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n° 19938Fiche technique35685 caractères35685
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Temps de lecture estimé : 24 mn
09/12/20
corrigé 02/06/21
Résumé:  Respecter la hiérarchie en toutes circonstances est un principe qui conduit parfois à un examen approfondi de détails intimes permettant d'améliorer la connaissance mutuelle.
Critères:  #épistolaire #voyeur fff fagée jeunes cousins profélève soubrette humilié(e) voir exhib noculotte odeurs caresses nopéné
Auteur : Dyonisia  (Rêves et autofictions... Ou souvenirs et confidences ?)      Envoi mini-message

Série : Où suis-je ?

Chapitre 08 / 12
Une inspection édifiante

Résumé des premiers épisodes (1 à 6) :

Chantal fantasme avec son inspiratrice, Aline, sur sa participation à une formation hôtelière aux méthodes très particulières. D’abord déconcertée et humiliée, puis stimulée par des exercices érotiques réjouissant les participantes, une pause l’amène à des confidences de plus en plus lestes avec son amie et leur hôtesse, Mme Marie-Blanche C**. Après la traditionnelle séance d’évaluation où deux étudiantes nouvellement arrivées sont invitées à se joindre au stage et un repas convivial, Mme C** se retrouve piégée dans l’élaboration de la punition d’une stagiaire, Déborah. L’application des sanctions réunit autour de la coupable, Aline, Chantal, Clémence et son amie Viviane, petite cousine de Mme C**, celle-ci, ainsi que sa jeune soubrette, Sandrine, qui devient à son corps défendant un sujet d’intérêt.


Et, dans l’épisode précédent : 

Après quelques moqueries visant la soubrette, la mise en scène de la punition de Déborah s’organise sous la direction de Aline. Les juges surveillent de près la contrition masturbatoire de la pénitente. Celle-ci exprime avec une telle sincérité son repentir qu’il explose en cataracte sur les jolis atours de Mme C**.






Déborah retombe mollement sur la chauffeuse, pantelante, mes ongles encore plantés sur la peau d’un sein. Mes baisers les remplacent pour atténuer leurs traces douloureuses tandis que Viviane et Clémence reposent délicatement les chevilles qu’elles serraient par réflexe. Sandrine est encore bouche bée, aussi désorientée que sa maîtresse, nos pieds toujours emmêlés. J’en profite pour caresser les siens, agréable sensation de peau douce au bout de mes orteils. Elle ne s’en rend même pas compte.



Ton injonction lui rend vie. Elle se dresse et jette un regard de détresse au tas froissé et imbibé que sont devenus blouse et tablier. Les jugeant à bon droit immettables, elle ramasse machinalement le chemisier de Clémence tout aussi détrempé, pour le rendre à sa propriétaire qui le dédaigne. Sa patronne s’est levée, elle aussi, secouant la tête d’un air incrédule à la vue du désastre qui frappe son élégante mise. Sa moue de dépit atteste de la crainte d’une catastrophe irréparable.



Il n’y a plus de madame C**, plus de respectable bourgeoise, plus de code des convenances. Il ne subsiste qu’une Marie-Blanche déboussolée par ce qu’elle vient de découvrir et subir, perdue dans des pensées contraires, tiraillée entre le désir de s’encanailler et la peur de la tentation. Elle n’a pas la force de refuser ton conseil impératif, ni même d’en différer l’exécution. En a-t-elle l’envie, au fond ? La petite bonne se dépêche, en effet, de dépouiller sa patronne apathique de la tenue souillée des reliefs de l’orgasme. Peut-être voit-elle là une sorte de renversement des rôles après sa propre mortification. Déjà, les épaules nues se dégagent du vêtement dégrafé.



Sa voix se raffermit au fil de sa réponse. Elle redevient la dame bien née, qui sait discourir de ces choses d’un ton détaché, un brin égrillard en sus. Elle s’est tournée vers toi, manifestant ainsi le moindre intérêt que lui inspirerait le reste de l’assistance. Elle converse avec un petit sourire de bon aloi et de gracieux mouvements des mains qui ralentissent le travail de Sandrine. Cette dernière, tout en prenant garde que le bout de ses seins nus ne frôle le dos qu’elle dévoile, parvient enfin à faire descendre le haut de la robe sur la taille. Un élégant et coûteux soutien-gorge mauve est apparu.



Manifestement, se trouver, comme elle le minaude, en petite tenue est gênant pour une voyeuse qui s’ignorait. Mieux vaut tenter de négocier, attendre une heure ne nuirait sans doute pas à cette lingerie, du moins le prétend-elle.



Force lui est de se rendre à l’évidence : la culotte est abondamment imprégnée de fluide. La suggestion de l’enlever aussi la choque, cependant. À l’idée d’être nue, elle s’insurge, un peu trop faiblement, semble-t-il.



Elle proteste mollement, en désignant d’un mouvement de tête la jeunesse qui nous observe, intriguée et amusée.



Est-ce ton argumentaire qui décide notre hôtesse, ou ta dernière remarque ? À moins que les démons de la luxure, temporairement calmés par la douche tiède, ne viennent lui souffler d’ajouter le péché d’exhibitionnisme au péché de voyeurisme ? Ou bien est-elle seulement entraînée par les exemples de nudités, partielles ou totales, qui l’entourent ? Bref, elle succombe à la tentation. Mieux, elle se donne un excellent prétexte pour t’approuver.



Viviane et Clémence échangent des regards amusés. La première semble malgré tout vaguement embarrassée d’avoir été choisie pour déculotter une domestique. La seconde porte au contraire sur celle-ci un regard que l’on qualifierait volontiers de gourmand. Elle suit d’ailleurs son amie auprès du sujet d’exercice sans y avoir été invitée. Probablement pour mieux bénéficier des enseignements de ces travaux pratiques, supposons-le au nom de la bonne morale.


Et Déborah ? Tout le monde paraît l’avoir oubliée. Elle repose, détendue, sur le siège de ses exploits, un bras replié sous sa nuque, jambes allongées, cuisses et fesses baignant dans son jus. Il n’est pas certain que la protection de la blouse et du tablier de Sandrine ait suffi à épargner le tissu de la chauffeuse, mais j’ai scrupule à troubler son repos. Les frissons qui parcourent par instants son corps témoignent du degré de tension qu’elle vient d’éprouver. Tant pis pour les taches de mouille sur le velours, elle a bien mérité de récupérer en paix. Déculpabilisée par cette pensée, il est vrai un peu égoïste à l’égard des meubles de madame C**, je rejoins moi aussi la séance d’initiation. En assistante consciencieuse, je me place, toujours nue, modestement en retrait de l’ordonnatrice.



Sans te soucier de ma présence, tu te rends à son invite avec un tel empressement que je me demande qui de vous deux cherche à piéger l’autre. J’ai du mal à suivre l’évolution du comportement de Marie-Blanche, à saisir quelles sont ses réelles attentes. Depuis qu’elle en a accepté le principe, la perspective de se trouver bientôt mise nue ne semble pas loin de l’exciter. Les compliments sur sa silhouette ont dû être plus flatteurs pour son ego qu’elle n’a voulu le faire croire lors de notre entretien privé.


Maintenant, elle laisse sans vergogne sa cuisse s’appuyer contre la tienne dans un doux bruissement de soie froissée. Les légers mouvements, apparemment involontaires, qui accompagnent votre discussion enjouée sur les vertus des bonnes pratiques hygiénistes, font continuellement glisser le pan de ta tunique. Ta jambe sera bientôt découverte jusqu’à l’aine. Tu n’as pas l’air de le remarquer, tout occupée à donner tes consignes aux gamines.


Cobaye à son corps défendant, Sandrine se cacherait la figure dans ses mains pour ne pas voir la suite si sa patronne ne la rabrouait lorsqu’elle essaie. Debout devant toi, elle ne sait que faire de ses bras sinon de tenter de masquer sa poitrine et son pubis en sentant descendre son string. Viviane n’est pas moins empruntée. Penchée en avant, elle cherche maladroitement à baisser les élastiques sur les hanches de son sujet d’exercice.



Plus maligne que son amie qui se retire mortifiée, Clémence commence par imposer avec douceur, mais fermement à Sandrine de garder les bras levés. Puis elle s’accroupit derrière elle et passe délicatement les mains sous les fines attaches. Sandrine frémit en éprouvant ce contact sur sa peau. Les pouces écartant l’élastique des reins, les autres doigts glissés sous le coton qui couvre la motte, Clémence dépiautent le string avant que sa patiente comprenne ce qui lui arrive. Ce n’est que son dernier rempart aux chevilles que Sandrine prend conscience de la caresse fugitive qui a frôlé les lèvres de sa minette. S’en offusquerait-elle qu’une brusque poussée sous ses fesses l’en distrait. Clémence a passé sans façon la tête entre ses cuisses et force l’une puis l’autre à se soulever. Une fois dégagé l’objet de sa quête, elle se relève souplement et vient vous le présenter.


Marie-Blanche avance instinctivement le bras, mais tu retiens son geste d’une vive pression de la main.



Elle s’exécute, mais reste muette. Il te faut la relancer pour qu’elle se décide à parler.



L’apprentie femme de chambre étudie avec circonspection l’endroit indiqué et, sous la pression de ton regard attentif, elle finit, avec un soupçon de répulsion, par renifler le coton douteux. Prise d’un doute, et voulant rattraper sa première méprise, elle y remet le nez et inspire plus longuement.



Révolte de l’examinée qui sanglote qu’elle est propre, qu’elle le promet, qu’elle l’est toujours, et qui n’écoute plus les dernières précisions, pourtant à son avantage, de Clémence.



J’ai pitié de Sandrine. La pauvre, je suis quasiment certaine que Clémence a aggravé les choses pour se faire valoir et que vous prenez, Marie-Blanche et toi, un malin plaisir à augmenter sa confusion. Je connais bien les petites rides qui entourent tes lèvres quand tu réprimes un sourire, et Marie-Blanche contrefait trop mal l’apitoiement. Les coups d’œil goguenards que je surprends entre Viviane et Clémence achèvent de m’édifier. Mais je suis curieuse de savoir la suite de ce bizutage.



Personnellement, cette proposition me convient tout à fait. J’y vois l’occasion de jeter un œil objectif, certes, mais intéressé aussi, sur cette jeune intimité. Sandrine, elle, y voit une lueur d’espoir d’être innocentée. Elle accepte volontiers, pour déchanter aussitôt en entendant ta réponse.



Une suggestion que tu juges excellente et dont tu remercies une Marie-Blanche ravie de cette nouvelle complicité.



Je souris à ton clin d’œil en prenant la main de Sandrine pour l’amener au pied de son échafaud. Car elle tremble comme une condamnée à sa dernière heure, la pauvre enfant. Et avec toujours ce ridicule réflexe de pudeur pour cacher tétons et minette, elle va finir par m’insupporter ! Je préfère m’intéresser à tes commentaires sur la prestation de Clémence.



Du coup, je regrette d’autant plus d’avoir été tenue à l’écart du canapé et je comprends la raison des yeux enjoués de Marie-Blanche pendant le déculottage de sa timide servante. Laquelle renâcle pour l’heure à se renverser jambes en l’air par-dessus le dossier du fauteuil. Je réclame l’aide de Viviane et Déborah plutôt que de tenter de convaincre la récalcitrante. À nous trois, deux par les bras, la troisième par les chevilles, nous arrivons à l’installer dans la position indiquée. Elle se débat, au début, mais Déborah l’oblige à coller son dos au siège en lui bloquant les épaules avec ses genoux. Sandrine lève les yeux, voit la fente rose et luisante qui la domine, et se tient tranquille.


Viviane n’a pas pipé mot durant toute l’opération, pas vraiment réticente aux inévitables contacts entre nous, mais pas vraiment détendue non plus. Je devine les sentiments mitigés qu’elle doit éprouver, troublée par l’ambiance érotique et à moitié nue au milieu de trois filles à poil. (Quoique « à poils » serait plus juste pour deux d’entre elles…)



Sandrine tient ses jambes serrées pour retarder le moment de ce qu’elle ressent comme une terrible humiliation. Pourtant, elle ne résiste pas quand je les écarte. Elle me fixe intensément, dans une supplication muette. Deux grosses larmes perlent au coin de ses paupières. Elles roulent le long de ses tempes lorsque je rehausse ses hanches pour caler ses petites fesses rondes sur le bord du dossier. Malgré son désespoir et ses sanglots, elle est si habituée à obéir qu’elle facilite le mouvement en poussant sur ses coudes. Son innocente servilité me touche. J’aimerais atténuer sa détresse. Sans me soucier de mes pointes de sein qui frôlent ses genoux, je me penche vers elle pour lui parler gentiment.



Elle hoche la tête en reniflant et ses hoquets s’atténuent lentement. Déborah peut la libérer de son emprise et venir se placer de mon côté. Au passage, elle attrape le bras de Viviane et l’oblige fermement à se tenir entre nous. Peut-être à cause de l’évocation du Botticelli, ou par simple coïncidence, j’ai le même geste que Déborah pour enlacer étroitement la gamine et lui ôter toute possibilité d’échapper à ses responsabilités. Devant nous, sous un court buisson de fin duvet, ses grandes lèvres bombées et closes, s’expose le petit minou de Sandrine.



Cette alternative la décide. En soupirant de honte, elle pose les doigts sur les bords de sa vulve et esquisse un timide mouvement. À peine peut-on entrevoir le liseré des nymphes dans la fente. C’est mignon, mais insuffisant.



Un gémissement étouffé accompagne la réponse à mon injonction. Un effort louable nous permet d’apercevoir enfin l’entaille dans sa totalité. L’étirement des renflements jumeaux laisse apparaître une capuche rose qui se prolonge en deux petites lèvres discrètes guère plus foncées. Même si les légers froncements des bords restent encore joints, le chaste voile ne peut dissimuler le bourgeon mauve tendre qui pointe. Le ventre de Sandrine frémit quand Déborah passe un index rapide sur la graine traîtresse et sourit.



Sa réaction immédiate nous fait rire. Les mains ont déserté le sexe pour couvrir la figure. Sous cet abri dérisoire s’élèvent de nouveaux sanglots désolés.



J’essaie de la consoler en lui parlant gentiment, de la détendre assez pour qu’elle accepte de me regarder. J’arrive finalement à ramener ses mains sur le pubis pour qu’elle ouvre à nouveau sa chatoune, mais pas béante, oh non ! Sans chercher, pour l’instant, à l’y obliger, je poursuis mon monologue.



Je suis au bout de mes suppositions. Je consulte du regard mes compagnes, en vain. L’air absent, Viviane fait mine de se concentrer sur l’entrejambe offert. Déborah hausse les épaules en signe d’ignorance. Mais qu’est-ce qui a pu faire mouiller cette gamine au point d’être encore émoustillée ? Une idée saugrenue me vient.



Les mains repartent derechef vers le visage pour étouffer une recrudescence de sanglots. Voilà donc la raison de l’excitation de notre donzelle ! Viviane n’en revient pas. Déborah affiche la mimique blasée de celle que rien ne peut surprendre. Au fond, pourquoi s’en étonner ? Chacune a droit à ses fantasmes.



Je lui donne quelques secondes pour assimiler ce conseil avant de susurrer une vague promesse.



Oh la vicieuse ! Je n’ai pas fini ma phrase que les mains reviennent à leur poste, et, en dépit d’une paire de joues empourprées, elles écartent franchement la vulve, bien grand. Cette fois, on voit tout. Le clitoris s’est pudiquement rétracté, mais les lèvres étirées ont forcé les nymphes à se disjoindre. Elles exhibent un joli corail brillant, un mignon petit trou à pipi, et un étroit vestibule qui pleure un suintement gluant.



Petite ingénue ! Comme si se faire pénétrer était l’acmé de la femme accomplie… Viviane ne doit pas être loin de le croire, à voir sa mine condescendante. Déborah manifeste au contraire une indulgence affectueuse.



Ce n’est sans doute pas très vrai, si j’en juge par l’aparté entre Marie-Blanche et toi que me révèle un rapide coup d’œil. Mon rappel du sujet qui nous intéresse est cependant suivi d’effet. Sandrine se détend et s’expose autant qu’elle peut. Excellente occasion d’inviter Viviane à scruter de près la minette incriminée. Il nous faut bien unir nos forces avec Déborah pour la pousser à s’y pencher, mais je peux ainsi reporter mon attention sur votre étrange manège.


Vous êtes installées face à face, ce qui, sur un canapé à deux places, impose une attitude pour le moins déplacée à chacune. Marie-Blanche a posé sa jambe droite sur l’assise et la gauche sur le sol. Tu as adopté une posture inversement symétrique. J’imagine que vos pieds doivent se confronter comme vos jambes s’entrecroisent. Est-ce que le fin voile humide de sa culotte moule ses grandes lèvres à ta convenance ? Je ne saisis pas ce que tu lui expliques en désignant ton pubis. Je vois seulement qu’elle fixe avec un intérêt plus qu’évident l’endroit indiqué. J’en déduis que notre élégante amie a le plaisir d’assouvir une nouvelle fois sa curiosité, vu qu’il s’agit de ta blonde chatte nue. Petit pincement de dépit jaloux en me rappelant les sensations que m’avait provoquées son regard sur la mienne…


Les paroles de Viviane me ramènent à l’actualité.



Viviane se renfrogne et Sandrine détourne la tête pendant que Déborah explore et hume longuement les replis présumés malodorants. Elle pousse le scrupule jusqu’à aplatir du doigt, au creux de la chatounette, un bourrelet ici, un pétale là, voire à retrousser avec précaution le délicat capuchon du clito. Après une dernière inspiration des fragrances, elle consent à se prononcer.



Ces précisions distinctement prononcées sur un ton détaché font tourner toutes les têtes vers elle, tandis que Sandrine lui jette un regard affolé. Une juge pour l’amnistie, une juge pour la sanction, j’ai dans les mains – les yeux et le nez aussi – le sort de l’accusée. Prenons au sérieux notre mission d’arbitre ! (Pensée un peu pompeuse, certes.)



Sandrine est à moitié rassurée, Viviane froissée, Marie-Blanche intéressée. Déborah et toi échangez une mimique entendue. Je complète mon analyse par une exploration visuelle et tactile. Je tiens à être parfaitement impartiale.



Je repousse aussi loin que je peux le capuchon avec mes pouces, sans m’arrêter à ses grimaces de souffrance. Le bourgeon saille de plus belle, mauve, turgescent, et propre. Je le calme d’un doigt mouillé et me reporte sur une nymphe que j’étire fortement d’une main, ignorant la petite plainte que je suscite. La cueillette s’avère laborieuse, car ces manipulations ont déclenché une nouvelle abondance de mouille grasse. Je récolte enfin l’un de ces fameux grains au bout d’un ongle, le fais rouler sous l’index, et éclate de rire.



Elle balbutie des mots embarrassés d’où il ressort que la raison du trouble était que je la tenais serrée contre moi, et aussi une autre qu’elle ne parvient pas à formuler. Je finis par dire à sa place le mot qu’elle n’ose prononcer.



Je ne suis pas mécontente de ma petite leçon d’hygiène intime, ni de partager cette astuce de soin avec Déborah. Il me vient à l’esprit qu’il serait amusant de l’appliquer à cette pimbêche de Viviane, voire à user pour ce faire d’une éponge à récurer… Du coup, je fixe ostensiblement sa lingerie douteuse avant de communiquer en partie ma pensée à Déborah en approuvant sa remarque.



Elle acquiesce d’un hochement de tête appuyé tandis que Viviane nous fusille du regard. La petite voix de Sandrine l’empêche de répliquer.



Contrainte d’exhiber ce qu’elle considère comme sa partie la plus secrète, Sandrine pleure pour de bon tandis que Viviane lui ouvre les fesses sans ménagement. Une étoile d’un bistre foncé brille au centre d’un ovale légèrement ocré qui s’étire autour d’elle. Une coulée de mouille sur le périnée a relié la commissure des lèvres au sillon culier et baigné la rosette. À première vue, hormis cette bénigne pollution naturelle, aucune critique ne peut stigmatiser la propreté irréprochable dont s’honore la jeune bonne de madame C**.


Par un acquis de conscience, dont je ne me cache pas le caractère coquin, je passe un index inquisiteur sur les plissements du mignon cratère et j’invite mes compagnes à m’imiter. Nos doigts glissent tour à tour le long de la raie soyeuse au grand dam d’une pudeur outragée. Ils déclenchent à chaque fois, frissons, spasmes, hoquets, sanglots, et production renouvelée d’un liquide intime translucide d’une délicate viscosité… Même la mesquine Viviane est troublée comme Déborah et moi par cette touchante émotivité.



Nous nous récrions d’une seule voix en lui jurant notre totale et absolue franchise. Cette unanimité la réconforte assez pour qu’elle ose un timide sourire à travers ses larmes. Elle se détend malgré tout avec réticence, toujours honteuse d’avoir révélé ses trous, et les sécrétions qui les parent, à notre entière connaissance. Encore plus gênée, sans doute, de n’avoir pu dissimuler non plus l’excitation débordante qu’elle éprouve. Le regain de désespoir qui la saisit trahit le désordre de ses émotions, écartelées entre la pudeur déshonorée et les pulsions sexuelles inassouvies.


Elle est si bouleversée qu’elle ne songe plus à s’extraire de sa position humiliante. Elle demeure renversée sur le fauteuil, la tête entre les mains, les jambes par-dessus le dossier, bien que rien ne l’y contraigne à présent. Il sera difficile de la rasséréner, sauf peut-être à soigner le mal par le mal. L’homéopathie donne parfois de bons résultats.



Je dépose un petit bisou sur son minou, juste sur les franges des nymphes. Elle en est si surprise qu’elle reste sans réaction autre que des yeux ronds qui me fixent entre ses doigts écartés.



Je renouvelle un baiser, plus appuyé cette fois, en titillant les petites lèvres pour mieux apprécier le suc qui les humecte. Je sens frémir les hanches entre mes mains. Un long frisson agite les cuisses, parcourt le ventre, monte vers la gorge en érigeant les tétons, et se perd sous les doigts brusquement refermés sur la figure. Un instant de plus, elle jouirait contre ma bouche. Je me redresse en flattant légèrement le pubis. Si le corps s’apaise, la figure reste cachée.



Hélas, avant que je puisse inviter Déborah ou Viviane à partager les saveurs fleuries que je viens de goûter, une voix trop manifestement maîtrisée coupe court à ma proposition.



(À suivre)