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n° 20257Fiche technique47873 caractères47873
Temps de lecture estimé : 28 mn
13/05/21
Résumé:  Une fine guêpe rencontrée dans un mariage.
Critères:  fh couple bizarre fsoumise portrait
Auteur : Roy Suffer  (Vieil épicurien)            Envoi mini-message
Maïa la belle

Obligation de mariage. J’ai horreur de ça. Guillaume et Sylviane, deux amis du temps de la fac, qui vivent ensemble depuis des années, et qui ont décidé de se marier. Pour avoir des enfants. Bien sûr, je suis invité, bien sûr, je ne peux pas refuser, je suis le témoin du marié. J’y vais donc. Cadeau de la liste. Costume léger et clair. C’est l’été et il fait très chaud. Ces deux enseignants ont décidé de se marier pendant les vacances, en juillet. Ils m’ont dit :



À moi, le célibataire endurci, laissez-moi rire. Mais en arrivant un peu avant onze heures, pendant que la mariée termine de se sangler dans sa robe de torture, Guillaume me prend à part :



La cérémonie se déroule rapidement à la mairie, je signe. Elle est un peu beaucoup plus longue à l’église, mais le lieu est frais, donc agréable, et nous en profitons pleinement. Toujours pas de foldingue, j’ai encore la paix. Guillaume et Sylviane ont bien fait les choses. Ils ont loué une sorte de manoir au milieu d’un parc, et pris les services d’un traiteur pour la journée. C’est joli, sympa, le champagne et les amuse-bouches sont très bons, l’ombre des grands arbres assez fraîche. Nous allons passer à table quand la tornade jaune et noire débarque, sortie d’on ne sait où.


Elle commence par faire un scandale sur l’horaire, n’ayant trouvé d’abord personne à la mairie, puis plus personne à l’église. Heureusement qu’une bonne âme a bien voulu l’amener jusqu’ici ! Guillaume la conduit jusqu’à sa place à table, disant « c’est pas grave, tu arrives pour le meilleur », fait les présentations et me la laisse en me soufflant « bon courage ». Ça part fort. Maïa, car c’est ainsi qu’elle se prénomme, est une petite bonne femme ronde et brune, accoutrée d’un ensemble à grosses rayures jaunes et noires. Elle porte de grosses lunettes de soleil complétant sa ressemblance avec l’abeille du même nom, tout au moins homophone. Elle se tortille sur sa chaise comme un ver coupé, intervient dans toutes les conversations, râle sur tout : quelle idée de manger dehors par une chaleur pareille, et pourquoi tout le monde n’est pas servi en même temps, et qu’est-ce que c’est que ce truc dégueulasse, etc., etc. Près d’elle, aucune conversation sensée n’est plus possible, et je sens bien que le repas va me rester sur l’estomac, que le reste de la journée sera gâché. Après l’une de ses interventions incongrues, choquante pour une gentille petite dame d’un âge respectable, la moutarde me monte au nez. Ma main tombe sur son bras et curieusement serre, serre, serre. Sa main blanchit un peu, elle cherche à se dégager sans y parvenir et prend une aspiration pour brailler au scandale. Je la devance :



Je me lève sans la lâcher, l’entraînant malgré elle. Elle glapit un peu, mais passe surtout son temps à essayer de ne pas perdre son équilibre et suivre mon rythme de marche. Il est vrai qu’il y a une petite différence entre un compas d’un mètre quatre-vingt-cinq et un compas d’un mètre cinquante. Je l’entraîne derrière l’angle du manoir, hors de la vue et des oreilles des autres convives. Je m’arrête brutalement, centre d’un cercle dont elle fait le demi-tour sur sa lancée pour me faire face.



Joignant le geste à la parole, je la soulève de terre à bout de bras et la tiens ainsi quelques secondes. Elle se plaint des côtes qui lui font mal, se frotte le bras qui est maintenant tout rouge, me traite de méchant.



Elle hoche la tête comme une petite fille en faute, l’air boudeur.



Elle me grimpe sur le dos, s’accrochant à mon cou, et je fais celui qui ne s’aperçoit de rien :



Tout le monde rigole, le repas reprend jusqu’à son terme sans que l’excitée de service ne se manifeste. Au moment des cigares, Guillaume vient me rejoindre un instant.



Il y a des jeux à la con, comme dans tous les mariages. Il y a toujours des spécialistes pour ces jeux-là, des mecs qui doivent passer leur temps dans les mariages des autres à recueillir ce genre de niaiseries. La Maïa ne manque pas de participer, jetant fréquemment un coup d’œil de mon côté. Moi, je me fous autant du jeu que de la fille. Le problème, c’est qu’en même temps elle picole pas mal. Certes, les vins ne titrent pas 48° 5 comme mon whisky préféré, mais on voit bien qu’elle commence à s’échauffer, à faire plus de bruit, à avoir les joues bien rouges. Elle allume tous les hommes qui passent à sa portée, jetant toujours un œil de mon côté pour voir si je vais réagir. Tout le monde est là pour rigoler et faire plaisir aux mariés, et tout se passe à peu près bien même si, le temps et l’alcool aidant, l’attitude de Maïa devient de plus en plus scabreuse.


Un brave garçon, éméché lui aussi, s’est pris au jeu : ils ont joué à saute-mouton et elle l’empêche de passer en se hissant sur la pointe des pieds et simule une sorte de rapport sexuel en frottant ses fesses contre son sexe. Le pauvre gars tombe dans le panneau, simule aussi en se frottant comme un malade, cramponné à ses hanches. Certains rient et prennent des photos, d’autres trouvent cela déplacé et bougonnent entre eux. Et puis soudain, la petite amie, ou l’épouse, du garçon lui tombe sur le poil et lui colle une gifle magistrale. Le type rouspète que ce n’est qu’un jeu, qu’elle n’a rien compris et qu’elle est conne.


Bref, nous allons vivre une rupture en plein mariage. En bons samaritains, les mariés s’y collent, Guillaume avec le garçon, Sylviane avec la fille, de façon à arranger les affaires, mettant tout sur le compte de l’alcool et de l’autre folle incontrôlable. Je me sens obligé d’attraper la fouteuse de merde au collet, criant « Musique maestro ! » Quelqu’un lance la sono, c’est un tango. Je mets un bras de Maïa autour de mon cou, je lui prends une main puis je lui passe un bras autour de la taille. En me redressant, ses pieds pédalent dans le vide à vingt centimètres du sol. J’entame mon tango comme si de rien n’était, avec une partenaire fort docile à qui je n’écraserai pas les pieds. Les gens rient de nouveau, j’incite tout le monde à danser. On crie tous pour appeler les mariés qui lâchent leurs assistés pour répondre à la foule en délire. En passant près de Guillaume, je lui dis :



Laissant la foule s’agiter sur des airs argentins, je transporte ma cavalière hors du groupe puis l’entraîne vers ma voiture. Dès le démarrage, elle commence à bougonner :



Elle habite un petit immeuble assez récent, sans luxe, mais propret, où elle a un T2 plutôt sympathique. Un assez grand séjour avec cuisine américaine, une petite chambre, toilettes et salle d’eau. Trois tabourets hauts indiquent que le comptoir de la cuisine sert aussi de table de salle à manger. Elle m’installe sur un petit canapé clic-clac, « pour si je reçois personne », précise-t-elle, un mur de rayonnages remplis de bouquins et, face à la porte-fenêtre, un bureau couvert de dossiers bien empilés. Quelques photos aux murs, genre posters ou affiches de cinéma découpés et recomposés avec goût et astuce. Elle met un CD de Gershwin et file sous la douche. Quand elle réapparaît, elle porte un court peignoir de satinette vieux rose, des sandales à talons hauts compensés et elle a attaché son paquet de cheveux noirs avec une grosse barrette au sommet de sa tête. Vue de mon siège, elle paraît vraiment beaucoup plus grande. Je lui dis :



Elle prépare le thé, apporte deux tasses, puis vient le servir à la façon Maïa. C’est-à-dire qu’elle passe presque devant moi et se penche en avant pour verser le liquide dans les tasses. Évidemment, avec un peignoir aussi court, ça revient à me coller ses fesses devant le nez. Pure provoc. Après tout, si c’est ce qu’elle cherche, je n’ai pas grand-chose à perdre, si ce n’est quelques centilitres de sperme. Je mets mes deux mains sur ses fesses.



Elles sont douces, lisses, bien pommées, tout à fait agréables à caresser. Ses cuisses aussi du reste, des jambes assez musclées, mais enrobées d’une petite couche de graisse tendre. Le plus joli est son as de carreau. J’appelle ainsi ce losange à côtés concaves constitué par le bas des deux fesses et le haut des deux cuisses. C’est là que la vulve se projette vers l’arrière en position penchée. Une belle vulve rasée de près, boule de chair tendre fendue en son milieu, avec deux petits bouts de chair plissée et plus sombre qui s’en échappent, les petites lèvres. J’y place un gros baiser, puis un autre. J’entends la théière se poser sur la table, mais Maïa ne bouge toujours pas. Alors, je lèche ce beau fruit qui ne semble pas du tout défendu, titillant les petites lèvres à petits coups de langue. J’écarte un peu son popotin vers la droite et me penche vers la gauche pour apercevoir son visage et ses réactions. J’aperçois un sourire (ah ! progrès) ; alors elle se redresse (dommage !), ouvre son peignoir (pas mal !) et s’assoit sur moi à califourchon (très bien !). Mais elle croit bon d’ajouter :



Le reste de ma phrase s’étouffe, puisque Maïa, dressée sur ses genoux, a pris ses seins et me les fourre alternativement dans la bouche. Je ne peux plus parler, que sucer, aspirer, lécher. Et elle de continuer :



Je trouve vraiment que les femmes en manque de sexe sont parmi les plus délicieuses. Avec elles, il n’y a rien à faire, qu’à se laisser faire : elles vous donnent du plaisir en assouvissant le leur. Ainsi Maïa entreprend de me dévêtir. Pas de problème avec la chemisette, je l’aide un peu avec le pantalon pour le bouton caché qu’elle manque d’arracher, et une fois le slip descendu elle s’exclame :



Elle tombe à genoux sur la moquette, enfournant mon sexe et le suçant avec autant de vigueur que d’habileté. Je contemple de haut ce dos blanc se terminant par les fesses épatées par la position et ressemblant à un gros cœur blanc. Parfois, l’un des gros seins, ballotté par ses mouvements de pompe, apparaît à droite ou à gauche. Elle ne serait pas si mal, cette fille, si ce n’est son fichu caractère ou du moins l’impression qu’elle veut en donner. Mes yeux parcourent les titres de sa bibliothèque : impressionnant. Que des ouvrages de référence, indispensables à ses études, je suppose. Et puis son choix de musique : ce n’est pas tout le monde qui écoute du Gershwin. Je m’attendais plus à du hard rock ou à du métal. Elle a vraiment quelque chose de bien, mais ne sait pas le mettre en valeur, comme une ado rebelle attardée. À ce moment de mes pensées, je me penche négligemment pour attraper ma tasse de thé, lui coinçant un peu la tête sur mon sexe. Elle réagit :



Elle recommence quelques succions, puis grimpe de nouveau sur moi à califourchon sans lâcher mon pénis et s’empale tranquillement dessus avec un soupir de satisfaction. Elle commence une chevauchée, mais le clic-clac est vraiment inconfortable. Je suis trop enfoncé et dois me soulever sur les cuisses et les épaules pour la pénétrer correctement, et à chaque fois qu’elle gigote, je suis ballotté d’un côté et de l’autre. Désagréable. J’empoigne alors ses fesses, suce mon majeur pour bien le mouiller et lui plante à demi dans l’anus, la crochetant solidement par le coccyx. D’un coup de reins je me lève, Maïa empalée sur moi se cramponne à mon cou, étonnée. Je la transporte ainsi jusqu’à sa chambre, mais elle fait :



En effet, quel bazar ! Contrastant avec le living plutôt en ordre, le sol de la chambre est jonché de vêtements, de chaussures et d’emballages de gâteaux, de chips ou autres cochonneries. Je tombe sur le lit toujours en elle. Le choc lui tire un hoquet. La pince à cheveux vole dans la même secousse et sa tignasse noire s’étale sur le méli-mélo de draps et couvertures, vêtements et couvre-lit dispersés sur sa couche. Décidément, cette fille m’agace. J’ai du mal à supporter qu’un tel potentiel soit aussi mal exploité. Son appartement est à son image : une certaine apparence, en l’occurrence propre et ordonnée (le living), et puis un fond totalement différent, totalement en désordre, sans respect pour les objets comme pour elle-même, à l’image de sa chambre. Il y a de ces fureurs contenues qui ne s’expriment qu’en certaines occasions ; en voulant se faire sauter, elle me donne l’occasion d’exprimer ma colère, sans le respect que je lui aurais accordé en d’autres circonstances. J’enchaîne donc sur elle par de grands coups de bassin qui claquent contre son bas-ventre comme une fessée, tout en lui levant les jambes autour de mon cou. Ainsi coincée, bassin relevé, elle expose sa plus tendre intimité à la violence de mes pénétrations sans ménagement. Elle écarquille les yeux, surprise par ma rudesse, et se met à crier :



Non, ce sera sans douceur, ce sera une punition. Je fais passer ses deux jambes d’un même côté et la bascule vivement pour qu’elle se retrouve à quatre pattes, et ce sans cesser de la marteler. J’attrape sa tignasse et l’enroule autour d’un poignet, lui relevant férocement la tête, et de l’autre main je frappe vigoureusement ses fesses en hurlant :



Sans prendre garde à ses supplications, je me mets à lui pilonner le vagin, me dressant sur mes jambes pliées pour me laisser retomber en elle de tout mon poids. Elle pleure, crie, supplie, je vais jusqu’au bout de mon plaisir, éjaculant à longs jets dans son intimité. Puis je l’attrape de nouveau par les cheveux, lui fourre mon sexe dans la bouche pour l’y nettoyer. Elle tousse, s’étrangle, hoquette, le rimmel dégouline de ses yeux de panda, je n’y prête aucune attention. Quand j’estime que mon sexe est propre, je la plante là et vais au salon me rhabiller. Je suis en train d’enfiler ma veste, tout en buvant ma tasse de thé froid, quand elle pointe son museau. Elle récupère son peignoir près de moi, avec la discrétion d’une souris. Trop tard, le piège se referme. Je la prends par le menton :



Elle file à la salle de bains. J’ai la main sur la poignée de la porte quand elle me rattrape par la manche :



Elle attend sûrement un baiser, un au revoir, mais je tourne les talons. Dans la voiture, je suis tenaillé par les remords. J’ai été dégueulasse avec cette petite, un vrai goujat. Bien sûr, c’est l’emmerdeuse de service, elle est connue pour ça depuis des années. Mais là, j’y suis allé un peu fort. Elle m’a fait rentrer dans son intimité sans la moindre agressivité, elle est en grand manque affectif, et j’ai ajouté une douleur à sa douleur. J’espère simplement qu’elle ne fasse pas une connerie à cause de moi, que la promesse de revenir le lendemain l’en dissuadera. Mais je ne dors pas bien cette nuit-là, et pas seulement à cause de la chaleur.

Le lendemain soir, donc, je sonne un peu fébrile à la porte de Maïa. Elle vient m’ouvrir avec beaucoup de naturel et de décontraction, mais toute en retenue :



Elle est transformée, il faut l’avouer, et me surprend un peu. Elle a dû aller chez le coiffeur et l’esthéticienne, car elle porte une coiffure élaborée, une sorte de chignon sur le sommet du crâne, façon geisha, mais en plus serré. Ses yeux sont redessinés très allongés sur les côtés. Sa bouche aussi, augmentée en épaisseur et rétrécie en largeur, est redessinée en cœur avec un rouge sombre. Tout ceci lui donne un aspect un peu asiatique qui lui va très bien. Elle est juchée sur des talons de dix centimètres et porte une petite robe fourreau faite en je ne sais quelle fibre nouvelle, mince, souple et visiblement extensible. Car ce tissu étant imprimé verticalement de fines rayures pastel, toute couture se remarquerait. Or son popotin et sa grosse poitrine y trouvent leur place sans problème et sans drapé par ailleurs, à la taille notamment. Elle ne porte pas de ceinture, ce qui allonge encore sa silhouette. Je lui prends une main et la fais tourner sur elle-même, l’admirant sur toutes les coutures. Je passe la main sur ses fesses, puis sur ses seins, pour vérifier l’absence de couture et l’élasticité du tissu.



Nous échangeons un long baiser tendre et elle poursuit :



D’un geste elle m’invite à m’asseoir. Elle a installé deux gros coussins autour de sa table de salon, couverte d’une multitude de petits plats japonais (riz cantonais, poisson, nems, etc.), avec deux bougies, une bouteille de rosé et une de saké. Vraiment un gros effort. Je m’assois en tailleur sur un coussin, elle soulève sa robe jusqu’au pubis et fait de même, foufoune délibérément à l’air, en ajoutant :



Je souris. Nous mangeons, nous buvons beaucoup. Il y a même ces petits verres à saké avec au fond une photo coquine qui ne se voit que quand le verre est plein. Je lui fais remarquer :



Je me rapproche d’elle avec mon coussin. J’ai envie de me faire pardonner, de la câliner un peu. Et puis surtout, il y a ce pubis qui me fait de l’œil depuis plus d’une heure et qui m’échauffe sérieusement les sens. Je passe donc un bras autour de ses épaules, l’embrasse, caresse ses seins et termine ma course entre ses cuisses. Elle se prête au jeu, ronronne comme une petite chatte, m’aide à l’extirper de sa robe chaussette et se prête de nouveau à mes palpations, nue comme un ver. Je l’installe sur les deux coussins et plonge ma tête entre ses cuisses. Patiemment, longuement, je lèche son sexe et suce son clitoris jusqu’à lui tirer deux orgasmes presque successifs. Ça lui plaît beaucoup, c’est une autre façon bien plus délicate de prendre soin d’elle. Elle m’emmène alors dans sa chambre, parfaitement rangée et nettoyée, draps changés, déjà éclairée d’une lumière tamisée. Nous y passons une belle nuit d’amour tendre, mais fougueuse, faisant même l’amour à la fenêtre grande ouverte compte tenu de la chaleur.


Je la quitte au petit matin, après le café, encore toute chose de toute cette tendresse à laquelle elle n’est pas habituée. Je lui dis alors :



Je lui laisse ce que j’ai sur moi, environ deux cents euros. Elle refuse, disant qu’elle se débrouillerait. Je lui dis ne pas souhaiter la retrouver à l’hôpital pour inanition, en prison pour vol, dettes, ou sur le trottoir pour les rembourser. Et que surtout elle ne confonde pas cela avec un quelconque service rendu avec son corps, mais comme un encouragement à continuer, car je la trouve sur la bonne voie.


Je quitte Maïa soulagé, pour ne pas sembler l’avoir blessée d’une part, de la voir faire de réels efforts également. Pour un temps peut-être, car va-t-elle tenir sur la distance ? Cette mission n’existe pas bien sûr, c’est une façon de prendre un peu de distance une fois rassuré sur son état. Je ne souhaite pas entretenir une relation suivie avec elle : elle est trop jeune pour moi d’abord, pas du tout mon type ensuite, et puis trop impétueuse et même un peu caractérielle. Le simple fait qu’elle ait réagi comme ça montre bien qu’elle cherche à recevoir des coups de pied quelque part, et son obéissance immédiate dénote un côté femme enfant inquiétant à 28 ans. Or je n’ai pas besoin d’enfant supplémentaire. Passer un mois sans la voir n’est pas a priori un problème. J’ai beaucoup de travail, nous ne fréquentons pas les mêmes milieux, elle n’a même pas mon numéro de téléphone. Cependant, elle me manque au bout de quelques jours, un manque physique de cette petite femme que je manipule si facilement et qui est si avide de sexe.


Je tiens bon pendant trente jours et retourne la voir avec envie. Elle m’accueille comme le messie, et c’est très agréable. Moins de cinq minutes après mon arrivée, elle est nue devant moi, tournant dans tous les sens pour me montrer qu’elle a bel et bien perdu trois kilos et demi. J’en profite pour la tripoter et la tâter un peu partout, et comme d’habitude elle se laisse faire avec complaisance. Le contact de sa peau, ses formes offertes sans restriction à mes mains et à mes yeux me donnent immédiatement une belle érection. Elle se plaint un peu de ses seins qui, lui semble-t-il, tombent depuis qu’elle a maigri. Je lui explique que les seins ne sont pas autre chose qu’une masse graisseuse dans un sac de peau. Les seules choses à faire pour les préserver en forme sont de trois ordres : d’abord porter un soutien-gorge en permanence pour éviter de distendre la peau ; ensuite, soigner cette peau pour qu’elle garde son élasticité, avec des crèmes nourrissantes et hydratantes ; enfin renforcer la musculature sous-jacente, en l’occurrence les pectoraux, pour leur donner une meilleure assise. Je conclus d’ailleurs que tout son corps a besoin de sport, de marche et de natation par exemple, parce que malgré sa perte de poids elle reste molle. Elle soupire, avale le « compliment » et bougonne qu’elle n’aime pas ça. Puisqu’elle est nue, nous en profitons pour faire un premier câlin, elle n’attendait que ça. Je passe une bonne soirée, puis une bonne nuit, avec une Maïa apaisée et du coup plus intéressante. Nous échangeons sur plein de sujets, et je m’aperçois que sa culture n’est pas que sur les rayons de sa bibliothèque. Elle est fière aussi de me montrer son réfrigérateur rempli de légumes de saison, et elle me fait une salade composée pour le dîner. Ses efforts et ses progrès continuent, et c’est bien pour elle. Après cette soirée, mon attachement pour elle augmente, et je vais la revoir une ou deux fois par semaine. Elle me signale d’éviter le mardi et le jeudi parce qu’elle fait piscine. Bien, encore un progrès.


Trois semaines s’écoulent ainsi en toute harmonie et simplicité. Pour moi, c’est à la fois pratique et facile : j’ai envie d’elle, je vais chez elle. J’y passe la soirée ou toute la nuit, selon mon état d’humeur, de fatigue ou d’envie. Jamais une question de sa part, jamais une plainte ou un regret exprimé. Je lui dis « je ne te verrai pas la semaine prochaine », elle répond « ah ? Bon… ». Jamais elle ne va plus loin que ce « ah ? » interrogatif, suivi de ce « bon… » résigné. Jamais elle ne demande « pourquoi ? Où vas-tu ? », jamais non plus elle n’exprime un reproche du genre « tu pourrais faire un effort » ou « et si tu m’emmenais en week-end ? ». Jamais. Elle accepte inconditionnellement mes arrivées et mes départs, se rendant toujours disponible quand je le souhaite, me réservant toujours le même accueil enthousiaste. Je débarque sans prévenir, elle m’embrasse puis, de façon quasi rituelle maintenant, elle me sert un verre, se met nue et vient entre mes jambes pour me sucer. Je lui fais l’amour et soit nous dînons ensemble, soit je pars comme je suis venu, et si nous dînons il m’arrive de partir aussi bien que de rester.


Et puis un jour, au bout d’environ trois semaines donc, elle est en train d’œuvrer vigoureusement entre mes jambes. Je suis fatigué par une journée épuisante pleine de soucis et de difficultés, comme on peut en avoir au boulot. Je me suis dit que la voir me ferait du bien, me détendrait et me changerait les idées. Et c’est vrai. Affalé sur son canapé trop mou, je commence vraiment à me détendre : vider ses bourses vide aussi la tête. Soudain, elle me fait très mal. Un coup de dents sur le gland, que je crois d’abord malencontreux. D’un geste réflexe, je saisis ses cheveux pour libérer mon pénis de ses quenottes. À ma grande surprise, elle s’écrie :



Et elle se dirige à quatre pattes, fesses en l’air, vers un petit meuble.



Elle rapporte, toujours rampante, une grande boîte avec pêle-mêle une corde, des poignets en cuir avec des anneaux, un martinet, un bâillon de cuir avec une boule… Le ciel me tombe sur la tête.



Je suis complètement abasourdi. D’abord, je trouve la situation absurde, même pas drôle, ensuite j’avoue que ça dépasse mon entendement. Je me lève et fais quelques pas dans la pièce, histoire de réfléchir. Ce n’est pas si simple d’analyser une telle situation quand on est épuisé par une journée de boulot, et qu’on a été confronté huit heures durant à une kyrielle d’emmerdeurs de tout poil et de problèmes à résoudre. J’en arrive vite à conclure qu’elle me monte une scène de mauvais goût, ce qui ressemble assez à la Maïa du mariage, afin de mettre un peu de piment dans notre histoire, devenue un peu plate et routinière. Et elle qui me suit partout, à quatre pattes, le martinet entre ses dents. Je retourne m’asseoir. Elle en profite pour reprendre la parole :



Elle se met en travers devant moi, appuyée sur un de mes genoux. Elle me prend une main et la met entre ses cuisses, sur son sexe, et elle me colle le martinet dans l’autre main en m’ordonnant :



Je commence timidement, craignant vraiment de lui faire mal avec ce truc. Et elle crie :



Je prends la direction de la porte. D’une détente au sol, elle m’agrippe une jambe en hurlant « Reste, j’t’en supplie, reste… ». Je la traîne jusqu’à la porte, tirant péniblement ma jambe à laquelle elle continue de s’agripper. Je pensais qu’elle allait me lâcher et se calmer une fois la porte ouverte, pas du tout. Je la traîne jusque sur le palier, nue, pleurant et hurlant. Évidemment, la porte d’en face s’ouvre et un monsieur apparaît, curieux de savoir l’origine de ces cris. Une voix féminine se fait entendre du fond de l’appartement :



En entendant parler de police, Maïa me lâche enfin, se relève et court s’enfermer dans son appartement. Le voisin, profitant largement du spectacle improvisé, secoue la tête en murmurant :



Il referme sa porte. Elle n’en est donc pas à son premier scandale dans l’immeuble. Assez bouleversé par cet épisode, je commence à comprendre ce que Maïa avait érigé en technique de drague. Elle a un comportement odieux partout où elle va, le premier qui la remet vertement à sa place est un dominant potentiel. Elle le ramène chez elle, s’offre sans détour à lui et, tant soit peu qu’il lui montre de l’autorité, son cinéma commence. Elle le considère comme son « maître » et devient sa « soumise ». Mais si le monsieur se montre trop gentil ou sort de son rôle, il faut bien avouer son fantasme ou sa perversion. Et là, le plus souvent, le type pas prévenu s’enfuit à toutes jambes. Au final, ce n’est pas mal monté, plutôt astucieux comme façon d’assouvir ses penchants, je m’y suis bien fait prendre. J’ai même ressenti une certaine excitation en la frappant, et un jour peut-être quelqu’un se révélera être le dominateur qu’elle recherche. Je souhaite simplement qu’elle ne tombe pas sur un vrai méchant, qui démolirait cette petite femme par ailleurs si attachante.