n° 19834 | Fiche technique | 57425 caractères | 57425Temps de lecture estimé : 32 mn | 04/10/20 |
Résumé: Une stagiaire pas comme les autres. | ||||
Critères: fh collègues hotel travail caresses fellation cunnilingu pénétratio fsodo nostalgie -occasion | ||||
Auteur : Roy Suffer (Vieil épicurien) Envoi mini-message |
Encore aujourd’hui, je dois me pincer en évoquant ce souvenir merveilleux, mais tellement improbable qu’il reste gravé dans ma mémoire au registre du fantastique, de la fiction, et pourtant…
Après m’être copieusement ennuyé durant des années dans des réunions stériles, des séminaires inutiles et des regroupements sans intérêt et les avoir sévèrement critiqués, vint le temps où je fus chargé, à mon tour, d’animer ce genre de sessions. Juste retour des choses, peut-être, moyen de faire taire un élément gênant pour la hiérarchie, ou tout simplement promotion et ancienneté qui vous placent là où vous n’auriez jamais voulu être. Pas le choix, il faut assumer. Ce fut un moyen pour moi de m’exercer à la pédagogie, à la communication et à la gestion de groupe, en somme d’apprendre des choses nouvelles, de mesurer aussi combien l’art est difficile. Mais, en toute modestie, je pense avoir été plutôt bon dans cet exercice, tout simplement en restant naturel, moi-même, sans chercher à jouer ce rôle odieux d’être « celui qui sait » devant un parterre « qui ne sait pas ». Ça marchait plutôt bien, très bien même, au point qu’on me confia un « tour de France » pour porter la bonne parole de l’entreprise. Période tout à fait agréable, car il est rare de faire autant de « tourisme » aux frais de la princesse, dans d’excellentes conditions.
C’est au cours de l’une de ces sessions, un séminaire d’une semaine, que je l’ai rencontrée, ou plutôt qu’elle est venue à ma rencontre dans des conditions pour le moins surprenantes. Il n’était pas rare de repérer dans l’assistance des stagiaires une ou deux jolies femmes, de les draguer un peu et de parvenir à « conclure » une ou deux fois. L’animateur possède toujours une sorte d’aura qui facilite un peu les choses, il est vrai, mais ça reste malgré tout marginal, d’autant qu’on sait pertinemment qu’on a fort peu de chances de se revoir un jour. Avec Maëlle, rien ne s’est passé comme à l’ordinaire. Bien sûr, comme beaucoup d’autres participants, j’ai flashé dès le premier jour sur ses jambes : des jambes de rêve, longues et fuselées, mais musclées et assez épaisses cependant, enchaînant les courbes des talons jusqu’aux fesses, dans un sens comme dans l’autre. Je veux dire par là que son postérieur était rebondi, pommé et ferme de profil, mais que de face ou de dos, le galbe de ses hanches, renforcé par une taille fine, était tout à fait remarquable.
Ajoutons à cela un très joli minois aux traits doux et fins, de magnifiques yeux bleus comme les eaux du Pacifique, et une coiffure blonde aux cheveux mi-longs complètement asymétrique : un côté complètement dégagé dévoilant une oreille au lobe délicat, un véritable coquillage, et de l’autre un rideau blond qui flottait au ras de l’épaule, de la nuque à la joue. C’était très original et très heureux. Une robe moulante s’arrêtant au-dessus du genou dévoilait assez largement ses cuisses lorsqu’elle était assise. Seule ombre au tableau, pas de poitrine. Mais alors pas de poitrine du tout, même si le tissu de la robe laissait deviner la présence de deux pointes coniques qui semblaient perpétuellement dressées. Mes seuls pectoraux, pourtant sans entraînement en salle de gym, étaient plus volumineux que ses seins absents. Il n’en restait pas moins que cette fille disposait d’une allure et d’une silhouette remarquables qui la rendaient assez fascinante. Mais son visage était peu souriant, voire pas du tout, et ne trahissait jamais aucune émotion. Si bien que toutes les simagrées que les autres stagiaires pouvaient faire pour tenter de capter son attention restaient vaines.
Bien évidemment, ma position d’animateur ne me permettait aucun signe particulier, aucun traitement de faveur, tous les stagiaires devant être traités sur un pied d’égalité. Je me disais donc qu’il serait plus aisé à n’importe quel stagiaire de faire plus ample connaissance avec cette beauté qu’à moi. Pourtant, dès la première matinée, je m’aperçus au fil du temps que la belle Maëlle ne me quittait pas un instant de son regard bleu profond. Quand je dis pas un instant, c’est véritablement pas une seconde. Tous les autres, comme je l’ai fait moi-même tant de fois, prenaient quelques notes, ou faisaient semblant, jetaient un coup d’œil par la fenêtre, à leurs montres, à leurs portables, s’étiraient, baillaient, échangeaient à voix basse avec le voisin… Elle, rien de tout cela. Son regard était vrillé sur moi en permanence avec une intensité extraordinaire qui, pendant un temps, me déstabilisa. Au point que, jetant un regard sur mes notes, je sentis encore le poids du sien. Je relevai la tête et rencontrai ses yeux :
Du coup, j’accordai une pause-café à tout le groupe, histoire de me reconcentrer un peu. Tout le monde se leva, les uns partant aux toilettes, les autres profitant déjà du reste des viennoiseries d’accueil et du café frais, mis à notre disposition par l’hôtel dans une thermos géante. Le temps que j’éteigne le vidéoprojecteur, que je reclasse mes papiers et que j’efface mon tableau blanc, la fille était toujours seule assise à sa place, les yeux encore braqués sur moi. Je me suis demandé un instant si j’avais quelque chose de travers, une mèche rebelle, une trace de rouge à lèvres ou un poisson d’avril accroché dans le dos… Je filai vérifier cela aux toilettes, sans rien trouver d’anormal. Quand je revins dans la salle, une tasse de café et deux viennoiseries m’attendaient sur la table qui me servait de bureau. Charmante attention. Maëlle était à côté, debout, buvant son café à petites gorgées.
Mais ce ne fut pas le début d’une conversation, puisqu’elle ne répondit rien, ni « de rien » ou « c’est tout naturel » ou « les autres sont des morfals »… Non, rien. Juste ce regard qui reprit son intensité, même quand je buvais mon caoua. Quelques stagiaires vinrent discuter un peu avec moi, du sujet et hors sujet. Comme toujours, le point crucial d’une formation n’est pas le contenu, mais l’intendance. Où mange-t-on, où dort-on, à quelle heure, et le petit-déjeuner, et le dîner, et comment se fait-on rembourser le déplacement ? etc. Là, j’étais tranquille : tout le monde dort sur place, à l’hôtel, où l’on prend également le petit-déjeuner et le déjeuner.
En terminant vers dix-sept heures trente, j’avais souhaité que le dîner soit libre et remboursé forfaitairement sur la base du tarif de l’hôtel. Ceux qui voulaient dîner sur place le pouvaient en retenant à midi, les autres avaient le choix d’aller manger une salade ou de faire un dîner gastronomique en ville, le remboursement était fixe. Je sais bien que beaucoup vont se gaver à midi et « gratter » en dînant d’un sandwich, c’est pareil à chaque fois, question de philosophie ! Pour ma part, c’est plutôt découvrir autre chose, un peu plus couleur locale ou alors totalement exotique, que la cuisine d’assemblage, fût-elle de qualité très convenable, de la chaîne qui nous accueillait. En permanence, pendant cette discussion, Maëlle resta près de moi et ne perdit pas une miette de mes paroles, autant que pendant mon intervention. Curieux.
Je repris mon exposé, finissant par prendre mon parti de cette attention soutenue. Je traitais un thème par jour, exposé le matin quand on est plus frais et plus attentif, exercices « vivants » en début d’après-midi pour ne pas succomber à la tentation de la sieste, genre jeux de rôles ou travaux de groupes, puis synthèse et évaluation formative, histoire de combler les lacunes constatées. Bien sûr, les exposés suscitaient des questionnements, des précisions, des modalités pratiques, voire des discussions ou controverses sur certains points.
Quand midi sonna au clocher de ma montre, une vaste table nous attendait avec un petit kir déjà servi. Il y avait un minimum de choix dans les plats, en gros deux possibilités pour chacun, et le rôle de l’animateur était aussi de recoller les choix pour faciliter le service. Ce boulot effectué, j’arrivai donc à table dix minutes après tout le monde. C’était comme si je m’y attendais : la place libre, en milieu de table, était entre un stagiaire et… Maëlle. Pourquoi ? Je ne savais pas. Parce qu’en fait, elle ne desserra les dents pendant tout le repas que pour manger. Tout ce petit monde en profitait pour faire connaissance, je ne doute pas qu’elle écoutait, mais ne disait rien. Le repas terminé, je rappelai à tous notre reprise à treize heures trente et sortis faire quelques pas décontractants, fumer une cigarette et envoyer un SMS au siège pour confirmer la présence de tous les inscrits.
Maëlle sortit également, alluma aussi une cigarette et, tout naturellement, et comme si c’était évident, vint m’accompagner dans ma marche. Je finissais par penser que c’était « un sous-marin » envoyé par le siège pour me contrôler et commençais à me méfier. Je veillai donc à reprendre strictement à l’heure. Deux petites salles également mises à notre disposition nous permirent d’éclater en trois groupes, je distribuai des scénarios à chacun, au hasard, avec des numéros de salle dans l’angle, ce qui évita toute perte de temps et tout copinage dans la formation des groupes. J’allais de salle en salle pour contrôler l’avancée des exercices, éventuellement débloquer des situations ou préciser des points mal compris des consignes. Puis synthèse deux heures plus tard. Une polémique, disons une discussion assez vive, s’engagea pour un groupe qui n’était pas parvenu au résultat souhaité :
Il est toujours possible d’oublier un point lorsque l’on fait plusieurs fois de suite la même formation, et il suffit parfois d’un clic un peu lourd sur la souris pour sauter une diapositive. Je me dirigeai donc vers le projecteur pour le rallumer, m’apprêtant à recharger le fichier et à fermer les stores, quand la voix de Maëlle tomba assez sèchement :
Putain quelle mémoire ! J’étais scotché, mais les autres aussi et tout le monde remballa ses remarques. On vérifia tout de même, c’était bien vrai. Il suffit parfois d’une minute d’inattention… Exercices et évaluation formative servent à ça, je le leur fis remarquer afin d’apaiser la tension qui avait suivi la remarque un brin abrupte de ma belle supportrice.
À dix-sept heures trente, certains choisirent d’aller se reposer, d’autres de faire un peu de tourisme ou de chercher un resto sympa pour le soir. Je me proposai d’aller boire une bière dans un pub anglais que je connaissais, un endroit typique, sombre et feutré à souhait, niché dans la cour intérieure d’une maison ancienne de la vieille ville. Certains voulurent m’accompagner, je proposai donc les trois ou quatre places dont je disposais selon corpulences. Deux stagiaires acceptèrent mon offre et prirent place à l’arrière. J’allais leur dire que l’un d’eux monte devant quand je constatai que la place était déjà prise : dès la voiture déverrouillée, Maëlle évidemment s’était installée. Ça tournait au pot de colle cette histoire… Elle me faisait penser à ces petites filles en école maternelle qui, sécurisées par la présence de l’adulte, ne lâchent pas la maîtresse d’une semelle. Mais bon, la demoiselle était belle et sacrément intelligente, je n’allais pas me plaindre.
Comme elle ne desserrait toujours pas les dents, je fis la conversation avec le siège arrière par le biais du rétroviseur. Cependant, j’avais à ma droite, et à portée de main autant que des yeux, deux superbes cuisses largement découvertes par l’assise dans la voiture. Je supposais qu’elle ne pouvait pas ne pas se rendre compte que je matais ses trésors aussi souvent que possible, mais elle ne manifesta aucune réaction. La séquence au pub fut des plus agréables, les petites tables rondes étant entourées de banquettes également arrondies, elle se colla contre moi pour éviter la proximité et tout contact avec son collègue, les deux autres stagiaires s’étant assis de part et d’autre de nous.
Nous restâmes ainsi cuisse contre cuisse pendant plus d’une heure, et la chaleur qu’elle me transmettait avait des conséquences directes sur mon entrejambe. D’autant que je percevais clairement la petite bosse dure de l’attache d’un porte-jarretelles contre mon flanc, la coquine portait des sous-vêtements raffinés. La bière était excellente, la musique de jazz agréable, puis vint l’heure du whisky, parfait également. Nos deux collègues nous laissèrent seuls, ayant décidé d’en rejoindre d’autres dans un snack à deux pas. Elle ne bougea pas d’un iota et resta délicieusement collée à moi. On dit « faire du pied », mais là c’était « faire de la cuisse », et c’est bien plus agréable. Devant son mutisme absolu, je n’osais cependant pas aller plus avant avec cette fille dont j’ignorais l’existence la veille.
D’accord. Je lui proposai, connaissant presque la réponse à l’avance, soit de la raccompagner à l’hôtel, soit de m’accompagner dans un restaurant que j’aimais bien. Elle me répondit comme une évidence :
Ben mon gars, tu le savais bien, c’est toi qui as fait la liste ! Nous dînâmes merveilleusement bien, je trouvais sa présence fort agréable parce que tous les hommes l’observaient avec insistance, je faisais des envieux. Quand je le lui dis, elle sourit enfin avant de faire cette sortie :
Euh… Pas facile de lui faire un compliment à la Miss ! J’osai malgré tout lui faire une petite remarque, ce qui déclencha chez elle ce que l’on pourrait appeler « un flot de paroles » :
Et nous échangeâmes un long, très long regard, comme dans ces jeux où c’est à celui qui baissera les yeux le premier. À ce jeu, j’allais perdre, car mes yeux me brûlaient, heureusement le serveur vint me sauver. Elle, en revanche, semblait prête à continuer indéfiniment. Nous avions laissé la voiture à un bon quart d’heure de marche ; elle frissonna un peu, je posai ma veste et lui mis sur les épaules. Elle sourit pour la seconde fois et rompit le silence :
Elle-même passa son bras autour de ma taille, sous ma veste et, ainsi liés, nous accordâmes nos pas pour rester bien encastrés l’un contre l’autre. Ma virilité reprenait belle taille. Arrivés à l’hôtel, après une route silencieuse, nous prîmes nos clés au tableau. J’étais logé dans une aile différente des stagiaires, une chambre un peu plus luxueuse, merci patron. Sur le palier de l’entresol, là où nos chemins se séparaient elle me dit :
Et sans attendre de réponse, elle s’engagea vers mon secteur. Dès la porte de la chambre refermée, elle croisa ses deux bras autour de mon cou et m’offrit l’un des plus longs et plus délicieux baisers de ma vie, une merveille d’agilité et de savoir-faire provoquant une excitation folle. Quand elle se dégagea doucement, sa voix grave murmura :
Elle passa à la salle de bains, j’y passai aussi, et pendant ces instants de séparation j’en vins à me demander : et si cette voix grave et cette absence de poitrine ne trahissaient pas autre chose… Et si Maëlle était en fait un mec, un travelo, un transsexuel ? La réponse ne tarda pas. Dès mon retour dans la chambre où elle m’attendait, elle m’offrit une séquence de strip-tease n’ayant rien à envier à celui de Kim Bassinger dans « Neuf semaines et demie », sauf qu’il manquait la musique de Joe Cocker. La belle était bien une femme, une superbe femme au corps sculptural. Ses cuisses dessinaient leurs muscles longs et fuselés à chacun de ses mouvements, ses fesses fermes et rebondies à souhait étaient encore plus belles que sa robe ne les laissait deviner. Son pubis parfaitement glabre faisait une belle saillie lisse et tendre au bas de ses abdominaux marqués, et la sage fente profonde et bien serrée ne laissait rien apparaître de son vestibule. Quant à sa poitrine, c’était vraiment curieux : la glande mammaire était inexistante et, un peu comme un homme, seuls les pectoraux ajoutaient un volume sur ses côtes. En revanche saillaient deux aréoles coniques assez dilatées et roses, poussant en avant deux mamelons cylindriques bien dressés qui semblaient aussi durs et souples que les gommes aux extrémités de certains crayons. Terminant son effeuillage, assise au bord du lit, par un élégant roulage de bas, elle s’y étendit ensuite lascivement, nue comme un ver, totalement offerte à ma gourmandise.
À la fois fin et puissant, mince et charnu, ce corps somptueux ravit mes rétines et dopa mon désir. Je bandais comme un taureau, d’autant que cette curieuse poitrine donnait à ce superbe corps féminin comme une allure d’adolescente ou d’androgyne, épiçant mon appétit d’un petit goût d’interdit. Il s’avéra très vite que ces curieux tétons n’étaient pas dénués de sensibilité, bien au contraire. Dès que mes mains les effleurèrent, tandis que ma bouche prenait de nouveau possession de la sienne, la belle se cambra et gémit doucement. Quand mes lèvres les aspirèrent et que ma langue les fouetta, elle se tortilla en émettant des gloussements de plaisir presque douloureux. Elle était en fait dotée de trois clitoris, le vrai et ses deux tétons magiques.
Très vite, elle ne supporta plus mes assauts sur ses trois petites érections et me repoussa sur le dos pour prendre le contrôle des opérations. Elle ne fit pas dans l’attente prolongée et plongea droit sur mon sexe dressé pour l’engloutir dans sa jolie bouche, une main fermement refermée sur ma hampe, l’autre pétrissant mes testicules avec dextérité tout en pressant d’un doigt sur le sacrum, ce petit endroit si sensible en avant de l’anus qui intensifie encore l’érection. De la belle ouvrage !
Je me dis rapidement que je ne résisterai pas longtemps à un tel traitement et que, éjaculer dans cette jolie bouche ne serait déjà pas mal, mais qu’il y avait sûrement mieux à faire. D’autant que sa coiffure asymétrique toujours impeccable me laissait voir toute une de ses joues, alternativement creusée par son aspiration puis bombée par mon gland qui en distendait l’intérieur, tandis que plus loin, ses fesses relevées et ouvertes dessinaient avec sa taille fine comme un gros cœur blanc, spectacle d’un érotisme torride. Mais je n’avais pas à m’inquiéter, car c’est elle-même qui mit fin à l’exercice. Ramenant un de ses genoux à la hauteur de mon buste, sans lâcher ma queue dilatée, elle positionna sa vulve toujours serrée au-dessus de mon gland dont elle se servit pour écarter ses lèvres. Un flot de cyprine s’échappa soudain de cette grotte enfin ouverte et s’écoula tout le long de ma verge comme un pot de miel renversé. Un frottement plus intense lui permit de se caler bien en face et elle se laissa descendre lentement, mais inexorablement sur mon dard congestionné jusqu’à ce que mes cuisses n’arrêtent sa progression.
Ramenant sa seconde jambe à la même hauteur, en un même mouvement ses paupières se fermèrent, sa tête partit en arrière, sa main lâcha mon sexe et vint, comme l’autre, s’appuyer du plat des doigts sur mon torse. Un instant immobile, elle semblait profiter de l’intrusion qui repoussait ses muqueuses tendres, chaudes et humides, grondant sourdement comme un félin avant l’attaque. Elle était étroite, bien serrée, et cet empalement me fournit l’incroyable sensation d’atteindre le summum de la félicité.
Puis elle se mit à faire osciller son bassin d’avant en arrière, cambrant et rentrant son joli fessier, me faisant regretter qu’il n’y ait pas de miroir derrière elle pour que je puisse admirer ce cul magnifique en action. S’en suivit une chevauchée au rythme doucement croissant durant laquelle elle alterna ces oscillations dressée sur ma queue et de puissants va-et-vient couchée sur ma poitrine. Ma queue comprimée dans le délicieux étau de son conduit subissait le dernier des supplices. Comme si elle percevait directement mon niveau de jouissance, elle me maintint ainsi sur le fil de l’orgasme durant de longues minutes, laissant monter le sien vers une explosion commune. Dès qu’elle était dressée, j’en profitai pour m’emparer de ses tétons, inutile de parler de seins, les pinçant et les roulant entre mes doigts. Chaque fois je sentais à ses contractions vaginales que son plaisir montait d’un cran, puis elle refusait de se laisser emporter plus loin en retombant sur moi, m’interdisant l’accès à ses clitoris annexes.
N’y tenant plus, poussé par l’impérieuse nécessité de l’inonder de ma semence, je la serrai contre moi et, dressé sur mes talons, me jetai dans une ultime et violente succession d’allers-retours, percutant ses fesses dans des clapotis humides. L’éjaculation fulgurante qui s’en suivit me fit mal à l’intérieur de la verge, le conduit dilaté par une pression inouïe, inconnue jusque-là. J’en criai de douleur autant que de plaisir, elle mêla un rugissement libératoire à ma plainte, nos deux corps imbriqués et tétanisés dans la même explosion sensorielle. Ça, c’était de l’orgasme ! Pas une jouissance, un petit plaisir gentil. Non, vraiment la petite mort, le 380 volts qui traverse deux êtres et les met KO.
Nous restâmes immobiles un long moment, physiquement et mentalement disjonctés. Quand petit à petit la conscience nous revint, Maëlle fut prise de soubresauts sporadiques qui la faisaient sauter au-dessus de moi de quelques centimètres, des secousses bizarres, répliques du séisme que nous venions de vivre, s’atténuant peu à peu. Nos corps étaient trempés de sueur et comme vidés de toute substance. J’étais ravi d’être logé dans une autre aile que les stagiaires, parce que le voisinage avait forcément profité de la violence sonore de nos ébats. Ce que j’ignorais encore, c’est que ça n’était que le début.
Maëlle bascula sur le côté, se détachant de moi dans le son humide de nos peaux et de nos sexes collés par la sueur et nos sécrétions. Instants d’hébétude et d’épuisement nécessaires au retour sur le plancher des vaches depuis le septième ciel où nous étions partis. Je sentis mon sexe rétréci fuir sur mon ventre des dernières gouttes de sperme qu’il contenait, alors que des effluves corporels envahissaient doucement la pièce. Je me décidai donc à aller prendre une douche, le mollet flageolant et la tête bourdonnante. Elle me suivit, la main en coupe entre ses jambes pour éviter de tacher la moquette. Mauvaise (ou excellente) idée. Bien sûr, l’exiguïté de la cabine de douche favorisa de nouveaux contacts, de nouvelles sensations. Elle me savonna, je la savonnai, elle insista sur ma triplette génitale, j’insistai sur sa triplette érectile, puis nos corps tout entiers se frottèrent l’un à l’autre dans d’interminables enlacements ponctués de nombreux baisers.
Nous en ressortîmes plus excités que jamais et à nouveau prêts à nous ruer l’un sur l’autre. Je voulais voir ses fesses et la prendre en levrette, elle voulait à tout prix boire ma liqueur séminale. Le corps à corps fut délicieusement rude et sans merci. Je la pilonnais longuement, les doigts enfoncés dans les chairs de son fessier écarté, elle se cambrait magnifiquement en poussant des plaintes rauques d’animal pris au piège. Nous finîmes dans un soixante-neuf effréné durant lequel deux de mes doigts lubrifiés par sa cyprine s’agitèrent profondément dans ses deux orifices, tandis que ma bouche aspirait, pinçait et suçait son clitoris dilaté. Elle me pompa à m’en aspirer tout l’intérieur jusqu’à obtenir sa récompense, un majeur insidieux enfoncé dans mon cul jusqu’à la garde pour aller exciter ma prostate. On ne m’avait jamais fait cela, j’eus l’impression de cracher des litres de sperme chaud dans sa bouche accueillante alors qu’elle se tétanisait dans un ultime orgasme. Je ne sais plus comment je me retrouvai encastré contre elle ni quel dernier réflexe nous fit tirer la couette sur nous avant de sombrer dans le sommeil.
C’est son portable qui sonna dans son sac à main, mais c’est sa façon de se lever d’un bond qui me réveilla, un peu. Entre mes paupières mi-closes, je l’aperçus enfiler sa robe et rien d’autre, rouler en boule bas et sous-vêtements, attraper son sac et regagner sa chambre. Il n’était pas tout à fait sept heures, elle avait tout prévu. Trois quarts d’heure plus tard, le téléphone de l’hôtel me sonna le réveil. Courbatu, l’esprit embrumé, l’anus et le sexe douloureux, j’arrivai dans la salle du petit-déjeuner comme un zombi et saluai à la cantonade les stagiaires déjà présents. Maëlle arriva un instant plus tard, le visage aussi fermé qu’à son habitude, mais fraîche et pimpante, magnifique dans une robe fourreau de satin vert émeraude descendant jusqu’au mollet, mais fendue presque jusqu’à la taille et laissant voir des résilles rouges gainant ses jambes superbes. Elle paraissait en pleine forme comme si elle avait dormi douze heures de rang, à peine pouvait-on distinguer, en l’observant attentivement, une légère ombre sous ses yeux et deux tétons pointés tentant désespérément de percer le satin. Bien sûr, elle posa son plateau devant moi, sa voix profonde lâchant juste un :
C’est là que je me rendis compte que, durant tous nos ébats, nous n’avions pas échangé une parole. Nous avions en effet laissé parler nos corps.
L’air frais de la terrasse me fit du bien, la première clope me tourna un peu la tête. Je me demandai comment j’allais assurer ce mardi matin dans l’état comateux où je me trouvais. En fait, dès le début de mon exposé, une sorte de surrégime s’empara de moi et ne me lâcha plus jusqu’au déjeuner. Maëlle ne changea pas ses habitudes, ne prenant pas de notes et verrouillant son regard sur moi, impassible. Cependant, étant seul à lui faire face et elle le savait bien, ses nombreux croisements et décroisements de jambes firent tomber les pans de sa robe de part et d’autre de ses cuisses, offertes à ma vue jusqu’à la lisière de ses bas résille. J’aurais déjà bandé comme un fou si ma tâche ne m’avait autant accaparé. Malgré tout, je n’avais qu’une hâte, que cette journée finisse afin que je puisse à nouveau la serrer dans mes bras.
Au repas, je crus un instant qu’elle avait raté son coup, car, après avoir rempli mes occupations d’intendance, elle n’occupait pas une place près de ma chaise restée libre. Et pour cause, elle avait choisi de se mettre face à moi. Dès que je fus assis, ses jambes vinrent se nicher entre les miennes, délicieux contact malgré tout un peu frustrant. Mais au cours du repas, avec toujours la même impassibilité apparente, je sentis un petit pied débarrassé de son escarpin venir se blottir entre mes cuisses et me caresser agréablement le sexe, lui provoquant une formidable érection. C’est à ce moment que l’une des stagiaires, qui me lançait depuis le matin des œillades enflammées, déclara :
Brouhaha général d’acquiescement. Je sentis une pression rageusement accrue lorsque je lui répondis :
Puis, m’adressant directement à Maëlle :
J’aimais bien ces échanges chargés d’allusions, j’aimais bien la sentir un peu jalouse ou du moins sur la défensive. Je dus attacher ma veste pour sortir de table sans trop montrer mon pantalon déformé par l’érection. Pendant ma traditionnelle cigarette d’après repas, la belle Maëlle avait disparu quelques instants aux toilettes, petite parcelle d’humanité banale. Un stagiaire en profita pour me demander :
Le garçon ouvrit une grande bouche dans une mimique impressionnée, mais ne put rien ajouter, car la jeune femme réapparut et vint allumer sa cigarette à mes côtés. Nous reprîmes tôt les activités et je pus constater que j’avais effectivement été efficace le matin, car nous terminâmes avec près d’une heure d’avance. Comme il aurait été stupide de commencer l’exposé du lendemain, je donnai quartier libre à tout le monde et montai dans ma chambre. Maëlle m’emboîta le pas, fit une pause sur le palier desservant les deux ailes de l’hôtel afin de ne pas être vue, puis me rejoignit d’un pas alerte à la porte de ma chambre. Dès celle-ci refermée, nos bouches se retrouvèrent pour un baiser profond accompagné d’une puissante étreinte. Ma main descendit rapidement dans l’ouverture de sa robe, cherchant sa peau douce et son entrecuisse.
Elle se tourna pour que je descende la fermeture à glissière, quitta le satin en deux enjambées et suspendit la robe sur un portemanteau à portée, puisque nous étions toujours dans l’entrée. Miracle, bonheur, elle ne portait sous sa robe que bas et porte-jarretelles. Mon sang ne fit qu’un tour, je sortis mon sexe déjà comprimé et la poussai contre la porte d’entrée. Je l’enfilai sauvagement, debout, d’une unique poussée verticale. Elle couina de surprise autant que de douleur pour cette féroce entrée en matière, mais elle était bien coupable de m’avoir allumé toute la journée. Les mains à plat sur la porte, elle décollait presque du sol à chacun de mes coups de boutoir en jappant comme un terre-neuve. Emportée par cette tourmente, elle se laissa faire dans un premier temps. Puis son naturel reprit le dessus, je crois surtout qu’elle ne voulut pas que je m’épanche trop vite en elle, et elle se retourna brutalement, me laissant en costume cravate et bite à l’air. Un baiser pour me calmer et elle me tira par la cravate jusque dans la chambre où elle s’attaqua à mes vêtements. Je fus dénudé en un clin d’œil, elle s’assit au bord du lit cuisses largement ouvertes et me tira vers le bas pour que j’enfouisse mon visage entre elles. Se laissant choir sur le dos, elle se délecta de mes coups de langue en pressant ses tétons. J’alternai ma succion et mes intromissions de l’anus au clitoris, bien décapuchonné par deux doigts. Elle se laissa porter ainsi jusqu’à l’orgasme, mouillant abondamment, et je lapai toute sa cyprine délicieusement aigre-douce.
Dès son plaisir atteint et sans lui laisser le temps de se ressaisir, j’enfilai mon sexe dans son étroit vagin, profitant des dernières contractions. Je la besognai ainsi longuement, à genoux au pied du lit, tantôt écartant largement ses cuisses, excitant de mes doigts au-dessus son clitoris et fouillant son œillet détrempé au-dessous, tantôt resserrant ses chevilles sur mes épaules pour la rendre encore plus serrée. J’adorais cette image de ses fins escarpins dorés et de ses étuis de résille rouge autour de mon visage, je la trouvais d’un érotisme fou. Si bien que, me dressant sur mes pieds et écrasant mon buste vers le sien, je lui fis basculer son bassin vers le haut pour la pilonner encore de tout mon poids.
Je vis enfin au grand jour son visage se déformer sous le plaisir, le blanc de ses yeux s’injecter de sang, sa bouche chercher l’air que sa poitrine écrasée par ses genoux ne pouvait plus inspirer. La foudre orgasmique nous atteignit soudain, moi dans les reins me faisant cambrer en hurlant et en déversant mes jets de semence dans son ventre, elle en lui donnant la soudaine force de dégager ses jambes et de s’arc-bouter entre sa tête et ma queue. Vraiment cette fille me donnait des orgasmes incroyables et… partagés. Il est rare que se rencontrent deux êtres aussi bien accordés dans le plaisir, unisson permettant d’atteindre de tels sommets. À chaque fois avec elle c’était l’Everest ! La descente n’était pas non plus anodine, corps imbriqués agités de soubresauts spasmodiques comme s’ils cherchaient encore soit à rester au sommet, soit à grappiller jusqu’aux moindres reliquats de plaisir.
Après une nouvelle douche commune et, l’on s’en doute, torride, j’abandonnai mon uniforme d’animateur pour une tenue plus décontractée. Maëlle s’enfuit dans sa chambre et réapparut dans le hall de l’hôtel moulée à souhait en simple jean élastique et le torse couvert d’une veste courte en jersey laissant par instant apparaître son nombril, prouvant ainsi qu’elle ne portait rien en dessous. Même ainsi, elle était divine. J’emmenai ma conquête (ou était-ce l’inverse) dans un restaurant-piano-bar repéré la veille où nous dînâmes italien, accompagnés de bon jazz New-Orléans. Soirée délicieusement complice où la musique ne permettait pas la discussion, ça tombait bien, et c’est dans de tels endroits que l’attitude silencieuse de ma compagne prenait tout son sens, les regards suffisaient amplement, fi de paroles stériles. Le repas terminé, nous esquivâmes quelques pas de danse à son invite sur une piste minuscule et bondée. Heureusement vinrent quelques slows qui permettaient le sur-place et, suite au rapprochement des couples, libérèrent un peu d’espace. Sans ambiguïté et sans retenue, ma partenaire se livra à un frottage de bassin redoutablement efficace qui m’emporta bien au-delà de la simple érection, au bord de l’éjaculation dans le pantalon. Je demandai grâce et réglai l’addition avant de regagner l’hôtel.
Je pus admirer encore une fois notre parfaite synchronisation : je n’avais pas envie ce soir-là de folie furieuse, peut-être un peu fatigué par les dernières vingt-quatre heures, et elle non plus. Nous nous couchâmes comme un vieux couple, encastrés l’un dans l’autre, ses fesses contre mon ventre, je lui fis l’amour malgré tout, mais très doucement et tendrement. Juste parce que j’aimais être en elle, qu’elle était mouillée à mon contact et que je bandais au sien. Installé dans son vagin, nous restâmes longtemps immobiles, profitant l’un de l’autre, puis je fis doucement rouler son clitoris sous mes doigts lui provoquant de délicieuses contractions vaginales qui me massèrent le sexe jusqu’au bord de l’orgasme. Il ne fallut que quelques gestes pour m’épancher dans son ventre, elle frissonna comme une volaille couverte par le mâle, nous nous endormîmes l’un dans l’autre paisiblement.
Sonnerie de portable du matin, fuite rapide de Maëlle vers sa chambre, puis réveil par le standard de l’hôtel. Je me sentais bien, reposé et en forme. La matinée se passa plutôt bien et assez rapidement, le repas dura un peu plus longtemps que de coutume, car il y avait un anniversaire dans le groupe, et les cuisiniers prévenus par mes soins avaient ajouté un gâteau au menu. En revanche, je trouvai l’après-midi terriblement long, ayant hâte de retrouver les bras de Maëlle. Comme toujours dans ces circonstances, les questions fusèrent à l’évaluation finale, nous coinçant près d’une demi-heure de plus que l’horaire prévu. Un jour compense l’autre. Je décidai de partir en ville, elle m’accompagna sans hésitation. Je m’arrêtai près d’une pharmacie et en ressortis avec un flacon de gel.
Nous filâmes ensuite jusqu’au pub du premier jour qui lui avait bien plu, puis dînâmes d’un mezzé dans un restaurant pakistanais, saveurs exotiques et épicées des plus agréables. Maëlle était redevenue infernale, me tripotant discrètement au pub, me caressant de ses jambes au restaurant, m’annonçant qu’elle ne portait pas de culotte, etc. Je refusai de l’accompagner aux toilettes malgré son insistance, trouvant vraiment le lieu peu propice aux ébats amoureux. Pour regagner la voiture, il fallait marcher pas mal, le stationnement étant difficile. Nous crûmes prendre un raccourci en traversant un parc, en fait nous ne trouvâmes la sortie fermée à l’endroit espéré. Il fallait faire demi-tour, rapidement peut-être si un gardien s’avisait de fermer l’autre grille.
Au lieu de cela, Maëlle disparut soudain de mes côtés. Pff… Toujours imprévisible celle-ci ! Je retournai sur mes pas sans la trouver, il est vrai que le parc était très sombre. J’espérais cependant qu’elle ne s’était pas fait attaquer par quelque voleur ou violeur. Si près de moi et sans un cri, ça m’étonnait. Je trouvai presque à tâtons une petite allée perpendiculaire qui menait vers un coin encore plus sombre, sous les hauts murs aveugles de je ne sais quel couvent ou tribunal, un bâtiment austère en tout cas. Alors que je fouillais mes poches à la recherche d’un briquet pour essayer d’y voir quelque chose, une main agrippa ma manche et m’entraîna sous les lourdes branches d’un cèdre centenaire. Maëlle bien sûr. Elle me mit le flacon de gel dans la main en murmurant :
Il avait bien fallu qu’elle reprenne la main sur ce coup-là, comme toujours. Mes yeux s’habituant à l’obscurité et sa peau captant les lointaines lumières de la ville, je la vis campée contre l’énorme tronc, jupe troussée et jambes écartées. Folle ! Mais bon, soyons fous après tout. À tâtons je trouvai son œillet, à tâtons je l’enduisis de gel et y fourrai un puis deux doigts, à tâtons je lubrifiai ma queue. Rien ne m’aidait dans cet exercice et tout dérapa à plusieurs reprises. Quand enfin mon gland se cala au bon endroit grâce à ma partenaire cambrée au maximum, j’eus la sensation de franchir la porte des étoiles : le gland passé, tout le reste fut comme aspiré par ce magnifique petit cul, dont la propriétaire émit un grognement digne d’un sanglier. Dans la quiétude d’une chambre, j’aurais sûrement pris mon temps, non seulement pour savourer les sensations, mais surtout pour épargner ma partenaire, lui laisser le temps de s’habituer à cette intromission qui semblait gonfler encore plus, étranglée par son sphincter. Elle avait voulu faire ça ici et maintenant ? Soit. Je pilonnai en cherchant la fin la plus rapide possible, histoire de ne pas finir au poste. L’histoire dura tout de même cinq bonnes minutes, le temps de constater combien Einstein avait raison : au regard d’une éventuelle ronde policière, ça me parut très long, mais trop court au regard du plaisir ressenti. Le temps est bien relatif, tout dépend de la situation de l’observateur.
L’étroit conduit et ses contractions sporadiques donnaient à ma queue des sensations incroyables, augmentées de la rage que j’avais à faire cet acte dans cet endroit incongru. Avec le recul, je crois que c’est bien ce que cherchait Maëlle, une sorte de scénario de sodomie en pleine ville. Ça devait l’exciter parce qu’elle aussi partit rapidement, plus vite que moi, dans une sorte de tétanie orgasmique qui la crispa toute entière, alors qu’elle ne cessait de feuler et gronder à chaque fois que mon ventre heurtait ses fesses. Quand le plaisir me foudroya, je lâchai ses hanches pour laisser lourdement retomber mes mains sur ses fesses tendues, lui tirant un dernier cri sauvage. Mon foutre gicla dans son boyau en jets multiples, m’étonnant moi-même de posséder autant de réserves. Elle s’écroula à genoux devant l’arbre, quelques gouttes perlaient encore de mon méat et finirent sur la terre couverte d’aiguilles. Maëlle émettait encore des sortes de sanglots rauques, je remballai mon sexe un peu ramolli, mais tout irrité et douloureux et lui pris une main pour l’aider à se relever. Elle rabattit sa jupe, frotta ses genoux pour en faire tomber quelques aiguilles incrustées dans le jean, et nous partîmes à la recherche de la sortie. Effectivement, le portail était maintenant fermé et il fallut soulever la béquille et forcer un peu la gâche pour l’ouvrir. Je le remis tant bien que mal en place. Passant sous un réverbère, la lumière montra mon pantalon maculé de gel et de sperme, le rimmel de Maëlle avait coulé sur ses joues. Joli couple ! Elle s’assit de biais dans la voiture, le fondement rudement éprouvé, mais ne dit pas un mot. À l’hôtel, ce fut douche et dodo.
Ce jeudi devait être notre dernière soirée ensemble, tout le monde partirait le vendredi après un court bilan l’après-midi. La réceptionniste de l’hôtel me donna contre un sourire l’adresse d’un petit restaurant typique au possible, dans un port minuscule et ignoré des touristes à une heure de route environ. J’y retins une table. Encore une fois, la journée me parut longue sous le regard appuyé de Maëlle qui conservait toujours la même attitude, de nouveau vêtue de son fourreau émeraude découvrant ses superbes cuisses. Je crus cependant la voir dandiner un peu sur sa chaise d’une fesse sur l’autre, certainement un souvenir cuisant. Dès le travail terminé, je l’invitai à prendre la route avec moi, acte somme toute inutile puisqu’elle ne me lâchait pas d’une semelle. Je profitai de l’heure de route sur les quatre voies bretonnes pour la questionner :
Elle sourit, ce qui était rare, réfléchit longuement avant de répondre enfin :
Le silence revint, nous arrivâmes enfin dans ce que l’on pourrait appeler « le trou du cul du monde ». Comment voulez-vous qu’un touriste s’égare ici ? Guère plus de trois cents habitants au bord d’une mer que l’on ne voit même pas. Le village est niché au fond d’un aber, profonde vallée envahie par la mer, très étroit et aux pentes raides. L’aber fait une sorte de S, si bien que les bateaux qui y sont ancrés sont totalement protégés de toute vague. À peine le port naturel montre-t-il quelques ridules de houle, à peine a-t-il fallu empiler quelques blocs de pierres taillées pour faire un quai. Les maisons sont à dix mètres de l’eau, des falaises plantées de genêts pour tout horizon. Il faut grimper jusqu’à un vieux calvaire pour voir enfin la Manche sous le soleil déclinant et découvrir la parfaite architecture de ce port naturel : Dame Nature fait bien les choses, bien mieux que les hommes.
Quelques astucieux ont abrité également leurs voiliers là, le prix de l’anneau doit être bien loin de ceux de La Trinité. À quelques centaines de mètres, il y a plusieurs petites baies ornées de croissants de sable fin, partout ailleurs la roche noire descend abruptement dans l’eau, battue par les vagues. C’est un paradis qu’il faut taire, donnant raison à Maëlle. Le restaurant est sur le port avec au menu « plateau de fruits de mer » et… « plateau de fruits de mer». Du coup nous choisissons un plateau de fruits de mer ! À l’évidence, c’est ce qui est tombé du bateau dans la journée : un régal. Curieusement, l’heure s’avance et à vingt heures trente nous sommes toujours seuls. Juste un gars du coin qui est venu discuter avec le patron en buvant un verre et est parti. Ce qui me permit de glisser à Maëlle au cours du repas, qu’elle honorait avec gourmandise des dix doigts :
Ce furent nos seules paroles du repas, malgré notre solitude absolue. J’étais épaté de voir l’appétit que montrait la jeune femme pour les fruits de mer ; le plat était copieux et j’avais du mal à consommer toute ma part, elle engloutit la sienne et m’aida à terminer le plateau. Je restai sur un café, elle n’hésita pas un instant sur un banana-Split. Quel appétit ! J’étais ravi, je la sentais bien, presque heureuse. Pendant que je réglais, elle demanda au patron comment accéder aux petites plages que l’on apercevait du calvaire. Il indiqua la route unique à gauche puis la première à droite. Ah, ah ! Elle reprenait la main, sa passivité jusqu’alors m’étonnait aussi. Je ne posai pas de question et pris d’emblée la route indiquée. Il faisait nuit, mais une lune presque pleine avait remplacé le soleil. Je roulais sur une route pas plus large que la voiture et m’arrêtai au bout de l’asphalte, près de barrières clôturant des vaches qui broutaient encore. Un petit chemin escarpé nous conduisit rapidement sur un croissant de sable à la lueur de ma torche. Difficile d’imaginer que la plage n’était qu’à une cinquantaine de mètres des bovidés paisibles. Le spectacle était féerique : la lune suivait le même chemin que le soleil et allait se coucher « dans la mer », inondant le sable clair d’une lumière blafarde en traçant un sillon éclatant sur la mer calme, en marée descendante. Maëlle m’enlaça tendrement et m’embrassa longuement avant de me chuchoter :
C’était la première fois qu’elle me tutoyait, curieusement j’en fus ému. Je retournai chercher un plaid dans la voiture, sachant trop bien l’inconfort des ébats dans le sable : ça gratte et ça se fourre partout ! En revenant, je vis sa silhouette élégante dans le reflet lunaire, elle trempait ses pieds, totalement nue. Nous fîmes l’amour jusqu’à plus soif, jusqu’à ce que l’astre de la nuit disparaisse complètement dans l’eau, instants d’une invraisemblable beauté. Elle put hurler son plaisir à pleins poumons, nous étions seuls au monde, Adam et Ève au paradis terrestre. Pas étonnant que ces instants soient à jamais gravés dans ma mémoire, je n’en ai jamais vécu de tels depuis. Elle me fit atteindre le nirvana par trois fois, exigeant de ses gestes ma semence dans tous ses orifices. Nous rentrâmes à l’hôtel à plus de trois heures, j’étais à la fois sur les rotules et sur un petit nuage parce que, pour une fois, Maëlle s’était confiée sur le chemin du retour :
J’en fus surpris au point de ralentir, d’allumer le plafonnier pour la regarder et être certain que je ne rêvais pas. Le visage enfin ravagé par les stigmates du plaisir que la lumière jaunâtre accentuait, elle me regardait avec un sourire épanoui et un regard que je qualifierais « d’amoureux ». Nous nous endormîmes dans les bras l’un de l’autre pour une nuit bien trop courte.
Dire que j’avais la tête dans le gaz à sept heures trente serait bien peu dire. J’avais terriblement sommeil et bâillais à tout bout de champ. La matinée fut pénible, le dernier repas trop chargé, je filai à la réception pour garder la chambre une nuit encore, incapable de reprendre la route en sécurité. Embrassades, au revoir, échanges de mails et de téléphones, bref, une fin de session habituelle. Chacun partit de son côté pour un gentil week-end en famille, je ne vis pas Maëlle et pensa qu’elle avait devancé tout le monde, voulant éviter des adieux peut-être difficiles. Je remontai donc dans ma chambre, à la fois soulagé et contrit, car il était dommage qu’une telle histoire, fut-elle d’une semaine, se terminât ainsi. Surprise, elle m’attendait adossé à la cloison du couloir, son bagage à ses pieds, dans son imperméable argenté.
Dans la chambre, elle posa son sac et son imperméable, elle était nue en dessous. Elle se glissa dans le lit et m’attendit à nouveau, je la rejoignis et m’endormis dans ses bras.
Je courais sur une petite plage déserte, Maëlle nageait dans la mer. Quand j’atteignis l’eau, elle grimpait déjà allègrement sur la falaise comme un chamois dans la Vanoise. Je voulais la rattraper, mais des dizaines de mains de stagiaires me retenaient par les jambes.
- — Ne t’inquiète pas, laisse-là partir, me disait la stagiaire qui m’avait couvé du regard, je peux te faire autant de bien qu’elle…
Et elle se mit à me sucer le sexe, là, au milieu des autres stagiaires assis en rond sur le sable. J’étais gêné d’être nu au milieu d’eux, malade de voir partir Maëlle sans pouvoir la rattraper, et pourtant je bandais, je bandais, et elle me suçait bien la garce…
Je me réveillai en sursaut de ce rêve affreux qui se prolongeait pourtant dans les sensations. En effet, c’est Maëlle qui me suçait merveilleusement et avec beaucoup de délicatesse. Je lui souris et l’embrassai intensément, soulagé qu’elle fût encore là.
Elle acquiesça et j’appelai la réception. Embêtée la dame. Elle voulait bien me faire plaisir parce que la boîte lui laissait une somme respectable pour cette semaine, mais ça n’était pas prévu. Alors, si nous nous contentions d’un repas froid… Pas de souci. Maëlle était empalée sur ma queue quand on frappa à la porte. Elle se leva d’un bond et enfila ma chemise pour aller ouvrir. Le garçon d’étage ouvrit des yeux ronds en poussant son chariot, le fin tissu flottait à la limite des fesses et de la moule de ma maîtresse. Il allait se retirer comme à regret quand elle lui dit :
Puis elle se pencha sans fléchir sur son sac à main pour en sortir un billet de cinq euros. Dans ce geste, certainement volontaire, sa superbe vulve dilatée, luisante de mouille et encore un peu béante, jaillit entre le haut de ses cuisses, s’offrant au regard du pauvre garçon au bord de l’apoplexie. Il balbutia quelques remerciements en reculant jusqu’à la porte qu’elle referma, et elle bondit me rejoindre sur le lit en riant de sa farce. Nous eûmes encore une nuit de folie érotique, entrecoupée de pauses restauration, il y avait de quoi tenir un siège sur ce chariot, et de quelques douches. Nous quittâmes l’hôtel vers midi le samedi, non sans avoir accédé à son désir de remplir une dernière fois son sexe de ma semence, « pour le voyage », prétendit-elle. Je la déposai à la gare et l’intense circulation sans place disponible abrégea par force notre séparation.
En tant qu’animateur, j’avais toutes ses coordonnées. Je lui laissai plusieurs messages et SMS au cours des semaines qui suivirent, hélas sans réponse. Il fallut plus d’un mois pour que, de retour chez moi d’un autre stage, je trouve une lettre de Bretagne.
Monsieur mon cher amant,
Ce que nous avons vécu ensemble fut si beau, si fort, si total que ça ne mérite ni commentaires ni suite, l’un comme l’autre seraient décevants. Gardons en nous ce souvenir intact, parfait, impérissable.
Maëlle
J’avoue avoir pleuré.
J’ai revu Maëlle une fois, lors d’un congrès national. Elle ne m’avait pas remplacé à la formation, elle était chef du service juridique, un exploit à moins de trente ans. Quand sa main se glissa dans la mienne et que sa voix profonde émit :
Un frisson parcourut mon échine. Ce fut à moi d’être fasciné et de ne plus la quitter des yeux. Remarquant cela, un collègue et ami me susurra à l’oreille :
Il avait bon goût notre chef.