n° 19968 | Fiche technique | 41542 caractères | 41542Temps de lecture estimé : 25 mn | 24/12/20 |
Résumé: Une chute, des os cassés, et tout devient... surprenant ! Ou comment ma femme prend les choses en mains... | ||||
Critères: fh ffh 2couples fbi hbi voisins hépilé voir hmast caresses intermast cunnilingu pénétratio fsodo confession -libercoup | ||||
Auteur : Enzoric Envoi mini-message |
J’étais dans le coltard, mais une voix m’était familière… ma femme. Mes mains à couper que c’était elle. Enfin, façon de parler parce que j’y tiens à mes mains, même si elles me faisaient hurler. Enfin, en silence parce que j’aurais voulu crier que je ne pouvais même pas articuler un mot. J’entendais, mais rien ne sortait. Même les paupières restaient closes. Conscient, mais sans plus, shooté, mais pas zen. Et surtout, mal partout là où le doc avait dit.
Une main m’a caressé les cheveux. Enfin, pas les cheveux, mais le cuir chevelu. La sienne. Mes cheveux à couper que c’était elle. Stop ! Encore une expression ! J’y tiens à mes cheveux. Grisonnant, mais indemnes, eux. Et puis je ne les sentais pas eux au moins, pas comme le reste. Putain que j’avais mal ! Pas partout, mais pas loin. J’aime bien quand elle me passe la main dans les cheveux. Je ne suis pas adepte des massages, mais du crâne, j’adore ça. Ça me détend autant que ça m’électrise. D’habitude, c’est soit avant, style préliminaire, soit après, comme pour dire merci, qu’elle me caresse ainsi. Mais je n’avais pas souvenir qu’on ait fait l’amour, et je n’étais pas en état de le faire, donc soit j’étais salement amoché, soit je faisais pitié à voir. Les deux en fait !
Tu parles d’un accueil !
Repos ! J’étais couché, j’avais mal partout, je ne reconnaissais pas ma voix, je bavais, et je ne pouvais même pas bouger un orteil. Qui dit mieux ?
Elle me laissa le temps de piocher dans mes souvenirs.
On était fin novembre. Comme tous les ans, j’ai descendu les cartons du grenier. Comme tous les ans, j’ai tout testé. Comme tous les ans, j’ai tout déposé dans le jardin. Comme tous les ans, j’ai commencé par la façade. Pas comme tous les ans, je me retrouvais à l’hôpital.
Noël, pour ma femme et moi, c’est la période de tous les excès. Excès de nourritures, d’alcool et, surtout, de décorations. Parti de rien, notre petit nid d’amour rayonnait maintenant, année après année, tel un phare bienveillant aux marins, véhiculés certes, dans le brouillard. D’une demi-journée, j’étais passé à trois jours d’installation. Heureusement que les leds consomment peu, sinon les plombs auraient sauté depuis belle lurette ! Pour le coup, cette année, c’était moi qui avais sauté de près de cinq mètres. Ou plutôt que je m’étais étalé comme une grosse merde. Combien de fois m’avait-elle dit :
Comme toujours, elle avait raison… Qu’est-ce que je peux être con parfois !
Le voisin, il est sympa, mais pas à Noël. À Noël, c’est un con. Il se croit meilleur que tous. Des autres, je m’en tape, mais de moi, pas question ! C’est nous, ma femme et moi, qui avons commencé à décorer avant les autres, alors, quand il a voulu rivaliser, on a mis les bouchées doubles.
Con et chiant, celui-là ! Il ne pouvait pas rentrer chez lui et installer ses guirlandes pourries ! Il n’avait pas encore compris que cette année c’était lui qui gagnerait ? Ou alors, il restait pour m’enfoncer plus bas que la terre qui m’avait brisé les os. Putain que j’avais mal !
À sa place j’aurais rigolé, moi. Je me promis de lui demander s’il ne s’était pas bidonné avant d’appeler les secours. Une connerie de plus puisqu’il me suffisait de visionner les images de la caméra. Mais bon, rendons à César ce qui est à César.
Je l’interrogeai du regard, me demandant s’il n’avait fait qu’appeler les secours. Ce que j’espérais, car, s’il m’avait fait le bouche-à-bouche, j’étais prêt à lui arracher les couilles… enfin, dès que possible évidemment !
Ouais. Casse-toi. Va arroser ta victoire par forfait.
Con, chiant, et lourdingue, le voisin. Il ne pouvait pas se tirer et me laisser souffrir en silence.
Je suis resté la nuit en observation. J’étais drogué, alors j’ai dormi jusqu’au petit matin. Au réveil, j’avais une de ces envies de pisser que j’ai bien cru que j’allais lâcher la pression avant d’ouvrir les yeux. J’avais bien réussi à me lever, mais les deux bras plâtrés, et immobilisés, comment faire pour se la tenir ? Je ne pouvais même pas soulever l’espèce de truc qui m’habillait. Moche, soit dit en passant. Pas d’autre choix donc : j’ai appuyé sur le bouton, du petit doigt, le seul qui ne me faisait pas trop souffrir.
Plus de cinq minutes, j’ai dandiné sur place, jusqu’à ce que la porte s’ouvre enfin. J’avais déjà eu l’air con, mais comment expliquer, à la charmante infirmière, que c’était d’une dame pipi que j’avais besoin, même si urgence il y avait. OK, c’est son job, mais quand même ! Ce n’était pas de faire une toilette dont il était question, mais de me tenir la queue. Putain ! jamais je n’aurais imaginé que devoir pisser puisse demander un tel effort. Je ne pensais qu’à ça, mais non.
Mon cul, oui ! Et si c’était moi qui t’écartais la chatte et qui te disais « laissez-vous aller », tu pisserais devant moi, toi ? Que dalle, oui ! Heureusement elle a lâché l’affaire. Petite, il va sans dire. J’en ai foutu partout. Un peu dans la cuvette, par erreur, et le reste autour. On ne leur apprend pas à l’école qu’un mec non décalotté, c’est incontrôlable ? J’étais tellement honteux que j’ai failli lui demander de me foutre une couche, c’est peu dire ! Elle a été super sympa, et parfaite sur le moment : silencieuse et souriante jusqu’à sortir de la chambre. Je ne lui en veux pas d’avoir lâché un « fais chier ! », sitôt la porte fermée. À sa place, j’aurais pété une durite en direct. Ce que je lui reproche, c’est de m’avoir foutu le nez dedans. De ne même plus pouvoir pisser sans aide était déjà gênant, alors, même si j’entamais une grève de la faim, à un moment où l’autre, j’allais devoir m’asseoir sur le trône et, tel un gosse, dire : « j’ai fini » !
Je me suis imaginé le cul à l’air, et une main, pas une des miennes puisque hors service, glisser à plusieurs reprises entre mes fesses. Son « fait chier » s’était transformé en « faut chier », et me ramena à la dure réalité : ma femme allait devoir torcher son con de mari. Pas qu’elle ne m’ait jamais touché le cul des doigts, mais quand même, il y a une différence notoire entre caresser une sortie propre et nettoyer un trou merdeux, non ? Je pensais qu’après ça plus jamais elle ne me foutrait un doigt dedans. Faisait chier ce « faut chier » ! J’aime bien quand elle me fouille le cul en me léchant le gland, moi !
J’ai refusé le petit-déjeuner. Pas que je n’avais faim ou soif, mais me faire donner la becquée, non merci. J’ai glandé donc. C’est long de ne rien faire. Pas que je ne l’ai jamais fait, mais au moins j’avais mes mains : je pouvais zapper. Alors j’ai attendu. Longtemps. Quand l’infirmière, enfin je suppose qu’elle est infirmière, est venue m’informer que ma femme venait me chercher, j’étais à deux doigts de l’embrasser de joie. Heureusement elle a claqué la porte avant que je ne puisse bouger. Compliqué de lever son cul sans bras. Comme pour tout, c’est dans le manque que se mesure l’aisance.
Debout, j’ai glandé, encore. Mon estomac hurlait, des fourmis picoraient mes membres, j’avais le nez qui coulait, j’essuyais ma morve dans les draps… je n’étais plus à ça près avoir repeint les chiottes à la lance à uriner. Quand la porte s’est enfin ouverte sur elle, j’étais à un doigt d’éjaculer, tel un ado d’une première pollution nocturne. Jamais je n’avais été aussi heureux de la voir. Pardon, ma chérie, mais, sur le coup, cette vision a surpassé notre rencontre. Comme quoi tout est histoire de liberté, de manque, d’envie. Je souriais comme un gosse devant le bocal de bonbons, mais j’ai vite perdu mon sourire, et ma gaule. Au moins elle n’était pas plâtrée elle ! … C’est possible ça ?
Qu’est-ce qu’il en avait à foutre ce couillon de voisin de savoir comment j’allais ? OK, il m’avait peut-être sauvé la vie, mais qu’est-ce qu’il venait foutre là ?
C’était drôle non ?
OK, c’était con.
Elle est gentille, ma femme. Toujours prévoyante, bienveillante, attentionnée. Évidemment c’est elle qui m’a habillé dans la salle d’eau. Évidemment, de sentir ses doigts sur moi je n’ai pas débandé. Normal, non ? Si j’avais eu les mains libres de tout mouvement, je crois que le crétin de voisin, il aurait poireauté, mais bras plâtrés, j’étais mal barré. Ce que j’ignorais, enfin pas vraiment pour être honnête, c’est qu’elle est joueuse, ma femme. Et garce, parfois !
Fière de mon état, bien durement tendu, elle a fait durer la chose. Plus que nécessaire, elle m’a caressé plus que vêtu. Elle me connaît trop bien ma femme, elle sait ce que j’aime, alors elle a fait perdurer. Longtemps, mais pas trop. La juste dose qui fait qu’on reste sur sa faim, mais qu’on a l’impression d’avoir eu sa dose d’amour. Je bandais encore habillé, mais, bizarrement, j’étais rassasié bien qu’encore excité. Sensation que j’aime ressentir, et qu’elle sait provoquer et entretenir à merveille.
Après un passage par une pharmacie, on est enfin rentré, conduit par le voisin. Le trajet fut long, en silence plus qu’en kilomètres. Pourquoi était-il notre chauffeur, d’ailleurs ? J’aurais préféré, de loin, être en tête à tête avec l’amour de ma vie, et pas connement assis à côté de celui qui m’avait vu tomber. En plus, l’avait-elle fait exprès, elle avait opté pour une mini-jupe. Étrange. Elle en porte rarement, hormis pour m’émoustiller. Je l’étais, mais comment lui dire avec le voisin au volant ? Connard va !
Garé, il a couru, pas d’autre mot, pour ouvrir la portière arrière. S’il a aidé ma moitié à sortir de la voiture, je lui pète la gueule. Enfin dès que je peux plier les doigts pour lui foutre mon poing dans la tronche. Pas gagné avant… merde je n’ai pas demandé combien de temps j’allais devoir me faire torcher… suis vraiment trop con, moi !
Elle a de belles cuisses, ma femme. Pas super musclées, mais joliment rondes à regarder. Bon, qu’il en ait apprécié le galbe, OK, mais s’il a apprécié leur douceur, je lui fracasse la poire. Coup de boule, possible ça non ! J’avais déjà tout d’un schtroumpf alors je n’étais plus à ça près ! OK, même ça, compliqué sans bras. Fais chier !
Après il m’a aidé à m’extirper de mon siège. Le con ! Il n’avait pas compris que c’étaient mes bras et pas les jambes qui étaient raides ! OK, j’avais besoin d’aide. J’aurais dû lui dire merci, mais c’est ma femme qui l’a fait pour moi. Merci mon amour.
Putain que je l’aime, son cul ! À ma femme. Je précise, pas qu’il y ait anguille sous roche. Je ne peux pas lui en vouloir de l’avoir maté, lui aussi. On était comme deux loups à l’affût, bavant. En fait, j’aime bien quand elle aguiche la meute. Je suis fier, un peu, mais surtout… fier. OK. Con, pas qu’à moitié. Quoique !
C’était moi, moi, qu’elle attendait, pas lui, sinon elle aurait dit vous venez, pas tu viens. On l’a suivie, côte à côte, quatre yeux ne faisant que deux. Je bandais, normal, je suis son mari, mais un doute m’assaillait. Bandait-il, lui aussi ? En soi, qu’elle le fasse bander ne la rendait pas infidèle. Après tout un homme est un homme. Et comment résister à ce joli cul ? Même si depuis elle, je ne bande que pour son cul, et son côté face aussi évidemment, je conçois que d’autres soient comme moi : dur pour elle. L’âge, chez certaines, est un atout, un appel, un espoir. Jeune, elle était quelconque. Pas vilaine, mais… ordinaire. Aujourd’hui, à quarante-huit ans, elle est canon. Pulpeusement apprêtée, maquillée juste ce qu’il faut pour ne pas paraître pute, mais subtilement pour dire on regarde, on bave, mais on ne touche pas. Elle est mon idéal, et le fantasme de beaucoup, voisin y compris apparemment !
Lorsqu’elle m’a nourri à la petite cuillère, devant lui, j’avais un peu perdu de mon statut d’homme de la maison. Il n’a rien dit. Il ne m’a même pas regardé. Assis face à nous, il ne l’a pas quittée des yeux. Attends que je voie ta femme et tu vas comprendre ce qu’est la jalousie, connard !
Sa femme n’est pas vilaine non plus. La quarantaine aussi, grande, ma taille, cheveux lisses d’un noir profond, yeux marron. Tout le contraire de la mienne qui est rousse aux yeux verts. Pas mon style, quoi. Je sais, ce n’est pas bien de juger une personne sur son physique, mais je n’ai rien dit de mal. Je dis juste que ce n’est pas mon style, pas qu’elle est moche. Elle est même canon pour qui aime. De toute façon, je n’aime que ma femme, donc y’a pas de lézards.
Café tiède, aspiré à la paille pour moi, normalement pour lui, la chance ! On a admiré ma tendre remplir le lave-vaisselle. Combien de fois l’avait-elle fait sans que je ne remarque à quel point un acte aussi banal peut être si érotique ? Était-ce d’être incapable de bouger, ou que le voisin soit spectateur, lui aussi, qui la fit tendre si arrogamment son adorable cul ?
Je les ai vus, donc lui aussi, pas de doute possible. Savait-elle qu’un porte-jarretelles excite un homme ? Évidemment ! Alors à quoi jouait-elle en s’habillant ainsi, sachant que le voisin déjeunerait avec nous de surcroît ? Qui comptait-elle exciter ? Moi, son mari incapable de la prendre dans ses bras, ou lui, celui qui m’avait porté secours ? D’autant que, vu la pose, il était évident qu’elle ne portait rien sous cette mini-jupe devenue bandana fessier. Quand elle s’est retournée pour nous rejoindre, le peu de tissu avait tant remonté qu’à un centimètre près mon dit sauveur aurait constaté qu’elle est une vraie rousse. Elle ajusta sa tenue en marchant, puis se rassit. Sûr que si j’avais eu une main libre, elle aurait glissé entre ses cuisses, qu’elle gardait légèrement écartées, invitantes. Au moins étais-je le seul à profiter du spectacle ! De toute façon y’avait le couillon… Garce, tu sais ce que j’aime, moi !
On fuma. Eux deux librement, moi clope au bec, cendres chutant en tas devant moi. Personne ne semblait savoir comment engager la conversation, alors on s’est tu.
Deux secondes durant je me suis cru seul au monde. Abandonné. C’est fou la quantité de sentiments qui peut germer en si peu. Je m’voyais déjà en haut de l’affiche, en dix fois plus gros que n’importe qui mon nom s’étalait : cocu.
Ce n’est qu’en les voyant sortir de la maison, et non prendre la direction du salon ou de notre chambre, que je compris, alors, comme je pus, je les rejoignis.
Rien à redire, il bosse vite, et bien. Ce qui me prenait un jour, il l’installa en quatre heures. Façade décorée, ma femme nous laissa entre hommes finaliser l’agencement du jardin. J’ai apprécié être aux commandes. Quand je dis apprécié je devrais dire joui. Ça, ça va là, et ça là ; et lui, en bon apprenti, il posait, fixait, raccordait. Je jubilais de le voir installer motifs et guirlandes à la perfection, signant ainsi ma victoire de la plus belle illumination du quartier.
Il faisait nuit depuis un moment lorsque tout fut enfin installé et lumineux, et ma femme n’était toujours pas rentrée, alors, reconnaissant, je lui ai proposé un vin chaud. Je bois rarement du vin, sauf en hiver. Les premières années, je l’achetais tout fait, mais depuis deux ans, c’est ma femme qui le prépare, et il n’en est que meilleur. Évidemment, c’est le voisin qui a fait le service, et rechargé nos verres. Il est plutôt sympa, le voisin quand il a bu un verre. Et presque drôle après plusieurs. À moins que ce soit moi qui sois moins coincé du cul ! J’ai toujours eu l’alcool gai, alors siroter ce nectar à la paille n’a pas entamé mon enthousiasme. Qu’est-ce qu’on a rigolé. Une certaine complicité, certes aidée par l’abus de vin, était née entre nous. Je l’avais peut-être mal jugé, et lui aussi semblait me voir autrement. Mais ce qui devait arriver arriva :
Verre moitié vide, l’envie devenait urgente. Trop pour que je ne puisse me retenir plus longtemps.
Il m’aida à me lever de la chaise haute, puis me suivit jusqu’aux toilettes. En silence, dans mon dos, il défit ceinture, ouvrit bouton, et fit glisser la fermeture éclair de mon jean.
Sa main gauche, comme moi-même je fais depuis toujours, partant du bas du ventre, glissa sous le boxer. C’était la première fois qu’une main masculine me touchait l’aine, et sans doute la première fois que la sienne glissait sur un corps d’homme ainsi, aussi marqua-t-il un léger temps d’arrêt.
Bourses dans la paume de sa main, il les dégagea du boxer.
Lentement, bien plus que nécessaire, de l’autre main, ses doigts se saisirent de la bête prête à rugir. D’autres circonstances j’aurais imaginé qu’il me caressait plus qu’il ne m’aidait, mais mon attention était ailleurs, et autre. Décalotté de trois doigts, pouce sur le dessus, index et majeur dessous, in extremis, le jet fusa. Jamais je n’avais été si heureux de lâcher la pression !
J’ai dû pisser durant cinq minutes. À mesure que ça coulait, je me détendais. Enfin, pas entièrement. Si le corps perdait sa rigidité et la tête se libérait l’esprit, un lieu particulier, comme hors de contrôle, se chargeait petit à petit d’une tension grandissante. Un type me tenait la queue pour pisser et je bandais ! C’était involontaire, et incongru surtout. Je sais que l’alcool m’excite, mais de là à l’être en pissant ! OK j’avais trois doigts me tenant la queue, les couilles posées sur le pouce de son autre main, que je sentais me chatouiller le scrotum, mais c’était la main du voisin et pas celle de ma femme quoi ! Merde !
J’ai dû me pencher en avant et viser pour ne pas inonder le carrelage. Celui de l’hosto, je m’en foutais un peu, mais là j’étais chez moi, et incapable de nettoyer surtout. Collé contre moi, il accompagna mon geste en se plaquant plus encore contre mon dos. Moment impensable quelques minutes plus tôt, il me tenait maintenant la bite de tous ses doigts, bite résolument en érection, la sienne, tout aussi à l’étroit dans son jean que la mienne était fermement maintenue. Il bandait lui aussi ! Je le savais pour la sentir, certes à travers le tissu, logée dans le creux haut de mes fesses, mais il bandait. Putain !
Le temps était comme suspendu. J’étais gêné, et lui tout autant, je pense. L’affaire était entendue, mais ni l’un ni l’autre ne savait comment se dépêtrer de cette double érection. Si nous n’avions pas entendu ma femme crier : « je suis rentrée », je n’ose même pas imaginer la suite. Enfin si : il aurait fait coulisser la peau, comme tout homme fait, je pense, après la vidange, ce qui, sur l’instant, m’aurait branlé plus que fait tomber la dernière goutte. Du coup, il se contenta de remonter mon boxer, non sans laisser traîner ses doigts.
De voir mon épouse mettre la table maintint une dureté, cette fois, justifiée. Elle est belle, ma femme, surtout si court vêtue, et s’il avait bandé en me faisant pisser, j’étais certain qu’il devait être encore dans le même état que moi en l’observant. On la regarda, préférant, de loin, porter nos regards sur elle, plutôt que voir le trouble encore fort perceptible persistant entre nous. Elle nous resservit un verre de vin chaud, que l’on but en silence. J’avais les yeux perdus dans mon verre, comme lui, la tête baissée, lorsque la porte d’entrée claqua. À la tête que je fis, apercevant sa femme arriver dans son dos, il se retourna. Elle le rejoignit, lui fit un bisou, plus bruyant qu’appliqué, et vint s’asseoir à côté de moi. Si jusque-là on s’était fui du regard, on se fixait maintenant comme deux types complètement largués, cherchant chez l’autre un début d’explication, sinon un réconfort.
Réchauffer son corps, elle en avait besoin ! Simplement vêtue d’une micro-jupe, encore plus courte que celle que ma femme portait, il était inutile de s’imaginer que des jarretelles retenaient ses bas résille puisqu’on les voyait; quant au haut, un simple bustier guêpière, blanc tout en dentelles, ne lui cachait que la pointe des seins. Alors oui, d’avoir marché, ne serait-ce qu’une cinquantaine de mètres, si peu habillée, elle avait besoin d’un bon vin chaud. Plus que son mari ou moi, déjà bien imbibé, et encore plus dans le brouillard.
Pierre me regarda, surpris, perdu.
Je l’adore ma femme. Putain que je l’aime ! Quoi qu’elle dise, quoi qu’elle fasse, je la soutiens, mais là, qu’est-ce qui lui était passé par la tête d’offrir un truc pareil ?
Merde ! Gag ? Caméra cachée ? Test à la con ?
Elles éclatèrent de rire, nous laissant, le voisin et moi, chercher une explication en nous regardant connement. À sa tête, aussi déconfite que la mienne, je savais qu’il était aussi paumé que moi; ce qui, vu la situation, me rassura. Ne pas être seul, souvent, est réconfortant. Parfois, on se raccroche à ce qu’on peut, surtout quand ce peu n’habille que peu !
Indisponible, mais présent ! Je l’ai pensé si fort que j’ai cru l’avoir dit à voix haute. Mais non. Juste pensé.
Tout le repas fut du même acabit. Sous-entendus, blague à deux balles, et démonstrations qu’un homme qui bande n’a plus assez de sang pour irriguer correctement son cerveau. Pour sûr, je bandais. Depuis plus d’une heure, je bandais. Mais c’est humain, merde ! Comment ne pas quand deux paires de seins vous narguent ainsi ? Parce qu’elles ne se privaient pas, en paroles et en poses, de bien les mettre en valeur leurs quatre atouts. Ça pointait autant, sinon plus, que nos deux malheureux glands coincés dans leurs frocs ! On avait déjà, Pierre et moi, une dizaine de verres de vin chaud, et trois de rosé dans le cornet, et nos femmes ne semblaient pas vouloir nous empêcher d’étancher notre soif en alcool, à défaut de nous donner la moindre explication. Pire, c’est Maria qui alla chercher une autre bouteille de blanc, pour accompagner le dessert, précisa-t-elle. Qu’elle aille se servir dans mon frigo m’aurait interloqué, en temps normal, mais plus rien n’était normal; surtout après qu’elle m’ait nourri, devant ma femme, souriante, et Pierre, son mari, aussi médusé que moi.
Pour dessert, ma femme d’amour avait choisi une forêt noire. Mon gâteau préféré. Fut-ce l’alcool, ou le plaisir qu’elle ait pensé à moi ainsi, je savourai la première part en gloussant de plaisir, et la seconde en oubliant qui tenait la petite cuillère. Je me foutais que ce soit Maria qui me nourrissait. Mieux, je la remerciai de le faire, car ainsi, je pouvais à loisir plonger mes yeux dans ceux de ma femme. OK, plus bas surtout. Elle rayonnait de joie, et moi de bonheur.
On ne faisait que se regarder, et pourtant j’avais l’impression de la toucher, et qu’elle me touchait en retour. Impression qui devint réalité sitôt la dernière bouchée avalée : une main se posa sur ma cuisse. Nul besoin d’être devin pour savoir que ce n’était pas la sienne. Surpris, j’eus un léger sursaut. J’allais ouvrir la bouche lorsque je vis celle de ma femme glisser sous la table. À la surprise qu’afficha Pierre, j’en déduisis, et le lieu, et l’attention, de cette disparition. S’étaient-elles concertées en faisant les boutiques, avaient-elles élaboré un plan, que la caresse, agréable certes, de la main de Maria sur mon sexe, me confirma que mon épouse faisait de même, vu la tronche qu’affichait le voisin.
Je ne pouvais pas bouger, mais j’avoue que, même en pleine capacité de mes moyens, je n’aurais rien fait. Après tout, depuis plus d’une heure elles nous excitaient, nous rabâchaient que les hommes ne réfléchissent qu’avec leurs queues, alors, à quoi bon nier l’évidence puisqu’elles les avaient en mains, nos cerveaux ! Après les dix du mari, ce furent donc les cinq de la main gauche de sa femme qui me déboutonnèrent, avant de glisser sous le boxer. Comme deux gosses on se laissa branler sous la table, sans mot dire. Instant étrange que de savoir son épouse avoir en main le sexe de celui qui te regarde, parce que ni lui ni moi n’osions nous quitter des yeux. Lâcheté masculine sans doute, peur de voir sa femme respective prendre plaisir à branler un autre homme, ou simplement interrogation des yeux pour savoir si chacun pouvait, sans vexer l’autre, apprécier cette attention dignement.
À quoi jouaient-elles ? À la première qui ferait jouir le mari de l’autre ?
En ce qui me concernait, c’était bien engagé. Malgré la lenteur avec laquelle glissait ses doigts sur ma peau tendue, et les délicats cercles de son ongle sur mon gland, à ce rythme, je n’allais pas tarder à faire perdre ma femme, si défi elles s’étaient lancées. Heureusement, pour Pierre et moi, elles cessèrent de concert, et se levèrent.
Au bruit du percolateur, je savais, enfin, je me doutais de la suite. Trois cafés au plus, ma femme n’en buvant pas, mais à la tête qui fit Pierre, je compris que quelque chose se tramait dans mon dos. Pivotant ma chaise, ce que je vis manqua de m’en faire tomber. Ma femme, celle que je croyais connaître, embrassait goulûment Maria, chacune ayant une main sous la jupe de l’autre.
Si jusque-là le domaine du possible existait encore dans un recoin de mon cerveau, le vrai en manque de sang, pas la tige gorgée et chaude, je crus halluciner. Qu’elle branle un type devant moi, OK, elle l’avait déjà fait, et plus même, mais toucher un sexe féminin ! C’était irréel, impensable, pas elle. Je ne le savais que trop pour lui avoir soumis l’idée à de nombreuses reprises, toutes récoltant la même réponse : « jamais de la vie ». Donc deux options : soit j’avais trop bu, et plus que voir double je fantasmais, soit j’étais mort en tombant de l’échelle, et j’étais au paradis.
Deux cafés tirés, elles reprirent place à table, comme si de rien n’était. Enfin, presque, car leurs mains reprirent ce qu’elles avaient abandonné il y avait peu : deux cerveaux, pardon, deux sexes toujours tendus, sinon plus. Pierre se réfugia dans sa tasse, et avala d’un trait son expresso. J’aurais bien fait de même, mais, pas de bras disponible chez moi, et celui de Maria était déjà en affaires, alors je portai mon regard sur l’affaire justement. Telle une pianiste, elle jouait, de ses cinq doigts, une douce mélodie sur mon tuba.
Agréable à voir tout autant que sentir. Un bruit de chaises me fit relever la tête. Ma femme, le guidant par la main, mena Pierre jusqu’à moi, tandis que Maria tournait ma chaise. Face à lui, je me sentis descendre. Chaise haute baissée au maximum, j’avais, à dix centimètres des yeux, une vue imprenable sur un sexe lentement branlé par ma femme, le mien étant toujours utilisé tel un clavier. Elles nous laissèrent dans l’embarras, fort appréciable et apprécié par elles seules, dans un silence pesant.
Le tirant en avant par la queue, plus que le dire en mot, elle me colla son gland contre les lèvres. Sans réfléchir, instinctivement, ma bouche s’ouvrit. Sans hésiter, sans y être contraint, il avança, recula, un peu gauche lors des premiers mouvements, puis de plus en plus assuré, profondément.
Si la chose dont parlait ma femme était la bite qui allait venait entre mes lèvres, pas de doute, elle l’avait bien conduite à destination. Alors, que pouvais-je faire d’autre que l’accueillir dignement, incapable de fuir ? OK, même valide je n’aurais pas pris les jambes à mon cou. C’était la première fois que je suçais une bite. Une de chair j’entends. De latex j’en avais déjà léchées et pompées. Elle m’avait fait la surprise, il y avait maintenant quatre ans – le soir de la Saint-Valentin s’il vous plaît ! –, de m’offrir ce cadeau particulier. Mais un gode-ceinture, c’est un gadget, un ustensile, froid, alors qu’une bite, c’est chaud, ça réagit. Et le goût… rien à voir !
Si Pierre imprimait le mouvement, je mis toute mon expérience à la sucer autrement vivante cette queue. J’adore le clito de ma femme, mais, pardon, mon amour, j’aime presque tout autant tailler une pipe. Je ne t’apprends rien. Tu le savais avant moi. Alors oui, je l’ai mené au plaisir, et oui je l’ai avalé. Sensation différente, mais tout aussi bandante. Et si j’avais eu un usage normal de mes mains, oui je les aurais flattées ces deux couilles qui me faisaient envie, qui me narguaient, qui me défiaient. Mais le plus étonnant n’était pas que je suce, mais que ma femme, hétéro jusqu’au bout des ongles, fasse minette.
Même Pierre était comme moi : éberlué. On était comme deux chiens au milieu d’un jeu de quilles. Voir nos femmes, que lui comme moi, pensions mâles… on était, comme dit, pareil ! Si par défi, ou jeu, elles avaient enclenché cette soirée, le déroulement, si charmant à nos yeux, semblait bien loin de ce que l’on imaginait. Elles se bouffaient. Pas d’autre mot. Tantôt Maria, tantôt ma femme, dessus dessous, se léchaient, se doigtaient, comme si leurs vies en dépendaient. On était complices, et dans la même galère surtout, ne comprenant plus rien à rien, le voisin et moi. Simples spectateurs, et pas acteurs.
Elles n’ont pas joui, bien qu’elles aient dû. Elles se maintenaient dans un état que nous, Pierre et moi sommes incapables d’atteindre. Au seuil, mais sans ne jamais faire le dernier pas qui fait tomber dans le vide. Impressionnant. Elles nous donnaient une leçon. Pas de vie, mais d’amour. Car ce n’était pas de la baise, mais de l’amour à l’état brut. Rien ne semblait urgent, important. Seul le plaisir, de donner, de recevoir, primait. Symbiose parfaite, partagée, réelle. J’étais ébahi, moins de voir ma femme avec la sienne, que la grâce avec laquelle elles se maintenaient dans un état qui me fait envie, et que je sais hors de portée.
Lorsque mon épouse demanda à Pierre de l’aider à me coucher, je crus que cette soirée allait finir, au mieux, en partie carrée, au pire, en trio. Mais non. Elle les raccompagna, simplement, rapidement, puis, toujours habillée, elle me donna son sexe à lécher. Tel un fruit mûr, mais pas trop, je lui trouvai un goût autrement plus prononcé qu’à l’accoutumée. Peut-être était-ce dû à la pose ? D’ordinaire, c’est allongé entre ses cuisses que je la butine, mais, dans mon état, c’était impossible. Alors elle me chevaucha. Le plaisir, sien comme mien, s’en trouva décuplé. D’autant qu’elle me branlait. Puis elle s’empala, et, s’allongeant, tête dans mon cou, elle imprima la cadence tout en me léchant l’oreille. Encore une sensation nouvelle, et fort agréable, que d’être inactif, tout en l’entendant murmurer :
Si du sperme j’en avais déjà avalé, ce fut toujours le mien. J’en connaissais donc texture et goût. Mais, lorsqu’elle me donna son sexe à nettoyer, c’est ainsi qu’elle me demande souvent de la faire jouir après que j’ai éjaculé, je savourai la différence, et le plaisir de la sentir se crisper autrement, juste après m’avoir dit :
Le bientôt fut le lendemain même, chez les voisins. Pour cette première, il ne la pénétra pas, mais sa femme, Maria, le suça jusqu’à ce qu’il éjacule sur le sexe de mon épouse. Elle se branla avec quelques tours de doigts, puis me donna cette onction à nettoyer. Durant toute ma convalescence, elle me branla, me suça, veillant à ne jamais me laisser jouir, tout en m’abreuvant d’un nectar toujours aussi divin : sa chatte couverte de la jouissance du voisin. L’apothéose de ce sadisme, loin de me déplaire malgré un manque pesant, fut le jour où je devais enfin recouvrer l’usage de mes membres. La surprise ne fut pas que Maria et Pierre viennent déjeuner ni plus que le dessert soit le voisin sucé par sa femme. Non, la réelle nouveauté fut qu’il décharge dans le string de ma Zora. Des plâtres libérés, je n’avais qu’une envie : prendre ma femme, mélanger ma jouissance à celle qui marinait depuis le début d’après-midi dans son string, puis la nettoyer à l’en faire jouir. Mais ma femme, si timorée avant que je ne me prenne pour superman, avait bien changé.
Aujourd’hui, après d’innombrables séances de kiné, j’ai retrouvé l’usage quasi normal de mes bras, et des mains évidemment. Or, même si l’envie de me branler n’a jamais été aussi forte, depuis quatre mois je n’ai pas joui. Frustrant, souvent, mais bien plus excitant, en longueur et puissance, que de nettoyer ma femme pleine de foutre, et dégoulinante de cette double jouissance. Car, oui, depuis que j’ai recouvré ma liberté de corps, j’ai perdu mon droit de jouir. Je ne peux en vouloir à personne puisque c’est moi qui l’avais acheté, bien avant que je ne tombe, connement, en essayant de rattraper la guirlande. Mais, ce que je ne soupçonnais pas, c’est que, plus que la porter, cette cage de chasteté fasse de mon adorable femme la plus vicieuse des épouses. Pour mon plus grand plaisir, certes, et le leur !
Depuis, Maria, amante de ma femme, détient le seul jeu de clé, m’interdisant toute jouissance autre que nettoyer mon adorable femme de ses plaisirs de voisinages. Quant à Pierre, je ne me délecte plus de lui en direct, car aujourd’hui, souvent, je savoure ses restes d’érections en fouillant profondément d’un doigt le sexe de ma Zora. Plaisir encore plus bandant et frustrant que de nettoyer ma femme, profondément pleine du voisin, lorsqu’elle rentre parfois, tard le soir, et que je l’attends, seul dorénavant, avec un verre de vin à la main, plus chaud, plus épicé, mais qui me fait tout autant, sinon plus bander sans ne plus pouvoir. Sensation et plaisir tout autre, mais si… bandante !
Pour reprendre la phrase que m’a dit mon amour en me verrouillant : « c’était un mal pour un bien, mon amour ».
Putain ! que je l’aime ma femme…