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n° 20056Fiche technique17825 caractères17825
Temps de lecture estimé : 11 mn
10/02/21
Résumé:  Une femme trans et son amant décident de commencer le week-end en sexualité.
Critères:  f fh trans fmast massage fellation préservati fsodo confession -transsex
Auteur : Gwent      Envoi mini-message
Début de week-end




Vendredi soir, seule chez elle, elle prépare un pot-au-feu sans viande pour son dîner. Une vibration attire son attention. De la cuisine, elle voit l’écran de son téléphone, posé négligemment sur la table basse, s’allumer. Elle finit de couper sa carotte, rajoute les morceaux dans la casserole hors du feu, et va récupérer son téléphone.


Un nom s’affiche « Issa », à côté, entre parenthèses, le nom du site internet où ils se sont connus. Un message simple « Cc tu vas bien ? :) ». Elle sait très bien ce que ce message veut dire. Elle ne le contacte que pour une seule raison, et il fait de même. Sexe.


Un sourire se dessine sur son visage. Près de deux mois qu’ils ne se sont pas vus et il y avait eu quelques imbroglios. C’est vrai qu’il y a eu Noël, et après elle a eu d’autres choses à penser. Et voilà nous sommes déjà début février et elle est un peu en manque.


Il prend des nouvelles, elle lui envoie une photo de sa nouvelle coupe, il la complimente et évoque sa barbe qu’il a taillée.



Il a mordu à l’hameçon, et il l’a fait avec plaisir. Le rendez-vous est pris pour le lendemain matin, couvre-feu oblige.



À la fin de sa journée, elle se dirige vers sa chambre, retire son jean, retire son t-shirt et regarde à travers son miroir plain-pied. Elle aime son reflet. Ses longues jambes terminant par ses fesses rebondies, mais pas si grosses, la marque de sa taille, ses petits seins, ses mèches blondes sur ses beaux cheveux bouclés. Elle aime comment son corps a changé depuis sa transition.


Alors certes, il y a des choses qu’elle n’aime pas. Elle voudrait des seins un peu plus gros (et encore, elle n’en est même pas sûre), une taille un peu plus marquée et surtout plus de hanches. Et aussi un vagin à la place de son pénis, mais ça, c’est prévu.


Mais ces détails ne sont rien, comparés à ce qu’elle a déjà accompli. Là, elle est belle, désirable et visiblement désirée. Elle ne peut pas s’empêcher de prendre, un de ses seins dans la main. Il lui remplit la main. Elle les touche sans arrêt depuis qu’elle en a. Elle a tellement souffert de leur absence… Mais là, il y a aussi une autre raison. Ils demandent à être caressés. Elle sait que ce n’est pas Issa qui les caressera comme il le faut. D’autant que là, sa poitrine demande de la sensualité, et non de la sexualité.

Et puis, elle a son petit rituel.


Elle enfile un bas de pyjama et s’allonge sur son lit, sort de sa table de nuit un flacon d’huile de fenugrec. Il paraît que cette huile augmente le volume des seins. Il paraît. Elle ne sait pas à quel point elle y croit. Elle prend une noisette d’huile dans la main et la dépose sur sa poitrine. La sensation la fait frémir avant de se calmer. Elle étale l’huile sur le doux arrondi de sa poitrine. Chaque pression lui fait ressentir une intense sensation de bien-être. Une noisette d’huile n’est pas suffisante, elle en remet une seconde. Sa main passe sur toute la poitrine, n’hésitant pas à pousser ses seins d’un côté et de l’autre jusqu’à ce que l’huile soit bien partout.


Enfin, elle commence le massage. Il est censé avoir des effets bénéfiques pour la santé, elle a surtout retenu que cela pouvait faire pousser la poitrine et que c’était agréable à faire. Elle commence en faisant un huit avec sa main, qui contourne tour à tour chacun de ses seins. C’est tellement agréable. Une sensation de bonheur total l’envahit. Elle n’hésite pas à appuyer fort ou non en fonction de ce qu’elle ressent dans son corps. Parfois elle se rapproche de l’aréole. Elle ferme les yeux pour apprécier l’instant. Elle finit son douzième huit. Elle est censée passer à l’exercice suivant, mais elle continue un moment. C’est trop agréable.


Puis, elle prend son sein gauche en main et le pousse vers le haut et la droite. Les sensations divines dans sa poitrine reviennent. Sous l’action de l’huile, sa main glisse progressivement le long de son sein et vient frôler son téton tendu. Un léger râle s’échappe dans une respiration. Elle recommence et le plaisir revient, un poil moins fort. À la douzième fois, le plaisir devient supportable. Elle passe à son sein droit et recommence.


Finalement, elle masse les flancs de ses seins en faisant des petits cercles. Cette fois encore, son corps lui transmet des décharges de bien-être intense. Elle a toujours adoré caresser le flanc des seins. Que ce soit les siens ou ceux d’autres femmes. Caresses faussement innocentes.


Son rituel de massage terminé, elle range l’huile dans sa table de nuit. Sa poitrine est encore huileuse malgré que sa peau ait absorbé une bonne partie de la quantité qu’elle avait mise. Elle malaxe encore un peu sa poitrine, épuisant les dernières réserves de dopamine qu’elle peut obtenir ainsi, avant de s’endormir ainsi, seins nus.


Le lendemain, elle se réveille tôt, plus tôt que prévu. Elle regarde son instagram. Elle sait que c’est une mauvaise habitude de commencer la journée ainsi, mais le fait quand même. Elle réfléchit à ce qu’elle peut mettre. La dernière fois, elle n’avait pas trop fait attention et lui n’avait pas était très performant. Autant mettre les chances de son côté.


Elle se lève, va prendre son thé. Elle pense à une tenue sexy/décontractée. Elle aime bien ce genre de tenue. Il envoie un message. Il ramène du champagne. Bonne surprise du matin. Elle va se doucher, se passe un coup de rasoir sur les jambes et s’habille. Après plusieurs essais, elle opte pour de longues chaussettes qui montent jusqu’aux genoux, un haut fluide, mais laissant voir sa silhouette et une jupe droite simple. Le problème de cette jupe, c’est qu’il faut qu’elle « tucke ». En gros, il faut qu’elle accroche son service trois-pièces avec du sparadrap pour pas que ça se voie, et ce n’est pas le plus confortable pour faire du sexe. Peu importe, la tenue lui va trop bien, elle tucke.


Il ne lui reste plus que le maquillage à faire. Elle voit sur son téléphone qu’il arrive dans trente minutes. Elle qui a l’habitude de se maquiller en cinq minutes, elle est large dans son timing.

Après avoir mis son fond de teint, elle se lance dans un maquillage plus complexe des yeux. À peine est-elle arrivée à un résultat correct que la sonnerie retentit. Il est là. En avance ? Non, elle a juste mis beaucoup plus de temps que prévu. Elle met une touche finale pour avoir un résultat présentable et va lui ouvrir.


Il est là, au pas de la porte. Une petite barbe de quelques centimètres à la perfection et son air joyeux. Elle le fait entrer, sort des coupes pour le champagne et s’excuse pour aller mettre du rouge à lèvres. Elle sait qu’elle sera plus à l’aise avec.


Elle revient, ils commencent à boire. Ils se donnent des nouvelles des derniers mois. Il boit pas mal. Il parle tout autant. Il finit par raconter qu’il a un quelconque plan pour gagner des millions. Elle a déjà entendu l’histoire. Pas cette histoire en particulier, pas de lui, mais la même histoire. Les hommes semblent toujours avoir des plans magiques pour gagner des sommes folles. Peu lui importe. Ses yeux se posent régulièrement sur son torse qu’elle devine dessous son t-shirt Gucci. Elle profite du champagne, elle profite de la conversation. Lorsqu’elle finit son deuxième verre, qui lui monte déjà à la tête, il a fini le reste de la bouteille. Il prononce alors la phrase à laquelle ils sont habitués depuis le temps qu’ils se connaissent :



C’est une question, toujours, alors même que la réponse est évidente. Il est respectueux et elle aime ça. Elle le conduit à la chambre. Elle se pose sur le lit et le regarde. Il retire ses vêtements un à un. Une érection monstrueuse déforme déjà son caleçon.



Il sourit comme réponse et laisse tomber son caleçon. Ses yeux à elle se posent sur ce membre viril, légèrement courbe et si dur. Il vient s’installer auprès d’elle. Ils se jettent l’un sur l’autre. Ils s’embrassent à pleine bouche. Elle sent ses mains à lui prendre possession de son corps. Passer son haut et la caresser. Il lui enlève le haut et en profite pour dégrafer son soutien-gorge. Elle se fait la remarque que ce n’était pas la peine de mettre un si beau soutien-gorge pour qu’il le voie aussi peu.


Puis, leurs corps se rapprochent de nouveau. Il l’embrasse. Il lui dévore le cou. Ses mains à elle se posent sur son torse velu. Elle voudrait en profiter, faire monter la pression, mais elle est irrémédiablement attirée par son sexe qu’elle a déjà en main. Il l’embrasse en lui caressant les seins. Sans même s’en rendre compte, elle le masturbe. Ils sont comme dans un état second, chacun ivre du corps de l’autre. Chacun profitant des plaisirs que l’autre lui offre.


Un miaulement les interrompt un instant. Ils se figent. Un chat pousse doucement la porte. Ils rigolent. Elle se lève en s’excusant pour aller fermer la porte.


Puis, à demi nue, elle s’approche, féline. Elle arrive par le pied du lit, se met à quatre pattes entre ses jambes. Elle caresse son pénis. Elle approche sa tête, gourmande. Elle le veut. Sa langue se pose sur le bas de sa verge et remonte jusqu’au gland. Sa langue joue un peu avec le gland avant de le prendre en bouche. Cela faisait longtemps qu’elle n’avait pas fait ça. Elle aime bien. Elle joue avec sa bite. Puis, elle commence à avaler la verge régulièrement. Sa main tient la base du membre avec les couilles.


Puis, elle essaie de le prendre le plus profondément en bouche. C’est un peu un défi qu’elle se lance. Elle descend sa bouche tout le long de la verge puis la remonte, respire et recommence, encouragée par les râles de son amant. De temps à autre, elle cesse son mouvement et jette un coup d’œil à son partenaire. Elle en profite pour poser le membre viril sur sa langue, sachant pertinemment l’effet que cela aura sur lui.


Elle le reprend en bouche et accélère le mouvement, préférant la vitesse à la profondeur. Sa main à lui se pose sur sa tête à elle. Elle aimerait lui dire qu’il peut. Il peut lui tenir la tête, s’il le veut. Mais elle ne peut pas parler pour le moment.


À un moment, c’en est trop pour lui. Il la relève en lui disant de mettre du lubrifiant. Elle se penche pour aller le chercher dans la boîte à côté de son lit et en profite pour lui donner un préservatif. Elle remonte sa jupe, descend l’arrière de sa culotte pour dénuder ses fesses sans libérer son service trois-pièces. Elle met un peu de lubrifiant sur ses mains et se caresse l’intérieur des fesses. Elles sont douces et attendent le plaisir. Un doigt glisse facilement dedans.


En attendant, il a mis le préservatif et en profite pour se placer derrière elle. Ils sont tous deux en position de cuillère, posés sur leur flanc. Elle prend son sexe en main et le guide vers son trou. Il entre facilement une première fois. Malheureusement, elle ressent une douleur et retire le sexe.


Merde, elle a été trop vite ou elle n’a pas fait ça depuis trop longtemps. Qu’est-ce qui se passe ? La douleur n’est pas insurmontable. Elle sent qu’elle s’estompe rapidement, mais elle va avoir besoin d’une minute avant de refaire une entrée. Elle le fait patienter en frottant son cul sur le sexe tendu et protégé. Il voit qu’il y a un problème et s’inquiète :



Non, tout ne va pas bien, mais elle ne veut pas casser le moment. Elle peur que si elle en parle cela le fasse débander un peu et rende la pénétration plus difficile. Et elle n’a pas l’intention d’abandonner la pénétration. De toute façon, la douleur disparaît rapidement.



Elle enserre la bite entre ses deux fesses pendant encore quelques instants et retente. La verge entre aussi facilement que la première fois, sans aucune douleur cette fois. C’est parti. Elle ressent cette sensation d’être complète.


Lui n’attendait visiblement que cela. Les allers-retours commencent. Chacun faisant monter son plaisir à elle plus haut. Des cris de plaisir féminin s’échappent. Elle n’a jamais su se contrôler pendant l’acte. En même temps, pourquoi le faire ?


Il la prend dans ses bras. Ses bras puissants l’enserrent, compressant sa poitrine alors que son sexe la pénètre avec une puissance qui la rend folle. Elle adore cette sensation. Elle n’est plus là. Ses seins, ses fesses, son corps. Elle n’est que plaisir.

Il se redresse. Elle le suit. Par son langage corporel, elle lui dit : « Fais de moi ce que tu veux. Prends-moi dans la position que tu veux… »


Il comprend. Il la place sur le dos. Elle voit son amant entre ses jambes encore couvertes par les longues chaussettes noires. Il lui tient les jambes au niveau de sa tête et la pénètre de nouveau. Chaque coup fait résonner un plaisir immense en elle. Elle adore ça. Avoir un homme au-dessus d’elle qui couche avec elle. Elle adore avoir un homme entre les jambes, son sexe en elle. Il descend sur elle en continuant les va-et-vient. Ils collent leurs deux corps ensemble. Elle l’embrasse.


Puis, il la change de nouveau de position pour la prendre en levrette. La position est moins tendre que les premières, mais il n’est plus question de tendresse. Il n’est plus question que de pulsion et de plaisir. Il accélère le mouvement. Elle entend le volume de ses cris exploser. Il faut que le plaisir qu’elle ressent sorte par sa bouche. Il se donne à fond. Le plaisir s’approche dangereusement du paroxysme.


Finalement, il se retire et lui demande de se mettre sur lui, de dos. Elle comprend qu’il s’est déjà donné à fond et que c’est à elle de jouer. Elle se place au-dessus de lui, face à ses jambes, et s’empale sur un sexe qui n’a pas ramolli. La sensation est toujours aussi bonne. Elle pose une main sur son torse poilu et met en pratique ses séances de sport pour travailler les fessiers. Elle monte et descend sur ce membre dressé. Le plaisir monte encore. Elle s’observe. Son corps fin soutenu par un bras en arrière et deux belles jambes coupées dessinées par la présence de ses chaussettes. Son cul délicat qui monte et descend sur ce membre. Sa culotte est toujours en place de devant. Le tucking tient toujours étonnamment et cela lui plaît que son sexe soit peu visible. Ses seins rebondissent à chaque mouvement. Elle aime ça et elle sait que lui aussi.


Elle accélère le plus qu’elle peut. Elle sent le plaisir monter en même temps que ses cuisses faiblissent. Le plaisir gagne la bataille. Lui la saisit par la taille et lui défonce les fesses une bonne fois, bien plus vite qu’elle n’aurait jamais pu le faire. Un hurlement féminin retentit dans toute la pièce.


Lorsqu’il a fini son attaque, c’est elle qui reprend l’offensive avec toutes ses forces. Elle atteint le nirvana à ce moment-là. Ses cris deviennent irréguliers. Son corps monte et descend toujours le long de son plaisir, faisant durer l’orgasme. Elle ralentit le mouvement un peu pour reprendre son souffle. Le plaisir a trop détendu ses jambes. Elle finit par s’écrouler près de lui.


Il retire le préservatif, demandant de l’aide pour atteindre le même point. Elle a l’habitude, il vient toujours comme ça. Elle reprend là où elle avait laissé le travail. Cette fois-ci, elle joue plus avec son gland. Cette fois-ci, il n’hésite pas à lui prendre la tête pour la guider. Elle aime l’assurance qu’il y a dans cette prise sans que l’on ne sente aucune obligation. Elle aime le sentir en bouche. Elle aime la sensation de ce gland entrant et sortant de ses lèvres.


Elle ralentit le mouvement, sa langue joue de nouveau avec la verge. Elle le regarde se languir. Puis, le reprend en bouche. Elle accélère le mouvement. De plus en plus. Sa main accompagne ses lèvres sur la queue tendue. Il la prévient qu’il va venir. Elle continue à la même vitesse.


Puis, elle entend un râle qui la prévient qu’il a joui. L’instant d’après, elle sent un liquide chaud dans sa bouche, qu’elle laisse retomber sur son partenaire. Elle continue sa fellation, mais tout délicatement, pour accompagner son amant dans son plaisir.



Peu de temps après, ils se disent au revoir. Ils sont rhabillés, mais pas encore remis de leurs émotions.