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Temps de lecture estimé : 21 mn
12/11/20
Résumé:  Tribulations printanières d'une jeune étudiante à l'aube de la révolution sexuelle des sixties.
Critères:  fh hplusag jeunes profélève médical religion ffontaine pénétratio -humour
Auteur : Onyx31      Envoi mini-message
Marie-Charlotte, Sainte-Nitouche ou fieffée coquine ?

Jeudi 4 avril 1968

Institut de Formation en Masso Kinésithérapie, Toulouse.


Le cri strident de la cloche annonce la fin du dernier cours de la journée. Tous les jeunes se rhabillent tranquillement dans un joyeux brouhaha. Le jeudi étant le jour des soirées étudiantes, l’ambiance est déjà électrique.



Marie-Charlotte est une étudiante tout ce qu’il y a de plus classique, des cheveux châtains, regroupés en une simple queue de cheval, pas le moindre maquillage, mais une large bouche dessinée par de fines lèvres roses qui lui confère un petit air de fille modèle, vous savez, celle à qui l’on donnerait le bon Dieu sans confession. Ce n’est pas une beauté fatale, mais son regard pétillant lui assure sans conteste un certain charme. Enfin, en temps normal. Car aujourd’hui elle semble préoccupée, comme si son esprit vagabondait ailleurs. La salle de classe est maintenant vide. Elle prend son sac de cours pour se diriger vers le professeur.



Sac en bandoulière autour du cou et mains croisées derrière le dos, se dandinant d’un pied sur l’autre, la jeune fille intimidée ne sait comment aborder le sujet.



Sur ce, il part fermer la porte de la salle de classe avant de revenir vers elle.



Elle inspire longuement et se lance.



Devant cette confidence des plus inattendues, le professeur, la petite quarantaine, marque un temps d’arrêt pour chercher ses mots. Vu la violence de la révélation, il reste coi. Il est habitué à ce que les jeunes filles viennent lui demander une prescription pour leur contraception, voire, pour les plus téméraires, comment utiliser un préservatif. Mais là, les bras lui en tombent.



Sur ce, il va fermer la porte à clé.



Marie-Charlotte s’exécute et se retrouve devant son professeur en soutien-gorge. Un modèle tout simple, couleur chair, le plus banal qui soit et, certainement, le moins sexy que l’industrie de la lingerie ait produit.

En qualité de médecin, Monsieur Leroux commence alors une palpation consciencieuse de la mamelle gauche, puis de la droite.



Il prend alors le temps de réfléchir.



Sur ces paroles rassurantes, la jeune étudiante s’exécute. Elle se retrouve à exhiber une belle paire de seins, plutôt lourds, un poil provocants avec leur propension à défier la loi de la gravitation universelle.

Un observateur attentif aurait certainement remarqué le regard admiratif et peu professionnel du praticien sur l’instant, mais la jeune fille ne perçoit qu’un air interrogateur qui ne la rassure nullement.



Il se frotte vigoureusement les deux mains pour les réchauffer et reprend son examen.



Et soudainement il lui pince vivement les tétons.



Un petit sourire de satisfaction vient d’illuminer son visage.



Il ne peut réprimer un petit sourire malicieux.



Le médecin la regarde d’un air interrogateur. Elle s’empourpre soudainement.



L’air narquois que Monsieur Leroux affichait il y quelques secondes vient brusquement de s’évaporer. Il hausse un sourcil, et, d’une voix douce et prévenante, déclare sur un ton plutôt solennel :



Marie-Charlotte relève alors sa jupe et dévoile une petite culotte de coton blanc avec marqué en lettres roses : vendredi. Il va l’aviser qu’elle s’est trompée de jour, mais évite la gaffe in extremis en se mordant la lèvre. La jeune fille avance alors lentement son index comme si elle allait appuyer sur un bouton invisible.



La jeune fille vire instantanément du rouge au cramoisi. Elle s’exécute, visiblement très mal à l’aise. Elle enlève son slip et monte sur la table de massage, se met sur le dos, raide, les jambes collées et les bras le long du corps, paumes tournées vers les cuisses. Elle ferme les yeux, seule sa respiration saccadée trouble le silence de la salle d’examen improvisée.



Elle ne peut réprimer un léger frisson lorsque le doigt du médecin vient prendre la place du sien. Il applique une légère pression déclenchant chez elle une contraction.



Sa patiente se cambre imperceptiblement en laissant échapper un petit « oh » de surprise, ou de contentement, difficile à déterminer.



La jeune fille laisse échapper un feulement de satisfaction.



Elle consiste à effectuer de légers mouvements du haut vers le bas, toujours avec délicatesse, comme si vous appuyiez sur un fragile bouton pour envoyer un message en Morse, comme ça, vous voyez :


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Vous pouvez même tapoter un peu, voire mettre de légères claques, mais pas trop fort.


La technique semble efficace, enfin, d’après les symptômes cliniques. En effet, la respiration de la jeune patiente s’accélère sensiblement et son bassin accompagne imperceptiblement les mouvements du praticien.



Le massage thérapeutique porte ses fruits, la bouche de la patiente s’entrouvre laissant apparaître de belles dents blanches. Sur un appui long un peu plus prononcé, elle s’évertue même à étouffer un petit cri. C’est très bon signe.



La patiente elle aussi semble mûre, voire à point, dans le processus de liquéfaction et d’exacerbation de ses sens. Son entrejambe est ruisselant, ses mains sont crispées sur le bord de sa jupe, elle est fréquemment parcourue par de petits tremblements, sa tête dodeline, et, régulièrement elle essaie d’étouffer de petits cris en se mordillant les lèvres.



La patiente, de plus en plus gourmande, accompagne le mouvement du docteur avec son bassin en le plaquant de plus en plus fort sur la main qui officie avec tant de maestrias.



Elle se mord une main pour assourdir un cri tout en enserrant le poignet du médecin entre ses cuisses. Une vague de tremblements déferle alors dans son corps bouillonnant de mille délices. Monsieur Leroux, en professionnel averti, lui laisse un instant pour reprendre ses esprits. Effectivement, quelques minutes plus tard, partiellement apaisée, elle desserre les cuisses et, sans pudeur aucune, étire son bassin vers son professeur, l’invitant sans équivoque à poursuivre l’investigation plus en profondeur.



Et elle se cambre d’un coup, bien plus fortement que les fois précédentes.



Il applique alors une technique ancestrale qui devrait figurer en première page de tous les manuels de biologie des lycées. Ses doigts entrent et sortent du vagin de sa patiente de plus en plus vite. L’effet est immédiat. Elle comprime sa main avec virulence et cambre son bassin à outrance. Les doigts experts vont et viennent dans un antre passablement inondé dans un flic-floc si caractéristique. Quand le corps de la patiente est tendu à l’extrême, sans crier gare, il les enfonce profondément d’un coup d’un seul, allant bien au fond. Elle se mord l’autre main sans pouvoir réprimer un cri sauvage.


Elle est à point.


Il donne soudainement deux ou trois coups violents tout en compressant son point magique entre les trois mousquetaires à l’intérieur, et le pouce à l’extérieur. Elle se contracte alors violemment, lâche un cri guttural et expulse puissamment plusieurs jets de liquide qui aspergent la blouse de son talentueux professeur.


Dans une dernière convulsion, elle lui bloque la main avec ses cuisses avant de se laisser retomber sur la table, parcourue d’interminables spasmes de la tête aux pieds.

Il reste en elle le temps que la pression redescende légèrement. Elle se détend, un peu, desserrant progressivement son étreinte.


Avec d’infinies précautions, il retire les doigts auscultateurs et va se laver les mains. Il enlève sa blouse, prend sa veste et en couvre Marie-Charlotte toujours en proie à un tsunami hormonal.

Il s’installe juste derrière elle, et, avec une infinie douceur, il entreprend de lui masser le cuir chevelu, l’accompagnant ainsi au mieux dans cette tempête de sensations. Il récite d’une voix à peine audible quelques incantations apaisantes pour la bercer jusqu’à ce qu’elle récupère progressivement ses esprits.



Des minutes infiniment longues s’écoulent. Elle semble enfin reprendre contenance humaine.



Il ne peut réprimer un petit sourire de satisfaction.



Il l’accompagne, déverrouille la porte et s’écarte pour la laisser passer.


Il reste là quelques minutes, stoïque. Songeur, il ne peut s’empêcher de se parler à haute voix.





*****




Samedi 6 avril 1968

Toulouse. Gare Matabiau.



La micheline rouge et blanche est à quai. Marie-Charlotte monte à bord et s’installe le plus confortablement possible près de la fenêtre afin d’avoir de l’air. Le trajet va être long et épuisant d’ici Rodez. Après plusieurs heures passées à lire, le train arrive enfin à destination. La jeune étudiante en descend et se dirige vers un vieux bus Saviem. Quelques minutes plus tard, le voilà roulant cahin-caha sur les petites routes mal entretenues jusqu’à Rodelle, un petit village reculé du causse aveyronnais.


À peine descendue du car, la jeune étudiante se dirige d’un pas débonnaire vers l’église. La porte est entrouverte, elle entre alors sans hésitation. Elle y trouve monsieur le curé vaquant à ses occupations.



Les deux prières expédiées, Marie-Charlotte prend la parole.



La jeune fille se lance alors dans le récit très précis de sa consultation si particulière sans rien omettre de chaque détail, insistant particulièrement sur les plus croustillants, sans oublier, l’apothéose finale, l’arrosage de son professeur. Durant son laïus, elle jette régulièrement des coups d’œil au curé. Elle ne l’a jamais vu dans cet état, une boule de nerfs, les mains agitées enserrant sa bible, suant à grosses gouttes, les traits contractés tout en se dandinant sur son banc. Elle prend son temps, rendant la torture de plus en plus insoutenable avant de conclure :



Elle se jette alors à genoux, croise les mains en les levant et plante son regard droit dans les yeux du curé. Ignore-t-elle que les deux boutons du haut de son corsage sont ouverts ? Comme un malheur n’arrive jamais seul, le dernier soutien-gorge propre qui lui restait ce matin était trop petit. Cela comprime sa poitrine qui ne demande qu’à s’en échapper, elle ne le sait que trop bien pour en avoir souffert toute la journée. Pauvre enfant, d’autant plus que dans cette position elle ne peut imaginer une seconde que le prêtre a une vue plongeante sur son décolleté et, par conséquent, sur ses deux seins affriolants qui montent et descendent au rythme de son élocution.



Un Ange passe, ou qui sait, un diablotin peut-être. Elle éclate en sanglots, il ne dit mot, se contentant de triturer sa bible tout en transpirant.



De longues minutes s’écoulent. Les yeux de l’homme de Dieu passant sans intermittence du regard abattu de la jeune fille aux fruits mûrs et tellement appétissants qu’elle lui offrait. Si Adam et Ève, dans leur infinie sagesse, avaient fini par céder, comment lui, un simple curé de campagne, pouvait-il résister plus longtemps ?



Ils sortent du confessionnal tous les deux. Le curé avance d’un pas alerte, mais néanmoins nerveux vers l’annexe, la fait entrer, jette un œil rapide dans l’église et referme précautionneusement la porte.



Il soulève alors sa soutane et sort son sexe étonnamment dur pour un homme d’église en plein sacrement de réconciliation. Il trousse la robe de Marie-Charlotte, lui baisse sa culotte sans ménagement et l’enfile jusqu’à la garde sans autre forme de procès. Par chance, revivre sa séance masturbatoire avec son professeur préféré avait plus que trempé la chatte de la jeune fille.


Trente secondes et trois ou quatre va-et-vient plus tard, un liquide trop chaud et trop visqueux pour être de l’eau bénite s’échappe de la queue soi-disant divine pour emplir l’intimité de la jeune dévote.


À bout de souffle, le curé aux couilles vidées se réajuste. Il mate sans vergogne cette croupe si fièrement offerte qu’il vient de sauver de la damnation. Il semble apaisé, sûrement pour s’être convaincu si facilement qu’il faisait son devoir, avec ferveur à défaut de brio. Toujours le regard rivé sur cette paire de fesses diablement tentatrices, il se signe et reprend :



À peine le temps de reprendre son souffle qu’il lève la tête et les mains au ciel en récitant sur un ton liturgique :



Ma fille, tu peux maintenant te rhabiller et partir en paix.


La jeune fille remet sa culotte, arrange sa robe et en réajuste les boutons.



Quelques minutes plus tard, la jeune étudiante arrive chez elle. La porte est close, la maison vide. Elle monte illico dans sa chambre, jette son sac par terre et se laisse tomber sur le matelas. Elle se retourne sur le dos, profitant de l’instant présent, un large sourire illuminant son visage angélique… diablement radieux.


Elle se lève d’un coup, pousse son lit, enlève deux lames du parquet et en sort une boîte. Elle en extrait un vieux cahier, prend un stylo et s’installe à son bureau.




  • — Cher journal, si les hommes savaient comme ils sont faciles à manipuler, un véritable jeu d’enfant. C’est si excitant !

Tu aurais dû voir Monsieur Leroux : « je n’ai pas de matériel ni de gel lubrifiant, je vais donc devoir utiliser une méthode légèrement différente, » j’ai dû me faire violence pour ne pas éclater de rire ! Il aurait pu se contenter de demander : « combien de doigts voulez-vous que je vous mette, Mademoiselle ? »


En tout cas, il a été au-delà de toutes mes espérances, c’était FABULEUX ! J’ai joui comme jamais et je lui en ai mis partout, c’était divin. J’ai même découvert qu’il existait des femmes fontaines et que j’en suis une. Il faudra que je me renseigne sur le sujet, mais je ne sais pas où aller. J’ai de nouveau essayé le soir dans mon lit, mais sans succès, même avec une banane. Il va me falloir réfléchir à comment retourner le voir. S’il pouvait faire ça avec sa queue, ils pourraient entreprendre des travaux au ciel, car sept niveaux ne seront plus suffisants, crois-moi !


Et le curé, lui, c’est juste un imbécile heureux. Prétendre que sa bite est divine alors qu’en deux temps trois mouvements il s’est vidé ! Je lui mets un zéro pointé, c’est tout ce qu’il mérite. Mais c’est mon meilleur atout, la pièce maîtresse de mon plan. Sincèrement je ne pensais pas qu’il irait jusque-là. Je le croyais plus pleutre, qu’il se contenterait de me peloter en pleurnichant. Finalement cela m’arrange, il ne pourra plus rien me refuser maintenant. Il faudra quand même que je le garde à l’œil, excès de prudence ne nuit jamais. Et puis, je ne désespère pas de l’éduquer pour mon propre plaisir. Je crois que je vais souvent avoir besoin de pénitence, car au moins il l’a bien raide, ça je ne peux pas le lui reprocher !



D’un geste bref et précis, elle ferme le cahier, le glisse dans la boîte qu’elle fourre sous le lit d’un rapide coup de pied. Le meuble reprend sa place originelle vite fait, la seconde suivante la porte s’ouvre.


Marie-Charlotte saute dans les bras de sa mère.



La jeune fille marque un temps d’arrêt, un liquide chaud commençant à suinter le long de sa cuisse.



Une fois sortie de la chambre, elle remercie Dieu et tous les Saints, qui, dans leur infinie bonté, lui ont donné une fille si parfaite et si bonne chrétienne. Il lui faudra trouver un bon catholique pour mari, ça, c’est sûr, il ne peut en être autrement. Monsieur le Curé devrait être de bon conseil une fois encore.


Ouf, alerte passée, se dit Marie-Charlotte. Elle enlève sa culotte, l’utilise pour essuyer le mélange de mouille et de foutre qui coule de sa chatte et la plie soigneusement.

Elle repousse le lit, sort la boîte et en extrait le contenu. Elle y dépose consciencieusement au fond la petite culotte souillée, puis le cahier, et, enfin, tout au-dessus, un livre portant les traces d’un usage prononcé et agrémenté de plusieurs marque-pages : Les Liaisons dangereuses, par Pierre Choderlos de Laclos.