Une Histoire sur http://revebebe.free.fr/
n° 20133Fiche technique14420 caractères14420
Temps de lecture estimé : 9 mn
15/03/21
Résumé:  Ce texte est le récit authentique de ma nuit d'amour avec P., première nuit avant beaucoup d'autres pour deux libertins en quête de découverte humaine et sensorielle.
Critères:  fh inconnu amour caresses intermast fellation cunnilingu préservati pénétratio init journal tutu -rencontre
Auteur : Christophe
L'alignement des planètes





Un nouveau coup d’œil dans le rétroviseur ; rien, si ce n’est la nuit noire légèrement éclairée par les feux arrière de ma voiture. Je ne suis ni inquiet ni énervé ; simplement intrigué, circonspect. Auras-tu filé tout droit au dernier carrefour alors que j’ai bien anticipé le clignotant avant de tourner à droite. Une simple erreur ? Le doute suivi du changement d’avis fatidique ? Un stratagème habile, mais mesquin pour me faire comprendre que finalement, non ? La réponse que tu m’as donnée sur le parking du restaurant, il y a cinq minutes, laissait planer le doute : « oui, j’en ai envie ; mais tu sais, je n’ai pas l’habitude de céder le premier soir… ». Petit retour en arrière.


Nous sommes mardi soir, les tables tranquilles devraient se trouver facilement. C’est dans cet esprit que je n’ai pensé à appeler le restaurant qu’à 19 h 45, sûr de moi. Cette adresse élégante à la cuisine raffinée, dans l’arrière-pays niçois, sera le cadre idéal pour notre première rencontre. Mais ce sera pour une prochaine fois, car le couperet tombe : « Le restaurant est complet, Monsieur ». Tu nous sauves la soirée en me proposant de nous rabattre sur cet écailler en sortie de ville.


Rendez-vous est pris pour 20 h 30 ; nous nous attendrons sur le parking. J’y arrive le premier, ce qui me laisse le temps d’aller repérer les lieux et de demander au serveur de nous trouver une table « tranquille », d’un sourire entendu. Je me délecte de l’attente propre à tout premier rendez-vous en faisant la causette à un magnifique chat noir manquant cruellement de conversation. Une voiture rentre sur le parking et se gare à côté de la mienne, comme si elles-mêmes voulaient apprendre à se connaître. Et c’est avec un plaisir indicible que le palpitant se met à palpiter et que tu viens à ma rencontre.


Premiers regards, premiers sourires, premiers échanges réels. Réels, car nous nous sommes rencontrés sur un site libertin la semaine précédente et avons échangé en quelques jours de nombreux tchats laissant entrevoir de réels atomes crochus. Je dois également avouer que les quelques photos postées sur ton profil ont eu le mérite de piquer ma curiosité : telle une nymphe grecque, j’avais découvert un délicieux corps allongé sur un lit aux draps défaits, photos vraisemblablement prises par un amant après des jeux endiablés. Légère marque de bronzage du maillot. J’étais sous le charme. Mais le comportement de Saint-Thomas est des plus pertinents dans l’océan libertin sur lequel naviguent de nombreux mythomanes (et woman) et chauds lapins n’hésitant pas à en poser. Mieux vaut donc ne croire que ce qu’on voit. C’est donc avec soulagement que nous nous attablons, loin de la foule déchaînée, et commençons à faire véritablement connaissance, les yeux brillants de l’un dans ceux également brillants de l’autre. Je me rends rapidement compte que tu débordes d’une énergie communicative.


Nous trouvons rapidement de nombreux centres d’intérêt commun, parmi lesquels le plaisir de la rencontre libertine dans laquelle le sexe n’est qu’une des nombreuses composantes d’une rencontre que nous souhaitons avant tout humaine. Les planètes sont alignées, les séducteurs séduits, l’addition payée. Il me tarde de nous retrouver sur le parking, à l’abri des regards indiscrets. J’ai envie de t’embrasser ! Déjà mes mains caressent tes hanches, nos lèvres se rapprochent. Nous goûtons ce premier baiser avec délectation alors que nos langues commencent à se caresser, nos cœurs à s’emballer. Mais le froid et l’humidité de ce mois de novembre me font précipiter la proposition, ô combien indécente : « On continue la soirée chez moi ? C’est dans une vieille maison de village, à dix minutes de là ». Que j’ai aimé ton « oui, j’en ai envie » et ce sourire rayonnant. Et que j’ai ri quand tu as précisé « mais tu sais, je n’ai pas l’habitude de céder le premier soir… ».


Ah, ça y est, je vois de nouveau les phares de ta voiture qui me suit ; dire que le premier restaurant n’était qu’à deux minutes du village… Je souris de te savoir derrière moi et de sentir mon sexe gonflé d’envie de t’avoir contre moi. Quelle belle soirée qui se prolonge ! Nous trouvons non sans mal à nous garer et parcourons les derniers mètres qui nous séparent de la maison, la main dans la main.


Cette maison de village est une invitation au plaisir crescendo avec des escaliers menant au salon/cuisine puis à la chambre. C’est tout naturellement que la visite s’arrête sur cette dernière pièce qui retient toute notre attention. Il faut dire que j’ai dû choisir avec une fine stratégie d’y mettre le seul chauffage d’appoint en cette froide nuit de novembre. Tu sembles apprécier le charme sobre de la pièce alors que je me serre derrière toi et commence à t’embrasser dans le cou. Mes mains baladeuses parcourent tes bras, tes hanches, mais n’osent pas s’aventurer plus loin. Nous sommes très excités et avons envie l’un de l’autre sans toutefois vouloir nous précipiter et gâcher cet instant éphémère. Tu te retournes pour me faire face et m’embrasser avec délicatesse. Tes lèvres sont délicieuses et nos langues se retrouvent enfin pour de nouveaux jeux suaves. Mes mains ont envie de parcourir ton corps et s’attardent sur ta poitrine ; je te sens réagir à ces caresses, réaction qui me donne un premier aperçu de combien ta poitrine sait être sensible et réceptive. Je suis ravi, tu es aux anges.


C’est acté, la soirée sera marquée sous le sceau de la douceur ; nous nous allongeons tranquillement sur le lit pour continuer cette première découverte de nos corps, sans précipitation aucune. C’est tout de même toi qui soulèves mon polo pour y glisser une main et venir à la rencontre de mon bas-ventre, de mon torse velu. J’adore ces instants qui donne le LA d’une soirée sans bémol. Le désir montant rapidement, nous enlevons hauts et bas pour ne rester qu’en sous-vêtements. Un boxer noir bien tendu d’un côté du lit, culotte et soutien-gorge bleu foncé de l’autre. Je caresse du regard tes belles courbes avec un sourire qui en dit long sur mes pensées, et me retrouve contre toi, boxer contre culotte, bouche contre bouche.


Nos mains se font plus pressantes : les miennes te caressent la poitrine tandis que les tiennes s’occupent de mes fesses comme pour augmenter le contact de nos sexes qui commencent à prendre feu. Faisant glisser une bretelle de ton soutien-gorge, je libère un téton et commence à jouer avec ma langue devenue ô combien joueuse. La réaction est immédiate et je t’entends gémir sous ces nouvelles caresses, ce qui amplifie mon excitation. Je te sens glisser une main dans mon boxer pour libérer ma verge qui ne demande que cela. Sans doute es-tu soulagée de la sentir en main : ni trop petite, ni trop grosse ; tu vas l’adorer.


Le lecteur excité aura compris que c’est toi qui ce soir mènes le tempo. Pour quelqu’un qui ne cède jamais le premier soir, je trouve que tu es plutôt entreprenante, pour mon plus grand plaisir. C’est toi également qui m’aides à enlever ton soutien-gorge qui est désormais superflu. Je me charge avec délectation de ta petite culotte que je fais glisser le long de tes jambes refermées, comme un dernier rempart de principe avant l’offrande à ton amant d’un soir. Je découvre entre ces jambes sportives un très joli sexe épilé de près, exception faite d’un petit liseré grisonnant, discret, trop mimi.


J’ai bien remarqué que toi aussi tu as maté avec envie cette verge en érection, rasée de près, avec ces poils roux en frontière du bas-ventre ; nous sommes ravis et mutuellement flattés du sourire complice qui traduit cette excitation électrique. Nos corps, nos sexes, désormais nus, sont plaqués l’un contre l’autre, alors que nous nous embrassons de nouveau, avec toujours plus de fièvre. Ma bouche entreprend alors de descendre au plus chaud de ton corps, le parcours étant clairsemé d’épreuves devant lesquelles je ne peux que céder : un cou délicatement parfumé, des seins aux tétons fièrement érigés, un bas-ventre sensible à mes baisers.


L’inexorable descente se termine alors que mes lèvres déposent un baiser sur ton sexe comme l’intention implicite de te donner du plaisir tout au long de la nuit. Ce premier contact des plus intimes est suivi d’un léger gémissement qui invite ma langue à partir à la découverte ton petit abricot sucré. Nous nous délectons de ces moments : toi en ressentant des sensations que la vie t’avait fait oublier, moi en réalisant que mes cinq sens sont comblés. Mon sexe n’est pas en reste, les frottements contre le drap ne faisant que décupler l’érotisme de la situation. J’écoute monter ton plaisir à travers de nombreux « oh oui » et consœurs desquels tu n’es franchement pas avare, à ma plus grande satisfaction.


La douceur de notre relation impose naturellement de lentes caresses de ma langue sur ton clitoris, jusqu’à même immobiliser cette dernière pour te laisser mener la douce cadence. Cette masturbation humide te mène rapidement à un premier orgasme après lequel je me love contre toi pour te laisser reprendre tes esprits. Tu as du mal à redescendre en température ; la vue de mon sexe en érection t’invite silencieusement à venir s’occuper de lui. Sans trop me laisser le choix de ton côté, et sans trop opposer de résistance déplacée du mien, tu me plaques le torse contre le matelas et t’approches de ma verge pour une fellation comme je les adore : avec lenteur et amplitude.


À mon tour d’être aux anges. Je ne peux que jeter ma tête en arrière et savourer ton cadeau que tu sembles apprécier autant que moi. Tu t’appliques si bien à faire glisser tes lèvres contre mon sexe puis à le prendre en bouche. Je peux sentir ta langue qui court autour de mon gland, ce dernier glissant ensuite vers ta gorge. Mes mains décidément baladeuses ne peuvent s’empêcher de venir caresser tes seins qui de nouveau réagissent au quart de tour. Je n’aurais sincèrement jamais cru pouvoir faire jouir une femme avec de simples caresses sur la poitrine. Et c’est pourtant ce qui se passe alors que mes doigts te titillent les tétons : je t’entends gémir alors que ta bouche redouble d’efforts pour me procurer du plaisir. Tu dois sentir mon sexe chaud gonfler dans ta bouche de manière démesurée. C’est alors que je te sens jouir sous mes caresses, une nouvelle fois. « Tu es un vrai magicien ! C’est merveilleux ce que j’ai ressenti ! » me confies-tu. Tu es vraiment adorable et j’en suis sincèrement ravi et flatté.


Nous réalisons que nous avons chacun trouvé notre jumeau sensoriel ouvrant ainsi la porte à un terrain de jeux inédit pour nous deux. « Je veux te sentir en moi » décides-tu. Il ne faut pas me le dire deux fois, d’autant plus que cette idée me taraude depuis à peu près… le début de l’effeuillage ! Je me place entre tes cuisses et tu guides d’une main mon sexe contre le tien, pour d’humides caresses ; mais peut-on encore parler de préliminaire après un deuxième orgasme ? Mon sexe se permet d’écarter tes lèvres tel un rideau protégeant une voie inexplorée.


Mes yeux plongés dans les tiens te disent silencieusement « je veux te pénétrer, sentir ton sexe enserrer le mien ». « Viens », me réponds-tu. Je saisis un préservatif que j’enfile sur ce sexe gonflé de désir. Les yeux dans les yeux, le souffle régulier, présent à l’instant, je te pénètre lentement, progressivement. Un vrai régal ! Nos sexes sont faits l’un pour l’autre, parfaite complémentarité symbolisée par le Yin et le Yang. Nous prenons vraiment du plaisir avec cette pourtant classique position du missionnaire.


Notre mission ? Accepter ce plaisir divin, honorer l’autre pour cette offrande, être reconnaissant pour cette rencontre qui va bien au-delà d’une simple rencontre libertine. Quelque chose de plus profond est en train de se passer, mais nous ne le réaliserons vraiment que plus tard. Pour l’instant, nos doux va-et-vient nous procurent un plaisir fou qui se voit décupler alors que je me place derrière toi pour te pénétrer, tous deux allongés sur le côté. Je soulève une de tes jambes pour mieux te pénétrer et parviens à trouver la position que nous renouvellerons systématiquement lors de nos retrouvailles. Il faudra songer à lui trouver un nom, tant cette position nous offre un plaisir intense et permet de m’occuper également de ton clitoris et de tes seins.


J’apprécie à juste titre ta souplesse, témoin d’une vitalité sportive impressionnante. J’accélère la cadence sans pour autant te pénétrer plus profondément et, croyez-moi ou pas, je te sens de nouveau partir sous des spasmes hallucinants accompagnés de gémissements propres à réveiller tout le village… Pour la crédibilité de l’histoire, je devrais maintenant exploser en toi dans un gémissement de plaisir, j’en suis conscient, mais je me surprends à résister involontairement à l’éjaculation et mets cela sur le compte de l’intention sincère de te procurer du plaisir. C’est donc ta bouche exquise et tes mains de velours qui viendront à bout de cette incroyable résistance qui me surprend encore à la rédaction de ce récit, ô combien véridique.


Alors que nous nous lovons et profitons de ces instants de calme après la tempête sexuelle, nous réalisons que quelque chose d’énorme vient de se passer entre nous, que nous venons d’ouvrir une voie d’exploration (de sexploration, diront certains) très prometteuse. Cette rencontre tant humaine que sexuelle, cette synchronicité, cette envie commune de découverte de notre vrai moi ne présagent que du bon. Les mois suivant cette première rencontre nous donneront raison.