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n° 19867Fiche technique48321 caractères48321
Temps de lecture estimé : 27 mn
24/10/20
Résumé:  Pendant le confinement un colis est arrivé par erreur chez Armelle et Alex. Cela leur a donné des idées. Mais ils n'avaient pas compté sur le hasard.
Critères:  fh couplus candaul vacances forêt cérébral revede caresses cunnilingu 69 fgode pénétratio fdanus fsodo attache yeuxbandés confession -initiat -occasion
Auteur : Faustine
Colis surprise !




Août 2020


Il fait chaud. C’est la première impression, impression bien normale lorsque l’on sait la température qu’il fait dehors en ce début d’après-midi. Pourtant les rideaux sont tirés et la baie vitrée ouverte. Les rideaux suffisent à peine pour créer une pénombre, mais même si on entend les cigales, les folles chantent en plein cagnard, preuve que la baie est ouverte, l’air qui entre est un vent brûlant.


Ensuite c’est la pénombre. Mais on s’habitue vite.

Puis vient l’odeur. Une odeur d’huile, d’huile solaire, de parfum, avec une pointe de transpiration ou tout le moins le parfum que libère deux corps en action.

Les cigales ne sont pas seules à se faire remarquer. La chambre bruisse d’autres bruits. Des respirations, des gémissements, de petits cris, des mots à moitié « mangés » dont l’intonation fait tout de suite penser à une émotion intense.


C’est la chambre d’Armelle et d’Alex. Les deux A comme les appellent certains amis. Ils ont une quarantaine bien avancée. La chambre qu’ils occupent est dans une maison des Cévennes. Ils sont venus se réfugier dans cette location, location avec tout le confort, entre autres une piscine dans un environnement champêtre. La vue est grandiose, sauvage, avec des forêts de châtaigniers, chênes verts et blancs, pins et résineux. Comme beaucoup, après le confinement, le travail à distance, les sorties contrôlées, une certaine angoisse pour les proches, leurs enfants et eux-mêmes, ils sont venus en vacances ici. Ils partagent la maison avec un couple d’amis de leur génération. Ce sont des amis de longue date, des amis avec une histoire commune. Ils se sont connus jeunes et ont bien failli se fâcher à vie. Mais le destin en avait décidé autrement. Cupidon avait lancé deux de ses flèches dont il a le secret, déclenchant un amour fou, mais sur des destinataires qui ne s’y attendaient pas.


Pour l’instant l’autre couple est absent, ils sont en ville pour faire des courses. Les deux A sont seuls, Seuls dans leur chambre. Alex dans un premier temps avait proposé une sieste crapuleuse au bord de la piscine :



Depuis leur arrivée cette balancelle lui faisait de l’œil et il imaginait sa femme, dans une position certes pas du tout traditionnelle, mais qui lui aurait donné le plaisir d’utiliser le balancier pour accompagner ses envies.

Mais la chaleur les avait chassés pour la chambre. La balancelle et l’idée qui avait germé dans le cerveau d’Alex seraient pour plus tard.


Armelle est allongée nue sur le lit. Ses poignets sont maintenus attachés par des liens aux barreaux de la tête de lit. Ses jambes aussi sont attachées, la forçant à s’ouvrir au regard de son mari. Mais elle ne voit rien. C’est un morceau d’étoffe assez banal, mais il est solidement appliqué et fixé autour de sa tête, qui la rend aveugle. C’est un élément bien anodin, mais pourtant indispensable pour le jeu que le couple développe depuis un certain nombre de semaines. Une forme de domination douce, parfois hésitante, mais qui au fil des séances s’enrichit d’accessoires, de situations proposées, de fantasmes parfois réalisés, parfois juste effleurés.


Le couple vient de se faire un 69 où chacun a trouvé son plaisir. Alex en se relevant peut constater que les lèvres de son épouse n’ont pas pu retenir toute la liqueur qu’il lui a offerte. Il aime ce qu’il voit. Son épouse n’a jamais refusé de boire sa semence, mais de la voir ainsi, à sa merci, ses lèvres, ses joues, son menton luisant de salive avec quelques coulures de son foutre, le met dans une joie infinie. Il sait que c’est la même chose pour Armelle. De toute façon jamais il n’aurait imposé quoi que ce soit à sa femme dans le domaine du sexe. Si c’est le hasard qui est venu leur proposer ces jeux, il est venu à point. Manifestement autant lui qu’Armelle étaient prêts pour cette aventure.



C’est leur jeu, inviter par la pensée un autre homme. Une façon de briser les tabous sans risque. Armelle peut tromper son mari par la pensée et il suffit d’un peu d’imagination pour pimenter ce qui va se passer. Depuis quelque temps, Alex invite, qui un voisin, qui un collègue de son travail, mieux un collègue du travail d’Armelle. Depuis le début de ce jeu, leurs paroles se sont libérées. Chacun peut avouer à l’autre certaines pensées, reconnaître de ne pas être indifférent à telle ou telle personne, raconter un fantasme. Tout est virtuel.


Mais aujourd’hui Alex a parlé de Julien. Julien qui est avec sa femme Ludivine en ville. Mais Julien n’est pas qu’un copain. Avant de tomber amoureuse d’Alex, Armelle était la copine reconnue de Julien. Le passage de l’un à l’autre n’a pas été de tout repos. L’amour est fort, mais l’amour n’excuse pas tout. Heureusement Julien a rencontré Ludivine et la seconde flèche de Cupidon a fait le reste. Après une période de transition, les deux couples ont retissé de nouveaux liens. Depuis chacun évolue de son côté, mais ils se retrouvent régulièrement pour des repas, des sorties, des vacances.



Un silence. Armelle ne dit mot. Alors Alex ouvre la porte, et la referme tout en restant dans la pièce. Un long silence. On n’entend que la respiration de la femme. Le mari se fait le plus silencieux possible. Et puis la porte s’ouvre.



La porte se referme. « Julien» avance dans la pièce. Il découvre le corps nu, les liens, le bandeau, le visage déjà souillé. Comme s’il était lui aussi aveugle, ses mains explorent. D’abord le visage dont il cueille une goutte de liqueur sur un doigt pour le donner aux lèvres qui s’entrouvrent. Le doigt reste un moment et la femme le suce. Et puis il continue. Pas un centimètre de peau n’échappe à son exploration. Il prend son temps. C’est comme s’il redécouvrait le corps de son ancienne amante.


Armelle gémit. Tout au fond d’elle-même, elle se construit une réalité de cette substitution virtuelle. C’est la première fois que son mari lui propose son Ex comme partenaire dans leur jeu. Il faut dire que c’est la première fois qu’elle revoit Julien depuis que ce jeu fait partie de sa sexualité. Pendant toutes ces années, elle avait posé une chape de béton sur ses souvenirs d’avant, la période où elle était la maîtresse de Julien, avant que son amour pour Alex devienne une évidence. À aucun moment elle n’avait regretté même si parfois Ludivine faisait envie, sans enfant, libre pour profiter de la vie avec son mari. Et ils ne s’en privaient pas. Des demi-confidences lui faisaient penser que le couple était assez libre, libre au point de vivre une sexualité ou chacun pouvait avoir des « échanges » avec un ou une autre. Mais jamais cela ne se ressentait dans la relation que les deux couples avaient eue toutes ces années. Sauf que depuis le confinement, c’est eux qui imaginaient…


Armelle gémit. Les mains de « Julien » sont chaudes. Il sait caresser un sein, faire pointer un téton pour y déposer un baiser. Un baiser, car les lèvres sont venues se joindre aux effleurements. Il ne s’attarde pas, il explore. Les mains enveloppent les hanches, les lèvres jouent avec le nombril et descendent, descendent sur le ventre légèrement rond, le pubis, le triangle que le soleil a colorés d’un bronzage uniforme.

Armelle gémit. Elle gémit et avec la liberté que ses liens lui laissent, elle s’offre et va au-devant de chaque caresse.


Mais les lèvres ne vont pas plus loin. Quelques secondes où elle imagine l’homme la regarder. Elle sait qu’il est entre ses cuisses, le matelas a trahi sa position. Il doit avoir une vision que la pénombre habille un peu, mais pas assez pour ne pas découvrir sa fente, ses bosses et ses creux et même le plug de métal que le disque trahit par un reflet provocateur. Son mari avait glissé un coussin sous ses fesses afin que son corps soit légèrement cambré et offre cette vue que Gustave Courbet pourrait apprécier.


Elle sursaute. Des doigts écartent ses chairs. Ils entrent dans sa fente, vagin glissant de ses jouissances que son mari lui a procuré avant de partir.

« Partir… Mais non, tu sais bien… Chut… Mais si, il est parti… Tu as bien entendu la porte se fermer… Il a invité Julien… C’est Julien qui… »

Les doigts entrent. Ils bougent un peu, l’excitant par leurs doux va-et-vient. Et puis ils la quittent. Et puis elle sent une pression sur ses lèvres qu’elle ouvre pour goûter sa propre liqueur.


Et puis un silence. Elle respire fort. Elle entend la respiration de « Julien » qui doit être aussi excité. Mais le silence dure. Elle sait ce que l’homme attend. Il attend son invitation.

Cela fait partie du jeu… Du jeu, mais quel jeu ? C’est normal qu’elle l’invite… Cela doit venir d’elle… Ce n’est pas parce qu’elle est attachée et aveuglée que l’on peut abuser d’elle… Bien que parfois elle se demande ne pas avoir envie que l’inconnu soit plus viril, plus possessif, plus brutal, plus dominateur.



Elle n’a pas besoin de se forcer pour quémander cette possession. Elle en a envie. Son mari l’a bien chauffée avec son 69 et si elle a joui il lui manque le principal.

Julien a entendu. Elle sent le matelas bouger entre ses jambes, une main se poser sur sa cuisse. Elle imagine l’autre guider le sexe dont elle ressent la présence aux portes de son intimité. Mais pas plus si ce n’est cette main qui caresse l’intérieur de sa cuisse. Elle sait ce qu’attend l’homme, c’est de le matérialiser, lui créer une vérité même si elle est virtuelle, lui mettre un prénom.



Il entre. Le sexe avance dans sa fente dans une longue glissade. De chaque côté de son corps, elle sent le matelas fléchir sous la pression qu’elle imagine être des mains de l’homme. Il la couvre. Son visage ne doit pas être loin du sien. Elle imagine son regard, ses yeux verts qui lui donnent une autorité qu’elle acceptait. Comme elle accepte qu’il, que « Julien » la possède.

Elle gémit. Elle gronde. La pièce est remplie de ses gémissements, de ses cris, de ses paroles. Même les cigales se sont tues pour écouter. « Julien » est silencieux. Elle n’entend que son souffle. C’est elle qui l’encourage :



Il y a longtemps qu’elle sait que ce genre de paroles participe à l’excitation des hommes. Alex aime… Julien aussi.

Elle ferme les yeux. En souriant, elle pense que c’est ridicule, car elle ne peut de toute façon pas voir, mais, en fermant les yeux, des souvenirs reviennent. Des souvenirs d’avant, du temps où Julien était son amant et qu’il la baisait… Des souvenirs qu’elle ne chasse pas et qui contribuent à son excitation.

Mais il l’abandonne. Elle va implorer qu’il revienne. Il faut que… Mais une pression s’exerce sur son plug. Il joue avec, le faisant tourner, le tirant pour le relâcher.



Armelle n’était pas familière de ce genre de vocabulaire qu’elle jugeait vulgaire, mais d’être attachée, aveuglée, de se faire traiter parfois, d’un « Salope» chargé de tant de sensualité par son mari, l’avait convaincue de tenter aussi ce langage. Et cela marchait très bien. Alex adorait l’entendre se faire « vulgaire» et cela décuplait son ardeur. Il en était de même pour « Julien» .


Il arrache le plug. Elle sait que son anus garde la porte ouverte pendant quelques secondes, une opportunité qu’il saisit pour littéralement l’embrocher d’un coup de reins ravageur. C’est un autre homme. Ce « Julien » là a quitté sa réserve. Il lui défonce le cul de toute sa virilité. Elle crie. Elle supplie. Elle implore. Oh pas pour qu’il arrête, non pour qu’il continue. La chambre résonne des claquements de peau contre peau, des cris d’Armelle. Elle jouit. Elle le dit, le clame, veut que cela ne s’arrête pas.

Mais « Julien » jouit à son tour. Ses derniers va-et-vient ralentissent et poussent le foutre qu’il a éjaculé au plus profond d’Armelle.

Le calme. On entend à nouveau les cigales. La respiration des amants ralentit doucement.

L’homme se relève et quelques secondes plus tard Armelle entend la porte se refermer. « Julien » est parti, sans un mot. Deux minutes plus tard, la porte s’ouvre et se referme.



Il se rapproche et demande :



Un petit rire.





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Il fait chaud. Le soleil est au zénith, mais le grand store qui protège les baies vitrées d’un soleil direct procure une ombre légèrement rafraîchissante. L’homme est allongé sur un transat. Il est nu. C’est Julien, l’ami du couple des A. Depuis très longtemps, les deux couples pratiquent le naturisme, pratique dans les endroits réservés, mais bien évidemment ici, dans ce lieu enchanteur où personne ne viendrait les déranger.


Il est nu et on peut voir son sexe en érection. Il faut dire que par la baie vitrée grande ouverte de la chambre de ses amis il peut entendre ce qui se passe. Il était déjà installé lorsqu’il a entendu son ami prononcer son prénom. À partir de cet instant, il a prêté une oreille attentive, maudissant les cigales et leurs chants. Sans pouvoir regarder, il s’est fait une idée de ce que le couple réalisait. Il faut dire que la femme n’était pas avare dans ses commentaires. Il reconnaît bien sûr son amie, son ex, mais à son époque elle était beaucoup plus réservée. Plus d’une fois, sa femme Ludivine avait traité Armelle de « coincée » , en privé bien sûr. En public souvent elle la titillait par des remarques parfois lestes, mais pas plus. Pourtant il venait d’entendre une Armelle inconnue alors qu’il était censé être dans la chambre et la baiser. La baiser et même lui prendre le cul, un cul qu’elle lui avait refusé à l’époque.

Il a juste le temps de jeter une serviette sur son sexe qu’il entend Alex parler de» piquer une tête» et donc de débouler sur la terrasse.

Alex est interloqué de découvrir son ami sur le transat.



Avec un sourire coquin, Juju répond :



Julien sourit :



Alex comprend que d’une certaine façon ils sont « découverts » .



Un long silence.



Armelle sort de la chambre, les découvre et :



La remarque semble rassurer la femme qui continue son chemin pour aller de baigner, suivie par son mari qui profite ainsi d’éviter de répondre aux questions que son ami ne manquerait pas de lui poser.




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Il est tard. Les deux couples viennent de se séparer après le dîner et une longue discussion langoureuse autour de la piscine ou le sujet du « Covid » a été consciencieusement évacué afin de ne garder que les bonnes « ondes» qui font une soirée réussie.



Julien raconte… Elle pose des questions. Pourtant Ludivine ne paraît pas vraiment surprise.



Ludivine sourit. Sa plaisanterie a marché plus qu’elle ne pensait. Elle se délecte déjà du moment où elle dira à Armelle : « Alors tu couches avec mon mari maintenant ? »



Pendant de longues minutes, la chambre n’est plus que sexe et volupté.

Ils sont en sueur, allongés l’un à côté de l’autre après une belle partie de baise où Armelle a été dans toutes leurs pensées.





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dit Ludivine qui s’assoit sur un tronc d’arbre arraché par une ancienne tempête.

Ils marchent depuis plus d’une heure.


C’est elle, qui ce matin a proposé cette promenade dont le but est un trou d’eau, piscine naturelle inaccessible autrement que par ce sentier.



Tout le monde a été d’accord. Le temps de préparer un pique-nique et les voilà partis. Trente minutes de voiture. Un parking vide. Ils sont seuls. Le sentier est à peine marqué.



Cette remarque vaut à son mari un regard « furieux » qu’heureusement personne d’autre que lui n’a vu. Il comprend que Ludiv a une idée en tête. Leur conversation de cette nuit lui revient :



Il n’a pas besoin de demander. Alex, toujours bon samaritain, se propose.

Julien et Armelle entament la descente assez raide. On devine le cours d’eau qui coule en bas, mais la « piscine » reste invisible. Ludivine et Alex les regardent partir.

Machinalement Ludiv se masse la cheville. Ils échangent des banalités. Il fait beau, pas trop chaud, c’est magnifique. Quelques minutes se passent ainsi.



Ludiv qui a regardé sa montre lui répond. Elle pense que leurs conjoints ne doivent pas être loin du but.



Un silence.



Alex ne retient pas le « Comme nous » . Sa femme lui a en effet raconté les confidences de son amie. Mais il commence.



Ludivine ne cache pas son plaisir d’entendre Alex raconter, tout en répondant aux questions qu’elle pose, insistant sur chaque détail de leurs jeux et surtout de l’invitation virtuelle de son mari.



Il sourit.



Le sourire s’élargit. Ludivine sourit aussi :



Ludivine s’est rapprochée d’Alex.



Elle pose la main sur le short de son ami.



Elle détache la ceinture. Alex ne dit rien. Elle tire sur le zip.



Mais pas de geste de refus. Son sexe apparaît. Déjà la femme le prend dans sa main. Elle l’enveloppe. Il se durcit. Ludivine avance, se penche, pose ses lèvres et gobe le gland.

Il est vaincu. Mais qui résisterait à une telle caresse surtout après la conversation qu’ils ont eue ?

Elle tire sur le short. Il enlève son polo. Il est nu, enfin presque, reste les chaussettes et les chaussures. C’est lui qui enlève le chemisier de celle qui le suce et n’abandonne que le temps nécessaire pour que sa poitrine apparaisse dans toute sa splendeur. Une poitrine qu’il a maintes fois vue mais qui maintenant est une poitrine qu’il peut caresser. Ludivine pompe la bite de l’homme. Elle n’est pas mécontente, car elle sait qu’elle a fait mouche en présentant son amie comme désirant autre chose qu’une sexualité convenue.



Elle n’a rien entendu si ce n’est le bruit de sa salive qu’elle brasse sur la queue bien tendue.



Elle tend l’oreille. En effet, un cri qui semble venir de partout…




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Plus bas, dans la profondeur de la gorge creusée par un ruisseau bien paisible, mais qui avait dû être puissant à une autre époque.



Armelle et Julien sortent de l’eau, petit trou d’eau au fond de la gorge étroite. L’eau est d’une limpidité parfaite, le courant presque inexistant, piscine naturelle au bout du monde. Mais l’eau est froide et le soleil ne doit atteindre la mini plage que quelques minutes chaque jour.

Julien frotte le dos d’Armelle avec la serviette. Mais bien vite il ne résiste pas à l’envie de déposer un baiser sur la nuque, déclenchant un frisson.



Il profite de ce mouvement pour poser ses lèvres sur celles de la femme.



Julien se dit qu’il a encore toutes ses chances. Que le « Il ne faut pas » n’est pas une fin de non-recevoir, mais juste un rappel.



Armelle ouvre de grands yeux. Sa bouche se crispe.



Ce n’est pas vraiment une question et un battement des paupières est une réponse suffisante.

Ils sont l’un en face de l’autre. Julien pose sa main sur la joue de la femme dans un geste épris de tendresse.



Elle hésite, mais semble renoncer à mentir.



Sa main se glisse derrière la nuque. Il a juste à se pencher un peu pour que son visage soit assez prêt. Les lèvres se retrouvent et la main empêche Armelle de se défiler. Le baiser est d’abord délicat. Et puis Julien avance la pointe de sa langue qui ne rencontre pas de vraie résistance.

Le baiser est plus profond. Julien se colle contre le corps nu encore un peu humide de la femme. Son autre main part en exploration. Déjà elle enveloppe un sein déclenchant un soupir que sa bouche muselle. Un sein, une hanche un ventre un peu rond, la promesse d’une intimité à peine effleurée.



Il a gagné. Ce qui retient Armelle, c’est la peur d’être découverte, pas de céder à Julien.



Un silence. On a l’impression que tout s’arrête. Un silence assourdissant et des pensées qui se bousculent. Les yeux verts de Julien sont des émeraudes ou Armelle plonge avec tant de souvenirs qui reviennent.

Il se penche. Sa bouche attrape un téton, sa main presse le mamelon pour le faire pointer encore plus. L’autre caresse la hanche.

Elle gémit. Elle ne se refuse pas, pourtant il lui suffirait d’un pas en arrière pour tout arrêter. Mais hier, son mari, sans le savoir, a réveillé des souvenirs. Avant de connaître Alex, elle était heureuse avec Julien. Il lui faisait l’amour divinement, toujours prévenant, mais aussi parfois directif, presque autoritaire, à la limite brutal pour des étreintes qui la laissait épuisée et heureuse. Elle croyait l’aimer, mais c’est avec Alex qu’elle a découvert le vrai amour. Un amour accompagné de belles envolées sexuelles. Chacun son genre, mais tous pour son plaisir.

Et Alex qui est seul avec Ludivine. Ludivine qui a manifestement simulé sa fatigue afin que son mari se retrouve seul avec elle. Mais eux aussi sont seuls. Ludi va-t-elle tenter de…



Julien s’est glissé sous elle. Sa bouche a trouvé sa fente. Sans réfléchir, elle s’ouvre un peu plus en écartant les jambes faisant de son corps un pont sous lequel Julien s’active.

Elle gémit. Elle fléchit les jambes pour mieux lui proposer son intimité. La langue a débusqué le clitoris et les lèvres l’aspirent alors que des doigts explorent sa fente.



Ses mains cherchent la tête pour lui montrer. Elle fléchit encore plus. Sa position est fatigante, très vite les muscles de ses cuisses la brûlent, mais rien au monde ne la ferait bouger.



La gorge étroite résonne de ce cri de plaisir. Même les cigales s’interrompent. Elle a joui. Elle a coulé. Elle a senti son jus et probablement que Julien en a été imprégné. Mais c’est la preuve d’un plaisir fulgurant qui la submergée.

Mais Julien bouge. Il rampe et se redresse. Alors qu’il passe derrière, elle ne peut pas ne pas voir son sexe en érection. Une main se pose sur sa nuque. Elle la pousse en avant. Deux mètres et un rocher ferment le chemin. Mais la main appuie sur la nuque. La demande est insistante, insistante, mais évidente.

Elle se penche. Ses deux mains posées sur le rocher la stabilisent, mais déjà elle sent que derrière elle l’homme se place. Le bout de son sexe se frotte aux lèvres humides et trouve bien vite la fente offerte.

Deux mains sur ses hanches.

Une poussée irrésistible, une force indomptable. Elle s’ouvre. Le dard la transperce, écarte les chairs grasses, avance et ne s’arrête que lorsque le ventre de l’homme touche les fesses de la femme.

Il l’a empalée d’une ruade, d’un coup de reins que rien ne peut arrêter. Elle a crié un « Ahhhhhh » sans fin, non pas de douleur, elle bien trop envie, mais de cette possession brutale qui lui rappelle.



Il ajoute.



Ose avouer d’une petite voix celle qui se fait embrocher.



Les parois rocheuses sont des confidentes qui ne savent pas garder un secret. Les « « Oui », les « baise-moi » , les « C’est bon », les « Julien, prends-moi fort » et tout ce qui est indistinct, incompréhensible, forme un bruit de fond qui les amants découvrent. Un écho lubrique qui participe à leur baise.

Julien est fort et puissant. Il n’a pas la délicatesse d’Alex, qui, même « en représentation » n’ose pas les avancées trop intrusives.

Un amant n’a pas ces retenues.


De longues minutes le couple s’active. Oui, même Armelle cherche à se faire baiser encore plus. Elle se tortille comme une salope qui en veut encore plus.

Julien n’a pas oublié le « Encule-moi » d’hier. Il sait par la confidence d’Alex qu’elle avait un plug.



Ce n’est pas l’Armelle qu’il a connue qui répond. À cette époque, si elle appréciait les baises sauvages, elle n’avait pas encore cette liberté de parole. C’est un délice, du miel d’entendre la chienne qu’il culbute lui demander par une « Oh oui, dans mon petit trou » .



L’écho transforme le cri en une plainte interminable. C’est le meilleur des « voyeurs » , le plus excitant.




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En haut, à deux cents mètres, Ludivine et Alex tendent l’oreille. En effet, un cri qui semble venir de partout.,



Ludivine comprend que la nature leur joue un tour à sa façon. Lorsqu’elle croise le regard d’Alex, lui aussi vient de réaliser. C’est bien sa femme qu’il a entendue et ses cris ne paraissaient pas de douleur. Il demande :



Il hésite, mais Ludivine se lève, enlève son short, sa petite culotte.



Alex remarque que quelque chose reflète la lumière. Quelque chose qu’il identifie comme un disque qui marque le petit trou de la femme qui se montre sans pudeur. Elle a un plug dans le cul ! Manifestement Ludiv veut lui rappeler la scène d’hier…

Mais elle le pousse. Un tapis de mousse bienvenu l’accueille. Elle le fait allonger. Aussitôt elle l’enjambe, lui proposant sa fente alors qu’elle se charge du mandrin. Mais elle ne s’attarde pas. Elle voulait juste l’empêcher de réfléchir, de scruter le chant des cigales pour y découvrir d’autres sons…


Elle lui fait face. Sa fente vise le mandrin qu’elle maintient d’une main. Elle descend lentement lui faisant bien ressentir l’étroitesse du chemin que le plug comprime. Elle accentue encore la sensation de compression en ondulant des hanches. Alex ne peut que sentir la force du plug d’autant qu’elle n’a pas choisi le plus petit. Son petit trou est habitué depuis longtemps, autant aux jouets qu’au sexe des hommes.


Elle bouge doucement. Elle ne peut s’empêcher d’écouter. Elle se dit que peut-être d’autres cris de plaisir pourraient perturber celui qu’elle chevauche.

Voilà. C’est moins fort que les premières fois, plus sourd, mais presque continu. Alex aussi l’entend. Son regard s’assombrit. Va-t-il la repousser pour appeler ou se précipiter vers les amants qui près du ruisseau se donnent du plaisir ?

Il bouge. Elle sent ses muscles se tendre. Il relève le torse. Il va la repousser. Elle a perdu.


Probablement que sans cette caisse de résonance de la gorge elle aurait réussi son coup. Julien avec son ex et elle avec le mari. Un beau doublé. Mais elle a perdu.

Il se crispe et d’un coup de reins se lève tout en la prenant dans ses bras. Tous ses muscles sont tendus. Elle a juste le temps de s’accrocher à son cou et d’enserrer ses hanches avec ses jambes. Elle est en suspension, arrimée sur la bite.


Le rocher est presque doux. Il la pose sur une partie étroite où elle ne peut pas tenir assise, mais qui sert de base. Alors il la baise avec force, mais tout en tendant l’oreille. Ce qu’il entend ne peut faire douter. Sa femme se fait baiser par son ex, celui-là même qu’il a mis en scène hier. Il est à la fois en colère et excité. La salope, la garce, elle a bien cédé facilement. Mais il admet que c’est de sa faute. Le hasard avait mis aussi Julien sur le chemin.


Il l’entend. Il croise le regard de celle qu’il bourre lui aussi. Elle sourit, mais gémit aussi. Ses gémissements font un fond sonore délicieux comme un écho aux autres.

Il la baise. Ludivine se retient de crier. Elle voit bien qu’Alex est troublé par ce qu’il entend, troublé dans le bon sens, troublé en l’excitant.

Le silence se fait après un « « Ahhhhhhhhhhhhhhh » « qui n’en finit pas. Le cri de la jouissance.


Alex se concentre. D’une certaine façon il est en compétition avec Julien qui vient de faire jouir son épouse. Ludiv s’accroche à lui. Elle a fermé les yeux. Elle aussi se concentre. Elle peut enfin se laisser aller. De ses lèvres peuvent enfin sortir des encouragements. Elle n’a pas besoin de mentir pour encourager son amant. Il est important que lui aussi soit « satisfait » de cette première fois.


Les amants près du ruisseau entendent-ils les cris de plaisir des amants du haut ? Probablement pas. Pourtant ils auraient pu constater qu’ils ne sont pas les seuls à avoir le plaisir bruyant.




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Septembre 2020




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