi, je sais qu’il ne se passera rien, mais j’adore l’idée… l’ivresse, la chaleur.


On dîne dans un chouette resto, on se fait dragouiller par des touristes anglais, je vois que je plais, mais franchement l’anglais tatoué et puant la bière, ce n’est pas vraiment mon truc. Paul sait que l’on sort, il en a l’air ravi et me confie espérer vivement que je m’amuse.


Il est 22 heures 30, je suis juste pompette… il va voir ce qu’il va voir, le premier qui me plaît, il y passe, et je lui ferai tout voir, et advienne ce qui adviendra !

Flo adore mon état d’esprit, je crois qu’elle vit aussi pleinement que moi mon aventure. Mamie Isa retourne faire dodo à l’hôtel et nous prenons un taxi. Quelques minutes plus tard, nous pénétrons dans une espèce de bar, mi-bar mi-boîte de nuit, lumières tamisées, musique présente, mais non assourdissante, il y a du monde, mais ce n’est pas bondé.


On s’installe à une table, on commande à boire, et il ne se passe pas cinq minutes avant que Flo ne se fasse inviter à danser par un jeune homme.


Et je le vois.


Il n’est pas loin, me regarde avec insistance, il est avec un groupe de jeunes hommes et filles qui parlent bruyamment. Ce ne sont pas des touristes, ils parlent catalan, ce doit être des habitués. Il me sourit, je fais mine de ne pas le voir, mais c’est plus fort que moi.


Dieu ce qu’il est beau !


Vingt-cinq ans maximum, un regard ténébreux et pénétrant, grand, a priori musclé et costaud, très brun, bronzé, cheveux courts, barbe naissante… mon fantasme en chair et en os…


Flo revient dégoulinante de transpiration, comme tout le monde d’ailleurs.

Je lui montre discrètement le jeune homme.



Et elle se lève, va vers le bar, nous recommande à boire. Comme par hasard, elle s’y glisse juste au niveau de ma « proie ». En attendant, avec son culot naturel, elle regarde le jeune homme et se met à lui parler… en français, j’imagine, vu qu’elle parle très mal espagnol… L’homme la regarde avec étonnement et un sourire, et elle lui fait signe de la main de la suivre.

Elle se dirige vers moi, le garçon la suit…



Je rougis instantanément, éclate de rire, le garçon ne comprend pas trop où il est tombé.

Je lui explique, dans mon espagnol parfait (eh oui, ça aide, les études de langue) que ma copine est saoule, qu’on s’ennuie un petit peu et d’autres banalités. Il ne se fait pas prier pour s’installer avec nous… enfin avec moi, car Flo est repartie directement sur la piste de danse, en chasse…

Et voilà comment je me retrouve à papoter avec un Apollon espagnol, prête à me laisser butiner, voire plus, le tout avec l’assentiment de mon mari, qui ne manque pas une occasion à chaque SMS de m’encourager.


Il me dévore de ses grands yeux foncés, un regard pénétrant, il est excessivement beau, des lèvres charnues, une voix sensuelle, un accent catalan que je trouve particulièrement érotique. L’alcool aidant, je me trouve particulièrement désinhibée, et je réponds avec arrogance à ses regards provocants… Je pense que, comme le dit Paul avec une élégance discutable, à ce moment-là, j’ai les yeux qui sentent le cul.


Après tout, c’est moi la chasseresse, c’est moi la femme mûre, et ce n’est pas un gamin de vingt-cinq ans, si beau soit-il, qui va dicter sa loi… Tu veux jouer, si Paul veut jouer, eh bien jouons, laissons parler la chienne en moi.


Il m’allume, je l’allume, il me chauffe, je le chauffe.


Il me propose de danser, mais la salsa et moi, ça fait deux… il m’entraîne malgré mes réticences et plaque son corps contre le mien, place sa main dans mon dos, juste au-dessus de mes fesses et me demande de le laisser me guider.


Oh my God !


J’ai toujours trouvé que la salsa était la danse sexy par excellence, mais ça m’a toujours paru excessivement compliqué, d’autant que je n’ai pas à proprement parler le rythme dans la peau, mais là, comme par magie, je me retrouve entraînée dans un tourbillon et sans faire grand-chose d’autre que de me laisser excessivement guider, me voilà dans des postures lascives et terriblement excitantes.


Je sens son odeur, terriblement mâle, envoûtante, je sens son corps musclé, ses mains, et, oui, je crois, son sexe, effleurer mon corps régulièrement, quand il le faut, comme il le faut, et si je ne m’abuse, le monsieur est en érection, et quelle érection ! … Ça promet !


Moi-même, je me sens toute mouillée, de par ses mouvements, ses mains, qui tranquillement sont maintenant presque sur mes fesses.


Je sens sa respiration, ses yeux sont plantés dans les miens, je soutiens son regard et si je ne me retenais pas, je fourrerais ma langue dans sa bouche directement sans autre préavis… mais je ne lui laisserai pas croire tout de suite que je suis à lui, je veux profiter encore de ces moments où la tension monte, où la question n’est plus de savoir si ça va arriver, mais simplement, où, quand et comment…


Changement de musique, pfff c’est nul !

On retourne à notre place.

Flo a également trouvé quelqu’un pour l’occuper, je la vois assise un peu plus loin, échange de sourires, de clins d’œil complices.


Paul m’envoie des messages, il veut savoir comment ça se passe… OK !

Je lui fais un petit selfie, Juan (c’est son nom, en tous cas, c’est celui qu’il m’a donné… perso, je lui ai dit que je m’appelais Claudia, je ne sais pas pourquoi…) a son bras autour de mon épaule.


Je checke, c’est moi les yeux bien brillants, les joues roses, et un bras d’homme me tient… hop là c’est envoyé !

Petit pincement au cœur quand même…

J’ai envie de fumer.

Juan sort avec moi, m’allume ma cigarette, non sans me prendre la main.

Nous sommes sur un petit balcon, à l’écart, il fait sombre, l’air frais de la mer me rafraîchit le corps et l’esprit.


Ça fait du bien un peu de calme après la chaleur et le tumulte de l’intérieur, je contemple les lumières de la ville, mon Apollon, est derrière moi… Va-t-il oser une approche… vas-y, bordel, vas-y !


Il se colle derrière moi, passe ses mains autour de moi… je ne le repousse pas, bien au contraire… se sentant en confiance, il m’embrasse dans le cou… je lui facilite le passage avec un léger soupir parfaitement explicite.


Sa bouche est chaude, ses mains pressent sur mon ventre, qui répond instantanément en se tendant vers elles, comme s’il les appelait à se montrer plus entreprenantes encore. Ses mains glissent sur mon corps qui se tend, il caresse mes cuisses, il remonte tranquillement ma robe légère… je le laisse faire.


Je sens son sexe contre mes fesses, toujours aussi dur… son érection m’excite,


Il remonte ses mains sous ma robe, jusqu’à effleurer ma petite culotte trempée au point que j’en ai honte… je le laisse faire… et l’encourage même en me cambrant vers lui, sentant encore de façon plus pressante son désir contre mes fesses.


Sa main me caresse à présent le sexe, je me liquéfie littéralement sous sa caresse.

Il glisse un doigt sous la culotte et caresse ma petite toison entretenue, je me sens couler sous ses doigts.

Sa caresse est habile, il me titille délicatement le clitoris, j’adore !


Je ne me soucie même pas de ce qu’on pourrait nous voir, nous sommes certes à l’écart, mais quiconque nous regarderait devinerait sans peine qu’il est en train de me caresser. Je m’abandonne, ça fait si longtemps qu’une main étrangère ne m’a pas explorée ainsi.

Il est doux, sûr de lui, expert… étonnant pour un si jeune homme !


Soucieuse de ne pas rester passive, je ressens l’envie de lui donner à mon tour du plaisir et glisse ma main entre nos deux corps. J’empoigne fermement, par derrière moi, son sexe dur et que je sens à présent beaucoup plus distinctement. Il a l’air étonnamment imposant, ce sexe que je désire… si je ne me retenais pas, je me retournerais et le sucerais à mort… j’ai envie de le toucher, de le lécher, de le sentir, je me sens animale.


Au bout de quelques minutes de ce délicieux supplice, je me retourne et l’embrasse goulûment, sans pudeur… sa bouche est chaude, humide, ses lèvres charnues prennent possession des miennes… qu’est-ce que c’est bon ! Qu’est-ce qu’il est bon !


J’ai furieusement envie de lui et je sais que lui aussi… mais on ne va pas baiser ici, sur cette terrasse ! Pourtant j’aurais bien envie de lui sortir le sexe et de le laisser me prendre furieusement, debout, contre un mur, à la sauvage, à la hussarde.



Sans surprise, sa réponds est :



Je me surprends de mon audace.

Nous rentrons à l’intérieur, j’attrape Flo et lui dis que je m’en vais… Pas besoin de parler, elle me regarde et me claque un gros smack sur la bouche.



Je prétexte un voyage aux toilettes et envoie un message à Paul… Faut pas que je l’oublie, lui, mais sur le coup, j’avoue que je m’en fiche, mon corps et mon cerveau sont axés sur mon envie et mon plaisir.

Je lui écris, que je rentre, pas toute seule… et pas avec mes copines… je pense être assez explicite pour qu’il comprenne, et je crois que même s’il me disait stop, je ne l’écouterais pas, ce n’est plus la gentille Val qui est là, c’est Val la femme, Val la coquine.


Je lui demande encore une fois s’il est vraiment sûr de lui, parce que moi, je suis déjà au point de non-retour.

De sa réponse dépendra uniquement le fait que je lui ferai vivre mon aventure ou pas.

Il me conforte une ultime fois.

Bon, c’est parti.


Je fais encore une petite photo avec mon Apollon, en clair cette fois. Bim, c’est envoyé !

On boit un dernier verre, comme pour se (enfin surtout moi, lui a l’air tranquille) donner du courage.

Je paie la note, c’est moi le boss !


Nous sommes dans le taxi, il m’embrasse, les quinze minutes de taxi vont être un supplice.

Discrètement, je déclenche un appel Facetime vers Paul, pose le téléphone en espérant qu’il distinguera quelque chose.

Je me laisse peloter, tripoter, il ne débande pas depuis des heures, il a l’air increvable ce garçon…

Je raccroche au bout de quelques minutes, sans savoir s’il a décroché, s’il a entendu ou vu quelque chose.


J’ai un éclair de lucidité en prenant conscience de ce qui est en train de se passer, ici, là-bas, entre nous, entre Paul et moi, entre ce jeune homme et moi et nous.

Nous courrons presque jusque dans la chambre, il se jette sur moi…


Je prétexte encore un besoin d‘aller à la salle de bain, et j’en profite pour redéclencher un appel, je reviens et pose le téléphone sur la table de nuit… difficile de poser le téléphone autrement.

Je ne me vois pas lui dire que je dois filmer en live pour mon mari !

Tant pis, j’aurais fait au mieux, s’il ne voit pas, peut-être qu’il entendra.


Enfin, nous voilà seuls.

Il est toujours aussi beau, on se caresse, il commence à me déshabiller.

Je prends les choses en main, je le déshabille…


Tu vas voir mon coco, ce que c’est qu’une vraie femme, ça va te changer des gamines que tu dois sauter habituellement, c’est moi qui vais te baiser, et non l’inverse !

Je sors enfin son sexe du trop étroit boxer qui le retient, je ne peux retenir presque un cri d’effroi. Son sexe est grand, gros, bien plus imposant que celui de mon mari, bien plus massif que tous ceux que j’ai connu avant…


Je contemple ce sexe fièrement dressé devant moi, pour moi, si vigoureux, tendu, dur, incroyablement dur.

Son corps est encore mieux que ce que j’imaginais, imberbe, luisant, musclé, sa peau est douce, sucrée.

Je le branle doucement m’appliquant à lui distiller tout ce que mon expérience m’a appris sur le plaisir masculin.

Je glisse vers lui, je joue avec ma langue, je sens son corps tressaillir, excessivement sensible à mes caresses.

Je le prends en bouche, complètement, et m’étonne de mes capacités.

J’aime sucer, j’aime le sucer… ça me procure toujours un grand plaisir que de générer un tel abandon de la part de l’homme.

J’aime ce sentiment de domination, de maîtrise.


J’oublie même que Paul est peut-être le témoin lointain et complice de ma débauche.

Il n’en peut plus, j’ai presque envie de l’achever, là, maintenant, de le forcer à jouir dans ma bouche… non ? tu ne veux pas ?… OK, à toi maintenant, montre-moi.


Sa bouche prend possession de mon sexe trempé, il me lèche divinement bien.

Rapidement, les frissons me gagnent… Bordel, je vais jouir, déjà, je ne contrôle plus rien… Je ne sais pas ce qu’il me fait, tant j’ai l’impression que je ne suis que feu, mais je suis terrassée en quelques minutes par mon premier orgasme.


J’abandonne toute retenue, je m’entends lui parler, l’inciter à me lécher… je n’ai jamais fait ça avant !

Prends-moi maintenant… je veux sentir ce sexe me pénétrer, sentir la brûlure divinement agréable de la pénétration.

Il vient en moi, doucement… il est étonnamment expérimenté ce petit, me surprends-je à penser… La sensation est incroyable, mon petit sexe accueille avec une bienveillance inconnue la largeur du sien, la sensation est étrange, intense…


Je comprends à présent ce que Flo m’a un jour expliqué sur le particularisme de la relation sexuelle avec un gros sexe, pour peu que l’homme ne soit pas un bourrin.


Lentement, mais sûrement, il s’insère en moi, profondément, j’ai l’impression que c’est sans fin… je ne me soupçonnais pas capable d’avaler un tel morceau…

Dieu que c’est bon ! Chaque fois que ça devient presque douloureux, il se retire, multipliant pas dix, le plaisir ressenti lors de l’aller, et il revient, plus loin que la fois d’avant… c’est lent, c’est doux, c’est intense… Il est appliqué, tout à mon plaisir, il me scrute, m’observe, m’écoute, devinant chaque fois, ce que je veux, comme s’il ressentait ce que je ressens.


Je vais jouir encore, il le sent, il le sait, il accélère, mon corps est parfaitement adapté à lui à présent, je l’encourage par ma voix, par mes attitudes, je le cherche, viens vers lui…

Oui, je jouis encore, mon corps l’accompagne, ma chatte l’attire, l’absorbe…

Je jouis violemment, comme jamais auparavant, j’ai l’impression que mon corps coule sur lui, je ne maîtrise plus rien, je profite, je profite encore et encore.


Lui n’a pas joui ! Un truc de fou !


Je viens sur lui et c’est reparti encore et encore pour un tour de manège encore plus fou que le précédent… je jouis encore, je ne suis qu’un orgasme vivant !


Je veux le faire jouir maintenant, je reprends le dessus… voilà il vient enfin, à l’unisson avec moi.

Je n’en peux plus, je suis exténuée, vidée… enfin, remplie !… Son sexe reste fiché en moi, cette sensation est unique, divine, une communion inédite entre moi et cet inconnu.


Au bout de quelques minutes, il me dit aller prendre une douche rapide… je prends mon téléphone…

La descente est violente.


Je prends conscience que Paul a peut-être tout entendu, qu’il m’a peut-être « vu » ou entendu comme jamais il ne m’a connu… que va-t-il penser ? Comment va-t-il réagir ? Comment a-t-il vécu cela ?


Je lui envoie un petit message… il sait.


Il est assez bref dans ses réponses. Voilà c’est fait, tu le voulais, je le voulais, on verra demain.

Je suis trop saoule et défoncée, à tous les sens du terme (je me surprends à sourire) pour analyser la situation et réfléchir, et je n’ai surtout pas envie de me prendre la tête.



Juan revient… va-t-il partir ? Je suis épuisée, j’ai envie de dormir, mais son corps nu et humide me donne encore envie… il doit le voir, je vois son sexe flasque se raidir à nouveau ! ah la jeunesse !


J’ai encore crié, je l’ai chevauché, il m’a prise debout, par derrière, par-devant, par le coté, je l’ai sucé, il m’a léché, on s’est léché et sucé en même temps… tout ce qui existe, on l’a fait, j’ai aimé, j’ai adoré …


Je n’ai pas rappelé Paul au cours de la nuit.


Je me suis réveillée, fourbue, mais bien dans ma peau.

Un peu moins dans ma tête.


J’envoie un SMS gentil à Paul, histoire de sonder l’ambiance.

Il me demande si j’ai bien dormi…

Je joue le jeu à fond, je lui envoie une photo des capotes de Juan qui traînent encore négligemment près du lit.