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n° 20328Fiche technique29156 caractères29156
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Temps de lecture estimé : 21 mn
20/06/21
Résumé:  Un cadeau en forme de conte pour entretenir les fantasmes d’une amie encore trop inhibée pour les assumer : comment Christine fut initiée par Diane avec la complicité de Annie.
Critères:  fff fsoumise fdomine voir exhib noculotte odeurs fmast caresses intermast cunnilingu anulingus fdanus jouet sm attache fouetfesse piquepince -lettres -lesbos -dominatio
Auteur : Dyonisia  (Ni totalement vrai, ni absolument faux)      Envoi mini-message
La nuit de Christine




[Le bon côté, tout relatif, des pannes d’ordinateur, c’est qu’elles vous obligent à des recherches de tous ordres pour essayer de retrouver vos archives. J’ai ainsi exhumé quelques brouillons d’anciennes lettres, reliques de moments d’échanges affectueux. Celle-ci était adressée à une très chère amie qui fantasmait sur des relations SM, mais qui ne s’appelle pas Christine. Une manière aussi d’être ensemble en pensées (impures) à l’écriture comme à la lecture.]




Ma chère Christine,


Conformément à ton désir caché, je t’ai présentée à une amie dont je connais les goûts. Elle est blonde, cheveux mi-longs, des yeux verts, très BCBG en apparence. Elle se prénomme Diane. Nous venons de terminer un repas sympathique, et un peu arrosé, pas trop, juste assez pour permettre une conversation libre et détendue où tu as avoué à demi-mot et en rosissant ton fantasme d’exhibitionnisme ; moi je sais, ma chérie, et plus encore, mais je n’ai rien ajouté. J’ai simplement dit, en plaisantant, « chiche ! » Mais tu hésites, tu n’oses pas.


Diane s’est installée dans un fauteuil, sirotant une liqueur. Elle porte un jean moulant qui met en valeur ses fesses, si étroit qu’elle semble n’avoir pas de culotte. Pourtant, on voit son soutien-gorge sous le chemisier léger. La conversation vient sur le sujet. Chacune donne son sentiment, ses habitudes. Je professe ma préférence pour les collants, en hiver, bien plus confortables sous un pantalon. Diane s’amuse :



Nous rions.



On parle d’autre chose… Disque, musique, nous décidons de bouger un peu et commençons à danser. Par jeu, je te prends la main, te fais tourner, t’enlace, te serre un peu contre moi… Nous nous déplaçons, et te voilà le dos tourné vers Diane, tout près d’elle…



Je soulève le pan de ta robe ample et découvre ton fessier. Rire de Diane, tu réagis, mais trop tard : elle a posé sa main.



Tu veux l’arrêter, mais j’emprisonne tes mains. Alors, sans se gêner, Diane fait légèrement descendre ta culotte. Tu rougis, tu caches ta figure contre moi.


Je sens tes seins se soulever et te serre un peu plus fort ; tu ne peux plus bouger. Diane fait une pause. Pour être à l’aise, elle remonte ta robe qui immobilise tes bras. Tu es là, dans l’incapacité de te dégager, peut- être sans la volonté de le faire. Ta culotte est baissée sur le haut de tes fesses. Diane les contemple et dit un peu méchamment :



Elle le tapote ironiquement. Je sens presque concrètement la chaleur qui rougit tes joues. Puis elle passe ses doigts sous l’élastique et finit de te déculotter, donnant au passage une petite claque sur tes fesses rebondies.



Doux euphémisme… Puis elle me demande de lui montrer si l’endroit vaut l’envers. Je te retourne face à elle, ta robe toujours troussée, le ventre exposé, ta culotte à mi-cuisses. Diane la fait descendre sur tes pieds ; tu es nue du buste aux chevilles. Elle détaille complaisamment ta chevrette, tu t’en doutes !


Elle te débarrasse ensuite de ce petit bout de soie chiffonnée en soulevant tes jambes l’une après l’autre et l’abandonne sur le sol. Tu resserres très vite tes genoux. En glissant mon pied entre tes chevilles, je t’oblige à les écarter. Je fais ressortir ton ventre rond en me penchant en arrière. Le haut de ton sexe est livré aux regards inquisiteurs de Diane. Tu te débats, mais je tire brutalement sur tes bras et les tords dans ton dos. Je serre tes poignets dans une main et je pousse tes reins en avant de l’autre. Cette fois, ton intimité est bien visible.


Diane avance une main gourmande. Jambes entrouvertes, bassin en avant, bras derrière le dos, tu es offerte à sa vue… et à son toucher. Ses doigts frôlent tes poils, caressent tes cuisses, tu frémis. Ils montent vers ton sexe, suivent le bord de tes lèvres, effleurent ton clito, s’insinuent dans ta fente… Tu gémis de honte, et désir sans doute ?


Je projette brusquement tes hanches en avant ; tu t’empales sur les doigts de Diane et pousses un petit cri… de douleur peut-être ? Elle sourit et les agite un peu en toi, puis les ressort, les renifle.



Elle me fait renifler sa main avant de l’essuyer sur ta bouche.



Ta voix suppliante nous amuse.



Tu ne veux plus jouer, tu t’agites, tu veux te libérer ; il faut t’attacher, sinon on n’y arrivera pas. Je te renverse sur la table, bousculant les reliefs du repas qui tachent ta robe. Tant pis, tu n’en auras plus besoin ce soir. Tu cries, je me couche sur ta tête pour te faire taire.



Tu m’as pincé un téton avec tes dents à travers mon corsage ; c’en est trop, je plante mes ongles dans tes bras. Je te maintiens tandis que Diane s’affaire à ôter ta robe et ton soutien-gorge. Tu es nue, enfin ! On lie tes poignets et tes chevilles aux pieds de la table, le plus loin possible pour bien t’exposer, seins offerts, chatte ouverte. En te soulevant la taille (ça tire encore plus fort sur tes liens), nous arrivons à glisser des coussins sous tes reins. Là ! C’est bien !


Je verse du vinaigre sur mes doigts, Diane écarte ton sexe avec ses mains. J’ai envie de me venger de ta morsure, je passe mes doigts acides sur tes lèvres. Tête renversée en arrière, tu gémis. Mais je suis maladroite, trop énervée. Diane est impatiente de me remplacer, nous échangeons nos places. Je tire sur tes longs poils pour permettre à Diane de te nettoyer.


Elle repère vite là où tu es le plus sensible, les plis secrets des lèvres, la turgescence du clitoris dont elle repousse le capuchon pour le faire saillir… Je verse encore un peu de vinaigre, directement sur tes muqueuses. Tu sursautes violemment. Tu lances un long gémissement. Hum, tu dois aimer. Non ? Quelle ingratitude : tu te fais laver, comme une princesse, et tu te plains. Puisque c’est comme ça, on va mieux s’occuper de toi.


Nous nous écartons, te laissant baigner dans ton jus, ce qui est peu dire, car au jus acide s’est jointe une autre sorte de suc qui épaissit le mélange. Bref conciliabule, à voix basse, tu n’entends pas, tu ne sais pas ce qu’il va se passer. Nue, écartelée, exposée et offerte, tu ne peux voir qu’en levant la tête, mais c’est fatigant.


Je défais le ceinturon qui orne ma taille (tu m’avais demandé pourquoi je mettais ça, tu trouvais vulgaire ; tu comprends maintenant pourquoi, je suppose…). Je l’agite comme un fouet, je le fais glisser sur ta peau, sur les seins, sur le ventre, sur les cuisses, entre elles… Tu trembles.



Elle prend une épingle et piquette tes grosses mamelles, juste pour les rendre un peu plus sensibles… Quelques gouttes de sang perlent. Ça égaye la pâleur de ta peau, ma chérie. Diane pince tes tétons, les étire, les roule, les allonge, avant d’y poser des pinces à dessin. Ça fait beaucoup, beaucoup, plus mal que les pinces à linge, n’est-ce pas, Christine ?



Diane est très excitée. Elle ôte son jean : pas de culotte, nous avons la réponse à sa devinette de tout à l’heure. Sa chatte est près de ta figure, elle mouille. Elle non plus ne doit pas être très nette, car on sent un peu son odeur intime. Elle se branle du bout du doigt en me regardant viser délibérément tes seins et les affliger de flagellations dont chacune t’arrache un gémissement de douleur : les coups qui font bouger les pinces sur tes tétons en augmentent les effets.


Diane m’arrête :



Mais ta position ne facilite pas l’accès commode à ta fente. Je détache tes chevilles et Diane les attrape. Elle tire tes jambes en arrière, courbant ton corps et présentant ton gros cul, fesses hautes, cuisses écartées, chatte et anus béants. Pour être plus efficace, elle coince tes talons sous tes aisselles et force sur la peau de tes cuisses pour élargir encore plus ta fente. Dans cette position, ses cuisses enserrent ton visage, sa figue odorante au-dessus de ton nez, ses longs poils clairs chatouillant ta bouche. Si tu ouvres les yeux, tu vois ses lèvres et son petit trou.


Comme elle, je me délecte du spectacle de ton corail ouvert, suintant, de tes lèvres gonflées, de ton méat irrité, de ton bouton rougi, de tout ton sexe excité. Les gouttes de vinaigre ne se distinguent plus des perles de ta liqueur qui coulent doucement vers ton œillet froncé, palpitant et fripé, que les doigts de Diane ouvrent et ferment. Mes doigts, eux, prennent tes poils drus, deux par deux, et les arrachent, au bord de tes lèvres, au-dessus du clitoris, autour de ta rosette, pour ajouter à l’irritation de ton intimité avant que le cuir n’y dépose ses brutales caresses.


Souviens-toi, Christine, pouvais-tu rêver être mieux exhibée ? Pouvais-tu espérer être mieux exposée au fouet ? Ton désir est comblé : sens comment la ceinture frappe tes chairs meurtries ; écoute le bruit des coups qui s’abattent implacablement sur ton con et ton cul ; éprouve les brûlures qui s’avivent l’une l’autre.


Tu ne peux plus te retenir ; tu cries ta peur, ta douleur, ton désir, ton plaisir. Tes cris deviennent plus aigus ; pour les étouffer, Diane plaque sa moule sur ta bouche, t’obligeant à respirer du nez, à travers les poils de son cul, au contact de sa rosette ; à inspirer à chaque halètement le parfum marin, aigre et musqué, de sa sueur, de sa mouille, des souvenirs de sa journée, odeur puissante d’urine et de glandes intimes…


Je retiens mon bras. L’état de ta vulve m’effraie un peu. La chair, par endroits, est à vif. Et tes tétons, les pauvres, leur bout est blanc, écrasé, torturé. Je retire les pinces et tu hurles. Nous n’en avons cure.


Je serre tes globes. Je t’ordonne de lécher Diane, de la nettoyer bien partout, de ta bouche et de ta langue. J’ai envie d’elle et je la veux propre, mouillée d’elle et de ta salive. Tu le feras, sinon la pince à dessin que j’ouvre sur ton clitoris nu se refermera.


Tu t’exécutes, écœurée, et Diane ferme les yeux de bonheur… Elle soupire, sa chatte dans ta bouche. Je vois ton menton s’agiter au rythme de tes gougnottages forcés. Ton con palpite quand tu dois avaler les liquides mêlés qui envahissent ta gorge. D’une main, j’écarte ta cramouille malmenée, poussant sur les lèvres tuméfiées comme pour te déchirer en deux, la pince métallique toujours ouverte au-dessus de ton bourgeon meurtri.


Tu cesses soudain de jouer de la langue. Diane se soulève un peu, croyant que tu as besoin de respirer. Non, hypocrite, c’était pour te plaindre encore, refuser de continuer. Diane ne t’en laisse pas le temps. Elle écrase à nouveau sa vulve sur ta bouche, et moi, chose promise, chose due, ma chérie, je laisse la pince se refermer sur ton clito.


La douleur doit être atroce, car ton corps tressaute convulsivement, tétanisé de souffrance.



Diane aussi sursaute et pousse un bref jappement.



De rage, elle empoigne tes seins et plante ses doigts dans leur peau fragile et sensible. Elle les tord, les presse, les étire, les maltraite sauvagement. J’ai pitié de toi.



Je desserre la pince.



Sous le cul de Diane, on devine des « Hon ! Hon ! » La pince quitte ton clitoris et se referme sur une nymphe rougie. Nouveau sursaut de ton corps, soubresauts fébriles de tes cuisses… « AAAAAAH ! » Je pose la deuxième pince sur l’autre nymphe. Je commence à tirailler sur les ressorts qui mordent ta chair, j’excite ton bouton avec l’épingle.



Tu reprends docilement ton travail de nettoyage. Je relâche les pinces ; soupirs de soulagement… Tu t’actives consciencieusement, toute l’intimité de Diane va briller comme un sou neuf.


J’en profite pour me déshabiller, me libérer du corsage, du corsaire, du soutien-gorge, des collants, nue, enfin ! Mon sexe est gonflé de désir, mes seins sont lourds, mes tétons durcis, mon clito pointe son nez, ma fente laisse perler une goutte visqueuse sur mes festons rose vif. Diane passe une langue impatiente sur ses lèvres. Je presse sur mon capuchon pour exhiber le bouton. J’ai le ventre en feu. Diane se redresse, quitte son chemisier, abandonne ta bouche et vient contre moi. Elle masse délicatement ma vulve brûlante avec sa main en conque. Oh, que c’est bon ! Nous nous embrassons à pleine bouche, mêlant nos langues et nos salives.


Je te regarde. Tu ondules des hanches, croisant et décroisant tes jambes dans le vain espoir de te soulager du feu qui dévore ton bas-ventre, tes seins se soulèvent spasmodiquement, tes mains toujours liées aux pieds de la table s’ouvrent et se ferment, tu dodelines de la tête, les joues luisantes des sécrétions que Diane y a laissées.


À mon tour, je porte les doigts à sa source. La chatte est ouverte, profonde, onctueuse, crémeuse. Tu n’as pas dû t’ennuyer en lapant ce nectar. Tu as bien travaillé finalement, tu mérites une récompense, un peu de douceur. Nous écartons doucement tes jambes pour exposer à nouveau ton sexe à nos regards. Des frissons le parcourent ; une bave un peu sanguinolente le baigne.



J’en ai bien envie, mais ce serait exagérer ; il ne faut pas dépasser la mesure. Tu ne réagis plus, trop épuisée pour supplier, pantelante, ivre de douleur. Diane se place face à toi. Je l’aide à enlever son soutien-gorge, ses seins sont aussi bronzés que le reste de son corps. Elle se couche sur toi, sa peau caresse la tienne. Son ventre se presse contre le tien, ses seins épousent les tiens. Ses doigts caressent tes cheveux, ses mains soulèvent ta nuque. Sa bouche papillonne sur ton front, ton nez, tes yeux, tes lèvres, ton menton, tes joues, tes lobes d’oreille. Sa langue lèche ton visage, recueillant le liquide brillant qui le barbouille.


Elle a collé sa minette sur la tienne. Vos clitoris se chatouillent. Ses fesses me regardent, offrant leur sillon profond. Ses cuisses ont écarté les tiennes, vos jambes se caressent, vos pieds se mêlent. Diane ouvre son cul d’une main et tourne la tête vers moi, provocante. Elle m’exhibe sa mangue et sa rosette.


Le tableau est merveilleux. Tes fesses au bord de la table, tes jambes pendantes, tu ouvres ta mounine gonflée et martyrisée en accueillant entre tes cuisses celles de Diane. Elle-même a le cul relevé, les genoux bien écartés, la fente bien dégagée, dévoilant ses lèvres rosées et son anus foncé. Ses poils assez fournis sont longs. Ils touchent les tiens, emmêlant les deux couleurs et les deux textures.


Je pose deux doigts sur son petit trou. Je ne le pénètre pas, me contentant de presser doucement les bords souples. Je promène mes phalanges de bas en haut, passant de sa chatte à la tienne, mélangeant vos mouilles. Je caresse ses fesses et son dos de l’autre main. Je flatte sa nuque, tes épaules, ses cheveux, ton cou…


Diane respire par saccades. Elle prend ta bouche avec sa main, la serre pour ouvrir tes lèvres, et t’embrasse goulûment. Elle suce ta langue, explore ton palais, injecte sa salive en toi. Tu réponds à son baiser, vos dents s’entrechoquent, tu aspires sa langue à ton tour avec des bruits mouillés. Vos sexes jumeaux sont brûlants, je n’y résiste pas. Je réunis mes doigts en pointe et les place à l’orée de la vulve de Diane. Elle est ouverte, frémissante ; je les enfonce dans son vagin, presque brutalement.


Diane feule dans ta bouche.



J’enjambe vos chevilles, le talon de Diane presse mon pubis, ton gros orteil joue contre ma rosette. Je frotte ma moule sur ton coup de pied, j’écrase mon clito sur la plante du sien. Nous entamons une chorégraphie érotique pour nous seules, roulant du bassin et des hanches. Pendant que j’agite mes doigts dans la grotte de Diane, je lèche ses fesses, je les mors, je les embrasse.


Ma langue descend vers son sillon, trouve son pertuis secret, le titille, le mouille, le pénètre. Elle enserre tes épaules d’un bras, elle enlace ton buste de l’autre. Elle t’étreint sauvagement, vos poitrines aplaties l’une contre l’autre, vos tétons soudés. Elle prend tes cheveux, elle presse ta nuque, vos bouches toujours jointes. Je contracte ma langue au creux de sa vallée amère, je l’enfonce le plus loin possible dans son fourreau musqué.


Mes doigts entrent et sortent de son vagin, se ferment pour en masser les parois des jointures. Le con baille, la mouille dégorge. Mon pouce rencontre tes lèvres, s’y glisse, plonge dans la fente. Tu gémis. Ton gros orteil trouve mon œillet, le talon de Diane écrase ma chatte. Je m’empale sur ton orteil, j’écrase ma vulve sur son talon. Ma main libre comprime mes seins, en pince les aréoles, en étire les mamelons, en vrille les bouts.


J’ondule des hanches, je frictionne de plus en plus vite, de plus en plus fort, mon bourgeon sur le pied de Diane. Je sens sous mes doigts et mon pouce les renflements internes de vos clitoris exacerbés. Je les masse simultanément, vous arrachant des plaintes et des hoquets de plaisir. Le mien trop longtemps contenu m’envahit irrépressiblement. J’accélère les frictions de ma vulve contre ton pied, j’ai l’impression qu’il va entrer en moi, j’imagine mon trou du cul serré autour de ton orteil.


L’orgasme monte en houle de mon ventre. J’abandonne l’anus de Diane pour reprendre haleine. Je me cambre. Ma main se crispe dans vos fournaises inondées, je referme mes doigts, je broie vos deux monts de Vénus en même temps. Vos corps s’arquent, la respiration vous manque, vos bouches s’arrondissent dans un cri muet. Le mien éclate dans un long hurlement de bonheur qui se perd dans l’explosion des râles aigus de votre jouissance simultanée.




Nous revenons au monde. Je me détache à regret de vos corps. Diane se relève lentement. Tu es encore dans les limbes de l’orgasme, on le voit à tes yeux mi-clos, à ta tête dolente, à ton ventre encore parcouru de frissons. Autour de nous gisent pêle-mêle nos vêtements chiffonnés et les chaises renversées. L’air est saturé de nos odeurs de femelles excitées, remugles parfumés de nos chattes provisoirement rassasiées.


Nous nous regardons, tête vide, avec aux lèvres le souvenir de notre plaisir et sur nos touffes engluées les traces de ses effets. Je suis vaguement jalouse en voyant vos chattes et vos cuisses barbouillées du mélange de vos liqueurs ; mes poils n’ont recueilli que la mienne. Je me promets d’y remédier bientôt. Pour l’instant, je me sens un peu coupable envers toi. Je détache tes mains et je masse tes poignets avec mes doigts poisseux.


La cyprine me tient lieu de crème, j’en frictionne tes bras engourdis et il me vient une idée. Je demande à Diane de s’approcher. Sa fente est encore ouverte, les derniers flux de sa mouille grasse en gouttent. Je récupère ces larmes d’amour et je leur joins les traces visqueuses qui ont coulé sur mes cuisses. Je passe mes mains maculées sur ta peau, je la parcours avec douceur ; je suis tendre maintenant. Je me penche, te caresse de mes seins. Diane se colle à moi, avec tendresse elle aussi. Nous te sourions affectueusement. Je t’embrasse au creux de l’oreille.



Tu fais non de la tête et tu esquisses un sourire épuisé. Je mordille ton oreille, je suçote le lobe, je caresse ta joue de mes lèvres.



Ton visage extatique répond à ta place. Diane t’embrasse aussi amoureusement.



Nous te prenons dans nos bras et t’aidons à te remettre debout. Nous te soutenons jusqu’à la salle de bain. Nous avons besoin d’une bonne douche, toutes les trois. À toi l’honneur, Christine, tu l’as bien méritée ! Nous t’assistons dans ta toilette, pour soulager tes muscles endoloris. Nous te passons l’éponge sur les épaules, les cuisses, le ventre, le dos, les fesses… et finalement nous te rejoignons sous le jet. Bien serrées l’une contre l’autre, nous nous cajolons amicalement, juste assez pour que le désir nous reprenne doucement.


Diane et moi nous savonnons mutuellement le dos. Je la laisse m’ouvrir les fesses et me nettoyer profondément. Elle se retourne, plaquée contre toi, et je lui rends le même service attentionné. Je m’agenouille même entre vos genoux pour laver délicatement les plis de son minou et le tour de son bouton. Je m’assure que tout est bien propre puis m’adosse aux carreaux et ouvre ma minette. D’ordinaire, c’est toi qui officies sur moi, mais tu es trop lasse ce soir.


Diane te supplée avec ta permission, et, mon dieu, je ne m’en plains pas… Ses mains sont douces et ses gestes précis ; elle doit s’entraîner souvent… Évidemment, ce genre de petites papouilles a tendance à vous redonner des forces… Nous échangeons un sourire complice, Diane et moi, et nous revenons sur ta chevrette pour la soigner à nouveau, chercher une sécrétion qui nous aurait échappé, et te rendre à toi aussi le goût du désir…


Assurées d’être bien propres partout, et nous étant réciproquement essuyées, nous te guidons vers le lit. Nous t’y allongeons sur le dos pour te reposer et nous venons nous allonger près de toi, Diane à ta droite, moi à gauche, chacune sur le côté, tournée vers toi. J’ai passé mon bras droit sous ta nuque et je caresse tout ton corps de la main gauche. Diane fait de même. Nous t’embrassons alternativement : tu quittes ma bouche pour les lèvres de Diane ; tu abandonnes sa langue pour prendre la mienne. De temps en temps, nos bouches se rejoignent et les trois langues se titillent…


Hum ! Tes mains ne restent pas inactives pour autant : elles glissent vers deux minettes épanouies qui se mettent à palpiter sous tes doigts fureteurs. Ils jouent à pinçoter les lèvres et les nymphes qui se gonflent voluptueusement. Ils tournicotent et palpent les chairs déjà humides. Ils roulent les clitoris dardés qui montrent leur perle nacrée. Nous en gémissons de satisfaction et nous redoublons de bisous sur tes joues, ton menton, ton cou, tes épaules.


Nos jambes s’entrelacent, nos pieds se caressent, nos cuisses, nos chevilles, se massent réciproquement ; c’est divin ! Ma bouche vient sur tes seins. Diane m’imite. Je prends le gauche, elle le droit. Chacun est si martyrisé : nos langues les parcourent, nos salives se déposent sur les marques de coups, de piqûres, de pinces, qui les ont striés, percés, écrasés… La douceur des léchouillis doit les soulager et ta peau sensibilisée doit accroître ton plaisir, car tu gémis de bonheur à ta ton tour et tu presses plus fort nos sexes entrouverts.


La main de Diane se pose légèrement sur ta chatte. Tu t’ouvres pour l’accueillir et tu pousses ton ventre au-devant de ses doigts. Elle sourit.



Les doigts de Diane se font papillons, sa main est douce, tendre, comme une plume. Elle étale ta mouille qui sourd de ta fente. C’est le tout début, la source s’épuise trop vite, ou peut-être en veut-elle plus. Elle vient chercher la mienne pour l’étendre sur tes lèvres et masser ton clito. Elle y joint sa propre crème et recommence à t’en caresser. Ta rosée d’amour s’ajoute à ce mélange, et, enfin, la bouche de Diane se pose au milieu de ta chatte ouverte.


Délicieux spectacle ! Elle te lape délicatement, s’aidant de ses doigts pour faire saillir ton bourgeon et le téter amoureusement. Elle lèche ton corail, boit ta grotte, aspire tes nymphes. Sa langue virevolte, se pointe ici, se plaque là, s’insinue dans la fente, s’enroule et se projette, ne laissant aucun millimètre de muqueuse hors de sa portée. Je crois voir de petits jets de mouille jaillir de ton con palpitant.


À nouveau, je sens la jalousie me prendre le cœur : comme j’aimerais être à ta place ! Mais sans doute est-ce le prix de ma « trahison ». Je t’ai livrée à Diane, sa domination s’étend sur moi. Je suis réduite au rôle d’assistante. À moi de vous seconder de mon mieux dans vos ébats et votre plaisir.


Diane me tend deux godes. L’un est classique, banal, en inox, d’un diamètre réduit, mais long d’une vingtaine de centimètres. L’autre est fait d’une matière souple, d’aspect phallique, et muni d’une sorte de poire à sa base. Elle m’en explique le fonctionnement : en pressant la poire, on gonfle le corps du gode, jusqu’à tripler son volume ; une soupape permet d’expulser l’air pour le ressortir.


Diane s’allonge à côté de toi. Elle passe sa jambe gauche sur ta jambe droite. Elle prend ta main et la pose sur sa chatte. Tu sens ses lèvres gonflées et mouillées, son clitoris turgescent sous tes doigts. Tu commences à la branler, mais en posant elle aussi sa main sur ta corolle éclose, elle te demande d’attendre.



Je crois qu’elle aurait voulu que je vous branle avec le même, une fois dans l’une, une fois dans l’autre, pour mêler encore une fois vos liqueurs. Ce n’est pas mon idée, je suis libre de choisir, je vais en profiter, je vais vous branler ensemble. Je m’agenouille sur vos jambes nouées, mes fesses posées sur vos pieds joints pour en sentir les orteils dans mon con et dans mon cul.


Je prends les godes, les humidifie contre ma fente ; celui en inox sera pour Diane, tu auras droit à celui qui se gonfle. Je pose leur tête à l’entrée de vos vulves et promène les bouts le long des lèvres. Deux soupirs me répondent, et vos larmes d’amour confirment votre attente. Je les pousse en vous en même temps, ils pénètrent sans problème. Il faut dire que vous m’y aidez en ouvrant chacune avec vos doigts la chatte de l’autre. Je les enfonce et les retire au bord du vagin, puis les enfonce à nouveau, et ainsi de suite, tout en déclenchant le mécanisme électrique de celui de Diane et en gonflant le tien.


Vos mains se fixent sur vos clitoris, vous vous les massez de plus en plus vite. Vos cuisses libres se relèvent, vos pieds coincés sous mes fesses s’agitent. Je suis massée des deux côtés, je sens vos orteils titiller mes deux trous, hummmm ! Vos mains libres s’emparent de vos seins. Vous êtes à demi tournées l’une vers l’autre, cherchant à joindre vos lèvres, langue pointue contre langue pointue, serpents roses du désir.


Je vous aime toutes les deux. Je vous adore et je voudrais moi aussi vous embrasser. Mais vous voulez jouir ensemble, rien que vous deux, et je respecte votre souhait. J’accélère les mouvements simultanés de mes mains. Voilà, mes chéries, je vous enconne bien à fond.


Vous m’avez oubliée, vous ne pensez qu’à vous, au désir de chacune, au plaisir qui monte, à la tension qui vous envahit. Mon con ruisselle, mon œillet palpite, mon ventre se noue. Tant pis, je devrai me contenter de vous voir jouir. Je me soulève un peu, pour dégager vos jambes, vous laisser libres de vous étreindre. Vous vous embrassez comme deux gamines, vous vous dévorez mutuellement la bouche, vous vous enlacez étroitement, jouant des seins l’une sur l’autre.


Je vous abandonne les godes, vous laissant l’initiative de vous enfiler chacune le con de l’autre. Je comprends que vous êtes prêtes à éclater, je pose mes doigts entre vos fesses. Je masse votre périnée de mes pouces, je pénètre votre anus avec mes index. Mes doigts s’enfoncent sans résistance, vous êtes très dilatées du cul. Je retire l’index et, joignant trois doigts, je les introduis dans votre œillet assoupli. Je pousse, je force. Ça fait un peu mal, mais vous poussez votre cul sur mes doigts, vous voulez être défoncées.


J’appuie, je bouge, je masse, je doigte… Vos mains s’activent et agitent les godes dans vos chattes. Vos respirations s’accélèrent, votre ventre se tord, vous vous serrez à vous faire mal. Vous avez mal, vous hurlez, vous rugissez de plaisir.


Encore quelques saccades de godes, tu pars la première.



Tout ton corps se crispe, ton œillet aspire mes doigts, les serre. Ton vagin se contracte autour du gode, ta main donne un grand coup dans la vulve de Diane. Elle sursaute, elle se cambre, elle hurle.



Quelques minutes de tranquillité pour vous permettre de récupérer. Je vous regarde : presque évanouies, épuisées, abandonnées, souffles courts, yeux mi-clos, bouches entrouvertes d’où s’échappe un filet de salive, jambes étendues, chattes détendues, lèvres mollement serrées autour des godes, laissant voir cette nudité de l’âme que nous nous offrons après l’orgasme.



Bisous doux, Christine. As-tu aimé ma lettre ? Bonne nuit, ma chérie.