n° 20067 | Fiche technique | 10662 caractères | 10662Temps de lecture estimé : 6 mn | 17/02/21 |
Résumé: Pour remplacer le piano d'étude vieillissant de sa fille, une grande bourgeoise se fait livrer un instrument légué par sa tante. | ||||
Critères: f grossexe cérébral revede fmast humour -humour | ||||
Auteur : Jimmychou Envoi mini-message |
Marie-Sophie vient de franchir le cap de la quarantaine.
Fière bourgeoise d’aspect souvent austère, elle gère avec une rigueur sans faille sa famille nombreuse, son somptueux appartement haussmannien, son manoir normand et le personnel conforme au train de vie que les revenus plus que confortables d’Armand, son époux depuis dix-neuf ans, lui permettent de mener.
Armand, issu de la meilleure bourgeoisie du Nord, ancien élève de polytechnique passé par l’ENA, est membre du Comité de direction d’une des plus grandes sociétés parisiennes.
Il siège en outre au Conseil d’administration d’une demi-douzaine d’entreprises faisant partie du CAC 40 et ses jetons de présence s’ajoutent régulièrement à son salaire à six chiffres.
Ces revenus fort conséquents lui permettent de payer sans difficulté majeure, en plus de tout le reste, les frais occasionnés par sa coûteuse passion pour la voile, matérialisée par un magnifique catamaran amarré à l’année au port de Cabourg.
Dotée d’un visage gracieux et d’un corps élancé, Marie-Sophie est une femme cultivée férue de littérature et de musique.
Pianiste confirmée et éclectique, cette blonde au regard bleu azur ne saurait imaginer vivre plus de quarante-huit heures sans s’asseoir devant son Steinway demi-queue qui trône dans le grand salon de l’appartement de 450 m² qu’elle occupe avec son mari et ses quatre enfants.
Ainsi installée devant son imposant compagnon, elle se lance aussitôt dans une interprétation toute personnelle d’une Sonate de Liszt ou d’un classique d’Erroll Garner.
Comme nombre d’entre nous, Marie-Sophie possède son jardin secret. La mère modèle aime en effet consulter à l’occasion certains sites que la morale réprouve.
Elle s’attend à y découvrir les écrits qui lui procureront les émois que le quotidien d’une bourgeoise bien née ne lui offre que trop rarement l’occasion d’éprouver.
Marie-Sophie ne se prive d’ailleurs pas d’y faire publier épisodiquement quelque création personnelle.
Même si la légèreté de son propos peut parfois souffrir d’une écriture quelque peu empesée, sa syntaxe sans faille et sa bienveillance pour le petit peuple dont elle croque avec humour les multiples travers, apportent à la grande bourgeoise un public d’inconditionnels qui ne la renieraient sous aucun prétexte.
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La tante par alliance de Marie-Sophie ayant décidé de lui léguer son piano droit Gaveau, d’excellente facture, la mère aimante a pensé qu’il remplacerait avantageusement l’instrument d’étude vieillissant de sa fille Adèle.
Elle a donc pris contact avec une entreprise de déménagement spécialisée dans ce type de transport et décidé que le remplacement du vieux clavier serait une valse à trois temps. Dans le premier, le déménageur livrera le piano familial dans la chambre d’Adèle. L’accordeur interviendra ensuite pour remettre à niveau l’instrument. Enfin le transporteur viendra récupérer l’ancien avant d’aller l’offrir à quelque association de bienfaisance.
Grâce à cette noria savamment orchestrée, Adèle pourra ainsi continuer à faire ses gammes sans interruption préjudiciable à son apprentissage.
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Le samedi retenu pour la livraison du Gaveau, Marie-Sophie est seule dans le vaste appartement du 16e arrondissement. Paul-Henri, son aîné est parti à l’aube randonner avec sa troupe de scouts et les trois plus jeunes sont à Cabourg avec leur père pour participer à une régate.
Vêtue d’un ample chemisier sagement boutonné jusqu’au cou, d’une jupe mi-longue grise et de mocassins Céline noirs, la maîtresse de maison attend les déménageurs à 10 h.
La concierge prévenue en temps et en heure leur donnera l’accès au large escalier étant entendu qu’aucun piano acoustique ne saurait entrer dans l’étroit ascenseur de l’immeuble.
10 h 07 : la sonnette du vestibule de l’unique appartement du 4e étage retentit. Quand elle ouvre la porte à double battant de l’entrée, Marie-Sophie se retrouve face à deux hommes à la carrure impressionnante.
Le premier, à la peau couleur charbon, est taillé comme un haltérophile. Cheveux très courts, vêtu d’un blouson de cuir et d’un jean généreusement rempli au niveau de l’entrejambe, il se tient derrière son chef, un solide gaillard rougeaud en salopette.
La force physique de l’homme dégarni, d’un mètre quatre-vingt-dix, au ventre proéminent, ne fait aucun doute malgré l’épaisse couche de lard qui recouvre ses muscles.
Marie-Sophie salue poliment les deux déménageurs puis elle ouvre le second battant de la porte pour leur permettre de faire entrer le piano dans le large couloir.
Les deux hommes soulèvent alors l’instrument posé derrière eux avec une facilité déconcertante et le transportent ainsi jusqu’à sa destination avant de le déposer sur l’épais tapis de la chambre.
Les deux hommes s’exécutent rapidement et Marie-Sophie les reconduisit aussitôt à l’entrée les remerciant pour leur diligence et leur efficacité avant de refermer la porte.
Les types qui ont effectué leur mission en silence se lâchent dès qu’ils se retrouvent dans la rue :
Le chef éclate de rire en ouvrant la porte de la camionnette avant de conclure :
Marie-Sophie qui s’est déplacée pour refermer une fenêtre du salon n’a rien manqué de ce « savoureux » échange. Son visage a pris une teinte pivoine prononcée et elle se demande si elle ne doit pas appeler sur-le-champ le responsable de la société de déménagement afin de lui rapporter les propos scandaleux de ses employés.
Elle décide dans un premier temps d’aller se servir un grand verre d’eau minérale ce qui lui laisse l’opportunité de la réflexion et la dissuade d’une réaction épidermique par trop hâtive.
En effet, Marie-Sophie s’imagine mal rapporter mot pour mot à un quasi-inconnu les phrases qu’elle vient d’entendre et elle se doute bien qu’en les édulcorant, elle leur fera perdre une bonne partie de leur insolence. Et puis, la France est un pays libre où maltraiter la langue de Molière ne constitue (mal)heureusement pas un délit.
En outre, la bourgeoise choquée comprend qu’avec son vocabulaire fruste et coloré, le colosse à la peau sombre n’a fait qu’exprimer son intérêt pour la femme qu’il vient de croiser.
La découverte soudaine de l’attirance suscitée chez ce butor tout en muscles trouble Marie-Sophie. Une chaleur bienfaisante et inhabituelle envahit son bassin. Son imagination fertile prend le dessus sur la raison et une vision improbable s’immisce dans son cerveau : Armand, son mari, la force à se mettre à quatre pattes à ses pieds, la croupe tournée vers lui puis le mâle extirpe son membre triomphant et s’agenouille derrière son épouse haletante avant de pousser sans délicatesse son dard entre les fesses offertes.
Subjuguée par la scène, Marie-Sophie glisse machinalement sa main entre ses cuisses qu’elle serre avec force, incapable de contrôler la lubrification abondante qui est en train de noyer son vagin.
Malgré les épaisseurs conjuguées des étoffes de sa jupe et de ses sous-vêtements, la sage bourgeoise, submergée par le désir, parvient à saisir son clitoris décalotté entre son index et son pouce puis elle se met à faire rouler énergiquement le bouton turgescent provoquant une avalanche d’ondes délicieuses au creux de son ventre. Sa respiration se fait de plus en plus haletante. Enfin, ses yeux se révulsent lorsque des spasmes incontrôlables transportent son corps vers un orgasme dévastateur.
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Les sens apaisés après avoir évacué cette tension que même une femme de sa trempe ne sait pas toujours maîtriser, Marie-Sophie est maintenant confortablement installée dans son canapé moelleux, les jambes repliées sous son fessier rond et ferme.
Penchée sur son ordinateur portable, l’épouse exemplaire rédige un nouveau récit qu’elle ne tardera pas à soumettre au site qui lui procure ponctuellement de délicieux et illicites émois.
Les dialogues croustillants fusent sous la plume fertile de l’autrice :
La réponse de Maurice ne se fait pas attendre :