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n° 19852Fiche technique18064 caractères18064
Temps de lecture estimé : 12 mn
15/10/20
Résumé:  Le monde des clubs libertins peut offrir des expériences variées, cependant des expériences uniques peuvent s'y jouer pour peu qu'on reste ouvert à la magie de la rencontre...
Critères:  hh hhh hbi candaul inconnu sauna collection voir travesti fellation préservati hsodo humour -humour -totalsexe
Auteur : Flar      Envoi mini-message
L'heureux pas sage

Je passe devant un club libertin dont la soirée prévue est dédiée à "la féminité sous toutes ses formes", je l’ai vu sur internet. Parfait, j’aime beaucoup "la féminité"… et "ses formes". Je suis tenté, repasse une fois, deux fois devant… Il est l’heure, ils doivent être ouverts. À part le nom sur la sonnette, rien ne laisse pourtant soupçonner la présence de ce "club privé" dans cet immeuble d’habitation très commun de la banlieue pas la plus chic de la ville. Sonner ? Ou pas ? C’est ma première fois, j’ai presque peur. C’est absurde, un bon quadragénaire qui hésite comme un freluquet… Il est 22 heures, je sonne. Le grésillement indiquant que la porte est ouverte. C’est parti !


Je monte l’escalier, une porte s’ouvre. Un décor assez recherché. À part le réceptionniste travelo et le barman, personne : je suis le premier. Comme c’est ma première fois et que le personnel est disponible, j’ai droit à la visite de "la" réceptionniste qui me montre notamment les petites cellules avec matelas… C’est donc ici que "ça" se passe… Seul au bar, je bois un verre, échange avec le barman qui me rassure : "ça va arriver". Mais oui, je ne suis pas inquiet… Après tout, je n’ai certes quasiment aucune expérience de ces lieux de luxure, mais je ne crains pas (plus) la nouveauté et ne suis pas arrêté sur mes goûts : hommes / femmes ? Qu’importe le flacon, pourvu qu’on ait le livre "S" (je n’ai jamais bien compris cette citation, mais je suppose qu’il faut avoir lu le livre "R" pour comprendre).


Une deuxième cliente arrive… Enfin c’est un homme, que ses escarpins rendent encore plus grand, perruque brune, robe longue rouge, qui vient s’asseoir à côté de moi. La conversation s’engage. Ille (dans la suite, "ille" sera un mi-chemin entre "il" et "elle") est sympathique, nous nous parlons maintenant à bâtons rompus. Ille me dit qu’ille s’appelle Stefy, et qu’ille ne va pas dans les cellules avec n’importe qui, qu’avant ille aime parler un peu… et que justement, avec moi, ille voudrait bien y aller. Moment de flottement. Dire oui ? Sauter le pas ? Et pas que le pas ? Mouvement de recul, hésitation… Courageusement, je fuis…


Dans le même temps, "ça" arrive… Et principalement des hommes déguisés en femmes. J’apprendrai par la suite que l’entrée est gratuite (ou presque) pour eux. Deux couples, et beaucoup de "trav" donc… Je discute avec l’un des deux couples de politique (mais pourquoi diantre parler politique dans un lieu pareil… les débutants sont parfois déconcertants…), et visiblement, ils ne partagent pas la même vision du monde que moi. Je sens que je pourrais m’en balancer et m’amuser quand même avec eux, mais… L’homme n’est pas intéressé, et même s’il sent la femme plus attentive à moi, son conjoint l’emmène au loin ; décidément ce sera non…


Et puis, quelques minutes après, retour vers la brune initiale, Stefy donc. Je m’entends dire, un peu à mon étonnement, un peu à mon soulagement



répond-ille avec un demi-sourire. Partagé. Je suis Stefy, ille m’emmène dans une cellule, sur un matelas, et ferme la porte. Rapidement, les vêtements s’envolent et je me retrouve à sucer une jolie bite bien rasée. J’aime ça, d’autant que l’on me prodigue la même caresse. Je hasarde quelques doigts dans le sillon de la brune qui réagit soudain. Stefy se dégage. Ille sort un préservatif qu’ille enfile, et se prépare rapidement d’un peu de gel. Ille est déjà à quatre pattes, prête à la saillie. Je pointe mon sexe vers celui (enfin, juste au-dessus) de Stefy que je ne connaissais pas il y a une demi-heure et pousse lentement, lentement. Des encouragements me parviennent, ille aime. Ses mains se posent sur les hanches de celle (à ce stade, disons que nous ne sommes plus à mi-chemin et que le "elle" s’impose) qui aura bientôt ma turgescence au fond de son heureux passage. Je presse un peu plus et mon gland franchit les barrières. Il disparaît alors totalement et la brune soupire et feule. J’impose mon rythme, lent et peu profond. Elle aime. Je suis excité, si dur. Malgré le préservatif, je me sens bien serré entre ces fesses que je pilonne désormais gaillardement. Je claque, ils suent, ils geignent, elle jouit. Je devine des voyeurs derrière les petites ouvertures de la cellule mais n’en ai cure.


Après quelques gentillesses (d’usage ? trop peu de contact avec les autochtones pour conclure avec certitude ici), nous nous rhabillons et allons boire, encore en sueur, un verre au bar. Elle m’explique qu’elle peut jouir juste avec des caresses anales, pour un peu que son partenaire soit bien monté, et que c’est ce qui s’est passé ce soir. Du tac au tac, je réponds qu’elle aussi fut bien montée ce soir. Mais, derrière ma maladroite tentative d’humour, je suis touché par cette déclaration (les hommes aiment qu’on leur dise qu’ils sont bien pourvus, que voulez-vous ?)… La soirée est maintenant bien avancée, et je m’apprête à partir quand je vois le patron du club écarter discrètement le rideau d’une alcôve et jeter un œil. Il remet le rideau en place et lui lance en s’éloignant, égrillard : "Work in progress".


Je m’approche. J’écarte et ce que j’entrevois me trouble : Le second couple est entouré de deux hommes-en-femme. La femme est assise face à son homme debout, et lui prodigue une fellation, quant aux deux autres, ils se caressent des deux côtés des amoureux. La femme prend alors dans sa bouche celui sur sa droite et caresse de la main le troisième (qui a un sexe… imposant)… Quels étranges chemins peuvent prendre les envies de ceux qui ont besoin de telles mises en scènes pour jouir ? Point de réponse (et encore moins de jugement !) d’autant que les miens, de chemins, ne sont certainement pas moins tortueux… D’ailleurs, je n’ai pas joui ce soir, mais ai pour la première fois pris possession d’un homme, et l’ai fait jouir… En sortant, au milieu de la nuit, mes doutes, mes joies et de la rue, j’embrasserais cet être ambigu à la vraie robe rouge mais aux faux cheveux bruns que je n’oublierai pas.


Mais les clubs ne sont pas tous si accueillants. Quand on est reçu par un homme obèse en marcel blanc qui vous passe votre serviette en vous éructant le prix de l’entrée, on peut se demander si l’on est bien au bon endroit. Généralement, on n’a plus de doute lorsque on se rend compte que TF1 est allumé au-dessus du bar et qu’il n’y a que des hommes (hétéros et assez désespérés…) qui suivent comme un essaim d’abeilles le seul couple (au moins quinquagénaire) présent et qui se hâte de refermer toute porte derrière eux. Bien sûr, dans les autres salles, des films pornos tournent en boucle. Frissons garantis. Mais de dégoût. Il peut arriver aussi d’être le seul et l’unique client de l’établissement, et de ne s’en rendre compte qu’une fois avoir payé et que le caissier vous a balancé sur un ton sibyllin (mais non dénué d’ironie) "Amusez-vous bien"…


C’est plus fort que moi (donc), mais cette asymétrie entre les couples et les hommes seuls dans les clubs libertins me met mal à l’aise. Les hommes seuls quémandent, supplient pour attirer l’attention des couples royaux qui les snobent le plus souvent. "Hommes seuls, nous savons où vous trouver… " peut-on lire sur les sites de rencontres en ligne, version politiquement correcte de "les complexés, les petites bites, les éjaculateurs précoces, les brutaux, les pas beaux, les poilus, les joufflus, les fracassés par l’existence, les communs, cassez-vous et laissez-nous, êtres supérieurs, jouir de nos corps sublimes et de nos envies solaires ! ".


Cependant, il arrive que des couples, et en fait pour être franc, la plupart de ceux venant en club libertin, soient accessibles. En effet, on conçoit bien que venir en club libertin, c’est se risquer à la rencontre. Ainsi, ce joli couple dont la femme blonde est magnifique, avec des formes ravissantes venant défier la gravité (et, quand on y pense, qu’est ce qui décrit mieux la force de la vie que des seins, des fesses ou un sexe se tendant vers le ciel ?). Ils sont passés dans une petite pièce et deux hommes, dont je fais partie, les encadrent et les observent baiser. Je reste en retrait, mais l’autre voyeur s’approche insensiblement, souhaitant visiblement changer de statut… La femme nous fait face, son homme s’activant derrière elle et, soudain, elle approche sa main du sexe du désormais ex-voyeur nouvellement promu. Je m’approche à mon tour, souhaitant rétablir une certaine idée de la symétrie (spatiale cette fois) que je chéris tant. La femme, certainement sensible à cet argument, me saisit moi aussi de son autre main et nous caresse tous deux. Si Stefy était là, elle serait choquée, je n’ai en effet pas échangé une parole avec ces gens et me voilà caressé énergiquement (un peu trop à mon goût, mais j’ai du mal à lui demander de nuancer la force de sa branlette, moi qui ne l’ai jamais entendue dire un mot, à part "oui", certes…). Je lui caresse un sein. Elle est douce en plus…


D’autres couples sont plus indépendants, et je me revois demander à cette femme de me faire visiter le club privé, moi qui y débarque pour la première fois. Le mari, distant, parle à leurs amis habitués de l’endroit, et laisse aller sa femme, bien serviable, me servir de guide. Bien sûr, cette technique de drague peu honnête est rendue acceptable par le fait que, évidemment, dans ce genre de lieu, demander une visite guidée est une ficelle si grosse qu’elle ferait passer un câble transatlantique pour un cheveu… Oh, bien sûr, j’aurais pu faire cesser la visite aux glory holes (mais j’avais peur de me retrouver seul après avoir disparu derrière le mur) ou dans la back room (mais là aussi, je voulais garder un œil sur ma "promise").


J’ai donc opté pour un rapprochement peu équivoque au-delà du raisonnable devant une petite salle munie de façon très opportune d’un matelas. Le risque des baises avec les inconnu (e) s (même si nous avions tout de même papoté au moins 4 minutes 30 au préalable), c’est que ce ne soit pas très personnalisé ; celle-ci n’y fit pas exception. Une pipe bien agréable, puis une levrette fringante et… c’est là que je le vis : le mari, subrepticement, a passé la tête par l’entrebâillement de la porte et nous observe, tout transi, tout excité. Il s’efface rapidement. Je reprends mes déhanchements, arrêtés l’espace un instant, en repensant à la tortuosité de certains chemins…


Les expériences aidant, il est possible de rencontrer de nouveau des personnes libertines croisées dans le passé. C’est ce qui m’arrive ce soir : Stefy la grande brune est revenue, et moi aussi, un an plus tard jour pour jour, dans "mon premier" club. Oh, elle ne m’a pas oublié non plus, et, comme nous avions parlé l’année précédente, elle se permet de m’entraîner dans une cellule juste après un nombre de mots à peine réglementaire pour ne pas paraître une fille facile. Car, oui, elle est plus fille, plus passive, et je n’ai pas l’occasion de goûter à son sexe cette fois. Elle va droit au but, me rend bien dur et se (re) donne à moi, à quatre pattes, sans complexe. Elle jouit de nouveau, je ne jouis pas, de nouveau.


Mais cette fois, à peine sorti de la pièce, une autre femme-homme me tombe littéralement dessus. Vera est rousse, a de beaux yeux, et me trouve très beau. Comment résister ? Je salue à peine ma brune (mais quel rustre je fais, des fois…), que ma rousse plonge dans mes bras et me fait comprendre qu’ille irait bien aux toilettes avec moi. Quelle drôle d’idée… Mais n’étant pas farouche, je décide de l’y accompagner. Ille referme la porte des toilettes sur nous et c’est tout l’une contre l’autre qu’ille se baisse et libère mon sexe (qui est aussi étonné que moi, lui qui a déjà été sollicité dans un passé très proche…). Sa bouche l’entoure et je sens cette chaleur, cette douceur si particulière me ravir… Ille est experte et sa gorge profonde me laisse pantois… Comment réussir à faire ça sans haut-le-cœur, c’est pour moi un mystère… Rapidement, ille se relève, je me baisse alors à mon tour et découvre un petit sexe que je me fais un devoir de prendre entièrement en bouche moi aussi (non mais !).


Apparemment, Vera en veut plus, mais devant mon refus catégorique de la prendre sans capote, ille capitule… Mais ce n’est que partie remise : ce soir l’affluence est importante dans le club, et les couples, improvisés pour la plupart, se caressent même à l’extérieur des cellules et envahissent l’ensemble du "coin-câlins". Ma rousse se fraie un chemin au milieu de la majorité d’hommes (grimés ou pas) qui peuplent le lieu, mettant sa main au sexe des mâles l’environnant, ce qui me fait bien rigoler (pourquoi pas ?). Il fallait s’en douter, l’un des mâles lui convient ; elle profite alors qu’une cellule se libère pour s’y glisser et nous y enfermer tous les trois. Se révèle alors sa vraie nature : dominatrice, elle demande au troisième larron de me sucer, ce qu’il s’applique à faire. Elle le fait alors mettre à quatre pattes et me demande de le prendre. Mon sexe n’obtempérant (vraiment) pas, elle décide de prendre elle-même les choses en main et besogne le bienheureux de vigoureux coups.


De mon côté, je me glisse derrière elle et la prend avec une vigueur retrouvée. Quelle étrangeté que de prendre une personne qui en prend une autre… J’ai à peine le temps de noter in petto cette phrase que le trio se désunit. L’homme de devant se retourne, et, à le voir, je pense qu’il n’a pas détesté le traitement. La rousse (du coup, elle n’est plus vraiment que mienne) approche alors sa bouche de son sexe à lui et, à l’aide de mouvements discrets mais néanmoins efficaces de ma main, elle avale bientôt la jouissance de son (autre) mâle (qui fut quand même aussi sa femelle)…


Pour clore ce récit décousu et sans réelles transitions, je finirai sur une dernière expérience, en sauna gay. Ici, point de couples, tout le monde est à égalité avec sa bite sans son couteau ! La spécificité des saunas, c’est l’humidité et le fait que les habitants des lieux vivent nus ou au maximum avec une serviette pour tout vêtement. L’avantage, c’est que, comme dirait ma rousse, on a un accès plus direct à la marchandise. De plus, on échange différemment quand on est presque nu ; on va plus directement à l’essentiel qu’avec un mojito à la main et un costard - ou une robe rouge - sur le dos (bien qu’il me soit arrivé d’avoir des conversations très profondes - sans jeu d’homos - sur le sens de la vie dans cet endroit).


Bref, les différentes expériences avec des hommes ont éveillé ma curiosité, et, pour parler crûment, je désire ressentir ce que ça fait de faire bander un homme avec mon cul. Je me fais donc féminine quand je rentre dans le hammam. Vapeur, obscurité, chaleur. Une seconde pièce encore plus sombre se dessine au fond de la première. Un homme seul est assis. Je viens à ses côtés. Il se caresse, moi aussi. Son pied effleure le mien. Ce n’est pas un hasard. Je me lève et dans un soupir, je lui lance :



en me dirigeant vers la seconde salle, celle encore plus sombre. Je n’ai pas osé le clin d’œil qui aurait fait vraiment trop pute (et qu’il n’aurait de toute façon pas vu). Il me suit. À peine arrivés, je me retourne et me baisse vite pour me retrouver au niveau de son sexe déjà bandé. Je le prends en bouche. Il est gros comme j’aime, et il coulisse bien jusqu’au fond de ma bouche. Il s’est assis, alors je me retourne de nouveau (mais qui sommes-nous pour tourner le dos aux homosexuels ?) et m’assieds sur lui.


Jamais je n’ai fait une chose pareille, c’est terriblement excitant. Je sens son sexe pointer entre mes fesses, je le sens aller et venir de mon périnée jusqu’en haut de mon sillon, en passant par mon trou, qui, affolé, ne sait plus s’il doit s’ouvrir, se fermer ou faire autre chose (bon, soyons honnêtes, malgré ses efforts, il ne sait pas vraiment faire autre chose…).



Ah, c’est moi qui ai dit ça ? Il semble d’accord en tout cas, si j’en juge sa rapidité à enfiler une capote. Je me frotte sur lui ; que c’est très bon, je me régale de ma transgression… Je positionne moi-même la tête de son sexe sur mon trou. Et j’appuie doucement. Je descends de quelques centimètres, il entre. Je suis pris. Et rien que le fait de me le dire me chavire… Je sens maintenant ses mains sur mes hanches, c’est affolant. C’est aussi excitant que son sexe en moi (si j’avais su, je me serais contenté d’un slow - ou pas ), je me déhanche, je me choque moi-même. Je suis vicieuse, j’ai envie d’être prise, plus fort. Quelle lubricité, quel bonheur ! Je suis ouvert (e), il me prend, fort. Il y a de l’abandon, de la soumission, du plaisir, de la buée et beaucoup de chaleur, je fonds littéralement… Mais il se retire soudain de moi et se caresse énergiquement. Il jouit. Et me laisse comme ça.