n° 19987 | Fiche technique | 12921 caractères | 12921Temps de lecture estimé : 8 mn | 03/01/21 |
Résumé: Récit inspiré d'une histoire vécue et d'une Histoire d'O... Un amour infini se partage. | ||||
Critères: fhhh candaul amour cérébral voir ffontaine caresses facial fellation cunnilingu anulingus préservati double sandwich champagne confession -initiat | ||||
Auteur : MandS Envoi mini-message |
Récit inspiré d’une histoire vécue et d’une Histoire d’O.
Damien emmène Virginie dans un quartier de Bruxelles où elle n’est jamais allée. Ils sont invités à visiter le Musée Magritte.
Après s’être garés le long de la Rue Royale, ils aperçoivent une berline sombre que devance une étoile à trois branches.
Elle monte. Ce n’est pas loin de la nuit, et c’est l’automne. Elle est vêtue comme il le veut : des chaussures noires avec de hauts talons, des bas couture, un tailleur strict à jupe plissée, mais l’inévitable chemisier blanc est absent. Elle porte dans le sac Furla qu’il lui a offert, ses papiers et son téléphone.
Il l’a voulue désirable, elle l’est.
La voiture part doucement, sans que Damien ait dit un mot au chauffeur.
Elle aime ce nouveau jeu qu’il lui propose.
Elle le donne, il le pose hors de portée d’elle, et ajoute :
Virginie est surprise, mais excitée par le désir qui monte. La voiture roule plus vite, et elle a peur que le chauffeur ne se retourne.
Les bas sont roulés, et elle est gênée de sentir ses jambes nues et libres.
Cela, c’est facile, il suffit de passer les mains derrière les reins et de se soulever un peu. Il lui prend le string des mains, ouvre le sac et l’enferme avec les bas, puis dit :
La banquette est en cuir, douce et froide, c’est saisissant de la sentir coller aux cuisses.
Le véhicule roule toujours, et elle n’ose pas demander pourquoi Damien ne bouge pas, et ne dit plus rien, ni quelle signification cela peut avoir pour lui, qu’elle soit immobile et muette, si dénudée et si offerte, dans une voiture noire qui va elle ne sait où. Il ne lui a rien demandé, mais elle n’ose ni croiser les jambes ni serrer les genoux. Elle a ses deux mains appuyées de chaque côté d’elle, sur la banquette.
Voilà : la voiture s’arrête dans une belle avenue, sous un arbre – c’est un platane – devant une sorte de petit castel qu’on devine entre cour et jardin, comme ces villas Art Nouveau dessinées par Victor Horta. Les réverbères sont un peu loin, il fait sombre encore dans la voiture, et dehors, il pleut.
Il allonge la main vers le col de sa veste, défait un bouton. Elle penche un peu le buste, et croit qu’il veut lui caresser les seins. Non. Il tâtonne seulement pour saisir et trancher avec un petit couteau les bretelles du soutien-gorge, qu’il enlève. Elle a maintenant, sous la veste qu’il a un peu refermée, les seins libres et nus comme elle a, nus et libres, les reins et le ventre, de la taille aux genoux.
Une certaine appréhension s’est emparée de Virginie
La voici presque nue devant une porte inconnue.
Elle aime Damien et lui fait confiance, mais tout cela n’était pas prévu. Elle s’étonne de d’abord vérifier par la pensée qu’elle est en condition pour s’offrir plutôt que de s’inquiéter de savoir qui elle va rencontrer. Presque complètement épilée, seul un petit autel de poils courts et blonds couvre son pubis.
Cela fait un moment qu’ils échangent par courriel avec de charmants hommes. Elle espère que ce sera Renaud, mais il est censé être à Biarritz ce soir. Elle imagine Damien et Renaud en train de « comploter » dans son dos.
La porte s’ouvre alors qu’elle n’a pas encore frappé. Le couloir devant elle est baigné d’un halo lumineux émanant de leds incrustés dans les plinthes. On voit le corridor à emprunter, mais au-dessus de vingt centimètres, c’est l’obscurité. Elle avance d’un pas mal assuré.
Une douce mélopée jazzy se fait entendre alors qu’il règne dans la maison une atmosphère chaude au parfum de musc et d’ambre. Virginie croit reconnaître la fragrance « rouge torride » des bougies que l’on trouve dans sa boutique. Il n’y a que quelques détaillants qui les vendent : Damien est donc passé par là. Elle est un peu plus à l’aise.
Le couloir est long et donne sur un jardin d’hiver dont la verrière est soutenue par des branches et des fleurs de métal. L’hôtel particulier a été magnifiquement restauré dans l’esprit Art Nouveau.
Seule, la lune brise l’obscurité de la pièce.
La voix est venue de derrière. Elle est douce et ferme à la fois.
Virginie s’est figée un instant. Salaud de Damien, me laisser chez un inconnu ! Elle sait cependant qu’il fallait un peu la « pousser » pour passer à l’acte.
Elle distingue maintenant le guéridon de pitchpin sur lequel la flûte de champagne est posée.
Les bulles lui donneront peut-être l’assurance qui lui manque.
L’homme s’est approché. Elle sent son souffle dans le cou. Ses mains se sont posées sur ses hanches et c’est à peine si elle a pu retenir un sursaut.
Les mains remontent doucement vers le dessus de la veste et une bouche l’embrasse doucement dans le cou. Ses mains sont belles et l’homme sent bon.
Sans hésitation, les doigts agiles défont les boutons dorés de sa veste pour libérer les seins nus aux larges aréoles roses et aux tétons durcis par l’excitation et le doux frottement de la doublure en soie.
L’homme ôte la veste de Virginie et lui prend fermement la poitrine en se collant derrière elle.
Au creux des reins, elle sent une tige dure, longue et épaisse, présage de plaisirs à venir.
Les mains se sont maintenant posées sur ses cuisses nues.
Virginie s’exécute de suite.
Les mains poursuivent leur progression jusqu’au sexe nu de la belle et sans l’ombre d’une hésitation, tenue fermement, elle sent les doigts se poser près de ses lèvres et les écarter doucement. Les deux index s’enfoncent sans mal dans sa chair tendre. Son excitation a rendu l’opération très facile.
Virginie prend appui sur le mur et se cambre pour s’offrir.
L’homme glisse sa langue entre les fesses pour lécher doucement l’anus de sa proie. Le contact intime et humide la fait rougir. Il descend maintenant vers les lèvres qu’à nouveau les doigts écartent et s’enfonce jusqu’au nez dans son vagin tandis qu’agile, sa langue titille le clitoris.
L’homme se relève. Elle sent sa queue cogner sur ses fesses dans un mouvement. Quand a-t-il défait son pantalon ?
Il lui prend le menton et la fait tourner pour l’embrasser langoureusement. Elle aime le goût de sa mouille dans la bouche de cet inconnu.
Il a glissé la main dans ses cheveux et, par une simple pression, lui intime de se mettre à genoux.
Le visage de Virginie se trouve maintenant face au sexe dur de l’homme. Un parfum léger et excitant s’en dégage.
Il ne fait rien pour la forcer, il attend qu’elle ait envie de le prendre en bouche.
D’abord, avec la langue, elle prend un premier contact. Le goût lui plaît, comme toujours.
Virginie aime sucer. Depuis la première fois, quand Damien lui a demandé timidement de le prendre en bouche, elle aime ça, même si parfois elle en a eu honte. Elle aime sentir qu’elle tient l’homme qui pense la dominer. Cette domination n’est qu’illusion. Dans sa bouche, il n’est plus rien. Pour peu qu’elle arrête, qu’elle ralentisse, que l’homme ordonne ou commande de continuer, elle sait qu’il ne fait que supplier son amante.
Un deuxième coup de langue et de suite, elle suit le contour du gland. Elle descend maintenant le long de la verge pour finir sur les bourses.
L’homme prend soin de son intimité : coupe courte pour le pubis, rasoir pour les couilles.
Maintenant, elle prend le sexe en bouche jusqu’à mi-longueur et commence à le travailler par petites succions.
Il durcit un peu plus. On croirait la queue de Damien, épaisse, longue, mais pas trop. Elle ne pense cependant pas la prendre en entier. En tout cas pas de suite.
Voilà que commencent les lents mouvements de va-et-vient. On lui a toujours dit qu’elle savait y faire et le soupir qu’elle vient de percevoir en est une confirmation.
De sa main gauche elle vient serrer la verge à sa base, accentuant encore l’érection, et de la droite, comme Damien lui a appris, elle accroche les testicules pour les tenir dans la paume et tirer le sac doucement vers le bas. Un peu douloureux, mais très intense.
Enfin, elle bloque la glotte et engloutit complètement la bête.
Virginie s’active à sucer l’inconnu. Elle est presque frénétique tant elle y prend du plaisir.
Du coin de l’œil, elle voit un mouvement sur la gauche. Une deuxième queue se présente devant elle.
Damien est-ce toi ?
Tout en branlant de la main droite la queue qu’elle vient de sucer, elle se met à titiller l’autre gland. Elle s’active vite, donnant à ce deuxième sexe la même vigueur qu’au premier.
Une queue dans chaque main, gourmande comme jamais, Virginie enfourne les deux hommes dans sa bouche avide.
Au bord de la suffocation, de petites larmes de plaisir brouillent son rimmel.
Doucement, l’inconnu porte maintenant les mains sur le visage de Virginie pour l’inviter à cesser là ses succions.
Il l’aide à se relever et l’entraîne un peu plus loin vers un large divan tandis que l’autre amant recule dans l’ombre.
La tenant toujours par la main, l’homme se couche sur la méridienne et l’invite à chevaucher son sexe encapuchonné. Elle s’empale doucement profitant de chacun des centimètres qui la pénètrent. Virginie n’aime rien tant que cette première possession.
Deux mains se posent maintenant sur ses fesses et les écartent pour laisser un visage s’y perdre. Une langue descend du bas de ses reins pour finir sur les bourses de l’homme sous elle. Ce ballet lent se répète jusqu’à ce que s’anime sa rondelle.
Virginie sent un liquide épais et doux couler entre ses fesses alors qu’un doigt expert, par un mouvement circulaire, détend doucement son anus. Un index s’y glisse, suivi d’un majeur et d’un annulaire qu’elle accueille dans un souffle. Le va-et-vient est délicieusement ferme. Elle est sensible au point de deviner l’alliance que l’homme porte à la main.
Tandis qu’une queue rigide commence à la sodomiser, elle embrasse fougueusement son amant anonyme.
Les deux hommes s’activent doucement puis plus vigoureusement.
Virginie se sent baisée, tringlée, niquée, bourrée, limée, défoncée… Par devant, par-derrière… Virginie se sent salope comme jamais. Quelques minutes et voilà qu’elle explose dans un cri et trempe les hommes d’une fontaine synonyme de plaisir.
Comme Alice, elle est au pays des merveilles de Caroll, Lewis.
Virginie glisse hors de la méridienne, à bout de souffle, alors que ses hommes ôtent leur préservatif.
Ils ont glissé chacun une main dans ses cheveux et l’invitent, à demi étourdie, à les reprendre en bouche alors que leurs sexes pulsent sous ses yeux.
Il faut peu de temps pour que l’orgasme de ses amants lui emplisse la bouche et couvre son visage. Le sperme est abondant et coule maintenant sur ses seins.
Tandis qu’ils s’éloignent tous les deux, un homme en costume sombre s’avance vers elle et l’embrasse à pleine bouche.