n° 20380 | Fiche technique | 43441 caractères | 43441Temps de lecture estimé : 24 mn | 21/07/21 |
Résumé: Le récit d’une jeune femme libérée. | ||||
Critères: f h fh ff jeunes fmast hmast fellation cunnilingu fgode légumes pénétratio fsodo -totalsexe | ||||
Auteur : Lucius 2 (Bonjour bonne lecture sortie tout droit de mon imagination) |
Il est déjà 16 h en ce 22 juin 1927 à Valance sur Soyre quand Claire surgit au son de l’angélus, sa petite jupe volant au vent, de la boulangerie où elle travaille. Claire fête aujourd’hui ses 19 ans.
Ses parents, Hubert et Monique Du Roy, lui ont promis un Solex tout neuf pour son anniversaire. Son père, négociant en bois de son état, faisant partie des notables du village.
En bons chrétiens qui se respectent, la petite famille Du Roy se rend tous les dimanches à la messe dominicale célébrée en l’église Sainte-Ursule, Sainte-Mère des tétraplégiques.
Claire remet son serre-tête, passe un coup de mouchoir sur ses souliers vernis recouverts de farine, car aujourd’hui elle est excitée. Excitée et appréhensive, car c’est mercredi, jour de confesse pour les jeunes de la paroisse, et tout le monde au village ne parle que du nouveau curé, le père Mouray.
Pourra-t-elle se confesser sans retenue comme elle avait l’habitude de le faire avec ce bon vieux père Henri, parti trop tôt, emporté par un AVC après ses dernières confessions ? Tout le monde l’avait soutenu après cette épreuve, mais elle, elle savait qu’elle n’était pas pour rien dans le rappel du père Henri par notre seigneur.
Elle traversa la place du village et poussa la lourde porte de l’église du XVIe siècle en utilisant le poids de son corps frêle. En ce début d’été, il faisait déjà chaud et la fraîcheur intérieure lui donna un coup de fouet. Son pas guilleret résonna dans la nef. Déjà, deux camarades avec qui elle faisait du catéchisme attendaient. Elle les salua et s’assit sans mot dire pour ne pas troubler le silence solennel qui précéda la confession.
Que vais-je lui raconter ? pensa-t-elle. À cette question qui la traversa et qui ne souffrait d’aucun doute quant au sujet qu’elle aborderait, un frisson lui traversa le corps.
Sous sa jupe plissée, sa culotte en coton rose brodée de fleurs s’humecta d’un liquide transparent sécrété par ses glandes de Bartholin, lubrifiant sa vulve et son vagin. Elle aborderait sa dernière masturbation devant sa psyché, c’était clair !
Encore à ses divagations, elle ne vit pas Armand sortir du confessionnal, mais entendit la voix rauque du père Mouray l’appeler. Au son de cette voix qui résonna en elle comme la contrebasse d’un jazz-band, elle se sentit défaillir.
Elle s’approcha d’un pas décidé et pénétra dans ce qu’elles appelaient avec ses copines l’antre du diable.
Le père Mouray déglutit bruyamment et lui intima l’ordre de continuer.
À cette confession, le curé ne put contenir son excitation et esquissa une érection.
Il bredouilla :
Puis il lui demanda d’une voix empreinte de trémolos ne sachant quoi dire d’autre :
Claire sut au son de sa voix qu’elle avait mis dans le mille. Son sexe la démangeait et elle ne put s’empêcher de glisser sa main sous sa jupe pour se caresser.
L’odeur de son sexe emplissant le confessionnal ne tarda pas à atteindre les muqueuses nasales du prêtre, durcissant au passage sa verge inutile au point de soulever sa soutane.
Elle raconta sa prédilection pour les courgettes qui poussaient dans le potager de la propriété.
Ses gros seins pointaient, son entrecuisse répondait à ses caresses expertes par des flots de cyprine souillant sa culotte.
Elle se mit à raconter sa masturbation de la veille, cachée aux yeux de tous dans sa chambre de jeune fille.
Sur ces bonnes paroles, le père Mouray, qui avait sorti sa verge, et Claire jouirent à l’unisson dans un râle étouffé qui résonna quand même dans la chapelle, heureusement vide. Reprenant ses esprits, le saint homme condamna Claire à trois « Je vous salue Marie » et deux « Notre Père » pour les vols dont elle s’accusait.
Un acoquinement était né.
Elle essuya ses doigts dans le rideau en chanvre du confessionnal et partit le cœur léger.
Son cœur battait la chamade. Claire allait croiser le regard de celui qui occupait son esprit depuis mercredi.
Nous étions dimanche et toute la famille Du Roy se dirigeait sans hâte, dans la Renault 1925 - type MT - flambant neuve de son père, vers l’église pour la messe. Le temps était maussade en ce début d’été ce qui ne l’empêchait pas de porter sa petite jupe dominicale, en contradiction avec l’avis de Monique, sa mère. Le cuir neuf de la voiture collait à ses fesses dénudées. Claire n’avait pas mis de culotte.
Comme à son habitude, la famille Du Roy était en retard. À peine garés sur la place du village, Claire ne put contenir son excitation et sauta de la voiture en pressant ses parents.
Hubert poussa la lourde porte qui s’ouvrit en grinçant. Le silence se fit dans l’église.
Hubert entra suivi de sa femme, puis de sa fille.
Claire se sentit défaillir à la vue du prêtre. Père Mouray était un homme d’une quarantaine d’années, athlétique, avec une moustache fine et travaillée qui lui donnait un style. Lui, ne reconnut pas Claire quand elle entra. Comme pour tous les notables du village, une place au premier rang leur était réservée. Ils s’assirent en faisant acte de contrition.
Pendant l’office, Claire n’eut de cesse de croiser et décroiser ses jambes en espérant secrètement offrir à l’homme d’Église la vue de son sexe nubile. Père Mouray ne prêta aucune attention à la jeune fille, ce qui eut pour effet de la vexer. Elle qui avait tant fantasmé depuis mercredi ne s’en laissa pas conter, elle attaquerait ensuite, quand tout le monde se rendrait au bar de Valance.
Les cloches retentirent signalant la fin de la cérémonie. Les ouailles, saoulées par les chants liturgiques, se dirigeaient en silence vers la sortie. M. Clément, propriétaire du bar, se dirigea d’un pas alerte vers son établissement afin d’en ouvrir les portes. Tout ce petit monde ainsi que le père Mouray se dirigèrent vers l’estaminet.
Claire commanda, comme tous les dimanches, une limonade et deux verres de vin blanc pour ses parents. Hubert Du Roy se leva à l’approche du curé. Celui-ci s’avança, et après avoir dûment salué Hubert et Monique, tendit la main à Claire qui le salua d’une main ferme et d’un ton enjoué. Père Mouray reconnut instantanément cette voix douce qu’il avait confessée quatre jours plus tôt. Ses joues rosirent et une légère gêne s’instilla entre l’homme et la jeune fille. Ses parents ne se rendirent compte de rien malgré une poignée de main anormalement longue.
Père Mouray lui lâcha la main, troublé par sa beauté. Lui-même avait pensé à elle depuis leur rencontre derrière le moucharabieh qui les séparait.
Comme elle se dirigeait vers les toilettes, elle ne remarqua pas Léon, le fils du boulanger, lui emboîter le pas. Léon la poussa d’une main ferme dans les cabinets et en ferma le loquet prestement.
Le pauvre bougre, sourd et muet, ne répondit pas et la pénétra sans vergogne. Alors qu’elle commençait à gémir, il mit sa main sur sa bouche pour la faire taire. Il ne fallut pas longtemps au jeune homme pour jouir en elle. Claire se retourna, s’agenouilla, et pris son vit dans la bouche. Elle aimait ce goût de noisette que la semence de Léon lui évoquait. Ce n’était pas la première fois avec lui. Subir ses assauts alors qu’ils allaient ensemble chercher de la farine au moulin lui plaisait. Mais ici, il fallait être discret. Elle le congédia aussitôt son sexe remballé et remit de l’ordre dans sa tenue avant de rejoindre la table familiale.
Le temps s’était éclairci et le retour à la propriété se fit sous un soleil de plomb.
Il était treize heures, Claire s’éclipsa un instant avant de passer à table pour se rendre dans ses appartements et profita de ses ablutions pour se faire jouir. C’est sereine qu’elle rejoignit ses parents dans la grande salle à manger.
Comme à son habitude, Clémence, la cuisinière, s’était surpassée : saumon en gelée en entrée, suivi d’un faisan farci sur son lit de pommes grelot, fromage et sorbet aux pêches en dessert.
Un tel repas mériterait une escapade digestive, pensa-t-elle.
Qui allait-elle solliciter ?
Robin le palefrenier, tout juste majeur, ou plutôt Justin, l’homme à tout faire, et mari de Clémence, dont l’expérience évoquait son passé de marin épris de prostituées ? Elle se laissa le temps du thé pour décider.
C’est sur Robin qu’elle jeta son dévolu.
Les écuries de la propriété se trouvaient à un kilomètre. Elle sauta donc sur l’occasion pour continuer le rodage de son solex. C’est en pétaradant qu’elle arriva à destination, ses longs cheveux blonds malmenés par le vent.
Le jeune homme était là, devant la grange, rentrant le foin des bêtes. Il avait ôté sa chemise. Son torse glabre et tanné par le soleil laissait perler quelques gouttes de sueur. À la vue de ses muscles bandés par l’effort, Claire se mit à mouiller instantanément.
Elle pénétra dans une stalle vide, suivie de près par Robin qui bandait déjà.
Elle souleva sa jupe.
Le garçon monté comme un mulet s’exécuta. Claire ne put réprimer ses cris. Ici, elle pouvait s’exprimer, personne ne les entendrait.
Elle sortit ses seins lourds pour les pincer et jouir sans retenue.
Elle ne laissa pas Robin terminer, se rhabilla, le laissa seul avec sa trique et enfourcha son vélomoteur. La journée était bien avancée.
Le dîner fut frugal.
Claire était fourbue.
Le coton de ses draps égyptien l’appelait d’une douce mélopée.
Claire sursauta à l’appel de son réveil de voyage que lui avait offert sa tante Yvette pour ses 19 ans. Il était sept heures en ce jeudi matin.
Elle mettait son réveil en avance d’une demi-heure pour avoir le temps de se masturber. Elle saisit, sur sa coiffeuse, sa brosse à cheveux en poil d’éléphant pour se faire jouir avec le large manche en ébène sculpté. Après avoir pris du plaisir sous ses draps et encore chancelante, elle se dirigea vers la salle de bains pour faire sa toilette matinale.
Claire avait pris l’habitude de prendre son petit déjeuner dans la vaste cuisine de la bâtisse du XVIIIe siècle.
Clémence, la cuisinière, lui avait préparé des fruits de saison qu’elle avait soigneusement choisis au marché et préparés. Des tartines de pain complet au miel accompagnaient les fraises, les abricots et autres melons, le tout arrosé d’un café noir et brûlant qu’appréciait Claire de bon matin.
Il était 8 heures et demie quand elle enfourcha son solex pour se rendre à la boulangerie de Valance sur Soyre. Le soleil frappait fort en cette fin du mois de juin et Claire s’était habillée en conséquence. Elle portait une jupe plissée bleu marine et une chemisette blanche, son serre-tête vissé sur sa longue chevelure blonde. La journée de travail se passa sans encombre.
Au moment de repartir, à 18 heures, quelle ne fut pas sa surprise quand son vélomoteur refusa de démarrer !
N’y connaissant rien, elle décida de demander de l’aide à Monsieur Labrit, le garagiste du village. Il avait vendu la Renault à son père et il se ferait un point d’honneur à la dépanner, pensa-t-elle. Elle poussa son engin sur un kilomètre et c’est en sueur qu’elle arriva à l’atelier.
Son appel resta sans réponse. Elle réitéra un ton au-dessus :
À peine eut-elle fini sa phrase que Monsieur Labrit surgit de l’arrière-boutique, les joues rouges et légèrement débraillé, suivi de près par Gysèle, la secrétaire. Il reconnut la fille de son meilleur client.
Il s’avança et jeta un coup d’œil au moteur. Après avoir essayé de démarrer à maintes reprises, il décida de regarder de plus près l’état de la bougie. Après vérification, il s’avéra que celle-ci était défectueuse.
Une demi-heure, c’est long, pensa-t-elle. Que vais-je pouvoir faire en attendant ? Une idée saugrenue lui vint en tête. Pourrait-elle séduire Gysèle ?
Voilà un challenge à sa hauteur. À peine le garagiste avait-il tourné les talons que Claire déboula dans le bureau de la secrétaire.
Gysèle était une belle femme brune d’une trentaine d’années. Son chignon et ses lunettes lui donnaient un air strict. Claire qui savait qu’elle n’avait pas beaucoup de temps décida de passer à l’action. Elle s’approcha et lui vola un baiser.
La secrétaire devint rouge, mais ne repoussa pas la jeune femme.
Elle bredouilla quelques mots que Claire ne comprit pas. Claire l’embrassa derechef, mais cette fois-ci avec la langue. Elle empoigna les petits seins fermes de la secrétaire qui ne pipa mot et lui rendit même la pareille.
Claire poussa Gysèle sur le bureau et releva sa jupe. Malgré la chaleur, elle portait des bas de soie ce qui excita Claire. Elle qui n’en portait pas trouvait leur contact excitant. Elle ôta la culotte en satin de Gysèle et se pencha pour la gougnotter. Claire n’en était pas à son coup d’essai et arracha des petits « ha » de volupté à la secrétaire. Elle profita de ce qu’elle fut accroupie pour passer la main sur son sexe gonflé et humide. Alors qu’elle s’attardait sur le clitoris de Gysèle avec sa langue, celle-ci éjacula littéralement au visage de Claire et jouit de façon inextinguible.
La jeune fille qui ne connaissait pas cela fut dans un premier temps surprise, mais se ressaisit rapidement. Elle se remit de plus belle à l’ouvrage et lui arracha deux nouveaux orgasmes. Claire jeta un coup d’œil à la pendule. Monsieur Labrit n’allait plus tarder. Les deux complices s’essuyèrent et se rhabillèrent à la hâte, n’échangeant mots. Gysèle ouvrit la fenêtre pour aérer la pièce.
Cinq minutes plus tard, le garagiste débarqua avec la précieuse pièce alors que les deux jeunes femmes fumaient devant l’établissement. Elles riaient et paraissaient heureuses.
En bon commerçant, monsieur Labrit ne fit rien payer à Claire et alla jusqu’à la remercier d’avoir fait appel à lui. Claire prit congé de sa nouvelle amie en la gratifiant d’un clin d’œil.
Cheveux au vent, elle prit la route de la propriété. Elle arriva chez elle un peu après 19 heures et le repas serait servi sur la terrasse à la demie. Juste le temps pour Claire de faire un brin de toilette et de se changer pour le dîner. Hubert et Monique étaient déjà à table quand elle se joignit à eux.
À l’évocation de ce prénom, Monique manqua de s’étouffer.
Sur ces bonnes paroles, elle quitta la table et fila dans sa chambre pour lire.
Tous les jeunes du village attendaient en ce vendredi soir le père Mouray pour leur séance de catéchisme hebdomadaire. Claire discutait avec Yvonne quand apparut au coin de la rue une énorme Bentley 3 litres, celle-là même qui avait remporté les 24 heures du Mans en 1924. La sportive de luxe était pilotée par une femme ce qui intrigua tout le monde. À cette époque, les femmes qui conduisaient étaient mal vues. La voiture se rangea près du groupe. Du cabriolet descendit une jeune fille portant une paire de jeans moulants, sa longue chevelure brune couverte d’un châle Hermès. Tous les garçons, en bons mâles qu’ils étaient, s’étaient attroupés autour de la voiture vert émeraude pour en contempler les lignes. Les filles, dont Claire, étaient, elles, restées en retrait, pestant contre le bruit que produisait le véhicule anglais.
Le père Mouray apparut dans l’encadrement de la porte pour faire rentrer ses jeunes sujets.
La conductrice qui était descendue s’approcha du prêtre pour se présenter.
Il entra dans la salle de catéchisme après Vanessa qui s’était découverte.
Claire était restée derrière la porte et n’avait pas perdu une miette de la discussion entre le curé et Madame de Liautay.
Père Mouray présenta succinctement la jeune fille au groupe qui pérorait à voix basse. Claire voyait d’un sale œil l’arrivée de cette Vanessa dans son petit monde bien réglé.
La cloche sonna 18 heures, fin de l’heure de la catéchèse.
La mère de Vanessa était déjà là.
La jeune fille se couvrit la tête, chaussa ses lunettes de soleil et grimpa d’un pas alerte dans le puissant véhicule.
Son jean moulant et sa longue chevelure brune avaient créé deux clans dans le groupe de jeunes.
Tout d’abord les garçons qui à l’unanimité avaient trouvé Vanessa plus qu’attirante, la voiture de sa mère n’y étant pas étrangère.
Quant aux filles, leur avis était dithyrambique. À l’instar de Claire, elles étaient d’accord pour dire que cette fille était une traînée, avec ses pantalons moulants et sa mère qui conduisait.
Jean vint vers Claire pour lui demander si elle pouvait le tracter, grâce à son solex, jusqu’à chez lui. Il habitait à une dizaine de kilomètres et avait pris l’habitude de lui demander ce service. Claire, qui n’était pas insensible à ses charmes, se fit un plaisir d’accepter. Tous deux prirent congé du groupe pour prendre la route de Kernack où demeurait Jean.
À mi-chemin, ils firent une halte à la rivière pour se rafraîchir. Arrivés sur leur rocher de prédilection, ils se dévêtirent pour se baigner. Jean se mit nu et incita Claire à le suivre, ce qu’elle fit sans insistance. Après un bain salvateur, ils s’allongèrent sur la roche lisse pour se sécher.
Elle attrapa le sexe de Jean d’une main ferme pour le masturber. Il resta interdit, mais ne broncha pas. Elle se pencha et goba son sexe. Sa langue allait et venait le long de sa verge, s’attardant sur ses testicules. Il bandait dur quand il éjacula dans la bouche de Claire par longue saccade. Claire ne perdit pas une goutte du précieux liquide qu’elle avala d’une traite. Elle nettoya le vit d’une langue experte.
Jean la remercia et ils se rhabillèrent pour reprendre la route. Arrivée chez lui, Claire le gratifia d’un baiser et fit demi-tour.
Elle arriva chez elle pile pour se mettre à table avec ses parents.
Elle leur raconta tout de Vanessa en la dépeignant comme une coureuse. Père connaissait les De Liautay et possédait même une toile signée de son père. Claire sortit de table assez rapidement, car elle sortait ce soir et elle voulait avant faire un brin de toilette.
Nous étions le mardi 24 août, 16 heures, quand Claire traversa la place du village, au son des cloches, pour se rendre à confesse. Voilà deux semaines que la jeune fille n’était pas venue se confier au père Mouray. Depuis la veille, elle appréhendait ce moment, s’attendant à des remontrances de la part du curé. La Bentley des De Liautay apparut au coin de la rue, tonitruante. Martine était au volant, accompagnant sa fille Vanessa à l’église. En jeune fille de bonne famille bien élevée qu’elle était, Claire tint l’imposante porte à la parisienne fraîchement débarquée. Vanessa répondit d’un merci à peine audible, ce qui eut pour effet d’exaspérer la jeune provinciale.
La brune citadine était vêtue d’une tenue de tennis en ce jour de canicule : polo blanc, jupette plissée, socquettes et tennis blanches. Elle ôta son foulard Dior et ses lunettes de soleil italiennes pour pénétrer dans l’édifice sacré.
Claire, qui avait travaillé toute la sainte journée, était-elle aussi vêtue très court. Elle qui était entrée la première poussa le rideau en chanvre du confessionnal et s’assit sur le bois frais.
Elle bafouilla, ne trouvant pas ses mots pour assurer sa défense.
La semaine dernière, à la même heure, elle était avec Léon, le fils de la boulangère. Ils s’étaient rendus au moulin pour chercher la farine qui leur manquait suite à l’afflux de touristes qui étaient venus pour la grande fête du village à la mi-août.
Au retour, ces deux-là s’étaient arrêtés à la rivière pour se rafraîchir. Enfin, il s’agissait là de la version officielle, car officieusement, ils avaient arrêté la carriole dans un chemin pour que Léon s’occupe de Claire. Bien sûr, elle présenta la version officielle à l’homme d’Église qui marqua sa déception d’un soupir bruyant. Père Mouray s’était habitué aux confessions plutôt salaces de la jeune fille.
Claire n’était pas d’humeur à exciter l’homme qui la questionnait.
L’homme d’Église tendit l’oreille, attendant une confession plus salée.
À l’écoute de ses paroles, le père Mouray fut désappointé. Il condamna Claire à deux « Je vous salue » et un « notre père ».
Elle sortit du confessionnal et laissa la place à Vanessa qui attendait son tour religieusement.
Elle entra et prit place derrière le moucharabieh.
Le chapelain, resté sur sa faim, s’empressa de questionner la jeune fille. Il ne prit pas de gants et demanda :
Vanessa, dans un premier temps, fut choquée par la question. Aucun de ses précédents confesseurs n’avait été aussi direct avec elle.
Après une seconde d’hésitation, elle répondit par l’affirmative. Aussitôt, elle ajouta que ce n’était pas souvent et qu’elle préférait de loin le contact des hommes, voire la pluralité masculine.
Au son de ces paroles, le père Mouray sentit l’excitation monter en lui et ordonna à la jeune fille de le rejoindre dans la sacristie d’ici deux minutes. Il prit congé et se dirigea vers la petite pièce, son sexe tendant son aube. Heureusement, l’église était vide. À peine était-il entré dans l’annexe qu’il ôta son habit pour se retrouver nu.
Vanessa entra ! Quelle ne fut pas sa surprise de découvrir l’aumônier dans la tenue d’Adam tenant son sexe d’une main et le calice empli de vin de l’autre ? Il vida la coupe dorée d’un trait et ignora la jeune femme, lui demandant sa culotte. Vanessa hagarde, le sang aux tempes trouva la situation cocasse et s’exécuta. Il porta le bout de tissu odorant à ses naseaux et le respira à pleins poumons. Le père Mouray, écarlate, demanda à la jeune fille de garder sa petite jupe relevée pour admirer sa brune toison pendant qu’il s’astiquait. Dans un râle sourd, il s’approcha et éjacula sur elle.
Il s’essuya dans les rideaux de la sacristie et invita Vanessa à en faire de même, ce qu’elle fit.
C’est la tête pleine d’image que Vanessa quitta l’église pour rejoindre sa mère qui l’attendait sur la place du village.
Le car d’Olivier était en retard. Cela faisait maintenant 35 minutes que Claire attendait à l’arrêt de Valance sur Soyre, à l’entrée du village. Justin, l’homme à tout faire, chaussé de sa casquette et portant ses gants blancs attendait en sa compagnie à la place du conducteur.
Olivier était un cousin par alliance du côté de Monique, sa mère.
Ils avaient grandi ensemble et c’est même lui qui avait défloré la petite Claire un soir d’été ou ils passaient les grandes vacances ensemble. Il était son aîné d’un an. Depuis ses 17 ans, elle le voyait moins, car Olivier était parti poursuivre sa scolarité à Oxford en Angleterre.
Claire était excitée comme une puce à l’idée de revoir son cousin. Celui-ci était plutôt bien bâti avec un regard de braise. Sa peau serait sûrement hâlée, car il arrivait de plusieurs semaines passées à Nice dans la maison de vacances que possédaient ses parents. Le car arriva enfin. Claire sauta de la voiture pour accueillir son cousin. Il fut le deuxième et dernier à sortir. Elle crut défaillir à la vue de celui-ci, tellement il était beau. Il était aussi beau que dans ses souvenirs. Ces deux années en pensionnat strict avaient fait de lui un homme soigné et distingué.
Elle se jeta à son cou pour l’embrasser. Lui aussi était ravi de revoir sa cousine adorée. Ils s’étreignirent tendrement alors que le chauffeur, descendu, sortait les bagages des soutes. Justin se saisit des valises du garçon et les chargea dans le coffre de la Renault. Tout le monde grimpa dans le véhicule et prit la direction de la propriété.
Après un repas gargantuesque préparé par Clémence, les deux jeunes prirent congé pour grimper dans le magnifique chêne centenaire du jardin dans lequel ils avaient l’habitude de monter depuis leur plus tendre enfance. Ils passèrent la soirée là, à se raconter leur vie et profiter de leurs retrouvailles.
Quatre jours, déjà, étaient passés et ce soir il y avait la fête au village. Méchoui, bal musette et feu d’artifice étaient au programme des réjouissances.
C’était la dernière fête, marquant par la même la fin des vacances d’été. Claire portait une robe champêtre ultra courte et des chaussures à talons. Olivier n’était pas en reste et s’était, lui aussi, mis sur son trente-et-un. Ils étaient arrivés assez tôt pour profiter du mouton rôti à la broche.
Monsieur Clément, le propriétaire du bar du village désigné par tous pour s’occuper du dîner avait sorti assez de tables sur tréteaux pour que tout le village s’installe.
À 19 heures, Olivier et Claire étaient attablés avec leur assiette remplie de bonnes choses. Olivier avait insisté pour qu’ils prennent un broc de rosé bien frais de la région. Claire buvait peu, et elle savait déjà quel effet aurait l’alcool sur sa frêle personne.
Pendant qu’ils mangeaient et que l’orchestre s’installait, il scruta la foule quand ses yeux s’arrêtèrent net sur Vanessa qui faisait la queue avec ses nouvelles amies. La jeune fille portait un jean moulant comme c’était la mode à Paris ainsi qu’un petit chemisier transparent laissant deviner de larges aréoles. Son sang ne fit qu’un tour et il s’empressa de demander à Claire le prénom de cette Aphrodite.
Claire embrumée par le vin répondit :
Les regards des deux jeunes gens se croisèrent et Vanessa, qui avait déjà repéré Olivier, le gratifia d’un clin d’œil. Le jour déclinant nous rapprochait de l’heure du feu d’artifice.
Après le dîner, les villageois se dirigèrent en procession vers le pré commun d’où serait tiré le spectacle pyrotechnique. Claire se tenait au bras d’Olivier, car elle titubait sous l’action du rosé. Elle ne remarqua pas qu’il s’était rapproché l’air de rien de Vanessa. Tandis qu’ils marchaient dans les rues sombres de Valance, il bifurqua après la bonneterie pour se retrouver seul avec Claire dans une ruelle perpendiculaire. Vanessa, curieuse, leur emboîta le pas.
Au fond de l’impasse, Olivier coinça Claire contre le mur et la retourna.
D’une poigne ferme il tenait ses deux mains au-dessus d’elle. De son autre main, il se saisit de sa grosse ceinture en cuir et descendit la culotte de Claire pour lui fouetter les fesses. Sous les coups, Claire se mit à mouiller, elle ne reconnaissait pas son cousin, mais prit du plaisir à être traitée de la sorte.
Vanessa, qui les avait discrètement suivis, s’était postée à une vingtaine de mètres derrière des cartons et ne loupait rien du spectacle. Elle dégrafa les premiers boutons de son jean pour glisser sa main vers son sexe brûlant. Elle aussi était trempée. Elle se saisit de son clitoris plein de cyprine et le fit rouler entre ses doigts. Le fait de voir sans être vu l’excitait terriblement.
Jetant sa ceinture au sol, Olivier sortit son sexe gonflé de désir pour pénétrer sa cousine haletante.
Il tenait toujours fermement la jeune femme par les poignets.
Vanessa, n’en pouvant plus, se décida et prit le risque de s’approcher.
Olivier ne fut pas surpris de l’apercevoir, car il savait qu’elle les observait. Il n’en fut pas de même de Claire qui essaya de se défaire de l’emprise de son cousin.
Claire s’exécuta.
Vanessa, tout près d’eux demanda :
Vanessa sortit les seins lourds de Claire pour jouer avec ses tétons. Alors qu’elle jouait avec la poitrine de Claire, celle-ci ne put se contenir et jouit bruyamment, couverte par le bruit du feu d’artifice qui venait de débuter à quelques centaines de mètres de là.
Lâchant Claire, Olivier sortit son sexe recouvert de sécrétion vaginale pour se faire sucer par Vanessa. Celle-ci ne rechigna pas à la tâche et prit même du plaisir à goûter ainsi l’intimité de Claire. De sa main libre, il pénétra l’anus de sa cousine en vue de préparer celle-ci à une pénétration anale.
Olivier sortit de la bouche de Vanessa et embrassa Claire brutalement. Vanessa profita de cela pour jouer avec le sexe de sa coéquipière. Elle jouait avec son clitoris avec son pouce tout en introduisant deux doigts dans son vagin. Claire, complètement soumise et saoule, ne résista pas longtemps à ce traitement et jouit bruyamment. Olivier quant à lui s’abandonna dans le fondement de celle-ci la remplissant de foutre. Vanessa n’était pas en reste, elle s’agenouilla et goba le sexe turgescent pour le nettoyer tout en se faisant jouir avec ses doigts. Ils jouirent tous à tour de rôle alors que le feu d’artifice crachait ses dernières gerbes.
Tout ce petit monde resta interdit pendant une petite minute dans la ruelle éclairée uniquement par la pleine lune. Une fois leurs esprits repris, ils se rhabillèrent et prirent la route du centre pour assister au bal.
Un lien fort unissait désormais les trois compères. Claire ne semblait plus avoir de grief envers Vanessa et vice versa. Tout cela grâce à Olivier qui avait fait le lien entre les deux jeunes femmes. Ils dansèrent une bonne partie de la nuit et ne se quittèrent plus. Claire et Olivier rentrèrent en Solex à la propriété, car celui-ci la quittait déjà le lendemain. Une nouvelle amitié était née.
Demain matin ce serait la rentrée. Claire rejoindrait ses amis de la faculté de Cuxac. Comme chaque année elle l’appréhendait. Vanessa, sa nouvelle amie serait peut-être dans la même classe. Y aurait-il de nouveaux professeurs ? De nouveaux élèves, ça, c’était sûr, et elle espérait surtout qu’il y aurait de nouveaux garçons.
Alors qu’elle était dans son lit et pour essayer de penser à autre chose elle se saisit de la courgette qu’elle avait volée dans le dos de Clémence et commença à se pénétrer d’une main pendant que de l’autre elle s’attardait sur son clitoris. Elle pensa à monsieur Patrick, le professeur d’éducation physique, qui de par sa position et sa carrure athlétique, était souvent présent le soir dans le lit de ses élèves. Son short moulant laissait deviner un membre imposant et toutes en étaient émoustillées. Elle jouit en silence en se mordant les lèvres. Elle jeta la courgette luisante de cyprine dans la poubelle, s’essuya avec ses draps, et s’endormit peu de temps après.
Claire sauta du lit au premier tintement de son réveil. Il était sept heures et tendue comme elle était, elle se précipita vers sa salle de bain pour se préparer. Ses vêtements étaient près depuis la veille. Le jour de la rentrée était important et elle avait passé du temps à choisir sa tenue. Elle avait pris conseil auprès de Vanessa qui venait de la capitale. Grâce à l’argent qu’elle avait gagné à la boulangerie cet été, elle avait fait l’acquisition d’un jean moulant à l’américaine et d’une nouvelle paire de chaussures à hauts talons. Les pantalons lui faisaient un cul d’enfer au dire de ses proches amies. L’estomac noué, elle ne put avaler qu’un café et laissa tout ce qu’avait préparé la cuisinière, dévouée.
À huit heures pétantes, elle enfourcha son Solex en direction du bar en face de la fac où elle devait rejoindre ses amis avant les premiers cours.
Elle entra dans l’établissement sous les sifflets approbateurs de ses copains. Tous la complimentèrent sur sa tenue. Vanessa rejoignit le groupe cinq minutes plus tard, déposée par sa maman dans sa voiture de luxe. Tout ce petit monde se dirigea vers la fac dans la joie et les rires.
Le doyen fit l’appel et donna à chacun la direction à prendre. Vanessa fut soulagée de se retrouver dans la même classe que Claire. Après une journée bien remplie à se présenter à ses nouveaux professeurs, elle prit la route, fourbue. À la propriété, Justin, l’homme à tout faire, était dans le jardin à tailler les haies de buis qui bordaient l’allée.
À sa vue, Claire eut une envie. Une envie irrésistible de se faire prendre, une envie impériale de sentir les mains calleuses du quinquagénaire sur son corps.
Elle déposa son vélomoteur au garage, se dirigea vers la serre et y entra. La douce chaleur humide la saisit et elle se mit à transpirer sous le coup de l’excitation. Justin qui avait remarqué son petit manège se dirigea à son tour vers la construction en verre. Il entra à son tour. Lui, qui ne touchait plus Clémence, sa femme, depuis plusieurs mois ne tarda pas à sortir sa verge. Celle-ci gonfla à vue d’œil, ce qui impressionnait toujours autant Claire.
Elle se retourna et lui tendit sa croupe ferme. Justin s’approcha et la pénétra sans précaution.
Il était bien monté le bougre, ce qui lui arracha de petits râles de plaisir. Ce n’était pas la première fois qu’elle s’offrait à lui et il retrouvait ses vingt ans en la besognant. Tenant ses hanches fermement de ses mains calleuses, il éjacula en elle, poussant un cri primitif.
De peur d’être surpris, et vidé, il rangea son sexe à la hâte. Son foutre dégoulinait sur la cuisse de Claire qui se rhabillait. Elle le gratifia d’un « merci, quand même » qui ne cachait pas sa déception. Elle prit la direction de sa chambre pour se laver et se changer avant le dîner. Sous la douche, elle s’attarda avec le pommeau sur son con encore gonflé de désir par la situation qu’elle venait de vivre. Elle ne mit pas longtemps à jouir sous l’action de l’eau chaude sur sa vulve.
Elle se pressa ensuite, car il allait être temps de passer à table.