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Temps de lecture estimé : 8 mn
09/07/21
Résumé:  Thibault dans son nouveau studio, des retrouvailles...
Critères:  hh hbi cérébral fellation hsodo -gay
Auteur : Kannouteki      Envoi mini-message

Série : Un homme, c'est quoi ?

Chapitre 02 / 03
Les retrouvailles

Résumé de l’épisode précédent :

Au départ, les paroles d’une chanson de Frérot, des révélations et une famille doute et éclate.






Si Thibaut est toujours aussi sûr de lui pour ce qui concerne sa vie future et l’envie qu’il a de rester dans sa famille, il ne peut nier qu’il ressent au contact de Tristan, son collègue, quelque chose de bien compliqué à comprendre encore pour lui.


Have I the courage to change ? (Ai-je le courage de changer ?)

Have I the courage to change today ? (Ai-je le courage de changer aujourd’hui ?)

SIA – Courage to change.


Cependant avec Élodie, sa femme, ils ont convenu de réfléchir avant de prendre une décision radicale sous le feu de leur situation bancale, aussi il a pris un petit studio, non loin de son fils Jimmy et de son compagnon, Jules… afin de décanter une situation devenue bien trop compliquée pour le couple.


Son fantasme de retrouver son premier amour, Franck, s’est transformé en réalité par un pur hasard lors d’un tchat sur un site gay, et il ne peut d’aucune façon dire qu’il n’aime pas ce qui se passe entre eux, ni même qu’il n’aimerait pas réitérer la chose.

Une chose le tourmente quand même : s’il y prenait véritablement goût et si Franck… Tout cela le bouscule, le chamboule, le laisse perplexe. Thibaut balaye ses questions de son esprit et décide de profiter de l’instant.


Le pénis de Franck, si proche de lui, dégage une odeur nouvelle qui renvoie à sa propre odeur, celle qu’il aime tant quand il est au bord de la jouissance : l’odeur du mâle en rut. Ça remplit la pièce. Il a confiance en son ami. Mais il a peur aussi… Peur du plaisir qu’il pourrait en retirer.


Malgré sa légendaire confiance en lui, Thibaut n’est pas certain de bien manipuler ce lourd sexe de presque vingt centimètres… très différent du sien en somme. Et puis, c’est le premier qu’il touche depuis très longtemps.


C’est comme le vélo, se dit-il, philosophe, ça ne s’oublie pas !


Franck a toujours aimé se masturber, son sexe dur et épais vibrant entre ses mains, l’odeur virile qui s’en dégage quand l’excitation est trop forte, et l’intensité de l’éjaculation, cette explosion d’énergie pure. Thibault se rappelle bien tous ses jeunes souvenirs, rien n’a changé ou si peu, du moins Franck n’a pas changé.


On sent chez lui une grande concentration et une envie de s’amuser aussi. Il n’a pas peur du ridicule. Il est expressif, bruyant et extraverti, même dans la masturbation. Il branle son sexe vigoureusement, d’une main, puis avec les deux, puis d’une seule main à nouveau tandis que l’autre tire ses couilles vers le bas. Il sait que les veines de son pénis ressortent en serrant très fort ses couilles, que son gland devient plus sensible, il connaît cette partie de son corps par cœur. Il est fier de son pénis, sa propre virilité l’excite, le plaisir monte rapidement et quand il sent qu’il doit ralentir pour ne pas jouir le premier, il tourne la tête vers Thibaut pour voir où il en est, et celui-ci le regarde intensément, comme ébahi, la tête dans ses souvenirs.


Il veut bien faire cependant et quand il sent la tension dans les muscles de Franck, il décide de l’amadouer en commençant par ce qu’il semble préférer : il pose un peu de salive sur le gland et le masse doucement. Quand il croise le regard de Franck qui semble le supplier de continuer, il insiste avec plus de vigueur sur le frein ainsi que le prépuce, et ceci lui arrache un râle de plaisir.

Le retour en arrière n’est plus possible. Thibaut entreprend alors de lubrifier toute la queue avec sa salive. Il crache dans sa paume, enserre le membre raide de Franck et, fermement, y glisse sa main du frein jusqu’à la base des poils pubiens. Il recrache, recommence l’exercice, et sans lâcher la pression sur la verge, entame une masturbation soutenue en déroulant le prépuce à chaque va-et-vient.



Thibaut, encouragé, redouble de passion pour cette bite offerte à lui. Elle le fascine. Son odeur l’enivre. Il peut en étudier toute la surface, chaque repli, chaque veine, chaque pulsation. Quand enfin Franck semble complètement à sa merci en écartant un peu plus les cuisses, Thibaut comprend ceci comme une invitation à s’occuper de ses énormes couilles. Il glisse donc une main sous les bourses et les soupèse.

Thibaut s’amuse d’abord à les faire rebondir entre ces doigts. Franck respire bruyamment, et quand son ami enserre ses couilles tout en lui malaxant le gland, il bascule la tête en arrière pour exhaler un long râle de plaisir.



Les deux hommes toujours sur le lit de Thibault s’adossent au mur, un oreiller coincé dans le dos. Assis à quelques centimètres l’un de l’autre, leurs cuisses se touchant presque, ils reprennent leur masturbation en solo, leurs sexes redoublant vite de volume sous leurs caresses.

À mesure qu’ils se branlent, leurs râles s’intensifient. La sueur perle sur leurs torses luisants. La chaleur de la nuit est étourdissante. Et ils n’ont plus aucune gêne à regarder ouvertement comment s’y prend l’autre ni à exhiber fièrement leurs lourds attributs de mâle. Leur complicité est totale, leur jouissance fraternelle.


Il leur fallut encore dix bonnes minutes de labeur sur leurs bites pour atteindre le point de non-retour. Le silence de l’aube est rythmé par leur souffle court et leurs gémissements.

Leurs corps se touchent désormais, leurs membres raides convulsent, en transe, avec comme seul objectif les flots de sperme.

Les pectoraux saillants de Franck ruissellent de sueur, ses poils pubiens humides et odorants.

Thibaut secoue son sexe vigoureusement et ses couilles viennent taper ses cuisses dans un bruit saccadé. L’odeur de sueur et de sexe qui émane des deux hommes a envahi la pièce et les enivre.



L’excitation déforme leur visage. Thibaut reste sérieux et concentré à la tâche. Observer son ami jouir si près de lui, le voir expulser son foutre de manière si virile, l’odeur forte qui émane de tout son corps, il pense devenir fou tant il ne s’est jamais perdu à ce point dans le plaisir.



Il se regarde dans le miroir face au lit (pas très feng-shui, la décoration), le gland dressé vers lui-même et, fidèle à sa technique, presse une dernière fois son gland préalablement enduit de salive.

Alors les salves de foutre épais s’enchaînent. Franck à côté les compte mentalement et comprend qu’il a perdu son pari quand une, deux, trois, quatre traînées visqueuses vont se mélanger à son propre foutre, cinq, six, sept de moindre intensité atteignent les cuisses de Thibaut. Quand celui-ci, haletant, secoue son pénis pour dégorger le reste de son jus de couilles, il expulse l’ultime giclée atterrissant sur ses orteils.



Un dernier frisson d’extase s’empare de Thibaut, il réalise à peine ce qu’ils viennent de partager ensemble, le corps moite de son pote contre le sien l’excite encore.


Si, au contraire en cet instant, il réalise très bien, trop bien et il se dégoûte un peu, beaucoup, partagé par les sentiments contradictoires qui l’agitent. D’un côté son attirance pour les hommes, et de l’autre sa femme, sa tendre, sa douce qu’il a l’impression de trahir. Plus il s’enfonce dans les plaisirs masculins, moins il sait.


… Toute ma jeunesse, j’ai voulu dire je sais

Seulement, plus je cherchais

Et puis moins j’savais… (Jean Gabin – maintenant, je sais).


Quoi que tu fasses, t’es soit un macho soit une mauviette. T’es qu’un nul qui comprend rien… en même temps, ouais, j’y comprends rien ! se dit Thibault perdu dans ses mornes pensées.

Au final, celles-ci glissent vers une analogie qui le tracasse, ça lui fout le bourdon pour ces femmes, parce que l’on a beau dire que c’est dur d’être une femme, il trouve que les féministes, les artistes, etc. ont tellement fait avancer la cause qu’en un claquement de doigts n’importe qui peut citer dix « meuffes » qui ont inspiré en tant que femme, mais très peu d’hommes.

C’est dur d’être un homme.

D’ailleurs, il remarque souvent dans leurs conversations que beaucoup de femmes ont beau vouloir être autonomes, indépendantes, fortes, et tout et tout, beaucoup quand même désirent un homme qui montre sa passion, sa fougue, son engagement.

Combien de fois a-t-il entendu : « oui, en fait, j’ai besoin d’une épaule forte sur laquelle m’appuyer » ? Et la tendresse, la vulnérabilité, l’émotion, bordel ? C’est quoi être un homme dans une culture vieille de plusieurs décennies d’éducation dans la misogynie ? Quand on regarde de l’autre côté de la barrière, pour une fois, l’herbe n’est pas vraiment plus verte non plus. Les hommes sont perdus…


On ne naît pas homme, on le devient. (Érasme - De pueris instituendis 1519)

Putain, faut que j’arrête mes lectures à la con ! se dit-il encore en se flagellant à nouveau.

Et même si ça le questionne fortement, il ne sait pas encore définir ce truc obsessionnel qui le tourmente.

Abandonnant ces noires pensées dans un lâcher-prise salvateur, Thibault se recentre sur ce corps si doux contre le sien, cette peau qu’il ne cesse de caresser, l’attire comme un aimant.


Et comme pour ajouter à son trouble, cette main qui se pose sur son torse, sur ce cœur qui bat de plus en plus fort en sa poitrine, et qui, presque imperceptiblement, lui cajole le téton, le fait durcir…


Il s’entend dire comme dans un rêve : « tu as envie ? » en embrassant Franck dans le cou, respirant son odeur musquée.

Franck le regarde, fait tomber sa serviette et vient s’installer à quatre pattes sur le lit. Il met son cul face à lui. Thibaut se relève légèrement. Il a une vue plongeante sur son trou très poilu lui aussi.


Avec les mains, il écarte les deux globes bien fermes et glisse sa langue dans cette toison encore humide en faisant le tri dans les poils pour atteindre l’œillet serré. Il entreprend alors de lui préparer le trou en forçant l’entrée avec sa langue. Thibault pousse un gémissement et sent son sexe se mettre au garde-à-vous. Il le caresse doucement tout en continuant son exploration anale. Franck apprécie le traitement, ses cuisses sont agitées de soubresauts.


Bientôt, un doigt curieux et inquisiteur remplace la langue agile en tournant jusqu’à y rentrer un second. Sa main bouge à peine, tout en douceur. Thibault se relève et continue à lui masser de ses doigts la rondelle bien mouillée de sa salive, tout en lubrifiant sa queue comme il peut.

D’un regard, il cherche un préservatif, mais n’en voit pas.



Pour toute réponse, ce dernier se penche pour fouiller dans la table de chevet et agite le capuchon emballé victorieux : de viriles et délicieuses hostilités vont pouvoir commencer dans le carrousel du plaisir.

Après un rapide habillage de l’organe convoité, ce « I » majuscule érigé, Franck plaque sur le lit Thibault et s’empale direct en s’asseyant sur son sexe, poussant un cri de douleur lors du passage. Thibault crie aussi tellement le frottement est intense, divinement intense, il a l’impression que la peau de son sexe s’est arrachée, comme épluchée au passage de la rondelle serrée. Après un arrêt pour calmer le feu de l’intrusion, il lubrifie de salive le bout de sa queue qui n’est pas dans le cul de Franck, poursuivant en de petits va-et-vient du bassin, parfois donnant un bon coup pour s’ancrer plus profondément puis amplifie plus lentement ses mouvements venant masser directement la prostate.

Sous cette emprise, Franck soupire de plus en plus vite et de plus en plus fort. Il est écarlate et parfois reste la bouche ouverte. Maintenant, ce ne sont plus ses cuisses qui tremblent, mais ses jambes. Il vibre. Il balance parfois sa tête en arrière en poussant un grand « Ah » assez rauque…


« Le bonheur c’est le plaisir sans remords » (Socrate).