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n° 19941Fiche technique22007 caractères22007
Temps de lecture estimé : 13 mn
11/12/20
Résumé:  Un jeune homme est fasciné par la directrice de l'agence immobilière qui lui a loué son appartement. Malgré son indifférence envers lui, il a une telle envie de la baiser qu'il invente un stratagème pour arriver à ses fins.
Critères:  fh fplusag travail fellation anulingus pénétratio fsodo -occasion
Auteur : Jacquou      Envoi mini-message
Une aventure immobilière

C’est l’histoire d’un locataire, car après tout, pourquoi les locataires n’auraient-ils pas le droit d’être le héros d’une histoire ?

Ryan habitait un studio dans le même quartier que l’agence immobilière qui le lui avait loué. Une petite blonde boulotte le lui avait fait visiter et lorsqu’il était venu à l’agence signer le bail, son regard s’était porté sur la directrice, une quadra au regard dur d’executive woman. Lorsqu’elle s’était levée pour le saluer, au sourire sans chaleur, en bonne commerçante, il avait pu mesurer sa plastique impeccable, seins agressifs, fesses rondes, cuisses solides, le tout perché sur des talons hauts qu’elle faisait claquer sur le plancher avec un air décidé.


Que se passa-t-il alors dans la tête de Ryan ? Est-ce parce que la directrice l’avait déjà oublié trente secondes après l’avoir vu ? Est-ce le mouvement rotatif de son cul moulé dans le jean et l’agitation de ses seins à chaque pas sous la toile légère d’un corsage partiellement déboutonné ? Toujours est-il qu’il conclut d’un lapidaire : « c’est une femme qui baise ». Et ce n’est pas l’alliance qu’elle portait à la main gauche qui allait chasser de son esprit le puissant attrait érotique qu’elle lui inspira ce jour-là. Contre toute logique immédiate, il fit de cette directrice d’agence, dont il ne connaissait ni le nom ni le prénom, sa prochaine cible. Sa dégaine de trentenaire athlétique et gouailleur lui procurait de nombreux succès féminins. Du reste, l’employée de l’agence qui s’était présentée sous le prénom d’Adèle était parfaitement disposée à se laisser draguer, à en juger par sa propension à lui mettre ses gros nichons sous le nez pendant qu’il visitait le studio en sa compagnie. Mais c’était sa patronne qu’il voulait baiser. Même si cela paraissait illusoire.


Les jours suivants, il passa régulièrement devant l’agence. La directrice sortait souvent sur le trottoir fumer sa clope, en général un téléphone collé à l’oreille. Il tentait bien de capter son regard, mais c’était comme s’il était devenu transparent. Pire encore : il la vit un dimanche en compagnie de ses deux enfants et de son mari regagner leur voiture pour une sortie quelconque. Mariée et mère de famille, donc. Et pourtant, il en restait convaincu : « c’est une femme qui baise ». Il se référait à une intuition forte et à sa propre expérience des femmes quadragénaires au physique attrayant, mais lassées sexuellement de la routine de couple après plusieurs années de vie commune. Combien en avait-il baisé, de ces femelles avides de sexe brut avec un gars plus jeune qui leur donnait l’illusion d’avoir encore trente ans ? Il en avait déduit que « la femme de quarante ans est celle qui baise le mieux parce qu’elle est encore fraîche et parce qu’elle n’a plus de tabous ». On pensera ce qu’on voudra de cette vision, mais enfin, c’est ce qu’il croyait.


Il n’empêche : l’affaire s’annonçait mal. Rien ne laissait supposer dans l’attitude de cette femme une envie d’adultère, a fortiori avec lui, Ryan. Il avait enquêté par internet et découvert qu’elle se prénommait Marianne. Mais cela ne l’avançait pas pour autant. Aussi mit-il au point un plan. Après avoir visionné les annonces en vitrine de l’agence, il repéra la plus chère, une grande maison vendue plus d’un million d’euros. Il attendit un jour où la directrice était seule dans l’agence et appela sur son téléphone portable, à proximité de la vitrine. Il la vit décrocher et répondre. Contrefaisant sa voix en roulant les « r », il se fit passer pour un Russe qui se montrait intéressé par l’annonce et demandait si elle était toujours disponible :



La voix de Marianne était claire, enjouée, très commerciale.



Et elle raccrocha après les salutations d’usage. Ryan-Herman n’avait plus qu’à espérer qu’elle ne se souvienne pas de lui en tant que client de studio, ce qui serait le plus probable vu l’indifférence qu’elle lui avait montrée dans la rue. Par précaution, il fila chez le coiffeur et fit couper ses cheveux mi-longs très courts et raser sa barbe. Une paire de lunettes sans vrais verres compléterait l’ensemble. Bien entendu, il devrait mettre une veste et une cravate, ce qui ne lui ressemblait pas. Il ne restait plus qu’à attendre le lendemain et cette visite après la journée de boulot.




**********




La dénommée Marianne se présenta avec une mini robe sans manches qui lui moulait les seins. Perchée sur des sandales à talons hauts, les cheveux dénoués alors qu’elle les portait habituellement en chignon, elle jouait manifestement sur sa sexualité pour obtenir cette vente. Assis à ses côtés pendant qu’elle conduisait sa voiture vers le lieu du rendez-vous, il put mater à loisir les cuisses généreusement dénudées et légèrement écartées, comme une promesse hypothétique. Des jambes de joggeuses et quand il lui en fit la remarque, elle confirma :



Ils rirent ensemble. Ryan dut lui faire bonne impression, car durant la visite, elle se montra rayonnante et enjouée, ne ménageant ni risettes ni regards pétillants. La maison n’avait pas été encore déménagée de ses meubles. Ryan joua le jeu du visiteur intéressé de la cave aux combles, faisant mine d’écouter les propos détaillés et extasiés de la vendeuse, mais la déshabillant du regard dès qu’il le pouvait. « À poil, ça doit être quelque chose », se disait-il, admiratif. Elle dut s’en apercevoir, car elle força sur sa cambrure et sur le redressement du buste. À la fin de la visite, Ryan-Herman déclara :



Et c’est ainsi que Ryan obtint son premier rencart avec la femme de ses rêves érotiques. Il ne se faisait cependant pas trop d’illusion. Si Marianne avait joué la séductrice et flatté son ego, c’était pour vendre sa maison, pas pour le mettre entre ses belles cuisses. Mais un Don Juan ne renonce jamais, par principe. Ce déjeuner serait capital pour la suite de son projet.




**********




Il choisit un restaurant pas trop guindé pour qu’il puisse tomber la cravate et mettre en valeur son torse musclé par un tee-shirt moulant, mais aussi pour ne pas trop plomber l’addition puisqu’il invitait. La réputation décontractée du lieu étant bien établie, Marianne se présenta avec une petite robe courte ras du cou devant… et ras des fesses derrière. Un vaste décolleté dorsal à la Audrey Hepburn, comme il l’avait vu dans un film. Il était difficile de ne pas penser au sexe en la voyant, mais aussi de ne pas soupçonner une allumeuse qui se déroberait à la moindre tentative.


Durant le repas, elle posa beaucoup de questions sur le patron russe. Ryan avait déjà cogité la biographie de ce fantôme : russe, émigré francophone ayant fait fortune dans le gaz. Il avait mis aussi au point son propre profil de jeune diplômé d’école de commerce ayant rencontré le Russe par une relation commune. Mais tout en écoutant et en parlant, il regardait surtout les seins de Marianne qui pointaient avec arrogance sous la toile légère de la robe, sans intermédiaire. Il percevait le regard amusé qu’elle lui adressait, comme si elle était consciente de son attrait sur lui.


En fin de repas, alors que le vin avait fait son œuvre, la question de la vie privée vint sur le tapis. Elle voulait savoir s’il vivait en couple et il lui dit que non. Qu’il tenait trop à sa liberté, d’autant que le travail le mobilisait beaucoup. Qu’il préférait des aventures aux liaisons durables.



Elle regarda sa main gauche, tripota son alliance et répondit :



Elle le regarda quelques secondes et répondit :



Il sentit qu’elle ne voulait pas en dire plus et il changea de sujet :



Ryan paya l’addition, non sans un haut-le-cœur à la vue de la somme, mais il se dit que pour baiser, il fallait investir. C’est la loi des don Juan. Une demi-heure plus tard, ils entraient dans la maison, lui le nez sur le dos nu de Marianne et sur sa chute de reins qui commençait à lui donner la trique. Il y avait bien deux cheminées et, passant par le salon, Marianne se posa devant la fenêtre pour observer le parc attenant au bâtiment.



Ryan se positionna derrière elle. C’était le moment où jamais. Il se colla au dos nu, la trique sur la chute de reins et l’embrassa dans le cou. Il savait d’expérience que le cou est une des zones érogènes majeures des femmes. Tout en l’embrassant, il glissa ses mains à l’intérieur du dos nu et empauma les seins dont il perçut immédiatement les pointes durcies.



Il la souleva avec aisance et l’entraîna vers le canapé voisin recouvert d’un vaste drap blanc de protection. Allongée, elle le laissa retirer son slip et engouffrer son mufle entre ses cuisses. Il sentit ses mains rivées à sa nuque pendant qu’il procédait au cunni, le mufle dégoulinant de cyprine. Tout en léchant, il leva les yeux pour observer son visage. Les yeux clos, la langue entre les lèvres, laissant échapper parfois un petit gémissement, elle savourait. Une crispation de sa main sur sa nuque et un petit cri le renseigna : elle avait connu un premier orgasme. Voudrait-elle en rester là, remettre son slip et lui demander la discrétion pour ce moment d’égarement ? Mais sa réflexion suivante le rassura :



Il sortit de sa poche un préservatif qu’il lui montra, d’un air triomphant :



Et de faire passer sa robe par-dessus sa tête, détacher ses sandales et s’allonger sur le canapé, la tête sur l’accoudoir et un pied sur le dossier, totalement ouverte. Lorsqu’il fit surgir son pénis, gonflé et épais, il perçut dans son regard une lueur qui confirma une fois de plus son intuition. Marianne, la directrice d’agence immobilière, était « une femme qui baise ». La voracité avec laquelle elle goba le gland qu’il lui tendait démontrait un appétit de pénis que, du point de vue de Ryan, on ne rencontrait que chez les quadras mariées. Et celle-ci était une sacrée cochonne, à en juger par la manière dont elle lui palpait les couilles et glissait même, tout en suçant, un doigt dans son anus, à la recherche de sa prostate. Comme s’il avait besoin d’être excité davantage.


Après qu’il se fut déshabillé entièrement pendant qu’elle le pompait, elle le fit coucher sur le canapé et, sans transition, s’empala sur lui. La manière avec laquelle elle fit virevolter ses hanches en fixant son regard en disait long sur son appétit sexuel. Elle sautait et tressautait, tantôt en appui sur les genoux, tantôt sur ses pieds, tantôt à l’endroit, tantôt à l’envers, redressée ou pliée en deux, active pendant qu’il était passif, scandant ses coups de cul par des « ah », des « oh », des « c’est bon » et autres onomatopées de plaisir. C’est elle qui menait la danse, en manager.


Lorsqu’elle se mit sur le canapé en position agenouillée, les bras sur le dossier, Ryan se trouva face à un cul à la Jane Birkin version je t’aime moi non plus. Somptueux. « Un cul qu’on encule », se dit-il. Il la prit néanmoins classiquement en levrette, heureux de retrouver un peu d’initiative et surtout de cogner dur pour lui faire comprendre qui était le mâle. Les peaux claquèrent dans le salon poussiéreux. Marianne venait le chercher à grands coups de fesses et il répondait à grands coups de bite. Lorsqu’il voulut monter d’un étage, elle ne fit pas de manière et dit simplement :



Après l’avoir humectée de la langue, il s’enfonça dans son rectum beaucoup plus facilement qu’il l’aurait cru, signe qu’elle n’était pas une pucelle de l’anneau. Elle avait la sodomie enthousiaste et encourageante, si bien qu’il dut se retenir pour ne pas gicler prématurément, car il en avait encore à son service. Cette partie de baise était sans doute un one shot, autant en profiter pleinement. Lorsqu’elle poussa un long feulement, signe d’un orgasme anal, il se retira prestement en se comprimant la queue pour étouffer son éjaculation. Elle avait bien failli l’essorer avec ses roulements de hanches. Il se précipita pour changer de préservatif (il y en avait un autre dans une poche de son pantalon) et s’offrit à la pénétrer à nouveau :



Elle s’exécuta sans rechigner, un pied sur le dossier du canapé, l’autre dans ses reins à lui quand il la pénétra à nouveau. Ils clapotèrent les yeux dans les yeux, observant la montée progressive du plaisir. Il quitta son regard pour observer la houle de ses seins sous l’effet de ses coups de cul et elle quitta le sien pour observer, tête redressée, le travail de sa bite. Dans les deux cas, le visuel participait au sensuel. Le pied gauche de Marianne vint quitter le dossier du canapé pour rejoindre son pied droit dans les reins de Ryan et la forte pression qui en résulta, accompagnée d’un roulement de hanches et de gémissements de plus en plus sonores, renseigna le baiseur : elle était mûre à point. Il augmenta nettement le rythme de ses coups de boutoir et une série de « ahooh ahooh ahouii ahouii » eut raison de sa résistance à éjaculer. Il gicla en grognant dans son cou tandis qu’elle l’encerclait de ses jambes comme pour l’empêcher de se retirer. Ils restèrent inertes pendant quelques minutes, peau contre peau, avant qu’un début d’engourdissement de son bras ne l’incite à se dégager et à s’asseoir sur le canapé. Elle le rejoignit en se lovant contre lui et lui murmura :



Il y avait encore de l’eau chaude dans la salle de bains et ils se lavèrent ensemble sous la douche, se laissant sécher faute de serviettes sur le canapé du plaisir. Elle lui dit :



Il revint alors à la réalité de cette supercherie. Certes, il avait obtenu ce qu’il voulait : baiser la directrice de l’agence immobilière, mais maintenant, il fallait sortir d’une manière ou d’une autre de ce mensonge éhonté. Elle voulut le raccompagner chez lui, mais il déclina, prétextant une envie de marcher. Il avait besoin de réfléchir à la suite de son plan. Et rester Herman à ses yeux.


Il l’aurait bien baisée à nouveau, car un coup pareil méritait un bis repetita. Alors qu’il se préparait à contrefaire à nouveau la voix du pseudo Russe, en vue d’un nouveau rencart, Marianne l’appela :



C’était la porte de sortie, même si elle impliquait la fin de leur relation sexuelle a priori. Deux jours plus tard, il lui téléphona pour lui dire qu’un contretemps financier obligeait son patron à surseoir à l’achat et qu’elle pouvait se consacrer à l’autre client. Elle le remercia, mais sans lui proposer une nouvelle rencontre. Il avait compris que l’aventure était terminée. C’était peut-être aussi bien ainsi. Quelques jours plus tard, passant de nuit devant l’agence, il découvrit une mention « vendu » devant la maison du stupre. Fin de l’histoire immobilière, donc.


Enfin, pas tout à fait. On sonna un jour à sa porte et il découvrit l’employée de l’agence Adèle, la blonde boulotte qui lui avait permis de louer son studio.



Elle portait un débardeur dévoilant un profond sillon mammaire. Cette démarche, inhabituelle de la part d’une agence, révélait-elle un soupçon de la patronne ? L’avait-elle identifié ? Envoyait-elle son employée en éclaireuse ? Il la fit entrer, un brin inquiet, mais à sa manière de s’asseoir, de croiser les jambes sous sa mini-jupe et de tendre son buste rebondi comme une offrande, il comprit que sa démarche était personnelle et même carrément sexuelle. De propos badins en propos badins, il l’invita à dîner dans un restaurant nettement moins cher que pour sa patronne. Il lui fit parler de Marianne et Adèle confirma son efficacité en matière de vente, au point selon elle de se servir généreusement de ses charmes sans que son mari ait à redire :



L’appel du pied était clair. Une heure plus tard, nue et écartelée, elle bramait de plaisir dans son lit sous ses assauts. Ce fut le début d’une nouvelle liaison pour Ryan, moins élevée socialement, mais tout aussi ardente sexuellement. Il y avait juste un petit hic : Adèle ne comprit jamais pourquoi son nouvel amant refusait obstinément de venir la chercher à son travail lorsqu’ils sortaient ensemble le soir.