n° 20111 | Fiche technique | 39398 caractères | 39398 6818 Temps de lecture estimé : 28 mn |
07/03/21 |
Résumé: Il a vidé nos comptes au jeu. Je décide de combattre le mal par le mal. Tout en me faisant du bien. | ||||
Critères: #vengeance fh 2couples fhhh extracon inconnu prost boitenuit danser hsoumis contrainte dispute trans hmast fellation préservati pénétratio coprolalie | ||||
Auteur : Olaf Envoi mini-message |
Comme une conne, machinalement, je tape pour la troisième fois mon code sur le clavier du distributeur de billets. Énervée par les deux premiers refus, je réalise trop tard qu’en cas de nouvelle d’erreur, je perds ma carte.
Pourtant, mon code est juste, aucune erreur possible.
Ce n’est pas ce que pense la machine, qui avale ma carte avec un obscène bruit de succion. Sur l’écran s’affiche « Solde insuffisant, veuillez recharger votre compte ».
Bordel de m… mon salaire a pourtant été versé il y a moins d’une semaine. C’est quoi ce binz ?
Je fonce comme une furie au guichet et agresse le préposé en exigeant des explications détaillées. Il est désolé, mais le compte est effectivement vide.
Devant l’évidence, la tension retombe brusquement. Je suis au bord des larmes, dans la plus totale incompréhension. J’avais plusieurs milliers d’euros de côté, c’est juste impossible qu’ils aient disparu sans laisser de traces.
À moins que… mon mec ?
Le fruit de plusieurs mois de travail semble être parti en fumée, et avec cet argent tous les plaisirs que Philippe et moi comptions nous accorder lorsque la Covid ne serait plus qu’un mauvais souvenir.
De retour à la maison, je découvre notre nid d’amour vide. Seule trace de mon compagnon de vie, une lettre bien en vue sur la table de la cuisine. La panique fait suite à l’incompréhension.
Avant de lire, je prie pour qu’il n’ait pas tenté de commettre l’irréparable. Pas lui. Pourquoi maintenant ?
Je me sens devenue le jouet de circonstances que je ne maîtrise plus. Secouée dans un ascenseur émotionnel incontrôlable.
Malgré les larmes, j’arrive à déchiffrer : « J’ai vidé nos comptes au jeu. Incapable de résister. Je pars pour ne pas pourrir encore plus ton existence ».
Putain de m… de bordel de salaud. Il nous met sur la paille depuis des semaines, des mois sans doute, et quand tout est consommé, il se tire. Sans même dire ouvertement ce qu’il a l’intention de faire.
Et moi ?
Malgré le choc, la blessure irréparable, je ne veux pas qu’il meure, ce con. Je suis incapable du moindre sentiment positif à l’instant. Mais je ne veux pas qu’il disparaisse.
Ni surtout porter sur mes épaules jusqu’à la fin de mes jours la culpabilité de l’avoir poussé au pire. Simplement parce qu’il redoute l’étendue de ma réprobation et qu’il n’a pas eu les couilles de me parler en face.
À moins que j’aie loupé un message important, il n’a jamais rien partagé de ce genre. Juste une dernière pirouette de looser, qui va m’ôter le sommeil et la faim jusqu’à ce que je sache où il est et dans quel état.
Une larve, une immense larve, c’est tout ce qu’il est. Et moi, j’ai aimé cette larve pendant des années sans rien voir venir. J’ai pris cette larve en moi, partagé des orgasmes inoubliables, qui se transforment d’un coup de baguette diabolique en vulgaires épanchements insipides que je veux oublier à jamais.
J’ai même rêvé d’avoir des enfants avec ce mollusque, qui passait constamment d’une hésitation à une mauvaise raison de renoncer. Je n’ai pas su me méfier, je l’aimais trop.
J’ai partagé ma vie avec un type dont je ne sais finalement rien. Sauf qu’il m’a ruinée, et que, s’il est encore vivant et ose se présenter devant moi, je n’aurai pas assez du reste de ma vie pour le lui faire payer.
J’ai mal à en crever. Mais malgré tout mon ressentiment, je dois avouer qu’une toute, toute petite flamme reste allumée au fond de moi, lorsque remontent dans mon cerveau quelques fulgurances de nos amours passées, de nos baises torrides dans des circonstances souvent inattendues et délicieusement périlleuses.
Ont-ils été réellement partagés nos orgasmes, notre amour, nos projets ? Je ne sais plus, mais, sans aucun doute, tout mollusque qu’il soit, je l’ai aimé.
Alors, par-dessus la rage, la peur, le chagrin et les frustrations, je redoute de ne plus jamais pouvoir faire à nouveau confiance. Ni m’ouvrir. Ni m’offrir. Ni prendre en moi. Ni jouir en éclatant de rire entre les bras d’un mec.
Avec lui, je ne serai sans doute plus jamais en confiance. Mais avec un autre ?
La dévastation est beaucoup plus étendue que le simple désert de nos comptes bancaires. Je ne ferai rien pour sauver notre couple. Je n’accepterai de le revoir que s’il assume ma vengeance, et se plie à toutes mes exigences.
Je veux toutefois encore lui laisser une dernière chance de se soumettre et d’en souffrir comme il me fait souffrir à l’instant.
Je suis incapable de prévoir aujourd’hui ce qui pourrait m’apaiser demain. Ni si une fleur peut repousser sur le tas d’immondices qu’il a fait de notre relation. Mais je ne claque pas la porte. Pas encore.
Après avoir averti la police de sa disparition potentiellement suicidaire, informé ses parents et envoyé un SMS à ma meilleure copine pour qu’elle ne s’inquiète pas, je sors une bouteille d’un truc très fort et je m’anesthésie pour la nuit.
Advienne que pourra si on retrouve ce veule, ce torve, ce minable. Quel que soit l’état de décomposition physique ou morale dans lequel il sera, je ne veux plus rien entendre, plus rien savoir de lui au cours des prochaines semaines.
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L’esprit encore embrumé de vapeurs éthyliques, je reçois le lendemain matin un téléphone des autorités. Le monsieur est vivant, il s’est présenté à deux cents bornes de chez nous à la gendarmerie et a été conduit en institution de soins psychiatriques.
Grand bien lui fasse. Le poids de la culpabilité m’est enlevé. Libre place à ma colère. Je peux commencer ma reconstruction en fomentant ma vengeance.
Je commence par un rapide bilan. Côté positif, je suis encore jeune, bandante, en bonne santé, avec plein d’amies et d’amis pour me tenir la main. Je ne gagne pas trop mal ma vie et j’étais jusqu’à hier d’une nature plutôt optimiste.
Côté négatif, je suis ruinée, solo pour un bon moment (est-ce vraiment si négatif ?), j’ai le cœur et l’âme dévastés et je suis sans doute à jamais méfiante.
Par-dessus tout, je n’ai aucune idée de comment jouer au poker, et surtout où on joue hors internet, si c’est bien dans une arrière-salle de bouge infâme que notre argent est parti en fumée. Là où je veux porter le fer.
Il n’y a pas vraiment de bonne vengeance, sans attaquer le mal par le mal. Il me faut donc frustrer par là où il a joui. Incendier ce qui était adoré. Castrer toute velléité de récidive. Antabuser tout élan voluptueux.
Les quelques euros qui restent dans mon sac à main suffisent pour une entrée à la piscine de quartier, rouverte depuis peu. Après un nombre épuisant de longueurs, je tiens le début d’un plan machiavélique.
Pour autant que le mec daigne me faire face à son retour de réhab’ psy. Parce que justement, si l’addiction au jeu est bien une « maladie », je me dis qu’il faut travailler sur trois niveaux. D’abord le sevrage. Puis le remplacement d’une addiction par une autre, forcée, frustrante jusqu’à l’écœurement, à la mode antabuse. Finalement, reconstruire ce qui pourrait l’être. Ou pas, suivant mon état et sa manière de réagir.
De retour de la piscine, je tiens les grandes lignes de mon plan, certaine qu’il faut travailler sur les trois niveaux en même temps. Les images que je veux graver dans son esprit, la femme que je veux qu’il découvre, tout ce que je lui prépare sera violent et douloureux. Mais je suis sûre que ce sera le seul moyen de provoquer un électrochoc suffisant.
L’infâme redonne signe de vie après deux semaines. Les psys le laissent sortir pour autant qu’il ait un soutien familial.
Je l’envoie péter par SMS, je ne suis plus de sa famille. Ses parents l’ont mis au monde, qu’ils le reprennent.
Trois semaines plus tard, alors qu’il me harcèle presque quotidiennement pour obtenir mon pardon, je lui envoie un courriel fixant les conditions d’une éventuelle possibilité de me revoir. Tout en précisant être encore bien loin d’un début de réconciliation.
Comme preuve de sa bonne volonté et de sa soumission totale, j’exige qu’il me donne l’adresse de l’endroit où il allait jouer notre fric. Je lui impose aussi de se conformer à toutes mes exigences, en précisant qu’il allait en chier grave. Et que rien ne garantissait la moindre chance que je pardonne.
J’ajoute qu’avant d’avoir rechargé nos comptes, il était hors de question qu’il remette les pieds dans notre appartement commun.
Il accepte tout par retour de courriel. Il paraît qu’il m’aime et qu’il veut prendre le risque de détruire ce qui est pourri en lui, pour mieux reconstruire ce qui pourrait l’être entre nous. Blablabla…
Je le laisser mariner en concluant qu’il ne reste en fait plus rien à détruire entre nous, mais que je veux bien essayer d’écraser la larve qu’il a été d’un coup de talon avant d’envisager quelque chose de commun. De plusieurs coups de talons, à vrai dire.
Je lui donne rendez-vous jeudi soir prochain, là où il avait l’habitude de retrouver ses potes joueurs. J’ai peine à l’accepter, mais je sens encore la toute petite flamme au fond de mon ventre. Mon cœur, en revanche, est sec. C’est de là que proviennent les pulsions destructrices que va subir le traître.
Mais si je dois à un moment ou un autre flancher et accorder ma grâce, à défaut de mon pardon, c’est de mon ventre que cela viendra. Aucun homme ne m’avait donné autant de plaisir avant lui. C’est l’infime chance que je veux bien lui laisser.
Rien ne m’empêchera toutefois de me laisser bousculer par d’autres mecs ces prochains temps. De fond en comble. Un peu comme on renouvelle sa garde-robe après une crise amoureuse. Et si de nouvelles nippes viriles me conviennent mieux, les jeux seront faits entre nous.
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La baffe que je catapulte au mec qui me parle sur ce ton narquois lui dévisse presque la tête. Il esquisse un geste de menace, mais n’ose rien et laisse retomber son bras, prêt à recevoir le coup suivant.
J’ai tellement la rage que j’arrive à garder l’avantage de la surprise et le plaque contre le mur derrière lui.
Je me retourne, m’approche lentement de lui en le fixant dans les yeux. Il s’attend au pire et ne sait trop s’il doit se protéger ou laisser passer l’orage.
Je m’arrête à quelques centimètres de lui et pose ma main sur la bosse qui orne le devant de son futal.
Émoustillée par mon emprise sur les quatre mecs, et par la perspective de ce qui pourrait m’arriver au cours de la soirée, je me colle au jeune type et l’embrasse. Il est tellement surpris qu’il en oublie de mettre la langue. Je le fais pour lui. Un régal.
Celui qui avait le bouton pige le principe du jeu et lance les enchères.
C’est là que les enchères semblent vouloir s’arrêter. Le pécule de départ sera modeste, mais c’est jouable. Je tente un coup de bluff.
J’enlève ma chemise, sous laquelle j’ai mis un truc assez affolant. Le gars me tend les jetons correspondant aux 100 euros. Je m’agenouille devant lui, les jetons en main. Il ne s’attendait pas au contact dur et froid sur sa bite, mais apprécie la nouveauté.
Lentement, je lèche l’engin sur toute sa longueur, mordillant la base des couilles au passage. Je le sens encore un peu tendu, mais les secousses qui traversent son membre à chaque passage montrent qu’il se méfie de moins en moins de moi.
Le goût salé et légèrement épicé de son jus clair me plaît et m’excite. Je prends le membre entier en bouche et agite ma langue. Il s’enfonce en moi, mais sans brutalité. J’apprécie.
La main tenant les jetons bien serrés sur ses couilles, l’autre main sur ses fesses, je donne le rythme que je suis prête à accepter jusqu’à la fin.
À chaque fois qu’il s’enfonce entre mes lèvres à la recherche du plaisir, je joue de la langue sous son gland et contre son méat. Cela provoque des secousses dans son bas-ventre, bien visibles des autres mecs, qui commencent sérieusement à s’échauffer.
Sans parler de mon homme, que je contrôle du coin de l’œil, et qui supporte visiblement mal la scène. C’est exactement ce que je veux.
J’en remets d’ailleurs une couche, et retirant mon soutif, sans cesser de sucer le gars pour autant. Un jeton sur chaque téton, j’excite mes bouts au rythme des pénétrations buccales.
Déjà les premières contractions augmentent l’érection, qui remplit agréablement ma bouche. Tout à la recherche de son plaisir, le mec n’est sûrement pas du genre à avertir qu’il va déborder. Lorsque le goût de ses sécrétions change, je le prends en main et dirige sa pointe vers mes seins.
Déjà les premiers jets déversent le trop-plein chaud et visqueux qu’il avait en réserve dans les burnes. Il m’inonde longuement, et voluptueusement, si j’en crois ses grognements virils. Son sperme coule entre mes seins jusqu’à mon ventre qui frissonne sous la caresse humide.
Je garde la dernière giclée pour enduire les jetons que je vais utiliser au cours du premier tour.
Des trucs délicieux se passent dans mon ventre. Le minimum de respect dont le type a fait preuve en se laissant aller sans abuser, laisse présager positivement du reste de la soirée.
En jouant le tout pour le tout pour récupérer quelques euros, je suis en train piétiner tous mes principes. Jamais je n’aurais imaginé pouvoir y trouver un semblant de plaisir.
Si les gars savent se comporter en joueurs élégants et non en butors, je me demande jusqu’où ils seront capables de me mener.
Le tout sous les yeux de mon homme, condamné à payer sa traîtrise en regardant impuissant sa femme regagner jeton après jeton de quoi sauver leur ménage.
Je gratifie mon premier joueur d’un baiser sur le coin des lèvres. Dans les conditions que j’ai posées, passer en premier n’était pas si facile. J’ai certes des atouts, mais pas forcément au goût de tout le monde.
Les autres applaudissent la performance. Je vois une larme couler le long de la joue de mon mec. De jalousie, sûrement, de honte, peut-être.
La coupe que je veux lui faire boire n’est toutefois pas encore vide. De loin pas.
La partie peut commencer. Les mises montent. Sauf que le quatrième gars doit avoir des cartes pourries. Il renonce. J’ai un nombre suffisant de jetons pour le tour suivant. Mais si je peux augmenter mon capital, pourquoi me priver.
L’autre avait posé deux jetons pour la petite blinde, il ne peut pas refuser.
J’enlève ma jupe, et pousse le gars contre la table de jeu après avoir mis les jetons de côté. Il comprend mon intention, se désape en vitesse et s’allonge à poil sur la table. Je m’allonge à côté de lui, les jambes écartées, mon intimité à peine protégée par le tissu de mon string, bien en vue des autres participants.
Avant de le laisser se glisser dans ma bouche, je caresse son torse, insistant sur les tétons. La queue déjà bien gonflée tressaute à chaque lapement. Je prends soin de caresser son ventre avec mes cheveux en descendant lentement vers sa grande blinde. Il répond au quart de tour et tend son bas-ventre vers mon visage.
Juste avant de le bouffer, je glisse deux jetons dans ma bouche. Ce qu’il ne découvre qu’au premier déhanché qu’il fait, à la recherche de sensations plus intenses. Surpris, il ne semble pas déçu. Les autres se marrent de l’usage inhabituel que je fais des jetons. L’un de ceux que je n’ai pas encore servis sort d’ailleurs sa teub et se branle tranquillou pour entretenir une érection déjà bien développée.
J’accélère ma stimulation sur le sexe du joueur couché. Comme promis pour la grande blinde, je glisse une main entre ses fesses et pose mon index sur sa rondelle. Crispation. C’est ce pour quoi il a misé, mais apparemment sans en avoir trop l’habitude.
D’abord doucement, puis de plus en plus fort, de plus en plus profondément, je masse son anus au rythme de mes succions sur sa verge. Son bassin est parcouru de puissantes vagues, il grogne de bonheur, tout en cherchant visiblement à retarder le plaisir qui croît irrésistiblement. Il sent que je veux le faire jouir le plus vite possible, et résiste de toutes ses forces.
Son gland décalotté frotte contre les jetons à chaque fois que je l’enfonce dans ma bouche. La sensation doit être à la fois jouissive et à la limite de la douleur. Mais la tension est trop forte pour qu’il puisse retenir le rythme de plus en plus rapide que je lui impose. Le mélange de plaisir et de douleur augmente formidablement son érection, parasite sa volonté.
Je l’achève d’une forte poussée de mon index, qui passe enfin outre la résistance de son anneau serré.
Magnanime, je le garde en bouche et le laisse vider ses couilles au chaud et au doux. Non sans laisser couler du sperme sur le tapis de jeu, sur lequel nous sommes couchés. Je veux qu’ils gardent des traces bien visibles de nos ébats.
Le troisième joueur s’est laissé emporter par le spectacle. Il agite sa main sur sa bite prête à cracher la semence qui gonfle ses glandes. Comme hypnotisé, il fixe le dessin de ma vulve qu’il distingue sous mon string. Il faut parfois peu de chose pour exciter un homme.
J’apprécie toutefois l’hommage à ma féminité et l’encourage à se finir en beauté en écartant la légère barrière de tissu.
Il passe sa langue plusieurs fois sur ses lèvres, cligne des yeux en accélérant le mouvement, puis finit par s’arc-bouter comme pour mieux propulser les jets abondants qui s’échappent de son gland violacé.
Je prends plaisir à l’exciter en glissant deux doigts dans mon vagin, et en lui offrant un long gémissement simulé en guise de remerciement pour l’offrande séminale qui a giclé jusque sur l’intérieur de mes cuisses. Plusieurs cartes ont aussi reçu leur dose de sperme.
Trace après trace, mon passage restera marqué dans ce lieu de perdition…
Je réalise alors, que le quatrième joueur, celui que j’avais embrassé au début, a regardé la scène sans bouger. Pas d’autre signe d’excitation qu’un renflement un peu plus marqué au haut de ses cuisses. Un vrai pro de la dissimulation. J’espère qu’il ne bluffe pas aussi bien en matière de cul.
Je me redresse, quitte la table de jeu et m’approche de lui, à nouveau à portée de baiser.
Je perçois le danger à la secousse électrique qui me traverse instantanément. Un vrai flush, chaud, troublant, irrésistible. Je me serre contre lui, pour un baiser long et vorace. Son sexe se dresse entre mes cuisses.
C’est purement fortuit qu’il se trouve là et de cette manière. Mais nos corps sont ainsi faits, ainsi complémentaires, que la pression de sa tige contre ma vulve déclenche une seconde décharge irrésistible dans ma moelle épinière.
Je commence à fondre, mon ventre s’ouvre. J’ai envie de lui, rien que lui, tout lui.
En joueur maître de ses gestes et de ses mimiques, il ne laisse rien transparaître de ce qu’il éprouve. Face aux autres joueurs en tout cas. Car pour moi, le contact de sa peau ne peut mentir. Il va miser très haut pour décrocher ma timbale.
Je ferai monter les enchères, c’est le seul moyen de survivre ces prochains mois. Mais je sais déjà qu’il aura tout de moi. Au moins une nuit.
Après, je ne vais certainement pas échanger un joueur compulsif contre un autre. Mais je reconnais que la tentation du jeu est diabolique. Du jeu sexuel en ce qui me concerne, bien entendu.
Je le laisse reprendre son souffle pour miser. Effectivement haut. Très haut.
Les autres ont vu notre manège et comprennent que rien ne nous retiendra. Malgré leurs bonnes cartes, ils se couchent les uns après les autres.
J’empoche l’argent et me retire. Non sans avoir donné rendez-vous à mon vainqueur, qui ne va pas attendre longtemps avant de recevoir sa mise. Il participera à la troisième épreuve que je réserve à mon traître domestique.
Je pousse mon mec vers la sortie, la soirée ne fait que commencer. Je veux remplacer son addiction au jeu, dont je viens de le frustrer, par une autre addiction, que je lui réserve jusqu’à la nausée.
Profondément déstabilisé par les aspects inattendus et particulièrement débridés de sa meuf, il me suit les oreilles basses.
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La suite de la nuit est déjà organisée. Quelques stations de métro plus tard, nous arrivons dans un des quartiers chauds de la ville.
Il suffit d’un bref échange par interphone pour que s’ouvre la porte d’un salon de massage que j’ai choisi pour les prochaines réjouissances. Pas besoin d’explications, la fille sait ce que j’attends d’elle.
La moitié de l’argent gagné ce soir suffit à honorer ses prestations. Je le pose sur un coin d’une table basse et m’assieds en retrait.
Je veux voir mon mec entre d’autres mains, comme il m’a vue tout à l’heure entre celles des joueurs. Je le veux pitoyable, toute fierté bue, implorant que la mascarade se termine. Alors je triompherai et mon courroux pourra éventuellement commencer à diminuer.
La gagneuse fait s’allonger Philippe nu, sur le ventre, sur une table munie d’un trou en son centre. En anglais ça s’appelle une table de traite, j’adore le concept. Confortablement étendue sous la table, la dame manipule sans plus attendre le sexe encore mi-mou de mon homme.
Je suis sûr qu’en ce moment, il est coincé entre deux pulsions, qui l’empêchent de profiter de la situation. Une furieuse envie de baiser suite à l’épisode du club de poker, complètement inhibée par la honte d’avoir irrémédiablement torpillé notre couple, ce que tout dans mon attitude confirme.
La fille sait exactement ce qu’elle doit faire pour le déverrouiller. D’abord lentement, puis de plus en plus vite, elle branle la tige qui prend progressivement une dimension plus imposante. Je vois se crisper les fesses de celui qui était encore mon homme il y a quelques semaines. Je connais bien ce signal, la maîtrise du plaisir est en train de lui échapper.
La nana poursuit son pistonnage, mais s’arrange apparemment pour titiller des endroits qui font irrésistiblement monter le désir de jouir, tout en l’empêchant d’aboutir.
Elle joue des doigts sur la bite de l’homme comme une virtuose de la branlette symphonique. Mon mec commence à gémir, il voudrait pouvoir se lâcher, mais ne trouve pas de position agréable pour le faire.
Finalement, il arrive presque à ses fins. Je le sens prêt à décoller, comme lorsque nous faisons l’amour ensemble.
La masseuse s’en aperçoit et d’un violent coup du plat de la main sur le sexe, elle ramène l’étalon à plus de respect de son art.
J’ai exigé de la lenteur, une montée progressive et difficilement supportable du plaisir, une totale retenue de l’éjaculation jusqu’à la douleur. La nana joue son rôle à merveille. À croire qu’elle a aussi des trucs à venger !
Deux fois encore, elle arrive à ruiner une éjaculation imminente. Pour un peu, le mâle à sa merci me ferait presque de la peine, le vit démesurément gonflé, douloureux, presque définitivement incapable d’une vraie libération séminale. Seul reste l’espoir qu’un épanchement incontrôlé mette fin à cette manipulation infernale.
Deux coups de langue bien ajustés achèvent la séance. Le corps de Philippe est tétanisé par la soudaineté du soulagement. Malheureusement pour lui, à défaut des pulsations jouissives et libératrices, tout son bas-ventre se crispe, ne permettant qu’un interminable écoulement de sperme frelaté par tant d’éjaculations improductives.
Le jus viril n’en finit pas de goutter. Mon mec se tortille vainement à la recherche d’un surcroît de plaisir. Peine perdue, on n’est pas là pour ça.
Il réalise alors que par sa manière de le branler, la professionnelle l’a justement privé de toute satisfaction, comme je l’avais exigé.
Pire, sans laisser à Philippe le temps de se ressaisir, la fille n’a pas lâché la verge dégoulinante. Elle continue au contraire à la traire de la plus obscène manière, ajoutant des lapements aux va-et-vient manuels.
Plus trace de plaisir dans ce jeu pervers. Mon ex-mâle découvre la souffrance qu’un trop-plein de stimulation provoque sur l’organe gorgé de sang, anesthésié en mode priapisme. Chaque mouvement de la main provoque de douloureuses sensations, de la pointe de sa teub au fin fond de son ventre.
Quelque chose d’insupportable gonfle dans ses entrailles. Sa bite fermement entre les mains de son bourreau, il ne peut se dégager sans risquer la décapitation phallique.
Arrivé au bout du supportable, mon ex se met à alterner des sanglots fous et des hurlements désespérés. Il devient pathétique.
Pourtant, si j’ai bien voulu le pousser à bout avec l’aide de sa tortionnaire, la mise en scène est en train de déraper. Le message est passé. Je commence à me sentir mal pour lui.
D’une tape sur l’épaule, je demande à la pute de cesser la torture. Je voulais montrer les conséquences d’une stimulation sexuelle addictive, pas massacrer sa virilité. Même s’il est peu probable que j’aie encore envie d’y toucher avant longtemps.
Une fois dehors, Philippe tente de m’attendrir en décrivant à quel point il souffre, et va souffrir encore longtemps. Je veux éviter à tout prix qu’il compare sa situation avec celle dans laquelle il nous a plongés.
Avant qu’il me reparle d’amour et me déstabilise, je le largue sur le trottoir. Le voir ainsi abattu, geignant, me donne la nausée. J’ai écrasé la larve. Il n’évitera pas la dernière épreuve. Une épreuve moins douloureuse, mais d’autant plus perturbante. Genre quitte ou double.
Ceci dit, après ce que j’ai vu ce soir de sa capacité à supporter l’adversité, je doute qu’il passe la ligne d’arrivée en vainqueur.
Je lui laisse quinze jours pour se refaire une santé, et lui donne rendez-vous un samedi soir dans un parc non loin de notre ancien domicile commun.
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Il vient à l’heure, mais arbore à nouveau un air de chien battu, avant même de savoir ce que j’ai prévu au programme.
Comme lorsque nous étions jeunes amants, je lui propose une soirée dance floor. Rien de bien grave en apparence. Même si la robe légère et presque transparente que je porte en dit long sur ce que je compte me faire offrir comme plaisirs en tous genres.
Au début, je me désintéresse de mon suiveur. Il en profite pour contempler les corps des filles qui se déhanchent sur la piste. Si mes souvenirs de ses pulsions et de son manque de résistance aux attraits d’un certain type de femelles sont encore exacts, le programme prévu devrait se dérouler en pilote automatique.
L’apparition du quatrième joueur du club de poker, celui qui avait gagné la nuit avec moi, perturbe Philippe un instant. Il trente de me rendre jalouse en serrant de près une nana aussi vulgaire que particulièrement bien pourvue en mamelle par mère Nature.
S’il savait à quel point cela m’indiffère.
Le joueur de poker vient vers moi et prend mes lèvres le plus spontanément du monde. Je mange ses lèvres charnues, plonge ma langue dans sa bouche, me délecte longuement du goût de sa salive avant de reprendre souffle.
J’ai tellement attendu ce moment de retrouver les émotions qu’il a provoquées il y a quinze jours, que je ne peux plus me décoller de lui, ou alors juste brièvement, le temps de palper la somptueuse érection qu’il glisse entre mes mains avec un naturel désarmant.
Avant de lâcher prise à mes envies de bouffer le jeune gars, je vérifie que Philippe s’engage bien dans les ébats que j’ai prévus pour lui.
Bingo, il a délaissé la blondasse aux gros nichons, pour un serré-collé avec une belle brune, élégante, aux superbes jambes fines, et au sourire ravageur. Déjà il joue sa partition de séducteur, caresse tout ce qui passe à portée de ses mains.
La meuf reste super classe, accorde juste ce qu’il faut pour entretenir le feu, mais veille à ne pas laisser le lait déborder.
Les seins de la belle semblent attirer particulièrement les doigts de Philippe, qui les caresse sans aucune pudeur tout en dansant ventre contre dos avec la fille, certes prête à s’offrir, mais visiblement peu encline à le faire ici même.
Je vois au rythme des basculements du bassin de Philippe, qu’il va rapidement perdre le contrôle de la situation. Sans doute en manque depuis que je l’ai jeté, il cherche déjà le pur plaisir, le manchon de chair où pousser son mandrin, la grotte dans laquelle s’épancher.
Autant j’ai apprécié pendant des années que mon homme soit un jouisseur à répétition et à recharge rapide, autant sa manière de se frotter contre cette fille me choque. Comment ai-je pu apprécier ce manque d’élégance ? Tout le contraire de la fille, qui accepte ces hommages primaires, mais souhaiterait visiblement passer à un autre registre.
Le moment n’est pas encore venu d’intervenir et de guider leurs jeux, je les laisse s’arranger entre eux. Et je fais confiance à Nathalie pour tenir la dragée haute à Philippe, aussi longtemps que ce qu’elle doit accomplir pour moi ne s’est pas complètement réalisé.
Fougueusement, je me glisse enfin entre les mains de Marco, le beau joueur de poker. Il suffit d’une dizaine de minutes à ce magicien des caresses en toutes sortes pour me rendre raide dingue, électrique, au bord du premier d’une longue série orgasmes, en désir de la tête aux pieds, les pointes des seins aussi douloureuses que la bite de Philippe entre les mains de la masseuse. La bouche de mon amant parcourt mon corps sans relâche, et me fait découvrir des sensations raffinées.
Juste avant que je craque et emmène mon crush dans une des chambres du premier étage, où j’ai la ferme intention d’assouvir mes plus viles pulsions, Nathalie effleure mon bras en passant à côté de moi, outrageusement pelotée par Philippe.
C’est le signal du grand chambardement que j’attendais. Glissant ma main entre les jambes de Marco, je le menace d’arracher ce qui dépasse s’il ne me suit pas immédiatement. Il rit de bon cœur et évoque à voix basse dans le creux de mon oreille la longue liste des obscénités qu’il envisage de me faire subir.
Je pose sa main entre mes cuisses, pour lui montrer où j’en suis déjà et l’impérieux besoin que j’ai de subir le pire en lui faisant profiter du meilleur.
Après une légère hésitation, il semble ne pas faire grand cas de la présence de mon mec avec sa brune dans l’alcôve où je le pousse. L’espace est assez large pour au moins deux couples et juste ce qu’il faut de voyeurs et de branleurs pour pimenter les ébats.
Marco me caresse de haut en bas pendant que Philippe dénude sa partenaire. J’en fais de même avec Marco dont la belle et large queue pointe rapidement à l’air libre.
Pendant que je m’applique à palper le lourd paquet de mon amant, que j’ai bien l’intention d’essorer dès que possible, je vois Philippe téter les pointes des seins de Nathalie, qui l’encourage par des gémissements stimulants.
Marco me soulève et me dépose dans le premier lit. J’essaie d’oublier ce que fait l’autre couple, pour mieux m’abandonner à mon partenaire, dont la queue pointe déjà contre ma vulve.
J’ai cruellement envie de le laisser entrer sans protection. Heureusement, il prend lui-même l’initiative de dérouler le latex avant de plonger en moi.
La secousse de plaisir que provoque cette pénétration sans fioriture est fulgurante. Il écartèle d’un coup les parois de mon vagin, me transperce de son gourdin, déconnecte tout ce qui n’est pas volupté dans mon corps et mon cerveau.
Le rythme de ses poussées viriles est en parfaite harmonie avec les lancées de désir qui creusent mon ventre. Un jus abondant s’échappe de mon con à chaque fois qu’il sort de moi, alors qu’un bruit jouissif ponctue les glissements de son mandrin à chaque perforation de mes chairs intimes.
Il me baise si bien que je ne perçois plus ce qui se trame autour de nous. Il me fait chevaucher une vague infiniment jouissive, qui n’en finit pas de secouer mon ventre, mes seins, mon cœur, mes reins. Et mon cul, dès qu’il arrive à glisser ses doigts entre mes fesses.
Tout mon corps vibre, tremble, frissonne, jouit. Et le corps de Marco y répond, par des contractions de la queue de plus en plus désordonnées, par des bouffées de chaleur au creux de ses reins, par des tremblements des muscles de son torse lorsque j’arrive lécher ses tétons, ou encore par un invraisemblablement basculement des reins dès que j’arrive à m’emparer de ses fesses pour mieux lui dicter le rythme de mon plaisir.
Le sentant prêt à éjaculer, j’excite mon mâle par quelques phrases salaces. Il s’abandonne et me transperce de vigoureux empalements. Imaginer le sperme qui s’échappe de sa superbe bite et remplit sa capote à ras bord me fait craquer à mon tour. Mes gémissements et mes feulements orgasmiques couvrent tout ce que se disent les autres amants.
Longuement, je me laisse ballotter par le flux et le reflux du plaisir que je partage avec Marco. Les yeux fermés, je me saoule de l’odeur de son corps, puis de son sperme mélangé à mes sécrétions intimes lorsqu’il se retire de mon ventre.
Le bien-être que je ressens ne semble malheureusement pas partagé par Philippe, qui vient de découvrir la vraie nature de Nathalie. Une nature turgescente. Certes fine et infiniment douce, mais néanmoins turgescente et bien virile.
Il est d’un coup insupportable pour Philippe de réaliser à quel point il a pu désirer et trouver plaisir à caresser le corps de Nathalie, aussi longtemps qu’il la croyait être Nathalie. Non que le corps de Nathan soit repoussant, cela Philippe a l’élégance d’en convenir. Mais l’incertitude sur l’objet réel de son désir perturbe profondément mon ex. Si je ne réagis pas, la soirée va tourner court.
Descendant du petit nuage sur lequel Marco m’a propulsée, je me lève, m’approche de Philippe et le prends contre mes seins. Je m’étonne d’en être un peu émue.
Je caresse doucement les seins, le ventre et le sexe de Nathan, qui s’ouvre à moi, et offre son corps à Philippe en même temps. Il explique à Philippe qu’il a lui-même voulu ce moment. Que je ne l’ai ni payé, ni forcé, mais qu’il avait désiré cette rencontre avec un homme en profond désarroi, comme lui-même l’a été, fût-ce pour des raisons bien différentes.
Avec une tendresse émouvante, que je sens toucher Philippe dans sa fragilité actuelle, Nathan prend une main de mon ancien compagnon et la pose sur ses seins. Puis il la guide vers le bas de son ventre. Philippe poursuit le geste de lui-même, et commence à caresser maladroitement le sexe de Nathan-Nathalie. Celui-ci l’encourage d’un gémissement, puis lui murmure ce qu’il aime qu’on lui fasse et où il est particulièrement avide de caresses.
Peu à peu, les envies des deux hommes se rejoignent, se superposent. Philippe laisse ses préjugés de côté, Nathan sait comme personne comment achever de convaincre Philippe.
Un désir indistinct monte en moi pendant que j’embrasse alternativement mon ex, puis Nathan. Un désir différent de celui que j’éprouve pour Marco, que j’ai éprouvé pour Philippe autrefois, mais un désir voluptueux quand même.
En toute franchise, le corps de Nathan me fascine et les caresses qu’il reçoit de Philippe avec un plaisir si évident me font découvrir des sensations nouvelles.
Un peu impatient de me reprendre contre lui, Marco se joint à nous et participe un moment à nos jeux de mains. Pour lui aussi c’est une nouveauté. Mais le moment n’est pas venu pour ce genre de découvertes. Je préfère me charger d’une autre forme d’éducation ce soir.
Non sans demander à Philippe d’accepter d’aller jusqu’au bout de son initiation avec Nathan. Il sera patient et doux, je m’en porte garante.
Le reste de la nuit est fertile en découvertes, en gémissements, en baisers et en orgasmes de toutes sortes. Sans plus aucune limite de temps, de genre ou de plaisirs, nous explorons à deux, à trois, parfois même à quatre un monde de volupté jusque-là inconnu.
Comme promis, c’est à Marco que j’offre le reste de la nuit entre mes cuisses. Avec la ferme intention de le garder à portée de main quelques autres nuits encore. Aussi longtemps qu’il ne voudra pas retourner au club de poker. Je ne tolérerai qu’une seule addiction, celle que mes charmes provoquent.