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n° 19791Fiche technique54403 caractères54403
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Temps de lecture estimé : 40 mn
04/09/20
corrigé 05/06/21
Résumé:  Son mari l'a trompée avec une plus jeune. Elle lui a dit qu'elle se vengerait, mais plus facile à dire qu'à faire. Un bracelet de tissu va lui montrer le chemin.
Critères:  #vengeance #confession fh fhh fplusag extracon essayage fellation 69 préservati pénétratio sandwich fsodo
Auteur : Margrite
Le matelas : mousse ou ressorts ?

ALAIN


J’ai merdé. Je me suis laissé embobiner par une stagiaire à mon boulot. Une stagiaire de vingt-cinq ans, délurée, qui m’a fait des avances auxquelles je n’ai pas su résister. J’ai changé d’époque avec elle. Moi de mon temps, pourtant pas si vieux, on n’était pas si direct. On ne s’envoyait pas des textos avec des photos très personnelles. On ne se filmait pas pendant l’amour. On ne faisait pas un test dès la deuxième rencontre avec l’excuse de : « Comme cela je pourrai te sucer jusqu’à ce que tu jouisses dans ma bouche. J’aime ça ! Pas toi ? »


Je ne suis pas idiot au point de croire que c’est ma « beauté intérieure » qui l’a séduite. Non, un poste à l’embauche. D’ailleurs une fois que le poste lui a été attribué, elle a dit du genre : « Il faut qu’on soit plus prudent. Si cela se savait, tu pourrais avoir des ennuis ».

Menaces à demi-mot, mais dont je savais la potentialité.


Tout serait revenu en ordre si ma femme, Nadia, n’était tombée sur un texto cochon et de fil en aiguille avait remonté le fil de mon infidélité en découvrant les photos et vidéos avec la stagiaire.


Alors les choses se sont vraiment gâtées.




NADIA



Sa grimace ressemble à un sourire, mais je l’ai touché…


Beau discours. Mais malheureusement pas suivi d’effet. Les enfants sont avec nous et déjà que c’est après de longues négociations qu’ils sont venus passer dix jours avec nous, je ne peux me permettre de montrer ma colère.


Dix jours, c’est à la fois long et pas long. Ils sont passés trop vite, j’aurais aimé profiter plus longuement de mes deux enfants.


On se retrouve en tête à tête.

Pas question d’oublier. Soupe à la grimace. Le strict minimum en parole. Il essaie de se faire gentil, tente une approche sensuelle, mais je suis de bois :



Mais une femme comme moi ne se venge pas comme cela. Elle n’a pas sous la main un amant ou un prétendant. J’imagine que c’est le cas pour toutes celles qui, comme moi, se consacrent à leur famille et en plus travaille pour mettre du beurre dans les épinards et surtout garder un peu d’indépendance. Quand je pense que ce salaud a fait des cadeaux et payé l’hôtel pendant des mois alors que moi je trimais…


Ce que j’aime en vacances, c’est flâner. Oh, pas pour les boutiques de fringues, mais dans les marchés ! Les marchés d’été sont des lieux magiques. Bien sûr on trouve toutes les victuailles, viandes, poissons, légumes, fromages, mais aussi, et c’est ce que j’apprécie, plein d’autres choses. Le produit miracle pour faire briller la voiture, la poêle qui n’attache pas, le bracelet magnétique qui guérit de tout, des sacs, des montres, des ceintures, des fringues et même des matelas et des meubles.


C’est la foire de Paris au soleil. Cette année, je trouve que tout le monde est de bonne humeur. Vous pouvez dire au boucher que sa viande est de la carne, au primeur que ses melons ne sentent rien… Tout le monde laisse glisser.


Pourquoi ? Mais parce que l’année dernière, à la même époque, on portait un masque, on n’avait pas le droit de toucher les articles que… que… que… alors cette année même les clients grincheux sont du bonheur, qu’un sourire est enfin visible, que le regard accompagne ce que l’on dit.


Merci ! Merci ! Merci ! Je travaille dans un laboratoire de recherche qui n’a rien à voir avec la pandémie, mais je connais les efforts faits par ceux qui nous guérissent.


Bref, j’ai le temps de flâner maintenant que les enfants sont partis. En plus cela m’évite de me retrouver avec Alain et son air de chien battu. Chien battu par qui : par sa stagiaire qui l’a laissé tomber une fois le poste obtenu ? Par sa femme qui a parlé de se venger ?

Je le supporte encore à l’extérieur, mais à la maison… galère ! D’ailleurs, lui aussi s’échappe le matin pour faire du vélo.



Ah, ils savent y faire. J’ai le malheur de m’arrêter devant ce stand pour regarder. Même si ce ne sont que des paroles de boutiquier le « une belle femme comme vous » fait plaisir à entendre. Je regarde. J’hésite. Finalement je décroche une robe à fleurs.



Je cherche, mais je ne vois pas de cabine. D’autant que pour faire tiquer mon mari, j’ai décidé de ne plus mettre de soutien-gorge.



Je le suis. Un marchepied permet de monter. À l’intérieur, c’est agencé comme une cabine, miroir, portemanteau, chaise. Je vais refermer la porte, mais il me dit :



Quelques secondes et il me tend une imprimée fleurie à manches courtes, au décolleté en V devant, un dos nu et assez courte.



Je ne refuse pas, je n’ai pas envie de discuter. Je vais faire comme si je l’avais essayée et je lui dirai que je ne la prends pas.

La porte se referme. J’essaie celle que j’ai choisie. Elle me va bien, je vais la prendre, mais alors que je vais me rhabiller je me dis que je peux toujours essayer l’autre. Je le fais. J’ai dix ans de moins en quelques secondes. Le décolleté est profond, mais comme je bronze seins nus aucune trace ne le souligne. Elle est courte, juste au-dessus du genou. Le miroir me renvoie une autre Nadia que celle qui est entrée. Elle est parfaitement à ma taille, mais tout de même un peu… un peu trop…

J’entrouvre la porte. Il est là qui attend.



La femme arrive. Elle monte.



Elle a raison. Je pense aussi à la tête de mon mari quand il va me voir avec. Il va se demander… Mais oui…



Voilà comment c’est une femme de quarante-cinq balais qui est entrée dans le camion et une jeunette qui en ressort.

Je ne fais que quelques mètres que je suis appelée par un grand noir. Vous savez de ceux qui vendent des montres, des sacs, des ceintures, mélange de stand africain et européen.



Son sourire est magnifique, une publicité vivante pour un dentifrice « blancheur ». Il est grand et mince. Comme les autres, chaque jour il est à la même place. Devant ma surprise, il me dit :



C’est ma fête aujourd’hui, ils se sont donné le mot…


Et de deux. Deux achats.


C’est vrai que ce collier va bien avec mon décolleté. Le vendeur a aussi insisté pour m’offrir un bracelet tressé.



Voilà comment je me retrouve avec un bracelet à la cheville.


Je flâne. Quelques achats de nourriture plus tard, quelques rencontres avec des connaissances, je reprends le chemin de l’allée qui mène vers mon parking. Un stand attire mon attention. Un stand de matelas, vous savez le genre avec de grosses réductions, d’une reprise de l’ancien, de la livraison gratuite, etc. Lui aussi est toujours à la même place, d’ailleurs juste à côté du vendeur de colliers.


À la maison le matelas doit dater de la préhistoire. Il est complètement déformé. Avant, comme je dormais toujours contre mon mari, le creux formé avec le temps nous servait de nid, mais depuis ses coucheries je me fais un devoir de rester le plus loin possible et inéluctablement pendant mon sommeil je « tombe » vers lui.



Je ne transcris pas tout le baratin du vendeur, au demeurant plutôt beau garçon. Je me fais la remarque que sans m’en rendre compte, je suis passée en mode observatrice. Observatrice, mais pas prédatrice, ni cougar avant l’âge, et que l’aventure de mon mari avec une jeunette m’avait démontré que… Mais pour une femme c’est différent… Un plus jeune… une salope penseraient les hommes…


Mémoire de forme, haute densité, hiver ou été, matelas adapté au couple avec deux zones, etc. Un bonimenteur né. Je vois bien aussi que ses yeux ne regardent pas que le matelas, alors que je me penche pour m’appuyer d’une main. Le décolleté doit lui laisser une vision attirante sur ma poitrine. Je devrais me fâcher de ce regard, mais finalement c’est ma faute. Je n’avais qu’à pas l’acheter surtout que je n’ai pas de soutien-gorge… Mon mari que je voulais faire bisquer un peu… Mon salaud de mari qui m’a cocufiée.

Je ne sais si c’est mon attitude, mais l’homme me tend une brochure. Et d’une voix manifestement plus confidentielle que son baratin me dit :



Mais il est en train de me parler de sexe ! Je le regarde. Je ne sais ce qu’il découvre dans mes yeux, mais il continue.



Je mets quelques secondes à comprendre le sens de ses phrases. L’homme me propose de monter dans sa camionnette et d’essayer… évidemment pas seule… Le vendeur se charge de la démonstration…

Bref en deux mots ce gars me propose de coucher avec lui.


J’hésite entre colère et amusement. Ce n’est plus de la drague, c’est clairement l’étape finale. C’est si gros que la colère n’est pas de mise. Après tout cet homme m’a choisie… À moins qu’il propose cela à toutes les femmes… Une certaine fierté qui vient démontrer que les compliments des deux autres vendeurs ne sont peut-être pas que pour mieux vendre. Que j’en mérite au moins une partie.


J’avais, c’est vrai, perdu l’envie de séduire avec mon mariage. Bien entendu, j’aimais me faire belle, choisir de beaux vêtements, de beaux bijoux, mais plus pour « tenir mon rang » que pour séduire. Et cet homme qui me ramène des années en arrière. Un temps où j’étais libre, que le verbe séduire se conjuguait souvent jusqu’à coucher. Le jeu était grisant, avec les copines on se lançait des défis. Quand j’y pense, nous étions limite. Mais qu’est-ce qu’on s’amusait ! Nous étions les prédatrices. C’est nous qui choisissions notre partenaire.


Et puis Alain, le mariage, les enfants et ce… Le fumier…



Voilà c’est venu sans vraiment réfléchir. Mais il ne se démonte pas. En souriant, il rétorque :



Je m’amuse de ce quiproquo. Je savais qu’il pouvait exister des codes avec les bracelets, mais pas en détail. Mais je le provoque :



Et je le laisse. Le grand black est occupé alors que je passe devant son stand.


Toute la journée je me refais le film de ce marché si spécial. On dirait comme un signe envoyé par un ciel bienveillant pour me redonner confiance. Oui, je plais encore. Mon salaud de mari ne s’en aperçoit même plus. Je ne sais pas, moi, à sa place j’aurais fait autre chose que des excuses. J’aurais acheté des fleurs, des cadeaux et j’aurais fait une cour pressante pour me reconquérir. Mais non, il ne me voit que dans le rôle de mère et d’épouse qui finira bien par oublier et pardonner.


Il fait beau. Je suis partie de bonne heure avec une idée que… Mais je n’ose le dire.

Le beau black est à sa place. Il n’ergote pas lorsque je lui demande le bon bracelet. Au contraire, il sourit. Un instant je me demande si hier il n’a pas fait exprès de me donner un bracelet ressemblant. J’ai regardé sur le net. J’en connais les couleurs du mois. Un monde parallèle pour les initiés.


Le vendeur de matelas est à son poste. Il termine son installation. Je le salue.



Et de la main je lui montre mon bracelet.

Il regarde.



Il me regarde, scrute mon visage pour s’assurer qu’il comprend bien. Je souris, option « délurée ».



On ne peut pas être plus directe. Je ne me reconnais pas. Ce n’est pas moi qui ce matin en me levant, la tête encore confuse de rêves ou de fantasmes, ai décidé de tenter l’aventure. Pourtant pendant la douche, je me sentais tout excitée et il a fallu que je libère mes tensions par un massage intime. Après, j’ai choisi la robe d’hier, que mon mari n’avait même pas remarquée, soulignant ainsi la fracture dans notre couple, soignant mon maquillage, éliminant le soutien-gorge pour ne garder qu’une petite culotte dont le poids n’aurait pas fait bouger une balance de cuisine.


Mais c’est pourtant moi qui fais le tour du stand pour suivre l’homme, qui accepte de monter dans le camion dont il a ouvert la porte, qui attends le temps nécessaire que l’homme aille prévenir le grand black de surveiller son stand. Je croise alors le regard du vendeur de colifichets. Ses yeux brillent autant que ses dents blanches. Il a compris…


La porte se referme. Il ne fait pas trop chaud. Le soleil ne brûle pas encore les tôles de la camionnette. J’ai bien calculé. Oh, je devrais avoir honte d’avoir pensé à ce détail et organisé ma venue en début de marché. Il ne fait pas noir, juste un clair-obscur discret avec un hublot de verre dans chaque portière. Une fois la porte refermée il reste moins d’un mètre avant de buter contre des matelas posés sur le sol et qui font une marche assez haute.



Son baiser m’électrise. Il m’électrise autant par la transgression, début d’une infidélité calculée, que par ce contact si intime avec des lèvres autres que celles de mon mari. Des lèvres qui sont un bâillon symbolique avec une langue qui cherche la mienne. J’y réponds, par réflexe je pense, par surprise, je concède, par plaisir du fruit défendu. Une main est contre ma nuque, l’autre au creux de mes reins qui me font me mouler sur son corps. Sa chemise entrouverte laisse passer des poils que je rêve de toucher. Mais comme les hommes politiques, on ne pourrait rien glisser entre lui et moi.


Déjà je sens qu’il s’active et que la ceinture de ma robe nouée dans mon dos se détache. En deux secondes ma robe est retirée. Je suis presque nue devant lui, lui qui fait sauter sa chemise, descend son short et son slip dans une urgence fantastique.


Il bande. Son sexe libéré est déjà un bâton horizontal qui oscille tel un métronome de chair. Il le recouvre de latex. Il me pousse sur les matelas et dès que je m’allonge me retire mon string avec une impatience proche de la violence.


Alors il se place entre mes cuisses et pousse son gland contre ma fente. En deux poussées il est en moi. Il est entré sans difficulté comme si ma chatte l’attendait et s’était préparée par une lubrification secrète.

Il me possède. Je l’enserre avec mes jambes. Il est mon prisonnier, mais c’est moi qu’il baise déjà, entrant et sortant avec une envie que j’avais oubliée. Je gémis sous ses assauts. Pas de bavardage, pas de préliminaires, juste une possession presque bestiale, irrépressible et j’en ressens l’urgence.


Combien de temps ? Combien de fois a-t-il poussé son bâton au plus profond de mon vagin ? Combien de fois ai-je chaviré, perdant toute retenue, perdant le contrôle de mon corps, m’ouvrant au mieux, avançant vers cette queue qui me laboure si délicieusement. Il va jouir. Je le sens. Je vais sentir sa semence se répandre en moi et éteindre le feu de ma jouissance. Mais non, j’ai oublié, il a une capote, protection que je ne connais plus dans des rapports maritaux, programmés, distillés, de moins en moins satisfaisants.


Sa jouissance est bruyante. Il le dit, il l’affirme par des « Oui, oui, je viens, je viens ». Moi, je l’enveloppe de mes jambes et de mes bras, enveloppe non pas maternelle pour cet homme qui pourrait être mon fils, mais égoïste, pour garder un amant tout à moi.


Il se relève. Nous croisons nos regards. Il me sourit, mais :



Un long silence. Chacun prend conscience de cet instant magique. Du moins pour moi, car beau et jeune comme il est, de nombreuses clientes ont dû être invitées pour tester ce matelas si particulier.



Je vais lui répondre. Déjà j’ai honte de ce que je vais lui dire, lui demander si on peut se revoir, mais heureusement, c’est lui qui aborde le sujet.



Je n’ai même pas fait mine d’hésiter. Que va-t-il penser de moi ? Et quelle importance ? Je suis une aventure parmi d’autres. Une inconnue, une entre deux âges, qui vient de se faire baiser par un quasi-inconnu.



Un comble. Je me sens coupable lorsque je retrouve Alain. Pourtant j’avais parlé de vengeance et cela en est une. Mais pour qu’elle soit complète, il faut que je lui dise. Et je ne me vois pas avouer avoir couché avec un camelot, à l’arrière d’une camionnette, un peu comme une pute qu’on ramasse en bord de route.

Mais ce n’est pas la seule raison. Cette rencontre m’a ouvert « l’appétit », j’ai retrouvé les sensations d’avant mon mariage, du temps où j’étais maîtresse de mon avenir, libre, ne me laissant guider que par le plaisir.



Je dis sur le coup des 17 h 30, en sortant le vélo du garage.

Le camping est un peu loin à pied et avec la voiture peut-être des problèmes de stationnement.



Et je pars. Il doit « digérer » la remarque, moi qui ne l’ai pas habitué avec une telle liberté de paroles.



Il n’est pas seul. Le vendeur de sacs est avec lui et je comprends à la tente montée devant la camionnette et un petit utilitaire, qu’ils doivent se la partager. Ils sont tous les deux tranquillement installés dans un transat avec un verre à la main. Dès que je m’approche, Romuald se lève et vient à ma rencontre. Son sourire me donne la force, car à mesure que je pédalais pour venir je m’interrogeais.


Tu t’es vengée. Il suffit de lui dire. Oui, mais s’il ne me croit pas ? Qui, me connaissant, peut imaginer que ce matin j’ai couché avec un jeune camelot, dans une camionnette ? Bon alors, fais comme lui et sa petite pute, prends des photos ou une vidéo comme preuve. Il faut que tu en parles à Romuald. Mais alors il va comprendre que c’est une vengeance et se sentir manipulé ! Je vais attendre. Je ne voudrais pas qu’il refuse et me quitte. Pas maintenant… Ce matin, il a fait remonter des souvenirs, des envies et toute la journée j’ai senti une chaleur sourde dans mes reins.


Il m’aide à poser mon vélo. Par la main, il m’entraîne face à son copain.



Mais déjà il m’entraîne vers son camion, ouvre la porte, me cède le passage, je monte, il me suit. Je me retrouve devant un mur de matelas. Ce matin, évidemment sa marchandise était exposée. Ce soir, elle est stockée. Il y a toujours des matelas sur le sol, mais de chaque côté d’autres font comme une paroi. On devine qu’ils sont immobilisés par des sangles, car quelques-unes pendent encore du plafond.


Ce spectacle qui m’interpelle ne trouble pas mon amant. Déjà il s’est plaqué contre mon dos et ses lèvres courent sur ma nuque. Il me caresse le corps par des mains avides. Très vite il attrape les deux brins de la ceinture en défait le nœud, déroule le ruban de ma taille et ouvre ma robe. Il s’éloigne une seconde, le temps de la faire glisser au sol avant de se coller à nouveau. Je sens son sexe contre mes reins. Il bande déjà. Je souris intérieurement en pensant tu lui fais un sacré effet, et passe ma main entre nous pour en vérifier la réalité. C’est un bâton qui déforme son short.


Mais d’une main puissante, il appuie sur ma nuque et, me poussant de son corps, m’approche des matelas qui font un lit très haut, un peu comme le lit de nos parents et grands-parents. Il me fait comprendre de me pencher et je me retrouve allongée sur une couverture avec les pieds encore au sol. En tournant la tête, je le vois enlever son short et aussitôt envelopper son sexe d’une capote. Instinctivement j’écarte mes jambes. Je sais ce qu’il va faire.


Il n’enlève même pas ma culotte, juste repousse le peu de tissu qui couvre ma fente et plaçant son mandrin, me prend d’une ruade. Je ne peux retenir un cri que les murs de matelas doivent amortir. Je suis dans un couloir de mousse.



Surprise de cette entrée en matière si virile. Surprise qu’il soit entré si facilement, apportant la preuve que moi aussi j’avais une envie folle.



Oh, il continue.

Il me bourre. Il me baise. Son sexe est un bâton, gros, long, brûlant, qu’il pousse si loin qu’il doit explorer des profondeurs n’ayant jamais connu telle avancée.


Il s’agrippe à mes hanches.

Il s’accroche à mes épaules.

Il me couvre de son corps. Se redresse.

Il se calme. Caresse mes seins, s’en saisit comme des amarres pour reprendre son action.


Et moi, je suis cette femelle qu’il baise. Je tourne parfois la tête pour le regarder. Son visage est concentré. Il a les yeux fermés. Il y a une éternité, même avant mon mari, qu’on ne m’avait possédée ainsi. Même ce matin, c’était plus classique. Pas d’amour, que du sexe, la recherche du plaisir. Une rencontre entre deux inconnus. Une qui ne demande que cela… subir… se sentir aussi un objet de désir qui excite l’homme par sa façon de se laisser faire…


Et mon Dieu que c’est bon ! J’ai glissé ma main vers mon clitoris que je caresse doucement. Mes doigts touchent la queue humide qui me possède. Je fais plus que gémir, enfin je crois, car je me sens submergée par la jouissance. J’ai juste la pensée que la camionnette capitonnée est une boîte close, hermétique d’où pas plus les cris de plaisir que la culpabilité ou que la honte, ne sortent.


Il attrape mon chignon qu’il tire vers lui. Je me cambre si fort que seul mon bassin porte encore sur le matelas. Je suis en quasi-lévitation. Il me bourre encore plus, encore plus fort. Son sexe glisse dans mon vagin déformé.


C’est bon ! C’est bon ! Je jouis encore… ou bien est-ce une jouissance sans fin !

Il vient. Il le dit. Ce sont des « Je viens, je viens » si chargés de plaisir que je me sens fière de tant d’envie.

Quelques mouvements encore qui accompagnent son éjaculation. J’attendais… mais non, idiote… il a une capote !


Il me couvre. Je sens les boutons de sa chemise sur mon dos. Il n’a enlevé que le strict minimum pour ne pas perdre de temps.



Il s’est retiré et s’est assis à côté de moi.



Je me relève. Moi aussi, je m’assois. Je passe une main délicate sur son visage.



Je ris.



Un ange passe. Je baisse les yeux. Son sexe est alangui sur sa cuisse, encore recouvert de sa protection, baignant dans un fluide qui de cette façon paraît peu appétissant.


Je n’ai pas osé parler de ma vengeance. C’est un peu tôt. Je voudrais le motiver afin qu’il accepte. Peut-être qu’il ne veut pas apparaître sur une vidéo, même si elle est censée être privée. J’ai moi-même eu l’idée de faire des copies de celles de mon mari avec sa stagiaire pour les diffuser à leur travail, mais je n’ai heureusement pas cédé à la tentation.


Sa chemise avantageusement ouverte laisse apparaître une toison brune où je plonge ma main. Je la caresse, c’est doux, soyeux. Je flatte de ma paume un téton, tétons d’homme qui pourtant ont leur sensibilité. Les boutons que je sentais contre mon dos se laissent apprivoiser. Je repousse lentement le tissu qui passe la barrière des épaules et tombe le long des bras.

Il veut m’attirer à lui.



Il ne résiste pas alors que je l’invite à s’allonger.

Je l’embrasse à pleine bouche. Mes lèvres déposent des baisers tout au long d’un chemin qui conduit plus bas. Je m’arrête longuement sur les tétons. C’est Alain qui m’a montré qu’un homme pouvait apprécier. Il ne doit pas avoir l’habitude, mais une fois passée la surprise, mes lèvres et la paume de mes mains sont acceptées avec reconnaissance.


Mais je descends, sillon de baisers et de léchouilles. Le sexe est là, toujours au repos avec pourtant une sorte de vibration. Délicatement j’en retire le préservatif qui me confirme que le sperme a été généreusement produit. Je le pose à terre.



Il me tend un mouchoir. J’imagine que c’est pour l’essuyer. Mais je veux lui faire une belle démonstration. Je refuse et en soulevant par deux doigts la bite qui revit, je la prends en bouche.

Je sais que ce n’est pas raisonnable. Qu’on ne doit pas faire cela avec n’importe qui, mais pour me venger je suis prête à tout.


Je le suce. Son sexe garde des traces de son plaisir, mais cela ne me rebute pas. Il y a longtemps, même avant mon mariage, que je sais comment faire. Combien de fois ai-je soutiré de mon mari son foutre ? Toujours, chaque mois, lorsque je suis « perturbée » et que je lui reconnais une envie. Mais pas seulement. Je sais que l’on pourrait me traiter de vicieuse, mais il y a quelque chose dans la fellation bien menée avec le jus d’Alain que je recueille dans ma bouche, oui, quelque chose qui m’excite, et croyez-moi dans ces cas-là je sais comment le sucer à nouveau pour lui redonner sa vigueur.


Mais c’était avant. Avant que je découvre mon cocufiage et depuis « tintin » pour lui.


Il gonfle et déjà j’ai du mal à le tenir au chaud. Il gémit alors que je lèche son mât sur toute sa longueur, lèche aussi les deux bourses bien regroupées dans leur protection.

Il gronde, alors que mes lèvres coulissent sur une bonne longueur. Mais je veux autre chose.



Aussitôt demandée, aussitôt arrivée, lentement déroulée sur un mât bien gras de ma salive.

J’enlève ma culotte. Je lui jette au visage avec un sourire provocateur. Il la reçoit et me répond de la même façon en la sentant.


Je monte sur lui. Je suis en cavalière et ma selle a une protubérance qui disparaît en moi. De longues secondes je déguste cette possession. Des mouvements du bassin me la rendent encore plus familière. Alors je me baise avec. D’abord avec des mouvements du bassin et puis en montant et descendant. De longues minutes, je me baise. Il aime. Il ferme les yeux, les rouvre pour chaque fois croiser mon regard. J’y mets sans me forcer la force du plaisir.


Les sangles bougent juste devant moi, lent balancement comme un métronome qui me fascine. Je m’en saisis. Je deviens plus légère et mes mouvements plus amples. Mais c’est une autre légèreté qu’elles m’apportent. C’est comme si j’oubliais qui je suis. Au loin la mère de famille, à la poubelle l’épouse fidèle, plus de remords. Tout s’est envolé, ne reste que la femelle qui se venge.


Menteuse. Menteuse. Tu te mens à toi même. Même ce matin la vengeance n’était qu’un prétexte. D’accord sans cette idée, tu n’aurais pas sauté le pas, mais maintenant, oui maintenant, tu as envie, tu es chaude bouillante, tu te sens si jeune en chevauchant ce garçon, tu veux lui donner du plaisir, prendre le tien, lui montrer qu’une « vieille » comme toi peut… Oh, que oui ! Tiens, je vois que tu imagines… Mais oui… ne fais pas la mijaurée… montre-lui que…. Bon d’accord, c’est pour qu’il accepte de se faire filmer la prochaine fois… Si tu as besoin d’une excuse, alors…


Je suis légère. Une plume qui se lève pour, non pas s’agenouiller, mais s’asseoir. Je sais combien cette position est « excitante » pour l’homme. Devant mon étonnement de ce goût par mon mari, il m’avait montré en le faisant devant un miroir, découvrant ainsi la vision de celui qui est allongé. Et j’en ai la preuve par les yeux de Romuald qui fixe son ventre. Son ventre d’où pointe le mât sur lequel il peut voir ma fente monter et descendre.


Je suis légère. Légère et désinhibée. Libérée par son regard et ses gémissements. Il devrait accepter. Je pourrais lui proposer de porter un masque bien que j’aimerais que mon mari puisse constater que moi aussi je peux baiser avec un plus jeune.


J’aimerais le filmer à l’instant. Alain pourrait constater que l’expérience acquise avec lui profite à un autre…


Pourquoi ne pas… Puisque tu es bien lancée… Il n’est pas plus gros… il ne pourrait plus refuser… Un peu plus, un peu moins…


Je me soulève. Les sangles facilitent mes mouvements. J’hésite… par-devant… par-derrière… non, par-devant, je pourrais ainsi suivre sur son visage.

Il regarde. Je ne suis pas préparée, mais depuis le temps… Je dois le guider d’une main… La vengeance me donne la force de m’accrocher à la sangle.

Il regarde. Il ne peut plus douter, c’est vers mon petit trou que je guide son mandrin.



Je ne simule pas. Je me possède avec. Mon anus ne résiste pas longtemps. La pression, l’envie, la vengeance…


Arrête avec ta vengeance. Fais-toi plaisir. Jamais personne d’autre n’a emprunté ce chemin. Même avant ton mariage tu ne l’avais jamais fait. Alain, s’il connaissait tes aventures, savait que tu étais vierge de ce côté. Alors te faire prendre par ton petit trou serait une vengeance terrible.


Je suis comme suspendue. C’est lui qui maintenant, avec des coups de reins puissants, m’encule. Il est cambré pour pousser son dard au plus profond…



Les matelas nous laissent juste assez de place pour être allongés, l’un à côté de l’autre. La capote rejoint l’autre sur le sol.



Et je lui explique. Je prends des pincettes pour lui dire qu’il n’est pas qu’un « faire valoir », mais bien un amant que j’apprécie.

Il s’en fout de se faire filmer à la condition d’en avoir une copie.


Voilà comment le lendemain, c’est une femme décidée et clean qui se présente. La batterie de mon smartphone est au max et j’ai bien vérifié que j’avais assez de mémoire.

Dans le camion on s’échange nos résultats. Cela fait un peu théâtral, mais au moins je pense qu’Alain va bisquer lorsqu’il va voir que nous n’avons pas de capotes.




Je ne suis pas une star du X et j’ai bien du mal à m’habituer à la présence de Noël même s’il ne fait pas de bruit et cherche à se faire discret. Avant de venir, j’ai réfléchi à ce qui choquerait le plus mon mari. Ma vengeance doit faire mal, utiliser ce que nous avons de plus intime.


Je suis sur Romuald, dans un 69 bien classique. Je le suce et il me fait du bien. Nous avons sauté les préliminaires. Je me suis déshabillée tout de suite, j’ai fait de même avec lui, dans une impatience que j’espère la vidéo va bien saisir. Maintenant je prends mon temps. Noël filme la scène. Alain va me voir ainsi, une bite en bouche, ma chatte léchée, ma fente et mon petit trou déjà envahis par un doigt. Je fais ce qu’il faut. Je le pompe avec gourmandise. Chaque fois que je libère la queue, ma salive coule avec générosité. Mais Noël est trop loin pour que mon mari voie bien. Je lui dis :



Il s’approche. Maintenant il ne me dérange plus, il est un des instruments de ma vengeance. Je mets tout le vice possible dans mon regard. Le mandrin est beau, élégant, dur, tendu. Mes lèvres coulissent sur la hampe, pompent le gland. Je regarde l’appareil. Je veux qu’Alain voie mon plaisir. Tu vas voir mon cher mari, moi aussi je peux…


Oui, je peux pomper une autre queue que la tienne. Regarde c’est celle d’un jeune…

Oui, je le branle de la main en gardant son gland dans ma bouche.

Oui, tu vas voir, je vais…


Il jouit. Son jet est puissant. Le second aussi. Ma langue en ralentit l’avancée, encore ! Encore ! Je n’ai pas besoin de simuler, le foutre me remplit la bouche bien plus que toi dont les couilles vieillissantes sont faiblardes.


Oui, tu me vois garder précieusement la liqueur de mon amant.

Oui, tu peux deviner que si ma glotte bouge, c’est pour avaler le sperme.

Oui, tu me vois récupérer d’un doigt ce qui s’était échappé et le sucer avec délice.

Oui, tu me vois faire la toilette de ce mandrin qui faiblit un peu, mais que je réveille, pas comme toi où il faut attendre pour une nouvelle vigueur.

Oui, tu me vois me redresser pour aller chevaucher mon amant.

Regarde comme je me remplis avec.


C’est bon, je n’ai pas besoin de feindre. Noël a compris, je le vois nous filmer, s’attarder sur mon visage, se pencher pour enregistrer comme je monte et descends sur la bite. Je n’oublie pas le son. Je gémis, je dis combien c’est bon, qu’il est dur, qu’il me remplit totalement. Une seconde, je pense dénigrer mon mari, mais je me retiens. Même si sa jeune stagiaire l’a dragué pour avoir le poste, les vidéos montrent, sans doute possible, qu’il l’a fait jouir, comme il sait le faire avec moi… enfin je veux dire avant… Que sera notre avenir lorsque je lui montrerai ma vengeance ? Sera-t-il beau joueur ou bien comme beaucoup d’hommes refusera à l’épouse ce que le mari a fait ?


En tout cas ma vengeance n’est pas une épreuve. Je me découvre une vraie envie de sexe. Avec Alain on était dans une routine, routine agréable, mais routine tout de même. Difficile d’innover après tant d’années. Chacun connaît l’autre comme il se connaît lui-même. D’ailleurs Alain avait évoqué ce point pour céder aux avances de la jeune traînée. Cela n’est pas une excuse, mais je comprends un peu. Je comprends, mais je ne pardonne pas. Il aurait dû m’en parler.


Et vous auriez fait quoi ? Vous auriez suivi les conseils des magazines féminins qui parlent de ce sujet ? Tiens, par exemple mettre un bandeau pour imaginer que… Ou bien des menottes pour lui ou pour elle… Mais aussi et cela m’avait étonné de lire ce genre de conseils dans un magazine « grand public ». Faire du « côte à côte », ou sous le regard de voyeurs et même envisager d’inviter un ou une partenaire…


Le mal est fait, alors autant « boire la coupe jusqu’à la lie ». La lie… coquine tu penses au foutre que tu viens d’avaler… Mais regarde aussi ce que Noël te montre.


C’est vrai que le short du cameraman montre une énorme bosse. Il bande et je peux le comprendre. Romuald a suivi mon regard et il sourit. Une seconde de complicité, mais aussi je le vois tendre la main vers le short. Noël a remarqué le mouvement. La main tire sur l’élastique, mais le short résiste. Les deux hommes me regardent. Une demande muette, pressante. Je réalise soudain que les deux hommes sont des complices, que le jeu des bracelets est une entrée en matière avec la proie repérée par l’un ou par l’autre. Une façon détournée de « tâter le terrain » et de faire une proposition… La proie, c’est moi.


Pour moi, c’est plus facile. Pourtant il faut que je tire très fort sur l’élastique pour libérer la verge.


Noël continue de filmer. Son bâton sombre, longue tige horizontale est étonnante. Même pendant ma jeunesse, je n’ai jamais eu l’occasion de voir un sexe que les rumeurs entre filles décrivaient comme très gros, presque trop gros pour nous, jeunes délurées et qu’il fallait une longue pratique pour pouvoir l’accepter en soi.


Mensonge, exagération bien sûr, mais tout de même. Il est plus imposant que Romuald et même que mon mari qui est bien pourvu. Sans réfléchir, je le prends en main. Je le prends en main, mais c’est vers mes lèvres que le corps qui avance me le livre. Comment refuser. Vraiment ma vengeance sera terrible. Peut-être même trop forte. Qu’importe, je verrai bien. J’ai envie de goûter à ce chibre. Romuald doit suivre mes pensées.



Voilà encore la preuve de leur complicité. Je ne doute pas un instant que même sans l’excuse de la vidéo les compères se seraient arrangés pour me proposer leurs services communs.


Je le prends en bouche. En réalité, c’est le mandrin qui se fraie un chemin entre mes lèvres. Je vois Noël qui filme. Par-dessus, cela doit donner une drôle d’image, contraste de noir et blanc avec mes lèvres rouge carmin. Il est impatient. Il voudrait se baiser dans ma bouche, mais c’est tout de même trop pour moi. Je le ralentis. Je prends ses belles bourses dans ma main, de l’autre je calme son avancée. Il se calme. Alors je le suce. Je fais de mon mieux. Il gémit. Mon horizon est son ventre dont la noirceur est excitante.


De le pomper me fait bouger sur le pal de Romuald. Je chasse de mes pensées la honte de trouver cette situation délicieusement perverse. Jamais, même dans mon envie de vengeance je n’aurais imaginé une telle transgression. Deux hommes, deux jeunes hommes qui m’ont choisie, maintenant j’en ai la certitude, ce qui me remplit de fierté. Ainsi à mon âge je peux inspirer de tels désirs !


Le bâton noir brille de mille feux par ma salive. Je le branle doucement. Je vais le faire gicler. Il est clean et….

Mais il quitte la chaleur de ma main. Il passe derrière moi.


Je comprends lorsque Romuald m’attire à lui. Je panique. Jamais je ne pourrai… Mais c’est ma faute aussi, hier en voulant le motiver, je lui ai montré que mon petit trou faisait partie du lot.

Je sens une froideur. En me retournant, je vois qu’il a un tube à la main, tube qu’il laisse tomber sur le sol. Une main tient le smartphone, l’autre enduit mon anus de crème. Ils ont pensé à tout.



La vue de cette tige que je devine prendre la place de la main.

La vue de mon anus fermé avec un gland qui le pointe.

La vue de ce qui me possède déjà.

La vue de mon sphincter qui résiste à peine, la crème grasse ayant préparé le terrain.

La vue, mais aussi le feulement que je pousse alors que la tige avance inexorablement, le gland déjà bien au chaud, mon muscle étouffant la hampe qui disparaît comme au ralenti et qui me surprend alors que le ventre est déjà plaqué contre mes fesses.


La suite est impossible à raconter. Je me souviens juste qu’à un moment, c’est Romuald qui filme. Il filme une femelle qui a perdu tout contrôle, qui bouge, se tortille, ondule du cul, balance ses reins, cherchant encore et encore que les deux bites la ramonent. Oh, elle doit être belle la femelle qui a pris la place de Nadia, Nadia l’épouse parfaite, mais épouse bafouée qui n’a pas voulu en rester là.


Je m’entends crier. Oui, moi qui crie de mes jouissances et de sentir le foutre de mes amants m’inonder.


En me réveillant, en revenant la Nadia qui était entrée, je suis submergée par la honte. J’ai totalement oublié la vengeance pour ne penser qu’à mon plaisir. Mes amants voient bien que j’ai le plaisir coupable. Ils me rassurent. Ils me complimentent. Ils me disent qu’ils espèrent que je vais revenir demain.


Sur le chemin du retour, ma culotte se trempe de ce qui s’écoule de… Je suis toute collante… Alain est là qui m’attend. Je n’ai qu’une envie, me doucher. Peut-être que l’eau chaude va chasser mes remords. Aussi il faut que je visionne cette vidéo. Elle doit dépasser certaines limites. Cocufier son mari est une chose. Baiser avec deux hommes, une autre. Si elle est inutilisable, que vais-je faire ? Retourner les voir, mais en mettant des limites…




ALAIN


Je connais mon épouse. Quand elle dit quelque chose, elle s’y tient. Alors lorsqu’elle m’a asséné plusieurs fois et avec une colère d’autant plus terrible que rentrée :



J’ai su que je devais m’attendre au pire. Je l’avais mérité, mais je ne pouvais pas lui dire que Barbara ne m’avait pas apporté que sa jeunesse, son corps et une sexualité débridée. Je m’étais senti revivre. Oh ce n’était pas la faute de ma femme, mais une lassitude, l’impression que tout a déjà été fait, que tout a déjà été dit, et que les années qui venaient ne seraient que des répétitions.


J’ai été sur mes gardes. Avec la faute commise, la vengeance ne pouvait être que sexuelle. Un instant j’ai eu peur qu’elle utilise tout ce qu’elle avait copié pour le diffuser, mais non. Donc la vengeance serait sexuelle.


Être puni par là où l’on a péché !


Sans avoir l’air, je surveillais. Rien d’anormal, car son travail, les enfants et tout le reste devaient lui faire une contrainte qui ne lui laissait pas beaucoup de temps libre. Et dans mon for intérieur, je savais Nadia foncièrement fidèle et donc aucun « amant » sous la main. Mais on ne sait jamais ! La seule chose dont je pouvais être assuré, c’est que je serais le premier informé !


Les vacances sont arrivées. On a presque toujours été ensemble. Les enfants servant de ciment à une ambiance qui est vite devenue très lourde dès leur départ. Elle n’avait pas oublié. Mais toujours aucun signe avant-coureur.


Sauf cette robe d’un style qui n’est pas le sien. Sans être prude, elle ne met pas de haut à la plage, elle s’habille raisonnable.

Sauf cette balade à vélo avec justement cette robe qui n’est vraiment pas faite pour cela.


Une balade qu’elle répète le lendemain. Aujourd’hui donc. Alors à cet instant, je me suis demandé si…

Je la suis. Un terrain de camping. Deux jeunes hommes devant une tente. Nadia accueillie par l’un d’eux, le suit derrière la tente pour monter avec lui dans une sorte de camion. Le temps passe. Il a refermé la porte derrière eux. Je commence à penser que… Mais l’homme ressort et appelle l’autre. Il lui parle et tous deux montent dans le camion. Une minute, puis deux, puis trois… Dix minutes et toujours rien. Je sors de ma cachette et avance vers la tente, vers le camion. De la publicité sur les flancs indique un vendeur de matelas. J’essaie d’écouter. Rien, pas de musique, pas d’échange de paroles. Je colle mon oreille à la porte. Là j’entends un peu, comme étouffés, des gémissements et puis quelque chose comme : « Plus prêt, filme plus prêt, qu’il voie bien ». C’est la voix de Nadia. Je comprends tout de suite. Pour que sa vengeance soit totale, elle veut m’en apporter la preuve.


Je suis cocu. Elle se venge. Qu’est-ce que je fais ? Ouvrir la porte et interrompre ? Et si je me trompe ? Non, c’est évident, elle baise avec l’un, pendant que l’autre filme. Et si j’interviens avant, comme je la connais, elle recommencera tant que sa vengeance ne sera pas complète.


Je retourne à la cachette. Une bonne heure. Elle ne fait pas dans la demi-mesure ! Je les vois ressortir. À la façon dont ils se tiennent, l’évidence est sous mes yeux. Je me dépêche pour arriver avant elle.

En arrivant elle dit juste un :



Je veux savoir. Alors qu’elle est dans la salle de bain et que j’entends l’eau couler, je vais dans la chambre. Sa robe et sa petite culotte est sur le lit. Petite culotte plus qu’humide, grasse… du sperme… J’ai la preuve.


Son téléphone est posé sur la table de nuit. Au moins ma mésaventure m’a obligé à apprendre toutes les opportunités de ces engins. Dans « Galerie » un fichier de ce jour. Un gros fichier. Je me précipite dans le salon pour prendre mon PC. L’eau coule toujours. Elle doit se laver de tout ce que… a-t-elle honte ? L’homme lui a-t-il donné du plaisir ? Je copie le fichier. J’ai juste le temps de retourner dans le salon.

Toute la soirée j’attends qu’elle m’annonce la triste nouvelle. Mais non. Soupe à la grimace et un :



Le feuilleton doit être sa vidéo. Elle veut vérifier avant de me montrer.

Lorsque je vais dans la chambre, elle lit. Son regard est étrange. Elle a dû se rendre compte de ce qu’elle a fait. Moi aussi lorsque je voyais mes parties de baises filmées, c’était très différent du moment. On voit tout ce qu’on a fait, emporté par le plaisir. La question devient lancinante : a-t-elle eu du plaisir ? L’homme l’a-t-il fait jouir ?


Deux heures du matin. Je ne dors pas. Je veux savoir. Des scénarios tournent dans ma tête.

Je me lève sans bruit. Sa respiration est régulière. Je vais dans le salon et, sans allumer, mets le PC en marche.


Je vois. Je découvre. C’est encore pire que je pensais. Le deuxième homme, le grand black qui filmait a été invité à les rejoindre. La suite est mal filmée, mais le doute n’est pas permis. Nadia ne m’a pas simplement trompé, elle l’a fait avec deux hommes… deux hommes en même temps dans une scène que je n’aurais jamais imaginée avec elle…



Je sursaute. Je ne l’ai pas entendue arriver. Les écouteurs m’isolaient. Elle est derrière moi. Depuis combien de temps ? Dans la pénombre, seul l’écran du PC éclaire un peu. Elle est en nuisette.

Ce n’est pas une question, une constatation. Autant reconnaître.



Étrangement nous parlons calmement. Elle montre l’écran.



Un silence et puis elle reprend :



Son ton montre un début de colère.



Encore un silence et puis :



Elle s’assied sur le canapé à côté de moi. Entre temps la vidéo a recommencé, pendant quelques secondes nous regardons. Soixante-neuf parfait.



Un silence.



Un silence à nouveau. Sur l’écran la vidéo continue. Des oreillettes s’échappent ses cris de plaisir.



J’ai un petit rire. Elle sourit. Enfin un sourire que je n’avais plus vu sur ses lèvres et pour moi depuis… Taquin je dis :



Elle me répond souhaitant manifestement clore une conversation si particulière.



Mais je continue dans mon idée.



Pendant que la vidéo défile, que nous la voyons à cheval sur son amant et prenant la bite sombre en bouche, que l’image tressaille par le grondement du cameraman, je lui dis, tout en posant ma main sur une cuisse qui m’attire :



Elle va de l’écran à mon visage. Elle pose sa main sur la mienne. Elle va me repousser, mais…



Le PC montre Noël qui va se placer derrière elle et on sait l’un comme l’autre ce qui va se passer.



Et ma main monte vers son jardin secret que je n’ai plus approché depuis des mois.

Et je me penche vers elle pour l’embrasser. Ma main atteint son but. L’autre prend la sienne et la guide vers mon sexe. Et je lui souffle à l’oreille.



Elle voit mon érection… Elle passe la main sous le tissu de mon boxer.