Une Histoire sur http://revebebe.free.fr/
n° 19846Fiche technique9011 caractères9011
Temps de lecture estimé : 6 mn
11/10/20
Résumé:  Après des heures de route, dans la chaleur, un homme se laisse guider par le destin...
Critères:  hhh inconnu grossexe voyage voiture hsoumis fellation -gay
Auteur : Micchel1954      Envoi mini-message
Arkadash (ami)

Ouf, on est en juillet, plus de huit cents kilomètres à faire, du Sud-Ouest au Sud-Est de la France, pour rejoindre femme et enfants. Seul, c’est long, il fait chaud, très chaud, de temps en temps fenêtres ouvertes, de temps en temps climatisation, le soleil ne tardant pas à se coucher dans mon dos.

Je me dis qu’une petite halte serait vraiment bien.


Mais quelle aire d’autoroute ? Au fur et à mesure des kilomètres, elles semblent toutes bondées de vacanciers, pressés d’arriver. J’ai le temps, à boire, à manger, du carburant, finalement j’opte pour une de ces aires pique-nique, sans commerces, juste de l’ombre, quelques tables, des w.c..


Des voitures, assez peu, mais beaucoup de camions, eh oui, on arrive au week-end, mais ils doivent s’arrêter, les pauvres coincés là pour presque quarante-huit heures. De-ci de-là, certains ont déjà tiré les rideaux, d’autres regardent la télévision. Je me prends à consulter les nationalités, Allemands, Polonais, Tchèques, Slovaques, Turcs, etc. Une vraie tour de Babel ! Au moins, au niveau des transports, l’Europe est présente et active, même en ce mois de juillet.


Une petite brise du soir se lève, adoucissant légèrement la température, elle fait flotter ma chemise à en faire frissonner ma peau, doucement le soleil à l’horizon s’affaisse, pour s’en aller éclairer d’autres vies.


Alors que je revenais d’un pas nonchalant, je repère deux hommes assis sur des mini tabourets, autour d’un camping-gaz, à se préparer la cuisine, machinalement je regarde la plaque « Turc ».

Si loin de chez eux, me dis-je.


M’éloignant, je m’entends héler, un des chauffeurs me fait le signe international du briquet. Eh oui, pour cela pas besoin de parler turc.

Un briquet, oui, oui, j’en ai un, dans ma voiture. Je les regarde, ils sont assis tranquilles, en shorts, jambes écartées sur leur trépied, je leur fais signe aussi que je reviens, l’un des deux, jovial, se touche l’entrejambe, sans honte aucune, en me souriant.


C’est quoi ce jeu ? !


Bref, je m’enquiers du briquet, troublé, et me faufilant entre les camions, je reviens.


L’autre se touche toujours la queue, je leur tends le briquet, je comprends sans aucun doute leur remerciement, l’un allume le gaz pour la cuisine, j’essaie de ne pas regarder l’autre, mais machinalement mon regard se tourne vers lui, il se touche toujours et me gratifie d’un sacré coup d’œil.


Dans un moment de trouble, je bredouille :



Et d’un seul coup me vient le seul mot de turc que je connaisse :« Arkadash », ami.

Ils se mettent à me parler tous les deux, de manière volubile. L’autre se touche toujours, me regardant en coin. Un silence troublant suit cette conversation excitée. Celui qui se touchait la queue dit quelque chose à son voisin, se lève, se dirigeant vers le camion, en me faisant signe de venir, et me disant : « Turc, Turc, argadash ! » dans un mouvement.


Moment de vide, je me vois le suivre, il ouvre la porte passager, me fait signe de monter, je m’assois sur le siège passager. C’est confortable un camion, on voit bien loin, les sièges sont équipés pour de longs trajets.


Je le vois monter aussi, il passe devant moi par-dessus mes jambes, s’arrête, son bassin à hauteur de ma tête, c’est alors que je vois sa queue sortie, il me prend la tête de ses deux mains et me la dirige vers son engin, je ne sais plus que faire, j’ouvre la bouche, il me met son gland sur les lèvres, prenant cela pour un signe d’acquiescement, il me tient fermement la tête et m’enfonce sa queue.


Une odeur, un goût d’urine mélangée à la sueur, me donne un haut-le-cœur, mais il me tient, pousse. Ma tête est calée sur l’appui-tête du siège, je me rends, je succombe, je ne sais pas, ma langue seule se met en mouvement, lui caresse la queue, cherche son gland, en fait le tour.


Il grogne, mon esprit s’en va vers ses tiroirs à souvenirs… Je suis beaucoup d’années plus tôt, en famille, en vacances dans un club, sur la côte turque. Le soir, sous prétexte de fumer une cigarette, je m’en vais seul sur la plage ; des gémissements puis des cris m’attirent dans un recoin, derrière une cabane de pêcheurs sur la plage.


Je reconnais une Française, mariée, également en vacances dans le club, entre ses jambes, un homme, le moniteur de tennis du club, un Turc, il ne fait pas l’amour, il défonce, il tape dedans de toutes ses forces, elle hurle à chaque coup, c’est violent, bestial, je vois bien qu’elle est hors d’elle-même, il lui relève les jambes sur son torse pour mieux la baiser, il tape de toutes ses forces, je ne me rends pas compte si elle prend plaisir ou douleur, en tout cas elle n’a plus la force de résister, elle s’abandonne… Il se retire, la met à genoux, se positionne derrière elle, à son cri et sa position, je comprends qu’il la sodomise direct, violemment.


Elle ahane sans cesse, il tape comme une brute, puis se fige en elle avec un grognement de bête, je comprends qu’il se vide en elle. Il se dégage, lui met une petite tape sur les fesses, et remet son short, et s’en va. Elle s’écroule sur le sable, le corps animé de soubresauts, je m’éclipse, le ventre en feu.

Le lendemain, rencontrant son mari, il me dira :




Pendant ce temps-là, je m’aperçois que je suce, et qu’un beau sexe, maintenant bien dur, me baise la bouche, il va profond, me coince la glotte, j’ai des hauts le cœur parfois. Sans penser, dominé par la situation, je dégrafe mon short, le baisse… Je mouille de la queue, je bande à moitié, l’autre a compris que j’étais à lui.


Dominé par l’émotion du moment, sans qu’il ne me demande rien, je me retourne, me mets à genoux sur le siège, tenant l’appui-tête avec mes mains, lui offrant mon cul.


J’ai pensé : T’es con, il va te défoncer à sec, tu vas avoir mal ! et j’ai accepté et ça s’est passé comme cela, à peine son gland s’est posé sur mon anus, il a poussé direct, sans ménagement, une grande douleur, très grande douleur, comme un déchirement.


Je me suis défendu, mais très vite, mes reins se sont cassés, j’ai hurlé et il m’a enfoncé d’un trait, j’étais hors de moi, je soufflais comme une bête, et lui il a commencé à me pilonner, il baisait pour lui, pas pour moi.


Il m’enfilait ses kilomètres de solitude de routier, alors je me suis rendu et j’ai pensé à cette femme sur la plage, je me suis ouvert, offert, et il y est allé de toutes ses forces et d’un coup, au fond de la douleur, c’est venu, j’ai joui, c’était bien, c’était bon. Il me baisait, j’étais content, heureux d’être baisé, et les orgasmes venaient les uns après les autres, sa queue de plus en plus dure…


J’ai pensé : Putain il va tout me mettre, comme la femme sur la plage, et les préservatifs, loin, et le sida et le reste… et j’ai senti sa queue gonfler, tressauter, j’ai entendu quelqu’un crier, c’était moi, puis un autre, lui, et ce fut chaud au fond de moi, très chaud, très bon.


Il est sorti, je l’ai entendu descendre, alors que je reprenais mes esprits, l’autre était déjà là, il bandait déjà, m’a mis sa queue dans la bouche, très grosse… Très vite, il s’est mis derrière moi et sans aucune précaution, ni douceur, m’a enfilé avec sa queue énorme, direct, je me suis laissé faire, je me suis accepté en tant que femelle ; il m’a utilisé, je ne sais combien de temps, le temps lui-même se dissolvant dans mes orgasmes et ses grognements, puis il m’a pris les bras en arrière, et m’a mis une série d’une violence impossible, je n’étais plus là, navigant entre torture et plaisirs extrêmes indescriptibles… Juste, je me rappelle avoir crié : « Encore ! », alors qu’il se vidait en moi…


Puis il est descendu du camion, se rhabillant prestement, il a laissé la porte ouverte, m’a fait signe de remonter mon short, et de descendre. Alors que je descendais, ils étaient tous les deux assis sur leur trépied, autour du camping-gaz. Il m’a tendu le briquet avec un clin d’œil, me disant :



Je suis parti comme un automate, bien humide dans mon sillon, me suis assis dans ma voiture.

La nuit était là, douce et heureuse, j’ai roulé et me suis dit : Putain, quelle aventure, Argadash !