n° 19953 | Fiche technique | 30926 caractères | 30926Temps de lecture estimé : 22 mn | 18/12/20 |
Résumé: Il était une fois, une princesse, un château magique, une citrouille, une chaussure de vair... Euh, non, en fait l'histoire ne commence pas ainsi... En fait, c'est une histoire beaucoup moins ambitieuse. | ||||
Critères: ff cunnilingu 69 humour -humour -merveille | ||||
Auteur : Laetitia Envoi mini-message |
Avant de débuter, je tenais à préciser que ce récit est une histoire vraie. Tout ce que vous allez lire s’est réellement passé, tel que je le décris.
Il était une fois, une princesse, un château magique, une citrouille, une chaussure de vair… Euh, non, en fait l’histoire ne commence pas ainsi… En fait, c’est une histoire beaucoup moins ambitieuse.
Elle commence plutôt comme ça :
Alors que le blizzard balayait la lande, faisant chuter la neige accumulée sur les branches des sapins, les rennes du Père Noël piaffaient d’impatience. Déjà début décembre, les calendriers de l’Avent avaient débuté, et elles n’avaient pas encore été attelées au traîneau, pour se dégourdir les pattes et se préparer à la nuit du 24 au 25 décembre. Leur maître ne les avait pas encore emmenées en balade pré-hivernale.
Elles n’étaient pas tranquille, les rennes. Pire, elles n’avaient plus vu le Père Noël depuis plus d’une semaine !
Leurs sabots piétinaient fébrilement la neige dans le pré derrière le manoir du Père Noël, elles commençaient à s’impatienter sérieusement, l’inquiétude les gagnait surtout.
À raison, cette année, peut-être que pour la première fois depuis la nuit des temps, le Père Noël ne ferait pas sa tournée. Pas de jouets cette année. Le monde des humains allait découvrir l’horrible réalité.
Le Père Noël n’allait pas passer pour visiter les enfants sages.
Vendredi soir, début décembre, après une semaine difficile et une journée particulièrement affreuse, ponctuée d’emmerdeurs au téléphone, de clients compliqués et exigeants, un mal de crâne est venu me travailler en milieu d’après-midi. Je suis rentrée chez moi vers 19 h, repoussant le dossier que je m’étais juré de terminer ce soir. J’avais la ferme intention de me tremper la tête dans une bassine de paracétamol effervescent et de me coucher séance tenante.
Comme par miracle, mon mal de crâne a disparu aussitôt rentrée à la maison. La semaine avait été dure, le week-end commençait sous de bons auspices. C’était un signe et j’avais bien l’intention de me détendre un peu.
Mon programme, un bain, une bougie parfumée, un martini-gin bien tassé et je ferme les yeux pour réfléchir aux cadeaux de Noël. Zen !
Je manque toujours d’inspiration pour les cadeaux. On est début décembre, j’ai encore du temps, certes, mais comme tous les ans, je vais encore m’y prendre au dernier moment et galérer dans les boutiques la veille. De toute façon, je ne suis pas la seule, vu la foule dans les magasins le 23 décembre, tout le monde fait comme moi. Qui a eu cette idée débile, d’inventer les cadeaux de Noël !
J’en étais là de mes réflexions, en faisant tinter les glaçons dans mon verre vide. Cruel dilemme, sortir de mon bain pour m’en resservir un autre (peut-être un peu moins tassé… Quoique !), ou bien rester là et profiter encore un peu de l’eau toujours tiède.
Quand tout d’un coup, un bruit… non pas un bruit… du vacarme retentit dans le salon. Pilepoil le chat ! Il a dû renverser quelque chose. Le garnement ! Pourtant je n’ai pas laissé de nourriture en évidence. Non ce n’est pas Pilepoil, le bruit est trop fort, pour avoir été provoqué par cette petite bête !
Mon dieu, ce n’est pas des cambrioleurs, j’espère…
On n’entend plus rien ! Je vois Pilepoil passer en trombe dans le couloir, devant la porte de la salle de bains restée ouverte et se planquer sous une commode en face.
Pas rassurée du tout, mais ne pouvant pas compter sur Pilepoil, je sors de mon bain, enfile mon peignoir, me saisis d’un balai pour me servir d’arme, au cas où, et je m’approche à pas de loup du salon.
Surprise, il y a une fille assise sur le tapis. Elle est habillée… en Père Noël ! Enfin, elle porte un genre de veste longue rouge vif avec de la moumoute blanche et un bonnet rouge vif avec de la moumoute blanche aussi. Qu’est-ce que c’est que ça ? Qu’est-ce qu’elle fait là ? Qui c’est elle ? Les questions se bousculent !
En plus, cette fille a l’air complètement sonnée… Je l’observe mieux en m’approchant, mon balai toujours en main, que j’étais en train de serrer très fort… Elle est brune, apparemment petite, plutôt jolie. Pour une apparition, c’est une apparition ! L’espèce de manteau de Père Noël qu’elle porte lui descend jusqu’au milieu de ses cuisses, des cuisses plutôt bien faites, soit dit en passant. Une ceinture noire serre à sa taille le manteau légèrement échancré sur le buste, le tout laissant apparaître la dentelle d’un soutien-gorge noir.
Jolie apparition, certes, mais c’est quoi ce bordel ?
La fille semble reprendre doucement ses esprits. Mes questions l’ont réveillée apparemment.
En fait, je ne suis pas dans mon salon, je suis toujours dans mon bain et je me suis assoupie. Les effets d’un Martini-Gin trop tassé, rien de plus. Je vais me réveiller ! C’est sûr ! Et moi qui voulais m’en resservir un autre ! Je crois que je vais y renoncer…
Cela eut pour effet de libérer ses cheveux bruns. Elle est vraiment jolie. Elle se fout de moi, certes, mais elle est jolie. « Une lutine… C’est ça… »
La prétendue lutine écarte sa chevelure et me montre une de ses oreilles. Ouh la la la, son oreille est pointue. Cette fille est tout ce qu’il y a de plus normal, sauf qu’elle a le bout des oreilles pointu…
La situation, déjà pas simple, se complique encore, d’un seul coup.
Elle semblait un peu dérangée, mais inoffensive.
Léna la lutine, puisqu’il semblait que ça en soit une finalement, s’est allongée sur le canapé. Elle m’a regardé de côté :
Allongée sur mon canapé, j’étais tout occupée à embrasser Léna, la lutine. Mes mains couraient sur son corps. Non, on va plutôt dire que je la pelotais fermement. Puis j’ai essayé fébrilement de détacher sa ceinture. Enfin, j’ai réussi, et j’ai écarté les pans de son manteau rouge et blanc. Dessous j’ai découvert un corps mince plutôt bien fait. Léna a la peau mate, juste relevée par une parure soutien-gorge et shorty, noirs, débordant de dentelles. Finalement, les dessous des lutines, ainsi que leurs corps ressemblent à s’y méprendre aux dessous et aux corps de filles humaines, hormis peut-être les oreilles pointues. Les oreilles justement :
Je ne me le fais pas dire deux fois. Je passe ma langue sur une de ses oreilles, puis prends le bout pointu dans ma bouche pour le sucer, ce qui n’a pas manqué de provoquer des gros soupirs à Léna. Nonobstant, je glisse un doigt sous la dentelle de sa culotte. Les lutines mouillent autant que les humaines. Voilà le constat suivant que j’ai pu faire. Tiens, par contre, elles n’ont pas de nombril ! Bizarre ! Je glisse un doigt de l’autre main sous le soutien-gorge, afin de constater que les lutines ont aussi les tétons érectiles lorsqu’elles ressentent de l’excitation…
Aussitôt dit, aussitôt fait, Léna m’enjambe et s’allonge sur moi tête-bêche.
Je crois qu’on va se donner du plaisir rapidement. Au diable les fioritures. De tendres léchouilles, nous passons vite à du léchage bien plus actif. Je joue les exploratrices en lui glissant un doigt furtivement dans la grotte. Histoire de faire bonne figure, elle n’est pas en reste.
Ça ne manque pas, à ce régime-là, nous jouissons sans tarder. C’est très vite un festival de petits cris, de râlements, de spasmes, puis de couinements divers et variés. Enfin quelques soupirs de bonheur s’échappent de nos lèvres. Les lutines sont aussi expressives que les humaines dans de pareilles circonstances.
Nos corps se relâchent et nous passons de la position tête-bêche à la position empilage l’une sur l’autre, mais, cette fois, dans le même sens.
Nous prenions notre petit déjeuner ensemble, après une nuit de sommeil réparateur, serrée l’une contre l’autre.
Léna feuilletait un magazine qui traînait là.
D’un seul coup, je la vois blêmir et s’exclamer :
Je me saisis du magazine et parcours l’article :
Je lis les quelques lignes sous la photo :
Après quelques heures de cogitation, notre décision était prise. Léna et moi allions agir, avec nos moyens. Nous allions sauver le pays du Père Noël sous la coupe d’Ancéria et si possible dénoncer ses agissements dans notre monde humain.
Vêtues de noir, legging et hauts moulants, nous nous étions introduites la nuit suivante dans les sous-sols de Hattine Toys Inc. Échappant aux vigiles et aux caméras de surveillance, nous étions maintenant dans l’ascenseur qui nous propulsait vers le dernier étage de la tour. En fait, nous nous étions enfermées au préalable, juste avant l’heure où les bureaux se vident, dans les toilettes, où nous étions cachées en attendant la nuit. Oui, je sais, c’est un peu convenu comme plan, mais c’est tout ce que nous avions trouvé sur le moment.
Notre destination ? Le bureau d’Angèle Hattine, au trente-huitième et dernier étage de la tour. Nous étions à la recherche d’une preuve pour dénoncer ses agissements à la face du monde. Faire croire aux médias qu’elle avait enlevé le Père Noël, j’avais bien conscience que c’était une autre paire de manches. On verra bien.
Nous nous sommes glissées dans le couloir sans lumière menant vers ledit bureau. Les locaux à cette heure étaient déserts. D’un seul coup, j’ai senti une main se glisser sur mes fesses, puis entre mes cuisses. J’ai sursauté et poussé un petit cri. Je me suis retournée et j’ai vu Léna pouffer :
Nous nous sommes retrouvées dans ce qui devait être le bureau d’Angèle. Nous avons ouvert les tiroirs, fouillé les armoires. Rien d’intéressant.
Je me suis dirigée vers une reproduction du tableau d’Hokusai, la grande vague de Kanagawa. Enfin, je pense qu’il s’agit d’une reproduction, avec ces milliardaires, on ne sait jamais !
J’ai soulevé le tableau :
Oui, je sais, ça fait un peu cliché comme truc, le coffre-fort derrière le tableau. Mais c’est comme ça que l’histoire c’est vraiment déroulée !
Nous avons ouvert le coffre. Dedans, un peu comme dans les films, il y a avait des dossiers, une forte somme d’argent en liquide et des diamants dans un sac en plastique.
J’ai empoché l’argent (deux grosses liasses de billets de 500 euros) et les diamants.
Nous avons étalé les dossiers sur le sol. La plupart contenaient divers contrats et documents commerciaux. Puis, nous avons ouvert une grande enveloppe kraft où nous avons découvert une série de photos d’Angèle Hattine nue dans des poses suggestives :
Après avoir reluqué toutes les photos en ricanant, nous avons ouvert le dernier dossier. Bingo, il contenait les preuves que nous cherchions. Des photos du Père Noël séquestré, tout consigné, l’attaque, l’enlèvement, les magouilles, les jouets revendus dans notre monde.
Une voix retentit derrière nous :
Angèle Hattine ou la reine Ancéria, puisqu’il s’agissait bien d’une seule et même personne, se trouvait à l’entrée du bureau un revolver à la main, ou peut-être était-ce un pistolet, je n’ai jamais bien compris la différence :
C’est une grande femme brune, d’une quarantaine d’années, vêtue d’un tailleur assez chic, les cheveux tirés en arrière. Elle s’est approchée de nous :
Derrière elle, se trouvait une jolie rousse d’environ trente ans, en tailleur aussi et tenant elle aussi un revolver.
Ne voyant pas d’autre solution, je me suis approchée de Mrs Hattine. D’un geste avec son revolver, elle me fit signe de me mettre à genoux devant elle. Elle a soulevé sa jupe sur ses hanches dévoilant de superbes jambes mises en valeur par des bas noirs, retenus par un porte-jarretelles et enfin sa petite culotte, noire aussi :
Je ne me le suis pas fait dire deux fois. J’ai obtempéré. J’ai baissé sa culotte sur ses jambes, dévoilant son intimité. Je confirme que même les femmes d’affaires/malfaiteurs/reines maléfiques/sûrement un peu sorcière, mouillent quand elles sont excitées. Ça fait deux fois dans cette histoire, que j’ai ce genre de réflexion !
Comme quoi on peut être milliardaire, reine et avoir un langage de charretière.
Angèle/Ancéria a sorti ses seins (manifestement refaits) et en pince un entre deux doigts. L’autre main étant toujours occupée avec le revolver.
De son côté, Miss Smith/Lénéria tenait le visage de Léna serré entre ses cuisses et se faisait brouter assise sur le bord du bureau.
Angèle se lâchait de plus en plus :
Bon, ce que cette conne d’Angèle ignorait, c’est que j’avais déclenché juste au moment où elle entrait dans la pièce tout à l’heure, la fonction enregistrement sur mon portable. Tout était stocké. Je ne sais pas trop, ce que nous allions en faire, mais nous avions toutes les preuves.
J’avais un plan pour nous sortir de ce guêpier !
Angèle s’est contractée. Manifestement, elle est proche de l’orgasme. Elle a fermé les yeux et a commencé à pousser des petits cris aigus.
C’est là que je suis intervenue. J’ai repoussé Angèle vers l’arrière. Elle n’a rien vu venir. Sa petite culotte que j’avais baissée à mi-mollet lui a fait perdre l’équilibre et elle est partie à la renverse en lâchant son revolver. Je m’en suis saisi alors qu’Angèle se retrouvait au sol les jambes en l’air. J’ai braqué Miss Smith avec l’arme :
Je n’ai pas manqué de donner un coup de pied dans les côtes d’Angèle.
Nous avons attaché les poignets de Miss Smith aux chevilles de Mrs Hattine et inversement.
Léna s’est mise à pouffer. Je n’ai pas pu m’empêcher de l’embrasser sur la joue.
Nous avons quitté le bureau puis l’immeuble, laissant nos deux méchantes ligotées l’une sur l’autre.
Au moment où nous quittions le bureau Angèle, nous l’avons entendu dire :
Puis à l’intention de Miss Smith :
Je ne sais pas si elles arriveront à se libérer, ou si demain matin, on les retrouvera attachées ensemble avec les fesses à l’air. Au final, on s’en fout, du moment qu’elles tiennent parole.
Une fois dans ma voiture, garée quelques rues plus loin, la tension nerveuse est retombée et nous nous sommes mises à trembler
Après une nuit mouvementée, qui nous a vues faire l’amour, refaire l’amour, re refaire l’amour, nous nous sommes endormies épuisées, repues, serrées l’une contre l’autre. Le matin, nous nous sommes requinquées devant un solide petit déjeuner en écoutant la radio, pour voir si on parlait de notre affaire.
Ding dong… On sonne !
Ma lutine préférée, une petite larme à l’œil, a approché sa bouche de la mienne sous l’œil attendri du Père Noël. Après avoir échangé un dernier baiser, elle est partie. Mon regard s’est attardé devant la porte sur ses petites fesses serrées dans sa tenue rouge et blanche.
Au moment où ils quittèrent l’allée du jardin, de gros flocons de neige se mirent à tomber.
J’ai horreur des adieux, c’est d’une tristesse… Donc, nous passerons vite fait sur ce moment.
Voilà comment, une fois de plus, le Père Noël put cette année-là distribuer ses jouets aux enfants, alors que cela était bien compromis. Je n’entendis plus jamais parler d’Angèle Hattine, hormis dans les médias bien sûr. Les diamants que j’ai embarqués dans son bureau se sont révélés être des faux. Restent les liasses de billets. Des vrais pour le coup. Il y en avait quand même un joli paquet. Ça chiffre vite les liasses à coups de billets de 500 euros.
Ainsi, j’ai pu faire le bonheur autour de moi et acheter des cadeaux pour tous. C’est la magie de Noël comme on dit.
J’ai aussi fait un don conséquent aux Restos du Cœur et à la SPA.
Je ne me suis pas oubliée. J’ai acheté une nouvelle voiture que j’ai choisie rouge, bien sûr et je me suis payé un séjour à Kho Samui, en Thaïlande, pour la semaine de la Saint-Sylvestre.
J’ai enfin craqué le dernier sex-toy de chez Michemain, la Rolls du vibromasseur. Vous savez, le modèle toutes options dans son écrin de velours : 12 vitesses, rotatif, avec le mégaboost vibratoire, chauffant, réfrigérant ou à température ambiante selon l’envie, extensible et avec lubrification intégrée. Il est aussi connecté et pilotable à distance depuis un smartphone avec une appli téléchargeable sur Pappeul store, la marque à la poire entamée. Avec l’appli, j’ai aussi la commande vocale. Ça laisse les mains libres en usage. Mais là, par contre, l’IA a parfois des ratés. Au début, ça va, ma voix est reconnue sans problème. On dit par exemple :
J’ai mis le reste du pognon sur un compte en Suisse. Finalement, ce pays a du bon tout de même.
Maintenant, chaque année au réveillon de Noël, j’ai une pensée émue pour Léna, la petite lutine et sa superbe paire de fesses.
C’est aussi ça la féérie de Noël.
Je l’ai dit au départ, mais je le répète : cette histoire est totalement vraie, je n’ai rien inventé !