n° 19785 | Fiche technique | 20636 caractères | 20636Temps de lecture estimé : 12 mn | 30/08/20 corrigé 05/06/21 |
Résumé: Ataraxie: nom féminin, du grec ataraksia - Quiétude absolue de l'âme, idéal du sage, selon l'épicurisme et le stoïcisme. Cette histoire est du type totalsexe. Si vous n'aimez pas les histoires uniquement basées sur le sexe, ne vous ennuyez pas à la lire. | ||||
Critères: fh asie magasin massage caresses intermast -totalsexe | ||||
Auteur : Pericles Envoi mini-message |
En ce début août de l’année 1 du Coronavirus, il fait très chaud à Paris.
Assis derrière mon bureau je me demande ce que je pourrais bien faire. Dans mon entreprise, comme dans bien d’autres, le mois d’août c’est « morne plaine »⁽¹⁾ comme dirait Victor Hugo.
Quasiment tous mes collègues sont en vacances pendant que je traîne ma peine, seul dans ce grand open space surchauffé – la clim est en panne, encore une fois – où je n’ai rien à faire puisque tous mes clients, eux aussi, sont en congés.
Alors j’en profite, je vagabonde sur internet, j’erre sur les Réseaux sociaux, mais la tonalité globale de ce que j’y lis ne fait rien pour améliorer mon vague à l’âme.
En allant me chercher un burger dans l’un des rares restos encore ouverts ce midi, je prends par jeu le prospectus qu’un gars vient de glisser sous tous les essuie-glaces des voitures garées dans la rue.
Trésor d’Orient
Massage Chinois – Massage Suédois – Massage Thaïlandais – Massage Tantrique – Massage Naturiste
Tarif : de 50 € à 120 € l’heure
-15% sur présentation de ce flyer
Le tout agrémenté de la photo d’une superbe asiatique largement dénudée.
Pendant que je déguste mon burger à la béarnaise, insidieusement, l’idée progresse dans mon esprit : et si je me laissais tenter, en fin d’après-midi ? Après tout, 50 € c’est largement dans mes moyens, vu qu’en ce moment, je ne dépense absolument rien.
Certes, je sais qu’en général les massages proposés dans ce genre d’institut sont loin d’être les meilleurs, mais plus j’y pense plus l’idée me tente. En plus, c’est la première fois que je vois mentionné massage tantrique, et cela m’intrigue. En général, ce genre de massage se fait dans des endroits très spécialisés et beaucoup plus onéreux.
Je quitte donc le bureau à 17 h et, trois pâtés de maisons plus loin, me voici devant Trésor d’Orient. De l’extérieur, la boutique ne paie pas de mine, avec en vitrine un grand poster en chinois représentant un homme et tous ses points névralgiques, sous une enseigne multicolore annonçant la couleur (c’est le cas de le dire) : MASSAGES.
Je sonne à la porte et je patiente, heureusement pas trop longtemps. Une jolie jeune femme asiatique vient m’ouvrir et me fait rentrer dans un espace sobre et joliment décoré. Enfin, jolie… les yeux, parce que pour le reste, l’incontournable masque chirurgical bleu ciel, must wear de cette année 2020, me cache le reste de son visage.
Elle me montre le « menu » des massages sur le comptoir qui nous sépare :
Je lui montre le flyer, que j’ai sorti de ma poche :
Je joue l’innocent :
Je me décide et lui dis que j’opte pour le massage tantrique. On verra bien ce qu’offre cette approche « sensuelle ».
Elle m’annonce que c’est elle qui me massera. J’en profite pour la regarder de plus près : elle est assez grande pour une Asiatique, et l’on devine sous sa robe rouge de jolis petits seins. Elle doit avoir dans les vingt-cinq ans, et parle un français étonnamment bon, alors que d’habitude dans ce genre de boutiques, les masseuses ont un vocabulaire des plus rudimentaires.
Prenant un flacon de gel hydroalcoolique, elle me demande de tendre les mains. Elle m’en fait couler une dose généreuse au creux de la paume droite et je m’empresse de bien purifier ainsi mes deux mains. Elle fait de même pour elle-même.
Elle me guide ensuite dans une petite pièce où une jolie applique projette une lumière tamisée. Au sol, un grand futon est recouvert d’un drap de bain, sur lequel, ayant saisi un rouleau contre le mur, mon hôtesse déroule un long lé de papier absorbant, de la tête jusqu’au pied du futon.
Je me déshabille et m’allonge, n’ayant gardé que mon boxer. Je me mets sur le ventre, ma tête reposant sur un fin oreiller. J’attends ma jolie masseuse une minute, puis elle vient me rejoindre. S’agenouillant à côté de moi, elle me glisse doucement à l’oreille :
Je me lève, et, ayant enlevé mon boxer, je le glisse dans l’une des poches de mon pantalon, sur le portemanteau. Pour préserver ma pudeur, ma masseuse s’est tournée vers le mur, en attendant que je me rallonge.
Elle prend de l’huile de massage et m’en applique sur tous le dos. Elle reviendra régulièrement « à la pompe » durant tout le massage.
Elle entame son massage et effectivement, on est plus dans les caresses, les papouilles que dans un massage traditionnel. Et je m’aperçois vite, qu’a contrario des autres massages, elle s’intéresse moins à mon dos qu’à mes fesses. Forcément, le boxer aurait été un obstacle !
Ce n’est pas la première fois qu’on me le dit, je vais finir par y croire…
Plus la séance avance, plus ses doigts qui parcourent mon corps en l’effleurant ont tendance à s’attarder entre mes fesses et sur mon périnée. À aucun moment, elle n’a directement touché mon sexe, mais celui-ci commence à se sentir un peu coincé entre le futon et mon corps. Elle me demande alors de me retourner. Je ne peux donc pas cacher mon état de semi-érection.
Elle aussi à une peau très douce, et j’avoue que l’envie de caresses mutuelles me tente beaucoup, aussi j’accepte de payer les 50 € demandés.
Je me lève, et récupérant mon pantalon je cherche la somme à payer. Je la vois qui se déshabille et j’ai tout à coup l’impression d’être dans la chanson de Chagrin d’Amour⁽²⁾ :
Je fouille mes poches
Je sais c’est moche
Son sourire rouge,
Son corps qui bouge
Elle fait glisser son cœur croisé
Sur sa peau bronzée
Bon, pour le sourire rouge, je ne sais pas : le masque m’empêche de m’en assurer.
Je lui tends les 50 €, et je décide de prendre les choses en main.
Je la contemple, maintenant aussi nue que moi. Elle est très jolie, un corps mince avec une jolie poitrine agrémentée de tétons assez volumineux. Fort heureusement, elle n’est pas totalement épilée (je déteste cette mode qui amène les femmes à vouloir ressembler à des pré-adolescentes) et a gardé un joli ticket de métro. Comme elle garde les cuisses serrées, je ne peux en voir beaucoup plus pour le moment.
Je la prends par la main et je la fais s’allonger à plat ventre. Elle a de jolies fesses, pas plates comme souvent les Asiatiques en ont.
Je vais lui montrer que moi aussi, je sais me servir de mes mains pour procurer du plaisir… là !
Je m’agenouille sur la droite de son corps puis je pose mes deux mains, fermement, sur le haut de son dos et sur ses fesses. Je reste là, immobile, pendant dix secondes. Ensuite, rassemblant mes deux mains au milieu de son dos, je les écarte en caressant tout doucement son dos, de la pulpe de mes doigts d’abord, puis du dos de mes phalanges pour un second passage qui se termine sur ses fesses pour la main gauche et dans son cou pour la main droite.
J’écarte doucement sa chevelure de jais, et je fais courir tout doucement mes doigts sur son cou gracieux puis le long de son oreille. Elle ne bouge pas, mais je la vois entrouvrir les lèvres.
Avec mon autre main, j’alterne également de douces caresses sur ses fesses, de la face puis du dos de la main. Fesse droite, plat de la main, dos de la main, fesse gauche, plat de la main, dos de la main. Et je recommence, encore et encore.
Je la sens qui frissonne. Il fait pourtant assez chaud, dans la pièce. Elle remue un peu, cherchant la meilleure position sur le futon.
Je continue ces doux effleurements pendant de longues minutes. La seule variante que j’y apporte, c’est le trajet de mes mains sur son dos, faisant en sorte qu’aucune partie ne reste non caressée. Mais toujours, je m’attarde sur son cou, son oreille, ses fesses.
Ensuite, mes caresses viennent se concentrer sur ses fesses, et, pour la première fois, je laisse un doigt, tout doucement, presque imperceptiblement, se glisser dans le sillon qui les sépare. L’observant, je vois à de petits détails que la tension monte en elle : sa langue qui brièvement vient parcourir ses lèvres, ses mains qu’elle dispose autrement sur le futon…
Au début, mes doigts restent tout en haut de ce sillon, l’effleurant à peine. Mes mains descendent ensuite sur ses cuisses, puis, repassant sur ses fesses, reviennent irrésistiblement s’attarder juste au-dessus de son petit œillet.
D’une douce pression de la main, je l’amène à écarter légèrement les jambes.
Brièvement, je viens caresser à nouveau son cou puis remonte vers son front, son nez, ses lèvres…
À nouveau je reviens à ses fesses, et à ce sillon où enfin je laisse mes doigts descendre plus bas, survolant son anus sans m’y arrêter, pour venir effleurer son sexe et repartir sur sa fesse. Cycle que je répète, encore et encore…
Sur le papier absorbant, une perle de cyprine vient de se poser, encore reliée à son sexe par un mince filament. Par ailleurs, son bassin se soulève légèrement à chacun de mes passages sur son sexe. Elle ne dit rien, mais son corps parle pour elle. Elle en voudrait plus, mais je ne suis pas encore prêt à exaucer ses prières muettes.
Écartant ses fesses, un de mes doigts vient délicatement caresser son anus, testant son élasticité par de subtiles pressions, mais sans jamais faire mine d’y pénétrer. En ajoutant un deuxième doigt, je masse ensuite doucement son périnée, sans jamais m’attarder ni sur son anus ni sur sa vulve.
Elle aime ça. Je le constate à la taille de la goutte de cyprine qui a bien grossi.
Son bassin bouge de plus en plus, comme pour m’encourager à aller au fond des choses. Ses doigts s’ouvrent et se referment spasmodiquement. N’ayant pas l’âme d’un véritable sadique, je me résous à répondre enfin à ses suppliques muettes.
De mon index, je sépare ses petites lèvres et glisse le long de son sexe m’arrêtant à quelques millimètres de son clitoris. Mon doigt se retrouve instantanément couvert de cyprine. Je profite de ce lubrifiant naturel pour venir en enduire toute la surface séparant son sexe de son anus, massant à nouveau longuement son périnée. Je répète encore et encore ce mouvement, jusqu’à ce que ses lèvres intimes soient nettement séparées. À chaque passage, mon doigt s’enfonce un petit peu plus dans sa grotte, à chaque passage, je m’approche un peu plus de son clitoris, à chaque passage je frôle un peu plus son anus.
Sa bouche est maintenant grande ouverte et elle cambre les reins du mieux qu’elle peut pour m’offrir son intimité.
J’enfonce mon index plus profondément en elle, progressivement, en de lents allers-retours. Une tempête secoue ses reins, qui tressautent de plus en plus, au rythme de ma pénétration. Je ressors mon doigt, luisant de mouille et, enfin, je viens doucement le poser sur son clitoris, qui est maintenant clairement visible, sorti de son capuchon.
Faisant pivoter ma main, j’enfonce à nouveau mon doigt en elle, mais pour atteindre l’autre face intérieure, visant maintenant la partie un peu plus rugueuse où se situe son point G, que je viens masser doucement. J’alterne plusieurs fois massage de son clitoris et massage du point G. Elle gémit maintenant ostensiblement. Elle se retient parce que ses collègues travaillent dans les autres cabines, mais elle ne peut s’empêcher de vocaliser son plaisir.
J’insère maintenant deux doigts en elle pour un simulacre de pénétration et j’accélère le tempo. Ses gémissements rejoignent le rythme de mes doigts. Je la sens proche de la jouissance, mais, légèrement sadique sur les bords, je ne lui accorde pas cette grâce.
Ayant maintenant beaucoup sollicité son petit bouton d’amour, je trempe à nouveau mes doigts à la source de sa liqueur, et je viens doucement positionner mon index sur son anus.
Je le masse de manière circulaire, et, la cyprine aidant, enfonce un tout petit peu mon doigt dans sa rosette, à peine jusqu’à la moitié de mon ongle. Petit à petit, le sphincter s’assouplit et mon doigt s’enfonce jusqu’à la première phalange. Les doigts de mon autre main viennent alors se positionner sur son sexe détrempé puis masser à grande vitesse son clitoris. De temps en temps, ils pénètrent son vagin, mais s’activent le plus souvent sur son petit bouton. Je dois veiller à ce que la houle qui fait tanguer son corps ne m’empêche de maintenir mes doigts où je le souhaite. Cependant ses mouvements, de plus en plus prononcés, font que deux phalanges de mon index sont maintenant enfoncées dans son anus.
Pour l’amener enfin à la jouissance, j’enfonce le pouce de ma main droite dans son vagin, formant ainsi une pince avec l’index qui est toujours solidement installé dans son anus. La main gauche, elle, masse de plus en plus rapidement son clitoris. La cyprine coule à flots sur le futon, ses reins se déchaînent et dans un cri qu’elle ne peut retenir, elle jouit, son corps s’agitant spasmodiquement sous l’effet dévastateur de son orgasme.
Heureusement qu’il y avait un drap de bain plus le papier absorbant, parce qu’à la vue de la quantité de cyprine qui a jailli de son intimité, le futon aurait été dévasté.
Quel spectacle magnifique que celui qui m’est donné de voir une femme prendre autant de plaisir !
Apaisée, elle se retourne sur le futon et me sourit :
Je lui obéis et, alors que je me blottis contre elle, ayant enduit sa main de liquide de massage, elle s’empare de mon sexe qui est déjà au garde-à-vous depuis un certain temps.
Elle a une technique toute particulière pour me masturber : elle ne se contente pas de l’habituel mouvement coulissant de haut en bas et de bas en haut, mais l’agrémente d’une torsion du poignet qui l’amène à chaque fin de cycle à envelopper entièrement mon gland de sa paume. Mon excitation, la sensation exquise de sa main et du gel de massage sur les muqueuses de mon gland font que je ne tiens pas bien longtemps – je n’en ai d’ailleurs pas envie – et, rapidement, je jouis, mon sperme venant s’étaler en saccades sur mon ventre et mon torse.
Ma masseuse récupère alors plusieurs Kleenex dans une boîte au bord du futon et essuie soigneusement toutes les traces de mon éjaculation, tant sur mon torse que sur mon sexe.
Elle se lève et me dit qu’elle va se laver les mains. Elle remet vite fait sa robe, mais je note qu’elle a laissé sa culotte sur le futon.
J’attends son retour, repu de plaisir, allongé sur le futon. Je constate à l’horloge que nous venons de dépasser l’heure pour laquelle j’ai payé.
Elle revient, et pose ses mains rafraîchies sur mon ventre :
Je constate vite que ma masseuse possède une vraie technique, d’une grande efficacité.
Je lui demande où elle a appris à masser, et elle me dit qu’elle est chinoise, originaire de la région de Beijing, mais que, quand elle était en Chine, le salon de massage pour lequel elle travaillait l’avait envoyé trois mois en stage à Bangkok, à la célèbre école de massage du Temple de Wat Po, dont elle est diplômée.
Je lui demande si ça ne lui pèse pas trop de devoir faire des massages « sexuels » à Paris alors qu’elle a un véritable savoir-faire, ce à quoi elle me répond qu’elle gagne ici beaucoup plus d’argent, et qu’elle économise ainsi de quoi lui permettre d’ouvrir, d’ici deux ou trois ans un salon de massage dans sa ville natale, quand elle sera de retour en Chine.
Je la complimente sur son savoir-faire, puis je ferme les yeux et me laisse aller à son massage et au sentiment de plénitude qui m’envahit.
Quoi de mieux, en effet, que le plaisir sexuel quand il est partagé ?
Et si, cerise sur le gâteau, j’ai ensuite l’opportunité de m’abandonner au plus divin des massages, je sens que j’atteins cette quiétude absolue de l’âme, cette totale absence de trouble que les épicuriens et les stoïciens appelaient l’ataraxie.
Je me laisse totalement faire, à la limite de l’endormissement, jusqu’à ce qu’elle ait fini de s’occuper de mon bras gauche.
Soupirant de bonheur, je me lève pour m’habiller. Elle insiste pour me remettre mes chaussettes et mes chaussures puis m’accompagne jusqu’à la sortie de l’institut en me disant qu’elle espère me revoir très bientôt.
Je sors dans la fournaise de l’été parisien, le corps et l’esprit en totale harmonie, planant très loin au-dessus des rues surchauffées de la capitale.
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⁽¹⁾ Victor Hugo – L’expiation – 1853 : « Waterloo ! Waterloo ! Waterloo ! Morne plaine ! »
⁽²⁾ Chagrin d’amour — Chacun fait (c’qui lui plaît) — 1981