n° 20280 | Fiche technique | 19098 caractères | 19098Temps de lecture estimé : 11 mn | 25/05/21 |
Résumé: Une soirée entre amis, sympathie et badinage entre femmes, bonne chère et brin de fantasme : la meilleure façon de terminer l’année. La nouvelle s’annoncera prometteuse. | ||||
Critères: ff grp inconnu fête voir exhib odeurs fmast -lesbos -exhib | ||||
Auteur : Dyonisia (Rêves et autofictions) Envoi mini-message |
Elle s’appelait Sylvie, bientôt quarante ans, châtain. C’était la femme d’un ami. Elle était assise en face de moi. Nous sympathisâmes lors de l’apéritif, côte à côte sur le canapé : compliments d’usage sur nos toilettes, papotages sur fanfreluches, plaisanteries sur les hommes… Très sympa, cette fille, pas bégueule ni agitée.
J’avais mis un soutien-gorge pigeonnant sous mon chemisier de satin blanc dont le décolleté était assez profond (plus encore si l’on oublie de fermer le premier bouton…), un léger gilet bronze piqueté en losange, une large jupe longue beige en portefeuille et de petits escarpins vert bronze. Ni collants, ni bas, ni slip… mais j’avais consacré deux heures à un épilage précautionneux des jambes, des cuisses et du reste, ainsi qu’à un massage soigneux à la crème, pour m’autoriser cette petite incartade.
Elle avait un pull de coton blanc chiné de bleu, un pantalon noir très fin serré aux hanches et évasé à partir des genoux, des chaussures dorées à talons hauts, un tour de cou en or et un clip sur la poitrine.
Donc, nous avions discuté longtemps, assez confiantes et assurées pour goûter réciproquement nos verres. Tout cela avait duré un bon moment, le temps de siroter deux apéritifs, ou trois, et de grignoter quelques amuse-gueule. Puis les hommes allèrent ouvrir les coquillages, et Laurence, l’autre fille, plus jeune et plus sophistiquée, les suivit, soi-disant pour apprendre (je la soupçonne d’avoir plutôt vampé les mecs… Enfin, bon, c’est la vie !).
Sylvie et moi étions restées dans la salle à manger, mettant une dernière touche à la table en nous amusant comme des gamines… Et comme les hommes s’escrimaient longuement sur les huîtres, avec l’aide ô combien active de Laurence, nous en avions profité pour déguster un verre de vin blanc (Picpoul de Pinet, très très bien !) en croquant (devinez quoi ?) quelques crevettes grises qui avaient agréablement parfumé nos doigts !
Vers dix heures, enfin, nous avions pu passer à table et attaquer avec entrain huîtres, moules, palourdes, clovisses, violets, etc., le tout toujours arrosé de Picpoul. La conversation était gaie et détendue, l’ambiance commençait à être chaude. Moi, chaque fois que mes doigts s’approchaient de ma bouche, je respirais le parfum des crevettes et je pensais à Aline. Je crois que cette odeur devait évoquer aussi des souvenirs à Sylve, car à deux reprises, comme nous portions chacune une crevette à notre bouche, nos regards s’étaient croisés et nous avions échangé un bref sourire.
Je commençais à ressentir un peu de désir dans le ventre, d’autant que je m’étais assise directement sur ma chaise. Je m’étais débarrassée depuis un certain temps de mon gilet quand Sylvie se plaignit d’avoir trop chaud et de ne pouvoir ôter son pull sous peine d’être indécente. Bien sûr, on l’avait un peu bloquée en lui disant que nous serions ravis de voir son soutien-gorge, mais quand même, ce n’était pas vraiment dans le ton. Je lui avais donc proposé de lui prêter un chemisier.
Malheureuse ! Je compris mon imprudence en me levant : à l’endroit de mon cul, la chaise s’ornait d’une jolie petite tache sournoise… (Eh oui, l’absence de culotte, n’est-ce pas ?) J’avais précipitamment glissé la chaise sous la table en priant que personne ne la retire avant que je revienne.
Nous étions donc toutes les deux dans ma chambre. Je présentai deux ou trois chemisiers à Sylvie et elle choisit un tissu noir égayé de broderies dorées. Elle commença à se dépouiller de son pull et je me retournai discrètement. Pas trop vite cependant, afin de pouvoir apercevoir un joli soutien-gorge chair à balconnets qui recouvraient avec peine deux globes clairs et apparemment fermes. Bon, pas de précipitation.
Elle passa le chemisier et le boutonna tout juste, car elle était plus grande et plus forte que moi. Je me fis un petit plaisir en lui agrafant son clip : le dos de mes doigts effleura la peau douce et tiède de son sein gonflé. Avec son pantalon noir lui moulant les fesses et le chemisier noir tendu sur sa poitrine, elle était superbe. Sifflements admiratifs quand nous revînmes dans la salle à manger.
Nous reprîmes nos places (cette fois, j’avais pris soin de ramener prudemment ma jupe sous mes fesses) et je pus me délecter des seins de Sylvie que mon petit chemisier dessinait en les comprimant. Je m’interrogeai soudain sur la couleur des poils de sa chatte (noirs ou auburn ?) et ne résistai pas à la tentation de passer une main discrète par la fente de ma jupe pour toucher la mienne en catimini…
Qui a déjà essayé de se caresser avec les doigts mouillés de vinaigre, de jus de citron, d’eau de mer ?
J’eus toutes les peines du monde à faire comme si de rien n’était, j’avais une folle envie de me trémousser et de me gratter. Au bout d’un petit moment, j’avais suffisamment mouillé pour que ma chatte retrouve un semblant de calme. Un semblant seulement, car pour activer « l’auto-nettoyage » j’imaginais que la bouche de Sylvie, au lieu d’aspirer les coquillages et d’en boire l’eau, s’activait sur ma minette et dégustait la chair et le jus de ma moule… Ou encore, que le téton de ce sein qui me narguait à un mètre de moi et que j’avais entraperçu tout à l’heure caressait doucement mon bouton et massait ma fente en glissant entre mes lèvres… Nouvelle envie de jouer à touche pipi… mais cette fois-là, je pris soin de lécher mes doigts avant de les envoyer en exploration !
Mine de rien, il était onze heures et demie passées, et nous nous dépêchâmes de débarrasser la table des coquilles et des bouteilles vides pour lui redonner une apparence à peu près correcte. Après avoir fait disparaître les déchets, Sylvie me demanda à se laver les mains. Je l’accompagnai dans ma petite salle de bain du bas et risquai quelque chose comme « l’odeur des fruits de mer n’est pas si désagréable… », elle répondit « oh non, au contraire, il vaut mieux avoir les mains propres pour danser » bien sûr !
En sortant, je me débrouillai pour qu’elle dût se frotter contre mon ventre en passant la porte. Elle le fit le plus naturellement du monde et sans hésitation… C’est moi qui me sentis vaguement gênée, du coup ! En retournant à table, il était vingt-trois heures cinquante-cinq. Je m’installai tout contre la table, un bras posé sur le dossier de ma chaise. L’autre main, sur mes genoux, progressait discrètement vers l’entrecuisse.
J’aurais bien tenté d’allonger la jambe pour essayer de frôler le pied de Sylvie, mais tout le monde se tut et se regarda en attendant les douze coups. Je finis par arriver à ma chatte gluante et commençai à caresser mes lèvres, juste du bout des doigts, pour ne pas faire bouger mon bras. Je regardais Sylvie en disant n’importe quoi. On me dit « chut » !
Minuit pile. Les bouchons sautèrent et tout le monde se leva en criant « Bonne Année ! » J’en profitai pour m’agiter un peu plus avant de me lever à mon tour, et j’eus un tout petit orgasme, le premier de l’année ! Mais on me réclama pour les bises au même moment. Je m’essuyai rapidement les doigts à ma serviette et embrassai les unes (hum !) et les autres (bof !).
Georges, un copain, eut l’idée stupide de me faire un baisemain. Ça ne manqua pas :
Il riait, mais je manquai rougir, et bredouillai quelque chose comme :
Sylvie me jeta un drôle de regard. Je me demandai si elle se doutait de quelque chose. Heureusement, on trinqua, on but, on mit de la musique et je dansai avec les hommes présents (faut bien être sociable…) des slows, la valse. Ça, les jerks et autres, ça allait, mais j’eus une sacrée frousse au tango !
Alain, le mari de Sylvie m’invita. Ne réfléchissant pas à ma jupe ouverte, lorsqu’il se mit à me conduire à l’espagnole, genre renversée sur le bras du danseur, prise par le jeu j’allais lever la jambe bien haut quand je me souvins… cette jupe s’ouvrait de plus en plus sur mes cuisses ! Je prétextai la fatigue et me rassis. Bien m’en prit, le disque suivant était un rock endiablé que les autres dansèrent avec moult pirouettes et balançoires. Quel tableau si j’avais été de la partie !
Malgré tout, on avait bien ri, dansé, bu, et l’on alla se coucher vers quatre heures du matin. Je laissai ma chambre à Sylvie et à son mari, installai Georges dans le salon, et Denis, l’autre copain, dans la chambre d’ami. Laurence ayant jugé prudent de ne pas prendre sa voiture, je lui donnai un lit de camp, et lui laissai le choix entre salon et chambre d’ami… À mon avis, l’année devait avoir bien commencé pour deux personnes, ou pour trois !
Je montai rejoindre la jeune fille au pair qui me fit une petite place en grognant dans son premier sommeil. Je m’étais souvenue trop tard que ma nuisette était restée dans ma chambre. Je n’allais pas déranger le couple, alors je me déshabillai vite et me glissai toute nue (bien forcée !) sous le drap. Si la puce se réveillait avant moi le lendemain, ce ne serait pas un drame qu’elle vît une fois de plus son hôtesse dans le plus simple appareil.
Dodo réparateur à peine, bien sage excepté les rêves, j’étais crevée sinon pompette, et frustrée un petit peu.
******
Je me réveillais aux alentours de dix heures, seule, la bouche pâteuse, les yeux mi-clos, dans le brouillard et la tête dolente…
Du bruit en bas : les mecs déjeunaient. Du bruit partout. Lever difficile. Je me dirigeai à tâtons vers la salle de bain. Occupée, zut ! Et j’étais à poil ! Je toquai discrètement :
C’était Sylvie. J’expliquais : grosse envie de pipi ; pas envie de descendre ; encore trop endormie…
Un rire me répondit.
J’ouvris, Sylvie était dans la baignoire, debout, de dos. Il n’y avait pas de rideau, je vis sa taille, ses fesses, ses épaules. Elle était toute savonneuse, toute mignonne…
Elle continua à se frotter tranquillement. Je me posai sur la cuvette, bien à l’abri de mes cuisses serrées. Elle se tourna à demi vers moi et ouvrit obligeamment la douche dont le bruit couvre ma cataracte.
Elle rit à nouveau. Je voyais le profil de son ventre et d’un sein qui remuait avec les mouvements du gant autour de ses cuisses. Je finis mon pipi et restai là, un peu bête, sur mon trône. Je n’osais pas m’essuyer. Elle se moqua gentiment.
Gros effort : je me levai. Je bâillai… Sylvie se fit prévenante.
Elle permit. Ça ne la gênait pas, elle m’en assura.
Bon. Je pris une grande inspiration. Je détachai deux feuilles de papier toilette. Je fis glisser le papier entre mes lèvres. Machinalement, je regardai le résultat. Ouh là ! J’aurais dû passer un gant avant de me coucher… Les effets de mes petites rêveries de la veille et, soyons franches, de mes masturbations éhontées s’étaient mêlés aux sécrétions de la nuit et à une urine chargée… ce n’était pas triste !
Je relevai la tête. Sylvie se retourna complètement et me regarda faire. J’étais un peu gênée, elle aussi. Silence. Sourires timides. Puis éclats de rire : on faisait la paire, toutes les deux !
Je vis ses aréoles brunes qui transparaissent sous la mousse de savon dont elle était encore copieusement enduite. Son triangle sombre ruisselait, les poils tout collés par l’eau. Elle avait de jolies cuisses, une fossette au-dessus du pubis. Je me surpris à la détailler. Elle me contempla elle aussi.
Je rougis. J’avais un peu honte de mes seins blancs, de leurs globes légèrement avachis, de mes tétons roses qui se durcissaient sournoisement, de mon ventre plus très plat, de ma touffe abondante qui ne cachait pas mes lèvres trop longues, de mes poils clairs et indisciplinés, des gouttes qui y restaient accrochées et dont je percevais l’humidité à la naissance des cuisses.
L’accès au lavabo m’imposa de me rapprocher de la baignoire. Je m’approchai donc de Sylvie, lui offrant une vision plus directe et plus précise. Pour me donner une contenance, j’attaquai un vigoureux brossage de dents qui devait faire tressauter honteusement ma poitrine. Je vis du coin de l’œil un petit sourire errer sur ses lèvres.
Elle susurra :
Je piquai un fard, mais il n’y avait pas de méchanceté dans sa voix… tout au plus une ironie complice. J’éclatai de rire.
Elle rit aussi, franchement, et commença à se rincer. Je me détendis un peu plus.
Me voilà fourrageant dans le placard à la recherche du flacon. Bien sûr, il était sur le rayon du bas. Je délibérai avec moi-même : allais-je m’accroupir comme une pudibonde, ou me pencher en lui offrant la vue de mon cul, comme si j’exhibais ma fente (laquelle devait laisser apparaître des luisances coupables) ? J’optai pour une solution médiane : je fléchis un peu les genoux et plongeai sur la bouteille.
Quand je me retournai pour la lui donner, je me rendis compte qu’elle devait être aussi embarrassée que moi, car elle jeta vivement les yeux vers la grille d’aération qui semblait terriblement captivante. Elle prit le flacon profilé que je lui tendis un peu théâtralement, comme si je lui transmettais un cierge. Elle joua le jeu et le saisit avec componction comme si c’était le saint sacrement. Ses doigts enveloppèrent les miens pour éviter tout faux mouvement.
Ils restèrent sur les miens plus que nécessaire. Ils étaient doux et tendres. Je leur laissai mes mains. Ils les quittèrent lentement pour tenir le flacon. Je gardai leur chaleur sur le dos de ma main humide. Nous restâmes longuement face à face, presque à nous toucher… Elle dut sentir mon fumet de renarde pas lavée, comme je sentis le parfum de sa peau toute propre. J’en avais honte, mais elle ne paraissait pas gênée de mon odeur. Finalement, nous nous détournâmes, elle pour son shampoing, et moi vers le bidet.
Oups !
Je m’installai à califourchon sur le bidet, comme d’habitude, le dos aux robinets (on est plus à l’aise ainsi pour ouvrir les cuisses et farfouiller dans son intimité). Pour l’heure, il fallait que je résolve le problème de ces gouttes de pipi et autres qui étaient restées accrochées dans mes boucles et cachées dans mes plis (lavons-nous donc !).
Le bidet était tout près de la baignoire. Il m’offrit l’avantage d’être derrière le dos de Sylvie qui s’était assise pour se masser le cuir chevelu. Mes fesses et ma foufoune trempaient dans l’eau, agréable sensation. J’entrepris un toilettage soigné, d’autant plus poussé que cette situation me troubla et que sous mes doigts je sentis une onctuosité qui ne devait rien au savon… hum, une petite envie me titillait la minette…
Coup d’œil à Sylvie : elle refaisait trempette, tête appuyée sur le bord de la baignoire, corps abandonné, seins affleurants l’eau mousseuse. Elle se relaxait et je l’enviais.
Mes doigts passèrent ostensiblement de la toilette à la caresse. Je massai mon sexe, reconnus mon petit bouton, dépliai mes lèvres… et fermai les yeux… Le désir de masturbation se fit plus précis. J’écartai ma chatte, l’eau la baigna intérieurement. J’appuyai sur ma chair et décapuchonnai mon clitoris. Je posai mon doigt dessus et retins avec peine un gémissement.
Sylvie était immobile, comme endormie. Je m’enhardis. Je touchai plus fortement mon clitoris. Je le frottai. L’eau et le savon adoucissaient le contact. Je glissai un doigt dans ma vulve, puis deux. Je me pénétrai, je m’explorai, redécouvris les parois de ma grotte. J’activai cette fontaine sourde et cachée. Je fondis, je frémis. Je clapotai, je m’activai en moi, sur moi, je gémis.
Je sursautai : il y eut un écho à mon gémissement, avais-je soupiré si fort ?
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Avant son départ, en fin de matinée, elle me confia que son mari partirait en déplacement dans deux jours, pour une quinzaine. Je crus y voir un signe favorable.
PS : J’ai eu ma réponse depuis… Elle a une mignonne touffe d’un brun sombre, adorable, et d’une douceur !