Une Histoire sur http://revebebe.free.fr/
n° 19928Fiche technique6996 caractères6996
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Temps de lecture estimé : 6 mn
06/12/20
Résumé:  Le récit d'un fantasme, le cruising-gay.
Critères:  hh inconnu forêt hmast intermast init -gay
Auteur : SoftSport
Cruising en forêt

Comment commencer, par le début, j’imagine ?

Je me considère comme principalement hétéro, mais j’ai toujours été curieux.


Curieux quand, gamin, je jouais à « touche-pipi », au fond du jardin.


Curieux, sous la douche en sport collectif, quand je matais discrètement la bite des autres gars qui se savonnaient. La mousse qui glisse le long des pectoraux, et coule le long de la queue.

Sans doute pas assez discret, certaines queues semblaient gonfler, ou peut-être juste trop d’imagination de ma part.


Curieux, dans les urinoirs, en jetant un coup d’œil sur l’anatomie de mon voisin.

Pour passer le pas, le fantasme de w.c. d’autoroute aurait été formidable. Mais pour moi, jamais d’action sur les aires d’autoroutes.


Jusque-là, je m’étais contenté de traîner sur des sites de rencontres et de chats entre garçons.

Un jeu de dragouille, chauffer le gars en face, et se branler tout seul.

Au plus loin, quelques, plans cams, avec masturbation simultanée.


On pourrait me qualifier de bi, mais sur le papier j’étais hétéro.


Depuis peu, je suis tombé sur un nouveau site dédié aux rencontres entre garçons.

Cette fois, c’était différent, géolocalisé, on pouvait trouver des lieux de cruising, proche (ou pas) de chez soi.


Curieux, je regarde les lieux autour de moi.

Après recherche, je trouve le spot parfait. Cycliste amateur, le lieu n’est pas loin d’un de mes trajets du dimanche.

Je poste un message sur le site à propos du lieu. Peu de temps après, je reçois un message de X.

Il a le même profil que moi :

Marié, donc discret. Taille identique : 1,75 m. Plus léger quoi, 74 kg, mais tout le monde ment sur les sites de rencontres.

Et puis d’un autre côté, mon intérêt se portant exclusivement une portion limitée de son anatomie, sa bite, je n’étais pas à la recherche d’un apollon.


Le type semble sympa et, d’emblée, est entreprenant. En trois messages, l’affaire est réglée. Le rendez-vous est pris dimanche, 10 h, sous le pont forestier, le long de la piste cyclable.


J’ai pas mal hésité les jours suivants, y aller ou pas ?

Poser un lapin à un inconnu, ce n’est pas top, mais je pourrais le ghoster après.

Y aller juste pour voir, et si le mec ne me plaît pas, je peux toujours y aller.

Et si j’y vais, je fais quoi ? Que du soft, pas prendre de risques.


C’est le jour J, ma décision est prise, j’y vais, on se montre nos queues et masturbations mutuelles. Rien de plus.

Je déjeune rapidement, un passage rapide dans la salle de bain, pas possible de prendre une douche, pour éviter les soupçons de ma femme.

Nettoyage en profondeur, au savon et au lavabo.


Un bref calcul mental pour calculer mon horaire de départ.

Ne pas partir trop tôt, je risque de changer d’avis sur place, et de repartir

Ne pas partir trop tard, s’il n’est pas patient.


J’enfile mon cycliste en lycra, un maillot et je décolle.

Sur le trajet, mon cardio n’est pas terrible, mais ce n’est pas l’effort, mon cœur commence à battre vite.


Et s’il ne venait pas ?


Au bout de la piste cyclable, un type est déjà là, mais va savoir si c’est lui.

Je profite d’un chemin de traverse, pour faire quelques bosses avec mon VTT.

De retour quelques minutes plus tard, le type est toujours là, de toute évidence, c’est bien X., je descends du vélo, et trouve un prétexte, fais semblant de regarder mon vélo.


La cinquantaine, en mode joggeur : short, casquette.

Il n’a pas trop menti sur sa description, cheveux courts, grisonnants, un poil plus de poids, mais rien de bien méchant.


On reste quelques secondes à s’observer, c’est lui qui prend l’initiative.

Il met la main sur son short, au niveau de l’entrejambe, et se frotte un peu à travers le tissu.

J’acquiesce de la tête, il me fait signe de le suivre.


Un petit chemin forestier, plusieurs buissons, on arrive enfin à une petite clairière à l’abri des regards.

S’ensuit une discussion, un peu surréaliste, X s’improvisant guide touristique.

Il m’explique les règles du lieu, qui vient sur le site.

J’écoute poliment, mais en moi, une part de moi veut partir, loin et vite, mais une autre plus forte veut juste qu’il sorte son sexe


Au bout d’un moment, il sort enfin sa queue et commence à se branler.

Je l’accompagne et sors mon sexe, qui commençait à l’étroit dans mon cycliste.


Face à face, on se regarde, en train de se masturber.

Mes yeux sur sa bite.


Encore une fois, c’est lui qui prend l’initiative, il s’approche, empoigne ma bite.

Enfin, un homme me branle, sa main va-et-vient sur mon sexe


À mon tour, ma main s’approche de sa bite, et je commence à le branler.


Ses mains sont baladeuses, X. caresse ma bite, malaxe mes fesses, me flatte les couilles.

Aucune partie n’est ignorée.

Il remonte mon maillot, mes tétons ainsi exposés, il les titille avec sa langue.


De mon côté, je tente de faire de mon mieux pour lui faire du bien, je lui rends la pareille, bite, fesses, tétons, il est directif, j’imite avec assiduité.


Si de mon côté, ma bite est bien raide, X. N’est pas aussi rigide que moi.

Je le contourne et me mets contre son dos.

Ma queue plaquée sur sa raie, contre son caleçon, mon gland frotte entre ses fesses. Mon souffle contre son cou, je commence à me frotter derrière lui.

Mes mains redevenues libres continuent à le masturber, une main caresse ses couilles, l’autre va-et-vient sur son sexe.


Manifestement, il apprécie, mais sa queue ne durcit pas pour autant.

X. commence à baisser caleçon, je sens qu’il aimerait plus que des caresses, mais pour une première fois, pas envie d’aller plus loin.

Sans protection, hors de question d’avoir des contacts aussi rapprochés.

Le sodomiser, pourquoi pas ? mais une autre fois, pas ici, et jamais sans préservatif.


Je reviens en face de lui, il doit interpréter cela comme une demande, il commence à se pencher pour me sucer.



Là encore, pas envie d’aller plus loin, sans protection.

X. reprend alors son travail sur ma queue.



Il s’applique sur ma queue, et réalise que je vais avoir du mal à le faire jouir

Au bout de quelques secondes, dans un spasme, un jet blanchâtre sort de mon gland violacé.

Une coulée de sperme tombe sur les fougères qui tapissent le sol.

Deux autres suivront et finiront non loin de la première.


Sa bite reste définitivement flasque, il faut se rendre à l’évidence, il ne bandera pas. Alors avec toute la bonne volonté que je pourrais y mettre, rien ne sortira de ce sexe, X. ne jouira pas de ma main, au moins aujourd’hui.

Je range ma queue, devenue moins raide, avec un peu de foutre, dans mon cycliste.

Je lui tends un kleenex, on repart chacun de notre côté.


Sur le retour, pas mal de pensées en moi. J’avais sauté le pas, mais je n’avais pas totalement réalisé mon fantasme, faire jouir un autre homme.


Quelques jours plus tard, nouveau message de X.


« Sympa notre rencontre, j’espère que tu as apprécié. Encore une fois, je suis désolé de ne pas avoir été en forme. »


J’étais bien sûr peu déçu de ne pas avoir totalement assouvi mon fantasme, ce n’était que partie remise.

C’est un peu en substance, le sens de mon message, et que la prochaine fois je prendrai des protections, au cas où…


Une autre fois…