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06/09/20
Résumé:  L'amitié peut elle résister quand les femmes s'en mêlent ? Même une amitié de vingt ans...
Critères:  fh extracon copains vacances jalousie voir exhib noculotte caresses pénétratio confession -extraconj
Auteur : Patrick Paris            Envoi mini-message
Comment perdre son meilleur ami




Je somnole dans le train, laissant mon esprit jouer avec mes souvenirs. Comme tous les ans, nous avons passés une dizaine de jours dans ma famille, repos à la campagne, plaisir champêtre, retrouvailles d’anciens amis.


Cette année, nous ne sommes pas allés rendre visite à Jean-Claude et Jacqueline, nos amis de Martigues. C’était pourtant sympa, à deux heures de route de chez mes parents, un petit week-end en bord de mer.

Depuis dix ans, nous ne nous voyons plus, pourtant nous étions inséparables. Il faut que je vous dise pourquoi.


J’ai oublié de me présenter, moi c’est Marc, ma femme Annie, nous allons allégrement vers la cinquantaine. Nous nous sommes connus à la fac, il y a bientôt trente ans.


Avec Jean-Claude, nous étions dans la même école d’ingénieurs, Annie et Jacqueline étaient à la fac. Nous avons fait leur connaissance au resto universitaire, ou plutôt à la cafétéria. À la fin de l’année, notre petit groupe comptait une vingtaine d’étudiants prenant tous les jours le café ensemble avant de retourner en cours.


Les couples se sont formés, déformés, reformés. Annie avait plusieurs prétendants, c’est moi qui ai gagné le gros lot. Jean-Claude de son côté est tombé amoureux de Jacqueline, chacun la sienne.


À l’époque, on devait se marier pour vivre ensemble. Les études terminées, l’été a été ponctué de plusieurs mariages, les uns étant le témoin des autres. Nos liens d’amitié se sont consolidés.


Très vite, chacun est parti travailler aux quatre coins de la France. Nous nous sommes installés en région parisienne, pas par choix, mais le premier job trouvé, une fois installé, on ne bouge plus.


Nous avons rapidement constitué un petit groupe d’inséparables. Tout était prétexte pour se voir, nous nous retrouvions régulièrement pour un repas, une pièce de théâtre, une soirée, ou un week-end. Et les enfants sont nés, deux chez nous, trois chez Jean-Claude et Jacqueline. Annie a été choisie comme marraine du petit dernier.


Nous passions souvent des vacances ensemble. C’est ainsi que nous avons pris l’habitude d’aller quelques jours à Martigues chez Jean-Claude et Jacqueline, passant nos journées à la plage. L’époque était bénie, les femmes bronzaient seins nus… Annie n’a jamais hésité, Jacqueline non plus. Pour notre plus grand plaisir.


Annie a vite compris que je ne détestais pas le regard de ses voisins, et n’hésitait pas à se changer en laissant négligemment glisser sa serviette, dévoilant ses fesses et ne cachant rien de son intimité. Un petit coup d’œil n’a jamais fait de mal à personne.


Chemisier transparent, sans soutien-gorge, minijupe, la liberté héritée de mai 68. Au fil des années, Annie n’a plus eu aucun mystère pour Jean-Claude, et je connaissais Jacqueline par cœur.


Jean-Claude avait de nombreux déplacements professionnels en France et, au moins une fois par mois, à Paris pour voir les grands chefs. Tout naturellement, il n’allait pas prendre une chambre d’hôtel, il venait loger chez nous. Nos enfants l’adoraient, il les couvrait de cadeaux à chaque visite.


Parfois Jacqueline l’accompagnait, elle venait faire le tour des grands magasins. Annie en profitait pour faire du shopping avec elle. Les deux femmes s’entendaient bien, le soir nous riions tous de bon cœur en découvrant les tenues parfois un peu coquines que l’une faisait acheter à l’autre, avec essayage le soir même devant les pires critiques, leurs maris.


Cela ne dérangeait pas Jean-Claude que je voie son épouse à moitié nue dans notre salon prenant des poses pour mettre en valeur sa dernière petite robe, et moi j’étais toujours excité quand il détaillait Annie dans des poses aussi lascives que celles de Jacqueline. Toujours une bonne ambiance, soirées un peu arrosées.


Avec Annie, nous rigolions comme des gamins à entendre nos amis faire l’amour, sans se rendre compte que de leur côté, ils devaient aussi nous entendre.




---o Ô o---




Étant tous de la même promotion, nous sommes nés la même année. Nous avons donc décidé de fêter nos quarante ans tous ensemble. Mais où, et comment ?

Après de longs conciliabules, le choix d’un séjour en Guadeloupe fait l’unanimité. Les vacances de février sont parfaites pour une semaine au soleil, les beaux-parents ayant été mis à contribution pour garder nos progénitures.


Un samedi matin, nous débarquons dans un hôtel de Saint-François pour célébrer l’évènement. Nous sommes une bonne vingtaine, plusieurs couples et quelques célibataires, seul point commun, nous avons tous quarante ans dans l’année, à part un vieux de quarante et un ans et trois benjamines de trente-neuf.


Nous retrouver après toutes ces années, l’esprit potache reprend le dessus. À chaque repas, ti’punch de rigueur, ça échauffe les esprits, et pas que les esprits.

Certains louent une voiture pour visiter l’île, les plantations, les rhumeries, la pointe des châteaux pas loin de l’hôtel ou la maison de Coluche… un peu de tourisme, alors que la plage attire la majorité de notre groupe, pour oublier la rigueur de la métropole.


Nos femmes ont fait un effort, les maillots de bain sont adaptés au climat, et très vite les hauts sautent, nous laissant admirer la plastique de nos compagnes, toutes au top. Annie n’a pas été hésité une seconde à se baigner seins nus, je crois qu’elle appréciait cette proximité, toujours prête à accepter l’aide de l’un ou de l’autre pour lui passer la crème l’empêchant de rougir, le soleil est traître sous les tropiques. Elle n’était pas seule, j’ai eu le plaisir de rendre ce service à nos benjamines et à Jacqueline.


Le deuxième jour, de nouveaux arrivants prennent place à côté de notre groupe, et surprise, sans aucune hésitation les femmes, rapidement suivies par leur mari, tombent le bas, et s’allongent pour un bain de soleil intégral. Après une petite gêne bien compréhensible et vu l’intérêt suscité auprès de leurs maris, nos femmes décident de les imiter. Annie n’est pas la dernière à faire admirer sa fine toison bien taillée et ses fesses que je découvre de dos alors qu’elle a les pieds dans l’eau. Petit coup d’adrénaline, imaginant ce que mes amis en train de se baigner avaient sous les yeux ; jusqu’à ce jour, seul Jean-Claude avait eu ce privilège.


Les hommes sont plus prudes, seuls trois d’entre nous ont osé laisser leur maillot sur leur serviette.

Jacqueline, longtemps hésitante, mais entraînée par Annie, l’a rejointe dans l’eau dans la même tenue. Sur la plage, Jacqueline a surpris mon regard vers son entrejambe, nos yeux se sont croisés, je lui ai fait mon plus beau sourire sans trop insister, restons gentlemen.


Le reste de la semaine, plus personne ne se posait de question sur la tenue à adopter.


Nous ne choquions personne. Nous avons eu droit au passage répété de voyeurs locaux, et à quelques exhibitionnistes qui marchaient nus le long de la plage, exhibant un service trois-pièces en parfait état de marche. Loin de nous offusquer, cette vision a semé l’hilarité générale, même si je pense que certaines femmes en rêvent encore.


Une soirée anniversaire qui laissera à tous de beaux souvenirs. Le rhum a coulé à flots toute la nuit, déclenchant une gueule de bois générale le lendemain matin.


C’est avec un brin de nostalgie que nous avons repris l’avion pour retrouver la grisaille parisienne, nos têtes pleines de souvenirs, les appareils photo gardant la trace de ce voyage mémorable.


Petite réaction d’Annie :



Avec un petit sourire, je me fais la remarque :





---o Ô o---




Le tourbillon du boulot nous a emportés dès le lundi, et deux mois plus tard, Jean-Claude revenait chez nous pour ses réunions habituelles, cette fois il doit rester deux nuits.

Apéro, petit repas dont Annie a le secret, soirée autour d’un verre pour parler des enfants et couchés tôt, demain on ne chôme pas.


Dans la nuit, je me réveille, je suis seul, Annie doit être aux toilettes. J’attends cinq, dix minutes, elle ne revient pas, j’espère qu’elle n’a pas de problème, mais trop fatigué pour aller voir, je me rendors.

Dans un demi-sommeil, j’entends la douche couler, pas celle de la salle de bain qui donne dans notre chambre, non, celle des enfants, qui sert aussi à nos invités. Jean-Claude a peut-être un problème. Je veux en parler à Annie qui doit aussi entendre, mais je constate que sa place est toujours vide, un coup d’œil au réveil, ouah, cela fait plus d’une heure qu’elle a quitté notre lit.


Confiant, mais pas bête, je me pose des questions. Annie vient se glisser silencieusement dans nos draps, elle sent le propre, c’est bien elle qui vient de prendre une douche. Mes soupçons se confirment, il n’y a plus aucun doute, elle était avec Jean-Claude. Je suis plus surpris qu’en colère, un peu déçu.


Elle sursaute lorsque je pose ma main sur son bras en lui demandant si tout va bien, de ma voix la plus calme, un peu endormie.



Jouant l’étonnée :



Elle semble hésitante, elle vient se blottir contre moi sans dire un mot. Je suis direct :



Son humour me plaît moyennement.



Vexée de ma réflexion :



Annie hésite :



Petite grimace :



Ma femme me surprendra toujours. Est-elle inconsciente ?



En se collant à moi, elle se fait câline, me couvre de baisers :



Elle essaie de m’embrasser, j’ai un geste de recul qui la fait rire :



Elle pose ses lèvres sur les miennes, nous nous embrassons dans un long baiser passionné, nos langues se cherchent. Je caresse ses seins, tandis qu’elle se saisit de ma queue et la dirige vers son entrejambe. Je m’enfonce en elle d’un seul coup, les muscles de son vagin se contractent et me caressent… nous jouissons ensemble d’un seul cri.


Annie s’endort, la chatte pleine de moi. Je l’enlace pour trouver le sommeil. La nuit va être courte.




---o Ô o---




Je prépare le café, Annie met la table du petit déjeuner et fait griller du pain.

Attiré par la bonne odeur du café et du pain grillé, Jean-Claude arrive en caleçon, il a passé un t-shirt. Il a l’air gêné, il fuit mon regard sans oser détailler Annie comme il en a l’habitude :



Sans se démonter, Annie va vers lui. Il doit avoir une super vue sur sa poitrine, je ne le sens pas à l’aise. Annie lui fait deux grosses bises amicales :



En lui lançant un regard coquin, et complice.

Je sers le café. En s’asseyant à côté de moi, face à lui, Annie s’adresse à lui sur un ton enjoué :



Jean-Claude est surpris, il ne sait quelle attitude adopter :



Jean-Claude ne sait pas quoi dire devant moi, ses yeux noyés dans sa tasse de café. Enfin il prend la parole :



Ma réponse est démentie par le ton dur de ma voix :



Nous buvons notre café rapidement, dans un silence pesant. Tandis que je range la vaisselle, Annie va se préparer dans notre chambre. Jean-Claude retourne dans la sienne, il est évident qu’il ne veut pas rester seul avec moi.


Je rejoins Annie, elle est prête :



Elle fuit, elle me laisse me démerder. À moi de décider. Je l’embrasse :



Dans l’entrée, elle lance :



Il n’a pas le temps de répondre. Quand il sort de la salle de bain une serviette autour des reins, l’ascenseur emmène déjà Annie.


Avant de partir, je lui propose un café. Il ne peut refuser, il est coincé. C’est lui qui prend la parole le premier :



Il est surpris de ma décontraction :



Je me doute que si je n’avais rien su, il n’aurait pas hésité une seconde.



Il a l’air inquiet :



Pas besoin d’en dire plus, il va dans sa chambre et revient au bout de cinq minutes avec sa valise.


Le soir, Annie est surprise en rentrant :



Elle semble surprise, offusquée :



Elle vient vers moi, me regarde amoureusement :



Elle passe sa main dans mes cheveux.



Et elle me roule un super patin. Est-ce pour me faire oublier la nuit précédente ou a-t-elle déjà tourné la page ? Les femmes sont tellement imprévisibles.

Toute la nuit, elle fait en sorte de me faire oublier d’être jaloux.


Jean-Claude n’a sûrement rien dit à sa femme. Il continue à venir à Paris pour son travail, mais n’est plus revenu chez nous. Il a trouvé l’hôtel qui lui convenait.


Annie n’a pas eu l’air déçu de ne plus le voir. Elle ne m’en a plus jamais parlé.

Son attitude m’a fait réfléchir, elle semble n’y attacher aucune importance, est-ce vraiment si grave ? Je n’ai pas besoin de pardonner, je ne lui en parle plus, mais je me jure d’être vigilant.


Au printemps, lors de la réunion de notre promotion pour un week-end organisé dans les Alpes, pas très loin de Grenoble, nous sommes logés en bungalow. Connaissant nos liens, les organisateurs ont prévu nous faire partager le même logement. Sans donner de raison, je demande à changer, Annie et Jean-Claude ont compris, seule Jacqueline paraît surprise.


Lors des différentes discussions avec nos amis, nous parlons vacances. Tout naturellement, Jacqueline nous invite à passer un week-end cet été chez eux, comme nous en avons l’habitude. Annie et Jacqueline choisissent la date, sans que ni Jean-Claude ni moi n’ayons à donner un avis. Pourquoi ne serions-nous pas d’accord ?


Je détecte comme une lueur d’espoir dans les yeux de Jean-Claude.




---o Ô o---




Avant de rejoindre Martigues dans la matinée, nous nous arrêtons chez mes parents pour faire une halte, tout heureux de cette visite impromptue.

Dans la voiture Annie semble soucieuse depuis le départ. Enfin elle me dit ce qui la tracasse :



Je la regarde, surpris :



Je me penche et lui fais une bise dans le cou. Elle me gratifie de son plus beau sourire :



Le soleil est au rendez-vous. L’accueil de Jean-Claude et Jacqueline est chaleureux, comme toujours. Repas sympa autour du barbecue… le rosé est frais.


Jacqueline nous propose de profiter de la plage, ce que nous acceptons avec joie, après la grisaille parisienne.

Baignade, bronzage, nos femmes à l’aise seins nus sur la plage et dans l’eau. Jacqueline est toujours aussi belle, jolie taille, jolies fesses… Je ne me lasse pas de la regarder dans son mini maillot, elle s’en aperçoit bien sûr, ça a l’air de l’amuser.


Annie n’est pas en reste, elle joue avec Jean-Claude, se laisse admirer comme avant. Lui, la dévore des yeux, il s’est bien placé face à son entrejambe quand elle se change avant de quitter la plage.


J’ai trouvé une excuse, accompagner mon père à l’hôpital pour des analyses demain à la première heure, excuse imparable. Jean-Claude semble déçu, Jacqueline également. Annie ne dit rien, c’est elle qui l’a voulu.


C’est décidé, nous partirons après manger. Leurs enfants vont se coucher. On discute, on refait le monde. Il est près de minuit, il faut y aller. Jacqueline essaie une dernière fois de nous retenir.



En arrivant près de ma voiture, je m’aperçois que j’ai oublié mon téléphone dans la chambre :



Je monte quatre à quatre à l’étage, suivi de Jacqueline qui veut m’aider.


Arrivé dans la chambre, je sors mon téléphone de ma poche. Jacqueline s’approche de moi se pend à mon cou et m’embrasse tendrement, à pleine bouche. Je lui rends son baiser en lui plaquant une main sur les fesses, l’autre ayant déjà atteint sa poitrine que je malaxe avec entrain.

Son regard est plein de reproches :



Après un ultime baiser, nous retournons à la voiture, Jean-Claude discute avec Annie, elle a dû faire sa mise au point.

J’ai mon téléphone à la main, Jacqueline derrière moi toute joyeuse :



Annie renchérit en me prenant le bras :



Je la regarde en souriant :



C’est le moment de nous séparer.

Jean-Claude fait la bise à Annie qui fait attention à ne pas trop se coller à lui, et tandis que je fais les quatre bises réglementaires à Jacqueline, elle me murmure à l’oreille :