n° 20065 | Fiche technique | 29694 caractères | 29694Temps de lecture estimé : 17 mn | 16/02/21 |
Résumé: Une journée difficile qui se conclut par un massage. | ||||
Critères: fh couple massage caresses intermast facial fellation cunnilingu fgode pénétratio -couple | ||||
Auteur : MrS Envoi mini-message |
Emma a passé une dure journée. Des clients pénibles comme d’habitude, difficiles à gérer, quelques cas sociaux : ils lui ont mis la pression toute la journée. Elle a essayé de jongler entre compassion et fermeté. Pour couronner le tout, ces collègues masculins n’ont pas arrêté de faire des allusions graveleuses. Bien qu’elle soit réceptive à ce genre de chose, ce n’était pas le jour. Résultat des courses : ils s’en sont pris plein la tête.
Son retour en voiture n’a pas été des plus réconfortant entre la pluie, la buée sur le pare-brise et un accident : elle a quasi mis le double de temps.
Ce n’était décidément pas un bon jour. Sa mauvaise foi s’en mêla en imaginant que son homme n’aurait rien préparé à manger à son arrivée et que les tâches ménagères seraient au statu quo.
Elle arriva enfin, entra dans son « home » et embrasa à peine sa moitié.
Sylvain connaissait par cœur Emma. Il savait, à ses habitudes, quelle était son humeur. C’était pas le moment de l’embarquer directement sur les chemins de traverse. Il savait que la non-réponse à ses SMS était gage d’une journée chargée et que le lendemain, la même journée commencera de bonne heure. La soirée serait courte.
Emma se débarrassa, se déchaussa tout en inspectant l’étendoir à linge, vide. Sylvain annonça la couleur :
Elle savait pourtant qu’il s’occupait bien la maison. Elle cherchait la petite bête qu’elle ne trouverait sûrement pas.
Avec un petit sourire, elle l’embrassa un peu plus posément, elle mit ses bras autour de son cou alors que ses mains à lui se posaient sur ses hanches puis dans son dos.
Quelques moments tendres qui lui ouvrirent l’appétit.
Ils s’installèrent sur le canapé. Sylvain apporta le repas et des tasses de thé au jasmin.
Elle commença à se détendre tout en racontant tous les tracas de sa longue journée.
Il la rassura sur son engagement dans son métier et sur sa vocation. Elle avait une faim de loup, le repas fut liquidé rapidement. Elle alla prendre la télécommande de la TV pour regarder une quelconque émission quand Sylvain la prit par la main, l’obligeant à se lever.
Il l’emmena dans la salle de bain, referma la porte, déclencha le mélangeur pour faire venir l’eau à bonne température.
Elle connaissait ce sourire, il ne savait pas mentir. Elle se doutait qu’il se tramait quelques choses. Elle ne s’habituait pas à ses manigances.
Il commença à la déshabiller, enleva son tee-shirt puis la retourna, dégrafa son soutif qu’il jugeait affreux. Il pensa qu’il ferait les boutiques pour lui en offrir un, pas comme celui qu’il lui offrait habituellement sexy et pas forcément confortable, non, un confortable, pour elle, pour travailler. Il passa ses mains sur ses épaules pour passer sous les bretelles qui retombèrent le long des bras. Le soutif échoua à terre.
Ses mains passèrent sur son ventre puis sur tout son corps, dans son dos, sur ses fesses. Cela commençait à l’électriser. Il commença à déboutonner son jean, baissa la fermeture éclair puis les paumes de ses mains sur son ventre descendirent sous le jean pour le faire glisser. Un petit moment de flottement et quelques éclats de rire, suite au passage des pieds du pantalon, il se retrouva devant elle à genoux.
Ses mains remontaient le long de ses jambes de ses cuisses, ses yeux au niveau de sa toison cachée par une culotte dépareillée au soutif. Quelle honte ! pensa-t-il. Ses doigts arrivèrent à l’élastique, passèrent par-dessus puis à l’intérieur, derrière son dos, englobant à peine ses fesses pour la débarrasser de la culotte. Il admira la toison brune bien taillée en triangle, c’était pour lui le comble de la féminité, contrairement à la mode du « sans poil intégral ». Bien qu’il admît volontiers que l’intimité devrait être toute lisse, on ne se demandera pas pourquoi, la réponse étant évidente.
Il lui demanda d’entrer dans la douche. Il se mit nu également, rentra dans la douche, prit le shampooing et commença à lui laver les cheveux. Elle ne savait pas si elle aimait cela qu’il s’occupe d’elle, elle détestait perdre le contrôle des opérations. Elle était toujours partagée entre la maîtrise des choses et le lâcher-prise.
Elle sentit la dureté de son homme sur ses fesses. Elle passa une main pour essayer de l’agripper, mais il repoussa sa main. Ça ne lui ressemblait décidément pas ! Il lui prit ses mains et l’obligea à les mettre sur la paroi de la douche. Ainsi elle se tenait cambrée, prête à imaginer ce qu’il pouvait se passer ainsi offerte. Il lui manquait plus qu’un miroir pour vérifier ce qu’il se passait dans son dos. Il entreprit de la savonner avec un savon à l’huile d’argan, commença par le visage, son cou, ses bras jusqu’à ses mains. Force de constater que la position obligeait son corps à aller tutoyer le corps de sa partenaire. Il essayait d’être le plus stoïque possible, mais la moindre pensée le mettait déjà dans un tel état, alors toucher sa partenaire, c’était impossible.
Avec une main sur son corps, n’en parlons pas, il ne pouvait dissimuler son désir.
Elle essaya bien de se cambrer plus pour le sentir, mais il se défilait. Il passa par son dos, ses aisselles puis son ventre. Reprit du savon pour aller titiller gentiment ses pointes de ses seins et descendre sur sa toison. Alors que sa main droite s’occupait de son intimité, sa main gauche passait par-derrière et s’occupait de son sillon inter-fessier comme on peut lire dans les instituts de beauté. Toujours sans insister, car elle n’aimait pas ce genre de pratique, il reprit une dernière fois du savon pour s’occuper de ses jambes. Il remonta plusieurs fois haut entre ses jambes sans jamais ou presque toucher son intimité. Elle, debout, mains sur la paroi, jambes un peu écartées, elle se sentait comme livrée à une fouille corporelle par un douanier en uniforme pour une palpation mi-professionnelle, mi-perverse. Elle aimait cette idée. Elle se mordit plusieurs fois les lèvres durant cette ablution.
Il la rinça, se lava vite fait sachant qu’il avait déjà pris une douche avant son arrivée. Il sortit, prit une serviette toute chaude pour l’essuyer.
Une fois à peu près séchée, elle le regarda dans les yeux, interrogative pour savoir la suite du programme, il ne pouvait en être autrement : à quelle sauce allait-elle être mangée ?
Il lui demanda de fermer les yeux et il l’emmena jusqu’à leur chambre puis l’installa sur le ventre sur le lit, tête au pied la tête à moitié dans le vide. Ça y est, elle comprit la suite. Rassurée, elle garda les yeux fermés. Elle entendit le sèche-linge s’ouvrir, se refermer, mais n’entendait pas son homme revenir. D’abord un courant d’air frais glaça son petit corps nu avant de ressentir la douce chaleur d’une grande serviette enveloppant tout son corps.
Elle entendit une allumette crisser, l’odeur des bougies parfumées lui arriva aux narines. Puis une musique zen finit de poser l’ambiance de la soirée. Elle imagina une ambiance feutrée mi-ombre tamisée d’orange au milieu d’un temple bouddhiste. La chaleur de la serviette l’apaisa, elle ne pensait presque plus à sa journée, ni même à ses envies de sous la douche, mis à part peut-être le douanier.
Elle l’entendit une bouteille de verre sur la table de nuit, puis une odeur bien connue, Sylvain oignait ses mains d’huile d’argan. La serviette dégagea le haut de son corps pour se replier sur ses jambes, elle comprit que la naissance de ses fesses était visible.
Elle repensa à ses masseuses qui s’occupaient d’elle en institut, et de ce qu’elles pouvaient voir d’elle. Souvent elle se sentait impudique, livrée à des mains inconnues et de plus à des mains féminines.
Sylvain mit ses deux mains doucement sur le milieu de son dos, ce qui la fit tressaillir un peu. Puis une main glissa sur son omoplate et l’autre alla sur le bas du dos du côté opposé. Après quelques pressions, il inversa la position de ses mains. Il remit de l’huile dans ses mains et commença à masser le dos en partant du bas vers le haut. Il utilisait toutes les parties de ses mains de la base du poignet jusqu’au bout de ses doigts. Elle sentit l’huile d’argan à nouveau. Les mains étaient à la fois douces, mais par moment elles s‘arrêtèrent sur des points de contractions. Là, il fallait respirer, pas agréable du tout, mais tellement efficace qu’elle acceptait cette douleur. Les doigts s’occupaient maintenant de ses cervicales. Il sentait tellement de tensions sous ses doigts qu’il prit son temps partant de la pointe de ses épaules, ses trapèzes ses cervicales jusqu’au haut de la base du crâne, s’amusant avec ses petites mèches de cheveux. Il s’occupa de ses bras, ses petits biceps qui devaient pourtant bien servir au boulot.
Il reprit de l’huile et repartit sur le dos l’enveloppant des lombaires jusqu’aux omoplates.
Elle ne savait pas si les lombaires étaient si basses que ça. Les mains de Sylvain englobaient maintenant les globes de ses fesses avant de remonter. Les allers-retours étaient longs et duraient, elle ne savait plus trop si c’était trop long ou pas assez. Elle avait des doutes sur sa notion de temps à l’instant présent, tout ce qu’elle savait c’est que la serviette ne cachait plus ses fesses et même plus du tout une autre partie de son anatomie.
Le supplice s’arrêta, la serviette encore tiède regagna le haut de son corps, pour la garder bien au chaud. Sylvain découvrit alors la jambe droite et reposa le bout de la serviette sur l’autre jambe.
Il entreprit de masser ses pieds, il commença par les chevilles, puis la plante des pieds. Là aussi, elle avait des points de contraction. Il allait falloir beaucoup souffler, elle savait qu’il ne lui épargnerait pas ses compressions, mais c’était pour son bien. Ses orteils suivirent. Chacun était étiré doucement, certains craquèrent. Il remonta sur le mollet, massa longuement les « jumeaux ». Il fit relever la cheville, ainsi il se positionna derrière sa jambe relevée, son tibia entre ses jambes. Ainsi il continua son massage pour détendre ce muscle toujours à rude épreuve.
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Ainsi elle sentit le membre de son homme toujours au garde-à-vous bien plaqué contre son tibia. Cela la rassura et l’amusa.
Il rallongea la jambe puis, après s’être graissé la patte à nouveau, il remonta la cuisse. Il massa vigoureusement le quadriceps passa du muscle jusqu’en haut de la fesse en redescendant, la main intérieure glissait toujours par le milieu de la fesse. L’ensemble de la fesse était ainsi cajolé.
Cette pratique n’a fait que rallumer la flamme d’Emma.
Cette même pratique fut reproduite sur la deuxième jambe.
Une fois fini, il lui murmura :
Dans un état à moitié excité, à moitié zen, à moitié endormi, à moitié hagard – ça faisait beaucoup de moitié pour une seule personne –, elle se retourna.
Il lui remit une autre serviette tout droit sortie du sèche-linge. Un régal, ce petit cocon tout chaud !
Il découvrit un pan de la serviette du côté de la jambe qu’il venait d’abandonner puis reprit son massage. Il reprit les orteils, qu’il essayait de faire craquer pour les derniers récalcitrants. Puis à nouveau la cheville, le mollet et le dessus du tibia.
À nouveau de l’huile. Il gagna la cuisse et fit comme tout à l’heure. Il la prit à deux mains, la main intérieure, s’arrêtant à l’aine, gagna l’intérieur des cuisses. Ses doigts pouvaient se perdre de temps en temps entre les petits poils de sa toison pubienne. L’autre main s’amusait à passer derrière la hanche pour caresser la fesse avant de redescendre.
Elle imaginait la serviette qui ne cachait plus rien. Pensa aux masseuses de l’institut.
La deuxième jambe fut massée de la même façon, un régal ! Emma était bien, elle se sentait apaisée, dans une autre dimension, elle pensa même s’être endormie.
Un bras dénudé, il massa la paume de la main délicatement puis chaque phalange fut inspectée et étirée. Le poignet assoupli, le massage continua jusqu’à l’épaule et jusqu’aux cervicales pour achever le travail effectué sur le dos.
Le deuxième bras effectué, le drap de bain roula sur son corps délicatement. Le haut du corps nu, elle se sentait légère et nue maintenant, elle savait l’attrait de sa poitrine sur Sylvain. Malgré son état second, elle rêva d’un dérapage.
L’odeur de l’argan était plus présente encore. Il était installé derrière elle à genoux, elle sentait ses mains sur ses épaules statiques. Les mains glissèrent vers l’œsophage avant de gagner le bas du buste par le milieu de la poitrine. Elles remontèrent par le côté à l’extérieur de la poitrine. Quelques cercles avant que ceux-ci se raccourcissent et deviennent plus présents autour de ses petits seins, comme elle l’imaginait.
Malgré ce qu’il s’était promis, il fit glisser ses doigts autour des pointes de seins d’Emma. Ce ne furent que quelques effleurements, mais qui sortirent Emma de sa torpeur. Il arrêta rapidement quand il vit le visage de sa partenaire changer. Il n’avait pas besoin d’autre explication pour savoir le bienfait de ses caresses. Il garda une main sur le thorax de sa belle et se déplaça sur le côté. Puis elle sentit les deux mains tournoyer sur son ventre. Doucement et de plus en plus amplement, les doigts vinrent tutoyer sa toison. Le massage sur ses muscles pelviens lui procurait une adorable sensation de bien-être. Elle ne pensait plus rien, juste elle et son corps. Ce corps dont le bas-ventre commençait à bouillir.
Le coup de grâce fut engagé. Les mains se figèrent : une en haut de l’abdomen l’autre en bas du ventre, un peu plus, c’était sur… non, pas là ! Elle sentait les mains peser lourdement sur elle. Elle se figurait s’enfoncer dans son lit, puis carrément sous le lit, voire dans les étages en dessous. Non pas chez la vieille du rez-de-chaussée, pas chez elle ça casse l’ambiance… non, plus loin au centre de la Terre. Elle connaissait son côté magnétique. C’était toujours un voyage extraordinaire.
Maintenant qu’elle était loin très loin, elle sentit ce poids s’effacer tout doucement. L’impression inverse elle devenait légère, très légère. Elle planait dans un état second de somnolence, comme une plume au-dessus de son lit. C’était toujours renversant comme perception, comme si son âme émergeait de son corps. Les mains étaient toujours présentes sur son corps et pourtant elle le sentit passer sous la serviette, se blottir contre elle et lui prendre la main, tout en lui faisant mille baisers délicats sur le visage, alors qu’elle sentait toujours ses mains sur elles.
Elle n’eut même pas le temps de répondre qu’elle s’endormit dans un sommeil plein de quiétude.
Les bougies odorantes et la musique avaient fini leur effet sur les deux tourtereaux et les avaient amenés dans les bras de l’ami Morphée. Lui était collé à elle sans penser à mal, une main sur le ventre de sa partenaire, son corps longeant celui d’Emma. Après une heure ou deux, c’est sûrement cette source de chaleur qui la sortit de l’état de bien-être dans lequel il l’avait transportée. Elle sentait sa main bouillante sur elle ainsi que le membre à demi rigide le long de sa hanche.
Le thé au jasmin faisait son effet. Elle dut aller au petit coin. Une fois revenue, elle releva la serviette pour être sûre de ce qui l’avait réveillée. À la lueur des bougies, elle voyait le corps de Sylvain endormi. Elle n’osa pas le réveiller. Elle se recoucha et essaya de s’endormir, elle se sentait bien, mais pas du tout envie de s’endormir. Que faire ? La nudité du corps qu’elle avait entraperçu la mettait dans les meilleures conditions pour que l’on s’occupe d’elle. Tout du moins qu’elle s’occupe d’elle.
Elle commença à avoir des idées lubriques, des images de ses masseuses, à l’institut, qui l’avaient sûrement découverte sous toutes les coutures. Le douanier réapparut. Un afflux de sang aux joues, elle se sentit cramoisie comme une petite fille, la main dans le pot de confiture. Sa main à elle serait dans sa culotte si elle en avait une…
Elle regarda Sylvain endormi. Ses cuisses se contractaient par petites impulsions, elle sentait le volcan qui allait sortir. Elle se savait inondée par la passion. Elle se tourna à nouveau vers les yeux fermés, repensa à son membre sur elle. Elle ferma les yeux, sa main alla plus loin dans sa toison, poussa plus son exploration jusqu’à sa grotte et entreprit d’écarter les commissures de ses lèvres déjà bien humides. Elle commença à se caresser, rentra un doigt assez facilement. Elle imaginait maintenant un masseur inconnu, nu, au-dessus d’elle. La verge érigée, elle n’en aurait fait qu’une bouchée. Elle avait envie d’avoir un membre, là, dans sa bouche, savoir l’homme à sa merci, ils le sont toujours à cet instant.
Les va-et-vient de sa main dans son petit minou tout humide étaient un délice.
Ces mouvements bougèrent la serviette et réveillèrent Sylvain. Il ouvrit les yeux. Il l’aperçut dans la semi-obscurité. Il comprit vite ce qu’elle était en train de faire. Il adorait la voir prendre du plaisir, avec lui, seule ou même avec une tierce personne.
Sa virilité prit de l’ampleur, toujours d’une rapidité impressionnante dès qu’il pensait à elle. Emma était en train de se caresser le minou alors que sa seconde main caressait un sein. Il la vit tête en arrière, la bouche ouverte, les yeux clos. Sa tête tourna vers lui, et le vit réveillé.
Elle regarda sa nudité :
Une main alla à la rencontre du membre qu’elle voyait turgescent. Il la stoppa dans son élan.
En l’embrassant doucement :
Elle se réinstalla sur le dos, jambes écartées, sa main se replaça, la deuxième vint l’aider, ses yeux cherchant ceux de Sylvain. Elle reprit ses caresses frénétiques.
Il aimait la voir ainsi. Il se mit également sur le dos, toujours en la regardant, prit sa verge dure et s’astiqua.
Elle pouvait voir ainsi sa main coulisser sur sa queue en faisant apparaître le gland humide.
Elle espérait être sage pour pouvoir l’avoir dans la bouche. Tout de suite, elle imagina que ce membre était à ce masseur. Lui ne se ferait pas prier. Il s’occuperait d’elle, ses mains sur son corps de petite biche effarouchée. Elle ferait semblant de le repousser afin qu’il ne puisse revenir à la charge. Le membre d’un inconnu… Vous rendez-vous compte !
Ses caresses se font de plus intenses, elle regardait son homme, sa queue. Elle lui souriait tout en se mordant les lèvres. Ses doigts humides se firent de plus pressants. C’est bon, elle arrêta, la nuée ardente de son plaisir dévalait à grande enjambée. Sylvain cessa de se masturber, il savait qu’il pourrait partir rapidement et voulait garder des ressources pour la suite.
Elle le remarqua, elle savait qu’il était à point, ça l’excita davantage encore.
Quelques râles, le corps crispé, la bouche entrouverte pour rechercher un peu d’oxygène. Un dernier spasme en terme d’apothéose.
Sylvain lui sourit de la voir prendre du plaisir. C’est toujours un moment agréable de la voir ainsi.
Elle se blottit contre lui et l’enlaça comme une enfant qui aurait fait une bêtise.
Emma posa sa main faussement anodine sur le ventre de son partenaire, la même main qui lui avait servi pour se donner du plaisir.
Sylvain lui prit, et l’amena à sa bouche pour lui faire des petits bisous. Il sentit son plaisir, son intimité. Il décida d’avaler son index et de le sucer comme si c’était un membre. Il adorait ça, le goût de l’intimité d’Emma.
Il l’embrassa à nouveau tendrement sur le front, le bout du nez, la pointe du menton, le cou, la pointe d’un sein, son nombril sur lequel il glissa la langue et prodigua quelques va-et-vient. Emma recommença à se tordre. Elle mit sa main sur sa tête et caressa sa chevelure. Ce n’est vraiment pas là où il faudrait faire cela, pensa-t-elle. Il descendit sur le petit triangle brun. Elle sentait bon l’argan. Il lui donna un baiser juste sur son sexe encore moite puis un dernier bisou sur l’intérieur de la cuisse.
Pourquoi descend-il si bas ? osa-t-elle contester dans sa tête. Il se déplaça, lui fit ouvrir ses cuisses, se positionna au milieu à genoux puis vint lui offrir un baiser fougueux sur sa bouche. Les yeux de Emma le supplièrent de faire le travail. Il s’allongea au bout du lit, les mains passant par-dessous les cuisses pour revenir les caresser. Il commença par des petits bisous sur le haut des cuisses à l’intérieur des jambes, passant de l’une à l’autre. Tout doucement pour venir de plus en plus près de l’ouverture de sa grotte. Il arrêta ses bisous, elle percevait à présent son souffle chaud sur la peau de ses cuisses de son ventre même sur…
Elle souleva la tête pour savoir ce qu’il fabriquait. Il lui sourit et elle vit sa tête tout doucement descendre et commença à sentir enfin sa langue sur sa chatte. Il n’y avait pas d’autre mot plus adéquat, elle se sentait en chaleur. Il passa la langue doucement juste pour entrouvrir. Quelques instants plus tard, sa langue parcourait le long des lèvres pour bien les écarter. L’état d’excitation d’Emma n’avait plus de limite, ses râles, ses mains sur la tête de son compagnon la trahissaient. Il adorait lécher cette cyprine. Il pourrait passer un temps infini à s’en délecter.
Il entreprit d’entrer la langue comme il l’avait fait avec le nombril, de la faire aller et venir dans la grotte comme s’il s’agissait d’un « objet prévu à cet usage ». Elle se sentait incandescente. Sa langue partit à la recherche du mont de Vénus, le flatta un long instant. Puis sortie de l’antre, prit d’une petite faim, commença à mordiller gentiment la lèvre droite, puis la prit complètement dans la bouche, l’aspira, la suçota, il fit rouler sa langue dessus. Elle n’en pouvait plus. Le supplice était trop bon.
Il décida d’explorer celle de gauche. Il lui fit à peu près la même chose. Un doigt arriva sans crier gare et rentra sans demander la permission, mais sans aucun mal. Humm, le souffle d’Emma devenait de plus en plus haletant. Comme l’index se trouvait seul, le majeur arriva et les deux coulissaient maintenant de concert alors que la langue bien agile rentrait à nouveau dans la caverne. L’autre main remonta sur la poitrine et titilla la pointe d’un sein. Elle jouit rapidement après peu de temps de cette ritournelle tout en serrant la tête de Sylvain entre ses cuisses.
Il remonta, l’embrassa, la bouche toute poisseuse, puis alla chercher quelques choses dans un tiroir. Elle le regarda, hagarde de ses émotions. Puis il revint avec quelques choses dans sa main, elle ne comprit pas tout de suite. Il se coucha prêt d’elle, embrassa un sein, l’aspira et fit tournoyer sa langue autour de l’aréole. Puis elle sentit un truc froid à l’intérieur de sa cuisse qui la fit tressaillir.
En guise de réponse, Sylvain appuya sur un bouton magique et une vibration débuta dans un petit »ronronnement ». Elle comprit qu’un « objet prévu à cet usage » était de la partie et que d’ici peu, il serait glissé au plus profond de son intimité. Elle n’avait même pas encore reposé la tête sur l’oreiller qu’il entra doucement facilement, pas la peine d’expliquer. La vibration la remit en selle tout de suite alors qu’à peine deux minutes de ça elle était déjà partie vers d’autres cieux. Il passa d’un sein à l’autre tout en essayant de faire coulisser l’objet vibrant d’une certaine longueur et au diamètre non négligeable et bien plus gros que son appendice personnel. Emma trouva par hasard le sexe de Sylvain dans sa main. Il était très dur, le gland humide. Elle le fit coulisser en essayant de chercher la même fréquence que celle de Sylvain.
Sur ce, il prit la main d’Emma la mit sur la chose vibrante pour qu’elle puisse être maître du mouvement. Puis il s’assit à genoux devant elle, sa verge bien érigée. Elle comprit tout de suite, à moins que cela soit lui qui comprit ce qu’elle avait dans la tête.
Elle se releva et goba sa queue et commença à le sucer comme un esquimau faire des va-et-vient amples, décalottant son gland à chaque fois. Par moment, elle s’arrêtait et donnait des petits coups de langue sur le gland ou sur le frein. Et reprit ses va-et-vient dans sa bouche gourmande. Elle imagina deux hommes pour elle, comblant ses orifices. Elle ne prit pas longtemps pour se figer et commencer à frémir à l’approche d’un nouvel orgasme. Sylvain connaissait ces moments, lui aussi allait partir.
Elle partit avant lui. Juste le temps de la tirer doucement par les cheveux pour qu’il éjacule sur son visage et sur ses seins.
Ils s’embrassèrent longuement à pleine bouche, il la nettoya de sa langue de tout le foutre qu’il venait de déverser sur elle. Il n’oublia aucune partie de son corps. Elle adorait l’embrasser et sentir l’odeur de son foutre dans la bouche de son homme.
Les corps meurtris se recouchèrent rapidement l’un à côté de l’autre.
Ils s’endormirent juste après avoir fait taire le « ronronnement ».