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n° 19873Fiche technique8257 caractères8257
Temps de lecture estimé : 5 mn
27/10/20
Résumé:  Depuis que je suis passée de fille à femme, j'ai toujours aimé cette position : sentir mon amant plaqué sur mon dos, à la fois possessif et protecteur ! C'est un pur délice !
Critères:  fh amour caresses pénétratio -couple
Auteur : Patrik  (Carpe Diem Diemque)            Envoi mini-message
Dans mon dos

Un petit texte soft, tout simple et tout court…

Bonne lecture :)




Depuis que je suis passée de fille à femme, j’ai toujours aimé cette position : sentir mon amant plaqué sur mon dos, à la fois possessif et protecteur ! C’est un pur délice !


J’ai découvert assez vite cette suave sensation avec mes divers petits amis pour commencer, puis j’ai persévéré avec mes amants. Non, je ne suis pas une Marie-couche-toi-là, mais j’estime avoir de droit de faire des essais et de goûter un peu à tout avant de choisir une éventuelle stabilité. C’est en comparant souvent qu’on sait si, finalement, on a fait le bon choix.


Au milieu de nulle part, indifférents au monde extérieur, nous sommes debout, l’un contre l’autre, sa peau chaude contre la mienne, sa chemise défaite, ma robe déjà à nos pieds. Sensuellement, voluptueusement, l’un contre l’autre, l’un pour l’autre. Ses larges mains agrippées possessivement à mes bras, il me murmure doucement à l’oreille :



Quelques mots tout simples mais si savoureux à entendre. Agréablement tourneboulée, j’en frissonne au plus profond de mon être. Avec sa bouche dans ma nuque, il me mordille, il me lèche, il me souffle des mots doux, parfois même des mots crus que j’apprécie énormément. Des mots interdits, des mots qu’il ne faut pas entendre. Qui l’eût cru ! Je m’étonne moi-même d’aimer les écouter, les savourer. Je me laisse aller, je me laisse flotter…


Peu après, fendant les brumes cotonneuses dans lesquelles je me laisse bercer, un autre murmure rauque résonne à mon oreille :



Mon soutien-gorge en dentelle s’envole loin de mon corps déjà alangui, libérant ma poitrine avide de caresses. Une première main vorace flatte mes seins, les soupèse, les évalue, les pétrit, les caresse, pinçotant mes délicates pointes en tirant gentiment dessus, les malaxant finement, me procurant encore et toujours de doux frissons…



Une autre main affamée se balade lascivement sur mon ventre, mon pubis, mes hanches, palpant impudiquement mes chairs offertes. Il me maintient contre lui, m’empêchant de fuir, de m’évader afin de me garder à lui, tout contre lui, m’offrant ses pectoraux en protection.



Prestement, ma petite culotte en soie rejoint ma robe. Son bas-ventre se frotte ensuite lascivement contre mes fesses toutes rondes, contre mes reins bien creux. Je sens distinctement son sexe tout dur qui s’impose, qui se presse contre mes deux globes fessiers, les séparant parfois pour mieux se frotter ensuite charnellement sur chacun d’entre eux. C’est à la fois si cochon et si troublant !


De mon côté, je caresse son fessier musclé, son petit cul bien ferme. J’adore quand un homme possède ce genre de muscle à cet endroit, c’est prometteur de prodigieux et de voluptueux coups de reins dans mes profondeurs intimes ! Troublée, je l’attire encore contre moi, tout contre moi.


Moi-aussi, je le veux !


Moi-aussi, je le veux à moi, je le veux en moi ! Je veux qu’il me prenne, là, debout, avec vigueur, avec tendresse, avec désir, avec passion. Je veux qu’il me guide au plus profond de cette jouissance à laquelle j’aspire tant, et qu’il vienne déverser ensuite son doux liquide au creux de mes reins. Je veux sentir au plus profond de mon être les jets de son mâle plaisir, un plaisir que j’espère être à la hauteur de son puissant désir…


Alors je murmure à mon tour un simple mot :



Je viens de lui donner la clé, je sais qu’il va en profiter pour ouvrir aussitôt la porte, pour venir découvrir tout ce que recèle la pièce cachée derrière, en farfouiller les moindres recoins, tel un voleur avide d’emporter le plus gros butin possible. Un simple mot qu’il n’a certainement pas oublié d’entendre et d’appliquer !


Pour preuve, il change à présent d’angle d’attaque, son doux et rude engin frotte contre mes cuisses, coulissant contre mes lèvres charnues et déjà détrempées. Il glisse ainsi quelques instants, retardant le moment d’être enfin en moi. Perversement, il fait lentement monter la tension, le désir, ma soif de l’avoir complétement à moi, pour moi, en moi. Sa main suave caresse toujours mes seins languissants, tandis que l’autre descend plus bas, de plus en plus bas, jusqu’à l’orée de ma fente frémissante.


Ses doigts agiles me taquinent, me palpent, me cherchent, puis plongent vicieusement vers mon clitoris exacerbé pour venir le taquiner ignoblement. Je me raidis, je tangue sous cette attaque corrompue, je gémis sous cette torture vicieuse.


Soudain, une longue tige s’introduit alors en moi, lentement, puissamment, irrésistiblement !


Frémissante, je me tends tel un arc trop bandé. Les yeux fermés, la bouche ouverte, je sens distinctement chaque centimètre, chaque millimètre entrer en moi, coulisser en moi, m’envahir, me posséder. Je veux que ça dure toujours, qu’il me remplisse éternellement !


Soudain, il commence un long pistonnage. Je deviens petit à petit folle de ses entrées et de ses sorties, le perdre puis le gagner à nouveau, interminablement. Je me liquéfie, toute mon eau descend autour de ce puissant mandrin qui me fait tant de bien !


Les mains se font plus voraces, son corps plus couvrant, sa tige plus agressive, le mâle plus dominant, possessif. Je me sens captive, enveloppée par une envie vigoureuse, primaire, venue du fond des âges. Je me sens à la fois toute chose, minuscule devant ce désir qui me dépasse, et si puissante du fait que ce soit moi qui le suscite !


Je le veux, il me donne son corps, sa force, sa puissance, sa passion ! Je veux être à lui, complétement à lui, totalement à lui, fusionner avec lui, en lui, me dissoudre !


Je me donne, je m’abandonne, il se lâche, il se relâche, il explose en moi !


Un geyser de sensations troublantes détone en moi, m’inonde, me déborde. La tête morcelée, le corps atomisé, je déflagre à mon tour en mille éclats de verre scintillants, irrémédiablement, tel un tourbillon, un cyclone, une fulgurante et démente envolée vers les étoiles !


Oui, me fondre dans ce soleil si doux, dans l’immensité infinie de la jouissance…


Douceur, quiétude… je suis si bien…


Alors il se colle totalement à moi, fébrile, nos peaux fusionnées, nos membres noués, comme pour dévorer tout mon corps, de ne faire qu’un avec lui. Alanguis, épuisés, vannés, nous restons ainsi debout, enlacés, soudés par notre plaisir fusionnel…


Un souffle dans ma nuque :



Je sens alors deux mains câlines qui me remercient, caressant très tendrement mon ventre, mes seins, mon cou, ma joue… J’adore quand un homme continue de me câliner après l’amour, qu’il me manifeste ainsi sa tendresse après l’explosion des sens. Quand il me traite en femme, en égale, et non en vulgaire poupée qu’on jette après usage.


Je sens aussi un sexe flasque qui s’endort au creux de mon sexe repu. Moi-aussi, je me sens toute molle, alanguie. Flottante, je me laisse porter par les derniers soubresauts de plaisir qui irradient encore un peu, s’éteignant telles des bougies sous la brise, par mon imagination débridée qui erre dans mon inconscient pervers…


Il n’y a pas à dire, faire l’amour à la va-vite dans les toilettes d’un restaurant, c’est quelque chose !