n° 20018 | Fiche technique | 46923 caractères | 46923Temps de lecture estimé : 25 mn | 19/01/21 |
Présentation: Un texte... farfelu | ||||
Résumé: Une rosière est une pucelle et les militaires ont leur pucelle pour insigne... Ben, ce n'est pas cela le sujet... ! | ||||
Critères: h fh extracon inconnu religion uniforme jardin voyage train cérébral voir odeurs hmast intermast fellation cunnilingu pénétratio humour -initiat | ||||
Auteur : Charlie67 Envoi mini-message |
Marie-Caroline de Saint Prude était vierge, non pas parce que, née entre le 23 août et le 22 septembre, elle en aurait le signe astrologique, mais bien évidemment parce que son hymen restait encore et toujours intact. Encore ? Oui, encore… ! Car célibataire, à vingt-cinq ans et en 1960, la chose était courante, voire même obligatoire.
À chaque génération, la famille de Saint Prude offrait au minimum, pour les garçons, un officier à la nation et un curé à l’église, non sans doter les filles pour de très beaux mariages. Cela datait de la période faste de cette dynastie, époque maintenant révolue. Le colonel de Saint Prude ne pouvant compter que sur sa solde pour faire vivre sa famille, leur fortune s’étant envolée au rythme des différentes frasques menées par ses ancêtres.
Marie-Caroline était donc vierge. Cela la laissait plus ou moins indifférente, même si de temps à autre la vision d’un beau mâle échauffait quelque peu ses sens. Vivant dans des quartiers militaires, quelques fringants lieutenants avaient bien retenu son regard, mais madame la colonelle restait vigilante et chaperonnait sa fille unique. Le sous-lieutenant Martin, fraîchement émoulu de Saint Cyr aurait bien été sur les rangs pour faire sa cour à la demoiselle, mais la marâtre y avait mis son veto. À son nom manquait une particule qui aurait fait de lui un parti acceptable.
Sourcilleuse sur les bonnes mœurs, madame de Saint Prude l’était d’autant plus que dans sa jeunesse, on la surnommait « Lili jambes en l’air ». Le colonel, alors sous-lieutenant, l’avait connue dans un lupanar d’Alger. Consciente de son intérêt, la belle Lili se mua rapidement en madame Liliane de Saint Prude, la très respectée épouse du chef de régiment. Elle surveillait tout le monde y compris son estimé époux qui était encore et toujours porté sur les jeunes et jolies femmes. Ne souhaitant pas que ses épousailles de corne d’abondance ne se transforment en abondance de cornes, elle veillait au grain… !
Le colonel, assurant ses obligations professionnelles, exerçait pour quelque temps, ses compétences à Sidi Bel Abbes ou à Tataouine pour un hypothétique maintien de la présence française en Afrique. Lili se retrouvait donc seule en « charge » de sa fille de vingt-cinq ans. Le destin en décida autrement. Un méchant crabe vint troubler cette belle organisation provoquant l’hospitalisation de la maman.
Pour cette dernière, le problème était donc de trouver un chaperon pour sa fille chérie. Hors de question qu’elle la confie à un membre de sa famille. Des gens avec qui elle avait rompu tous contacts, vu leurs mœurs… plébéiennes… ! Non, il fallait qu’elle se tourne vers la famille de son époux.
Sa première pensée alla vers la sœur du colonel, qui avait convolé avec un avocat de grand renom. Mais nonobstant les pratiques répétées et discrètes qu’elle-même avait avec ledit juriste, elle ne souhaitait pas soumettre ce brave homme à la tentation d’une chair fraîche, innocente… et concurrente… !
Il ne restait qu’une solution, Monseigneur de Saint Prude, le puîné de son mari, récemment promu évêque… ! Cet homme affable et bienveillant personnifiait le garant nécessaire à la préservation de la vertu de sa progéniture.
La toujours pucelle Marie-Caroline, prit donc le train pour se rendre dans le diocèse de son prélat d’oncle. Une expérience et une aventure espérée par la jeune femme qui n’avait jamais voyagé seule. Le colonel, de sa lointaine Afrique, en décida autrement et se débrouilla pour lui trouver une duègne. Madame de Puidragon, l’épouse du commandant, accepta la corvée. Il faut dire que les couples se connaissaient bien. Les hommes avaient traîné leurs guêtres dans les mêmes casernes et les femmes dans les mêmes établissements de divertissement. Viviane de Puidragon portait, telle son amie Lili, un surnom affectueux : « Vivi cul tendu » ce qui dans sa jeunesse augurait parfaitement de sa volonté d’assurer un service impeccable et de satisfaire le client. Elles se retrouvèrent donc sur ce quai de gare mêlées à la foule hétéroclite surtout composée de militaires permissionnaires, chose normale pour une ville de garnison.
Madame de Puidragon morigéna quelque peu ces jeunes conscrits enthousiastes, et de par son autorité naturelle, désigna des volontaires pour porter leurs bagages et les ranger dans leur compartiment. Bien sûr, malgré l’affluence dans ce train, nul militaire n’osa occuper les places libres à côté de la « dragonne », comme l’appelaient les hommes du rang, et de sa jeune protégée. Les deux femmes restaient donc seules, dans ce compartiment de huit places.
Il fallait l’audace d’un civil, suffisamment incivil pour envahir cet antre féminin. Daniel, voyant des places libres, ouvrit donc le compartiment et s’y installa, malgré le regard réprobateur de la belle Vivi. L’homme ne se départit pas d’un grand sourire et lança un :
Marie-Caroline fut atteinte d’une érubescence marquée et baissa les yeux. Viviane, après un premier regard agacé, considéra l’homme et admira sa carrure et sa prestance. Elle lui répondit :
Daniel, en Voyageur Représentant Placier digne de sa réputation, après ce « bonjour » engageant, meubla le reste de la conversation. Il raconta mille fadaises plus ou moins humoristiques qui masquaient sa lente reptation sur la banquette. De sa place près de la porte il se trouvait maintenant en face des deux femmes.
Viviane de Puidragon regardait le VRP d’un œil de plus en plus intéressé. Le commandant, en campagne depuis bientôt six mois, forçait une chasteté qui commençait à lui peser. La vie à la caserne était monotone et peu discrète, tout le monde connaissait tout le monde et la moindre incartade était immédiatement colportée, dénaturée et amplifiée.
La femme, pour le moment fidèle, regarda l’homme dans les yeux. D’un geste tout à fait naturel, elle déboutonna le premier œillet de son chemisier, dévoilant une fente, naissance de sa poitrine. Le commerçant n’était pas dupe, et d’un sourire entendu approuva l’avance. Vivi s’enhardit, et du pied commença à frôler le mollet du jeune homme. L’homme plissa ses yeux et lui fit un sourire de connivence. La femme s’enhardit et remonta de quelques centimètres le long de cette jambe. Le quidam souleva un sourcil interrogatif, puis dirigea un regard toujours interrogatif vers la jeune compagne de la duègne.
Viviane avait compris et farfouilla dans son sac pour en sortit une coupure de dix francs. S’adressant à sa protégée, elle lui dit :
La femme suivit la pucelle jusqu’à la porte, la verrouilla, puis tira précipitamment les rideaux.
La jeune fille n’eut pas à aller très loin et rencontra un contrôleur qui lui apprit que le train n’avait pas de wagon restaurant. Elle s’en retourna donc pour constater le verrouillage du compartiment. Cependant l’écran tiré à la hâte laissait voir un spectacle… édifiant… !
Viviane et Daniel en personnes de tête avaient immédiatement jaugé la situation et toutes discutions ne seraient que billevesées. Il fallait des actes et ils y passèrent sans préambules. La belle, fidèle à son surnom de jeunesse, tendit un postérieur engageant au VRP, qui bien sûr ayant déjà fourbi son outillage, embrocha prestement l’infidèle à son époux.
C’est cette image de copulation qu’ils offraient donc à la rosière qui d’ailleurs n’en était pas plus choquée que cela… ! La demoiselle avait l’habitude d’épier ses parents et le colonel, homme en grande forme physique honorant quotidiennement, voir bi-quotidiennement son épouse, donnait maintes occasions de voyeurisme.
Elle allait malicieusement frapper à la porte quand une voix l’interpella :
La belle se tourna pour répondre à l’interpellation de cette voix masculine. Elle ne reconnut pas immédiatement le personnage. En jean et blouson de cuir, le sous-lieutenant Martin ne se ressemblait pas. Il n’avait pas besoin du prestige de l’uniforme pour séduire. Malgré son mètre quatre-vingt-dix et son allure de colosse, il était là, rosissant à la vue de la fille du colonel.
Pendant ce temps, Vivi se faisait copieusement ramoner par un Daniel au meilleur de sa forme. Elle se bâillonnait de la main pour ne pas crier son plaisir et savourait cette puissante intromission qui mettait fin à six mois d’abstinence… et de fidélité… ! L’homme une fois son affaire faite, se retira et laissa la femme, maintenant d’une infidélité confirmée, se débrouiller avec les conséquences dégoulinantes de l’acte. Bien sûr en amante d’expérience, elle eut tôt fait de retrouver une dignité conforme à son rang social. Ceci fait, elle se rappela l’objet de sa mission et s’inquiéta de l’absence de sa protégée.
Madame de Puidragon se précipita donc vers le couloir à la recherche de la jeune fille et la trouva en grande discussion avec un jeune homme.
Un tel aplomb étonna la fautive. Qu’avait-elle vu exactement ? La dénoncerait-elle ?
La femme examina l’homme et ne partagea pas tout à fait l’opinion de sa protégée. De jeunes officiers comme celui-là, elle en avait vu défiler quelques-uns de manière très intime et en matière de confiance, elle avait quelques doutes.
La jeune fille obtempéra, bien évidemment, mais non sans avoir jeté un long coup d’œil langoureux au jeune homme, qui partit dans des rêves les plus fous.
Le voyage se poursuivit sans anicroche si ce n’était le sourire béat de Daniel qui indisposait fortement la dame. Maintenant son office effectué, elle aurait souhaité que l’homme quitte le compartiment. « Ce n’est tout de même pas parce que l’on se fait sauter qu’il faut supporter le faciès crétinisant de son ex-amant… ! »
À la gare d’arrivée, un jeune prélat affichait une petite pancarte au nom de Marie-Caroline. Vivi le tança d’entrée en lui intimant l’ordre de chercher leurs bagages dans leur compartiment. Le jeune homme ressortit rouge et essoufflé du train, portant les quatre valises du duo féminin.
La tension ne faiblit pas quand la duègne le fustigea sur l’éloignement de la place de parking, puis sur le confort antédiluvien du véhicule diocésain. Le vicaire, dans ses petits souliers, essaya platement de présenter des excuses prestement balayées par la belle Viviane.
Le prêtre ignora le blasphème et mit toute la diligence requise à son action. Le trajet n’était d’ailleurs pas très long. Le clerc, toujours soufflant sous le poids des bagages, mena ces dames jusqu’au Saint des Saints de l’évêché, le bureau de monseigneur de Saint Prude.
Le saint homme parti dans une diatribe de bienvenue, qui certes citait sa nièce, mais magnifiait surtout le chaperon. L’invite au repas du soir n’en était pas moins ciblée, et si les deux femmes étaient conviées, la jeune était presque ignorée au profit de son aînée. Cette tablée à trois, si elle ennuya copieusement Marie-Caroline, enchanta le ministre du Culte et madame de Puidragon.
Les chambres, spartiates, avaient un but purement fonctionnel. Elles brillaient surtout par l’absence totale de décoration et par un mobilier réduit à sa plus simple expression. De plus, l’architecte concepteur des lieux devait probablement ignorer le concept d’isolation phonique. En effet, Marie-Caroline percevait aussi bien les mouvements de son voisin de droite, le vicaire, que de sa voisine de gauche, sa duègne.
Les bruits, légers, provenant de la chambre du jeune homme ne prêtaient guère à confusion quant à leur nature ni sur le soulagement qu’il s’octroyait. Cela éveillait bien sûr sa curiosité, mais soudain un bruit caractéristique venant de la gauche, donc de chez sa voisine suscita son intérêt. Il n’y avait pas de doute, son chaperon se levait et quittait sa chambre. Sa curiosité s’en trouva stimulée.
Se découvrant un instinct sherlockholmesque, la demoiselle commença une filature, qui après quelques tâtonnements, la conduisit vers les appartements de son oncle. Elle ne se révéla pas immédiatement et laissa faire les bas instincts de ce couple en devenir. Ce qui ne tarda pas à arriver… !
Quand elle se présenta dans le bureau de son oncle, la mine candide et un index interrogatif appuyé sur son menton, la belle Vivi et le Saint Homme forniquaient comme de beaux diables. (Oui, je sais, je blasphème, mais Dieu reconnaîtra les siens… !) La rosière ne profita qu’un temps du spectacle, trop heureuse de pouvoir mettre son grain de sel.
Pour décrire la scène, je crois que le terme « panique à bord » serait le plus adéquat. Le prélat eut bien sûr le beau rôle en laissant simplement retomber la soutane en se retournant, même si son slip enserrait ses chevilles et entravait sa marche. La belle Vivi eut besoin d’un peu plus de temps pour reprendre une pose digne de son rang. Allongée sur un bureau, les jambes tendues vers le plafond, malgré toute sa sveltesse, il lui fallait plus de quelques secondes pour reprendre une pose altière, nonobstant sa culotte, emberlificotée autour d’une de ses chevilles qui pouvait laisser penser bien des choses.
Après quelques explications chaotiques sur la situation géographique des commodités susmentionnées, la belle ne les chercha même pas et réintégra sa chambre. C’est d’ailleurs quand elle fut sur le point d’y entrer que le jeune vicaire en ressortit… ! D’un même mouvement de surprise, ils s’écartèrent puis la jeune fille demanda :
Marie-Caroline était peut-être pucelle sans pour autant être dupe. Elle examina donc immédiatement sa valise et constata que ses sous-vêtements avaient été dérangés. Elle ne savait pas encore ce qu’elle pouvait faire de cette constatation, mais s’étendit sur le lit pour rêvasser ou plutôt rêver à un gros nounours qui porte si bien son uniforme de lieutenant.
Sa pensée fut troublée par le même bruit qu’il y a peu.« Allons bon, se dit-elle, le curé se masturbe de nouveau… ! Une fois ne lui a pas suffi ! Quel tempérament ! » Une idée lui vint soudainement et elle retourna à sa valise et compta ses sous-vêtements. Non, à part ses affaires du jour, rien ne manquait.
Une lumière éclaira son esprit : ses affaires de jour… ! Elle examina le sac devant contenir les sous-vêtements destinés au lavage. Bien sûr, elle n’y trouva rien. Un sourire éclaira son visage et une nouvelle idée traversa son esprit. Elle écoutait les soupirs émanant de la pièce contiguë et jugea qu’il était grandement temps d’intervenir. À pas de loup, elle sortit de sa chambre en prenant bien soin de ne pas faire grincer la porte et fit de même avec celle de la chambre du séminariste. Étendu sur sa couche, il s’astiquait le goupillon avec le soutien-gorge de Marie-Caroline tout en humant les effluves de sa petite culotte. Ce n’est que tout près du lit qu’elle l’interpella :
Le saut que fit le prélat n’aurait pas été désavoué par la plus véloce des carpes et il se retrouva donc assis, ses mains masquant ses joyaux tout en gardant aussi les objets du délit.
De deux doigts elle prit délicatement sa culotte puis voulut faire de même avec son soutien-gorge. L’objet étant coincé, elle dut faire intervenir sa deuxième main qui souleva les parties gênantes pour recouvrer sa propriété. Elle s’assit ensuite à côté du prélat et lui fit son plus beau sourire.
Le chapelain, décontenancé, alternait son regard entre ce visage radieux et cette main qui contenait ses génitoires. Devant son silence elle insista un peu tout en titillant légèrement le contenu de sa dextre.
D’ailleurs il regardait avec une certaine appréhension la main de ladite demoiselle enserrer ses roubignoles de plus en plus fermement.
Il était temps pour Marie-Caroline de porter l’estocade. Elle avait bien remarqué que son agilité manuelle avait provoqué une turgescence révélatrice.
Ce faisant sa main avait glissé des roupettes à la verge et commençait à coulisser doucement. Madame Liliane de Saint Prude avait assuré l’éducation de sa fille. Si elle était intransigeante sur la virginité de sa progéniture, elle savait aussi qu’il ne fallait pas en faire une oie blanche. Elle fit donc appel à toute l’expérience acquise par « Lili jambes en l’air » pour manipuler un homme en lui offrant ce qu’il recherche tout en donnant le minimum. La main de la jeune fille se raffermit donc autour de l’engin. L’ecclésiastique regardait ce spectacle et commençait doucement à perdre pied.
Elle s’essuya tranquillement les mains souillées du sperme clérical sur les draps du lit, se leva, ramassa ses sous-vêtements et se dirigea vers la sortie. Se ravisant au dernier moment, elle se retourna et dit au jeune homme :
Le lendemain matin, Marie-Caroline s’habilla d’une robe blanche très sage qui lui arrivait à mi-mollet et boutonnée jusqu’au cou. Elle se coiffa en queue de cheval portée très haut et la surmonta d’un nœud de satin blanc. Tout cela accompagné de son frais minois souriant, lui donnait l’allure d’une teenager. Arrivée au salon, son chaperon lui demanda :
À seize heures, la demoiselle était donc alanguie sur un des bancs de la gloriette. Elle avait allongé ses jambes sur la banquette et remonté sa robe presque à mi-cuisse, son corsage était maintenant déboutonné jusqu’à laisser voir une fente prometteuse. Probablement un effet de la chaleur estivale… !
Elle ne lisait pas, mais épiait les bruits du parc. Quand elle entendit l’escalade du mur, elle se plongea avec application dans sa lecture. Elle suivait de l’oreille la progression du jeune homme et manifesta une légère surprise quand il pénétra dans le kiosque.
Le militaire, rougissant jusqu’à la pointe de ses oreilles, se pencha vers la pucelle et lui fit l’accolade. Il respirait ce doux et frais parfum si particulier des jeunes filles en fleurs. Se relevant il eut aussi une vue fugace dans un décolleté révélant la naissance de rondeurs juvéniles bien attrayantes. Il s’assit à l’autre extrémité du banc et la belle releva ses genoux pour pivoter et prendre la position assise. Ce faisant, la robe glissa encore un peu plus, dévoilant de superbes cuisses. L’homme crut même avoir entraperçu un morceau d’étoffe blanche qui ne pouvait être qu’un bout de culotte. Il la détaillait : il la trouvait très belle. Plutôt petite, la taille très mince, elle avait ce port de tête altier qui lui donnait une allure de princesse. Elle l’observait intensément de ce regard de biche, rehaussé par la couleur noisette de ses yeux, qui se fit interrogatif.
L’officier avait pris la frêle menotte de la jeune fille entre ses battoirs. Elle regardait cette situation avec un peu d’appréhension, s’il s’oubliait, elle était estropiée… !
Marie-Caroline partit dans un abîme de réflexion. Elle ne s’attendait pas à ce genre d’écueil, mais ne voulait pas abandonner la partie. Trouver un autre garçon qui serait en pâmoison devant elle prendrait du temps et elle n’avait plus envie d’attendre. Elle décida donc de mentir éhontément.
Ce que voyant le jeune homme, le fit réagir promptement. La pucelle se trouva soulevée et enserrée par des bras puissants.
L’officier arrêta sa diatribe quand il sentit la paume de la rosière frapper énergiquement sa poitrine, il desserra son étreinte et la fille put reprendre son souffle.
La conversation dura une bonne heure au bout de laquelle Caroline renvoya son amoureux qui n’avait pas l’air très décidé.
Elle s’approcha du garçon et comme elle lui rendait une bonne quarantaine de centimètres en taille, elle se mit sur la pointe des pieds et lui tendit ses lèvres. Il l’enlaça, cette fois avec plus de délicatesse. Pendant ce baiser fougueux, elle sentit qu’elle perdait pied… ! Tout simplement et apparemment sans aucun effort, il l’avait soulevée et ses jambes battaient dans le vide.
La jeune fille retourna pensivement à son logis. Le garçon, ce Michel Martin, lui plaisait bien, exactement le personnage qu’il lui fallait. Si elle devait attendre le bon vouloir de sa génitrice, elle resterait pucelle et sous la coupe familiale encore longtemps… ! Il fallait agir.
Le repas du soir fut servi vers les vingt heures et la rosière en profita pour placer ses banderilles. Ni le prélat ni la duègne ne purent répliquer quand elle suggéra une invitation de la famille Martin. Des personnes aussi pieuses et aussi prodigues pour les œuvres diocésaines ne pouvaient qu’être les bienvenues pour le prochain repas dominical. Marie-Caroline ne savait pas encore comment elle allait manœuvrer, mais ne doutait pas d’arriver à ses fins.
Ce repas du dimanche arriva rapidement et tout en étant morne dans l’ambiance, il se révélait d’un très vif intérêt quand on observait les convives. Monsieur Martin père était subjugué par la vision de la belle Vivi et, d’après la main gauche qui traînait continuellement sous la table, on pouvait supposer qu’il en aurait bien fait son dessert. Le fils, vu le regard de convoitise dont il couvait Marie-Caroline, aurait bien imité son géniteur. Madame Martin regardait cela d’un air réprobateur. Non qu’elle ne s’inquiète de la fidélité de son mari, non, c’était cette, cette, cette pétasse, cette femme à soldats qui couvait du regard Monseigneur de Saint Prude. Ledit Saint Homme n’en menait pas large, redoutant aussi bien les foudres de la duègne que celles de son amante attitrée. Les conversations se résumaient au strict minimum et une atmosphère de gêne régnait dans la pièce.
À la clôture de ce repas, c’est madame Martin qui engagea les hostilités.
Les autres convives en furent interloqués, sauf Viviane qui voyait là une occasion en or et interpella M. Martin :
Les deux couples plus âgés quittèrent donc la salle, laissant seuls la rosière et son amoureux. Ce dernier n’était pas en reste et l’atmosphère chargée en testostérone n’était pas faite pour le calmer. Il s’approcha de sa belle et voulut l’enlacer. Celle-ci s’esquiva habilement et lui dit :
Le jeune couple se dirigea donc vers le Saint des Saints de cet archidiocèse : le bureau du responsable des lieux. Marie-Caroline entraîna son compagnon à pas de loups vers la porte concernée et y colla son oreille. Le garçon l’imita. Il reconnut la voix de sa génitrice qui tançait copieusement le prélat.
La suite de l’espionnage, fut un peu moins compréhensible et était plutôt faite de « schronch », « schlarff », « grouink » à peine entrecoupés par quelques « oui encore », « continue plus fort », « plus vite »… ! Ceci était tout de même suffisamment explicite pour que la demoiselle en fasse ses choux gras.
De son côté, la belle Vivi, maintenant délibérément infidèle à son époux amena un monsieur Martin en pleine pâmoison dans le petit kiosque que nous connaissons déjà. L’atmosphère devint beaucoup moins empruntée que précédemment et le couple futurement adultérin savait qu’il ne fallait pas s’attarder en vaines galanteries. C’était donc tout naturellement que la dame s’attaqua au pantalon de son compagnon et fit apparaître une verge déjà bien gaillarde.
Après s’être fait copieusement tancer, le prélat savait qu’il devait se racheter. Certes se donner un peu de plaisir avec Viviane n’avait pas été désagréable, loin de là, mais il s’agissait aussi d’assurer l’avenir. Madame Martin, assise sur le bureau, jambes écartées, recevait les bons offices de l’évêque.
Madame de Puidragon en face d’une si belle verge n’allait pas s’extasier vainement devant l’objet. Non, pragmatique, elle emboucha immédiatement le vit pour lui donner une rigidité supplémentaire, si possible était… ! Quand elle fut satisfaite de la turgescence, elle se retourna et releva ses jupes… !
Madame Martin, quant à elle, avait depuis longtemps les jupes troussées, le visage d’un curé entre ses cuisses dont la langue lui astiquait la minette. L’orgasme montait, montait doucement et inexorablement. Le moment qu’elle préférait allait très bientôt venir quand son attention fut attirée par un bruit, un cri… !
Marie-Caroline avait entraîné Michel dans un des salons et lui dit :
La rosière entreprit une masturbation en bonne et due forme, mais qui avait du mal à éveiller le membre masculin. Vu l’urgence de la situation et l’amorphie du vit, elle entreprit de mettre en application ce que sa très expérimentée génitrice lui avait appris. C’était bien sûr un savoir très théorique, mais qui demandait une prise d’expérience immédiate pour sauver la situation. La rosière emboucha donc son espéré futur pour lui donner une forme crédible.
La situation fut rapidement rétablie et une érection tout à fait honorable était en vue. C’est à ce moment que la rosière cria à tue-tête :
Elle attendit encore un moment d’entendre la cavalcade des pas dans les escaliers pour s’allonger sur le sofa et relever sa jupe, laissant son complice plus que circonspect.
La foule qui déboula dans les salons resta stupéfaite à cette vision d’horreur. Le jeune homme dans toute sa puissance dardait un sexe belliqueux vers cette frêle jeune fille. Un froncement accentué du sourcil de celle-ci à l’adresse de son futur le rappela à son rôle.
L’interpellé sentit les ennuis venir :
Viviane s’inquiéta aussi :
Monsieur Martin se disait :
Le vicaire ne pensait rien, mais bandait comme un âne.
Madame Martin regardait avec acuité sa putative bru. Elle lui dit :
Marie-Caroline n’en menait pas large. Le visage sévère de Madame Martin l’impressionnait. Maintenant sa stratégie exécutée, elle lui semblait puérile, vaine, comme un mauvais vaudeville… ! La femme l’emmena dans un petit salon attenant et l’invita à s’asseoir en face d’elle. Elle examina un long moment la jeune fille, puis elle dit :
La rosière ne répondit rien et baissa les yeux en signe de soumission. Elle ne savait pourquoi, mais l’attitude de son espérée belle-mère ne lui semblait pas entièrement négative.
Elle marqua une légère pause puis reprit sur un ton moins cinglant :
Baissant encore le ton et s’approchant de la jeunette, elle posa une main sur son bras.
Sur ces bons mots elle lui prit la main pour rejoindre l’assemblée. Et jamais rien ne transpira de cet entretien.
Chacun était à sa tâche : Monseigneur convainquait Lili en avançant les arguments sonnants et trébuchants de la famille Martin. Vivi, avec le colonel, argumentait avec ses rondeurs, Madame Martin préparait la cérémonie et Monsieur Martin, payait les factures… !
La fête fut d’ailleurs très belle et très réussie, mais il fallait bien à un moment que les mariés se retirent dans leurs appartements. Beau-papa avait fait les choses somptueusement et le petit nid d’amour était aussi douillet que luxueux.
Il s’attaqua d’abord au corsage en délassant la passementerie qui faisait un faux corset du plus bel effet. Quelques agrafes à défaire et la robe chut au sol. Il s’empressa de la ramasser et de la poser sur un fauteuil.
Se retournant il put la contempler de dos… !
Les cheveux remontés en chignon portaient encore quelques minuscules fleurs blanches et dégageaient une nuque gracile. Les épaules nues n’étaient entravées que de deux bretelles soutenant une guêpière blanche et vaporeuse à l’effet aphrodisiaque. Celle-ci retenait des bas blancs à jarretière ne laissant jusqu’à la culotte à la transparence révélatrice, qu’une portion de cuisse au galbe parfait.
La mariée tourna légèrement la tête et de ses yeux de biche lança un regard incendiaire à son conjoint. Elle lui dit :
L’époux se précipita et mit un genou à terre. Il avait pour premier travail de dégrafer ces bas. Bien sûr, à Saint Cyr, aucun manuel n’avait prévu ce cas et même le règlement militaire avait ignoré cette situation. Le garçon s’attaqua donc à ces « scrogneugneu de conneries d’agrafes ». Surtout que l’effleurement de la cuisse de l’épousée ne le calmait pas. Cette dernière s’amusait d’ailleurs de cette frénésie et laissait faire avec patience.
Une fois les bas ôtés, il s’attaqua à la culotte, et de deux pouces accrochés à l’élastique, il l’écarta prestement.
Était-ce cette remontrance ou la soudaine apparition de ces deux globes charnus qui provoqua la soudaine prostration du militaire, nous ne saurions le dire. Il fallut une nouvelle invite pour le faire réagir :
L’intéressé quitta à regret sa position en génuflexion et surtout cette vision des plus charmantes pour s’attaquer… à la guêpière. Le garçon leva un sourcil circonspect devant cette multitude de crochets dont la taille devait faire un dixième du volume de son doigt. Cependant, l’officier réagit et ce ne sera pas ce dernier rempart qui arrêtera l’armée française… !
Marie-Caroline sentit bien ces mains maladroites dans son dos, mais ne put résister à un pincement de sa peau.
Ceci eut pour effet de ralentir le mouvement des mains et d’accroître le désordre dans le pantalon. Le vêtement enfin enlevé, la jeune femme se retourna et se révéla à son mari.
Ce dernier, au spectacle, sentit sa glotte monter, mais eut le plus grand mal à la faire redescendre. Il n’avait d’yeux que pour ces tout petits seins juvéniles, ce ventre plat, ces hanches rondes encerclant ce petit ourson prometteur. L’anarchie de son bas-ventre faisait penser à un aphorisme de Pierre Dac :
La mariée, languide, repoussa les draps et s’y glissa. Toujours en le dardant d’un regard langoureux, elle lui dit :
Au risque de passer en cour martiale pour destruction d’uniforme, il arracha presque ses vêtements pour prestement regagner la ruelle du lit, son mat d’étendard en premier. L’épouse avait fermé les yeux et c’est d’une main tendre qu’il lui caressa la joue. Ceci eut pour effet de les lui faire rouvrir et trouver un mandrin aux dimensions colossales à deux doigts de son nez.
La belle n’était certes pas ithyphallophobe⁽¹⁾, mais lui dit :
Et la toujours rosière Marie-Caroline s’endormit paisiblement.
⁽¹⁾ – Ithyphallophobe : terme tout à fait scientifique qui désigne des personnes qui ont la phobie des sexes en érection. Ceci dit, je ne pense pas que ce genre de personnes soient légion, quoique… !