n° 20066 | Fiche technique | 10196 caractères | 10196Temps de lecture estimé : 7 mn | 17/02/21 |
Résumé: Un couple hétéro aperçoit deux femmes aux seins nus sur la plage... | ||||
Critères: fh ff couple plage amour hdomine cérébral voir intermast cunnilingu pénétratio -couple | ||||
Auteur : Scriptorx Envoi mini-message |
À midi, le soleil cognait fort et la présence toute proche de la mer n’y changeait rien. Les pavés en pierre récemment installés sur la promenade qui longeait la plage réfléchissaient la lumière et la chaleur. Jamais nous ne sortions à cette heure-là, mais il s’agissait d’un cas de force majeure :
Comme un croyant qui s’incline devant le temple, je ne pouvais pas sortir sans regarder la mer, surtout à ce moment de la journée où je ne savais pas à quoi elle ressemblait. Je posai sur la murette le petit sac en papier contenant les deux paquets de café et, malgré la luminosité étourdissante, tentai de poser mon regard vers l’horizon bleuté. « Mer belle » selon la météo marine. Que de pudeur dans ce « belle » pour désigner le sublime. Peut-être un aveu des limites du langage… ou simplement la preuve que les scientifiques de Météo France ne brillent pas par l’étendue de leur lexique.
Je baissai la tête machinalement, comme pour protéger mes yeux de l’assaut de la lumière. C’est alors que je vis à quelques mètres sur notre droite, en contre-bas, deux femmes de vingt, vingt-cinq ans environ seins nus, assises sur leurs serviettes. Celle de gauche avait de longs cheveux bruns qui luisaient sous le soleil de midi. L’autre portait ses cheveux châtains noués sur la tête par un léger foulard vert clair. La perfection de leurs corps ne pouvait laisser personne, je dis bien personne, indifférent… Elles étaient adossées au mur qui séparait la promenade de la plage et tournées vers la mer. Elles semblaient discuter comme deux bonnes amies et riaient parfois. Ce qui était très perturbant, c’était qu’elles avaient toutes deux des seins magnifiques, généreux, fermes, pleins de vie et appelant toutes sortes de coquineries.
Séverine s’approcha et comprit de suite mon trouble quand elle vit les deux femmes. Celle de gauche se mit à caresser le dos de sa copine… elles étaient vraiment super copines ! Puis l’autre s’approcha et… elles s’embrassèrent ! Je n’en croyais pas mes yeux ! Elles n’étaient pas juste amies, mais bien amantes… Ce baiser ne dura pas longtemps, mais assez pour me faire de l’effet : je sentais mon sexe commençait à grossir, ce qui vu n’était pas terrible puisque j’étais en short… Il me fallut impérativement détourner les yeux de ces beautés.
À peine arrivé à la maison, je me jetai sur la carafe d’eau et bus un grand verre… et aussitôt, sans un mot, Séverine me mit la main sur le bras et son autre main agrippa ma queue à travers le short, qui avait légèrement diminué depuis que nous avions quitté les demoiselles lesbiennes. Nous échangeâmes un long baiser, ce qui eut pour effet de m’exciter au plus haut point. Je devinais ses seins sous le t-shirt, les tétons durcis par l’envie de passer un bon moment tous les deux. C’était vraiment sympa de sa part, m’accorder ce moment de sensualité après ce que nous avions vu sur la plage…Mais contrairement à ce qu’elle m’avait dit, peut-être que la vue de ces femmes magnifiques, seins nus, s’embrassant avec passion, lui avait procuré une certaine émotion… c’est du moins ce que j’osais imaginer.
Elle mit sa main dans mon caleçon et commença à me masturber, en continuant à m’embrasser. Depuis que nous nous connaissions, je dois avouer que nous étions très compatibles question sexe. Je sentais en elle monter son envie de moi… Je ne doutais pas un instant que ma main, dès qu’elle aurait atteint sa vulve, trouverait la preuve matérielle de son excitation. Je glissai donc ma main dans sa culotte, alors qu’elle continuait à caresser ma verge de tout son long. Je fus bien sûr ravi de ce que j’y trouvais : sa chatte déjà toute mouillée, prête à recevoir mes caresses, ma bouche, ma queue.
Une fois allongés sur le lit, nos quelques habits enlevés en un rien de temps, mes mains commencèrent à se balader sur le corps de ma chérie. J’aimais la caresser partout, même dans des endroits par forcément érogènes, comme les épaules par exemple… J’aimais Séverine, et j’aimais son corps dans son intégralité. Je passai du temps à bien tâter les seins, que je trouvais très à mon goût, bien gros sans être énormes. Je m’attardais aussi sur ses courbes, ses fesses rondes juste comme je les aimais…
Je la serrai fort contre moi, dans cette étreinte intime, presque fusionnelle. Quand vint le moment où elle fut rassasiée de caresses, je dirigeai mes baisers plus bas, toujours plus bas… Ma bouche fit tout d’abord une pause au niveau de ses seins, que je baisais de toute mon ardeur. Séverine avait des tétons très sensibles et ils avaient la particularité de durcir assez rapidement dès qu’elle se sentait excitée… mais peut-être avaient-ils durci depuis que nous avions assisté au spectacle irréel de ces deux femmes sur la plage échangeant un baiser sensuel…
Ma bouche descendit le long de son ventre… et jusqu’au pubis… et, plus elle s’en approchait, plus la respiration de Séverine s’accélérait, dans l’attente de ce moment merveilleux, ce moment où ma langue jouerait avec le clitoris de ma bien-aimée…
Elle poussa un petit cri quand je commençai à la lécher… Mes mouvements de langue étaient tout d’abord tout doux, presque tendres. J’aimais débuter les cunnilingus par des baisers amoureux sur sa vulve, car oui, je l’aimais cette vulve… Peu à peu ma langue entama des mouvements plus vastes, balayant toute cette zone et l’odeur un peu âcre qui s’en dégageait me transportait dans un état proche de l’extase. Séverine avait les yeux fermés, et s’abandonnait entièrement au plaisir que je lui procurais. Et cet abandon me remplissait de joie…
D’habitude ses gémissements étaient entrecoupés de petits mots, parfois elle se redressait un peu et se plaisait à me regarder, comme si le fait de voir ma tête enfouie dans son entrejambe ajoutait à son excitation. Mais là, son attitude était légèrement différente, elle ne prononçait aucun mot doux ou coquin, sa tête était souvent en arrière, j’avais l’impression qu’elle souhaitait voir quelque chose situé derrière elle… En rentrant nous n’avions pas fermé à clef la porte, les deux copines de la plage nous avaient suivis, étaient rentrées, s’étaient installées sur le sofa, s’étaient intégralement déshabillées et s’adonnaient désormais à des jeux érotiques… C’était donc cela que Séverine regardait en basculant la tête en arrière, nos jolies lesbiennes faire l’amour tout près de nous… En les observant, elle se délectait par procuration de ses sensations à la fois subtiles et bestiales qui s’emparaient des deux femmes… Je la léchais avec passion, et elle imaginait que les cunnilingus qu’elles se donnaient à tour de rôle pourraient lui offrir à peu près les mêmes plaisirs… l’excitation d’être léchée par une femme, en plus…
Évidemment c’était moi qui délirais, peut-être n’imaginait-elle rien du tout… mais j’étais convaincu que la sensualité de ce baiser entre les deux amoureuses l’avait troublée très profondément… Alors que ma langue s’occupait du clitoris, j’introduisis deux doigts dans son vagin… elle se cambra presque aussitôt et se mit à crier… Elle avait joui rapidement, sous les coups de ma langue, l’action de mes doigts… Le spectacle des deux invitées surprises baisant à quelques mètres de nous avait accru son plaisir et accéléré la venue de l’orgasme… Comme j’aurais aimé que cela fût vrai, comme j’aurais aimé qu’elle contemplât les deux lesbiennes, comme cela me faisait bander… Séverine se redressa, vit mon sexe tout dur, se mit à quatre pattes, le saisit de sa main droite et le mit dans sa bouche… Vu l’intensité avec laquelle elle me suçait, je savais qu’elle préférerait toujours les hommes… J’arrivais enfin à déconnecter mon cerveau alors que mon plaisir s’intensifia soudain, que je sentais monter le sperme dans ma verge… L’orgasme enfin… elle ralentit un peu le rythme et, toujours les yeux fermés, but avec amour mon sperme chaud qui avait empli sa bouche.
Nous étions allongés l’un contre l’autre, silencieux, encore émus. Je ne lui dis rien du scénario que j’avais imaginé pendant que nous faisions l’amour, par honte ou pudeur… Je pensais déjà à la fin de l’après-midi. Nous irions nager tous les deux dans la mer, à cette heure où nous serions seuls et les rayons du soleil presque doux. Et j’aurais enfin le sentiment de faire pleinement partie de ce monde, un monde que parfois il m’arrivait d’aimer.