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n° 20408Fiche technique15932 caractères15932
Temps de lecture estimé : 10 mn
03/08/21
Résumé:  Un dragueur de plage naturiste, soumis à des succès aléatoires, réussit à séduire une Hollandaise « mature » qui va le conduire à un destin inattendu.
Critères:  fh fplusag extraoffre candaul plage voir nudisme fellation cunnilingu anulingus pénétratio fsodo -libercoup -candaul phrases en anglais
Auteur : Jacquou      Envoi mini-message
Une Hollandaise sur la plage

‌‌‌‌Ce matin-là, dans une époque un peu éloignée avant la lourde séquence Covid, Karim déambulait nu sur la plage naturiste inondée d’un soleil rasant et déjà chaud. Il aimait particulièrement ce moment où les lieux n’étaient pas encore surchargés de baigneurs et de bronzeurs. Il en oubliait ses soucis, son chômage, son licenciement récent du restaurant où il officiait comme cuisinier, et tout ça parce que la femme du patron avait un peu trop manifesté son intérêt pour son corps de 27 ans. C’était aussi le moment idéal pour sacrifier à son péché mignon : draguer les femmes seules, allongées sur le sable. Il n’y allait pas par quatre chemins. Une fois expédiées quelques banalités sur le temps, la mer, les vacances, le tout en position accroupie afin que son interlocutrice puisse constater entre ses jambes l’abondance de son appareil génital, il glissait mezzo voce sa phrase clé : « ça vous dirait de baiser avec moi, là derrière sous les arbres ? ».


Il n’était pas trop regardant sur le physique de l’allongée. Il savait qu’il avait plus de chances avec une femme mûre qu’avec une jeunesse, avec un corps un peu lourd qu’avec une sylphide. L’essentiel était qu’elle baise. Et parfois, la femme se relevait avec un petit sourire aux lèvres, ramassait sa serviette et se dirigeait en dandinant de la croupe vers la dune derrière la plage, chaussée de ses sandales pour ne pas se piquer les pieds aux aiguilles de pin, le mâle sur ses talons, déjà en érection. Cette femme inconnue, brune, blonde ou châtain, le plus souvent intégralement bronzée, était au fond assez satisfaite, a priori, de séduire un homme au physique agréable, lui aussi intégralement bronzé, bien équipé, qui lui apporterait ce dont elle avait le plus besoin en ce moment présent, sans savoir qui il était et avec l’assurance qu’il s’agirait d’une union sans lendemain, ou presque.


Il ne restait plus à Karim qu’à « assurer », ce qu’il faisait sans défaillir en faisant durer le plaisir après avoir sorti une capote du petit sac qui l’accompagnait en bandoulière, sésame qui avait fini par décider l’hésitante. Et au bout d’un temps suffisamment long pour avoir fait jouir l’inconnue sur sa serviette, en positions variées, mais le plus souvent en levrette, celle-ci revenait s’allonger sur le sable, une fois qu’elle se fut arrosée des vagues toutes proches. Parfois, Karim bénéficiait d’un baiser sur la bouche avant de prendre congé, mais pas toujours, ce dont il ne se formalisait pas. Dans ses bonnes périodes, il retrouvait l’inconnue le lendemain pour un nouveau coït avant qu’elle disparaisse de sa vie, rappelée à ses devoirs conjugaux ou professionnels après l’intermède vacancier.


Mais cette semaine-là, rien ne s’était passé comme il l’espérait. Il avait repéré une belle brune mature en train de bronzer en position couchée et il lui avait fait le coup de l’accroupissement, espérant qu’elle apprécierait le poids de ses couilles et la longueur de sa bite. Mais elle avait feint de dormir sans répondre à ses avances. Pas un mot, rien… et il s’en était allé en maugréant. Au moins avait-elle été discrète, pas comme une fille tatouée deux jours plus tôt qui l’avait congédié d’un brutal « casse-toi, pauvre con pervers ». Mais un dragueur de plage ne renonce jamais. Le « râteau » fait partie du jeu.


Donc, ce matin-là, Karim était à nouveau en chasse. Tel un prédateur reniflant sa proie, il avait repéré une femme seule à chevelure courte, d’une blancheur éclatante sous le soleil, mais au corps étonnamment juvénile pour ce qu’il supposa être une quinquagénaire. Il s’assit à portée pour la détailler, la regarda se lever pour aller se tremper avant de revenir s’allonger, apprécia la rondeur des fesses et la bonne tenue des seins de grosseur moyenne, nota la fermeté des cuisses et admira l’aisance dans l’eau d’une bonne nageuse, n’hésitant pas à plonger la tête. Elle lui rappelait, avec un rien de kilos et de centimètres en plus, mais avec la même tête et la même grâce, la fille d’Arte, Élisabeth Quin, qu’il appréciait particulièrement.

Au retour du bain, elle était franchement désirable et il se demanda comment il se faisait qu’une femme aussi sexy ne fût pas accompagnée par un homme. L’idée, un peu dérangeante, lui vint qu’elle était peut-être lesbienne, auquel cas le râteau lui était une nouvelle fois promis. C’était déjà arrivé avec des représentantes de l’homosexualité féminine et c’était peut-être le cas de la fille tatouée quelques jours plus tôt.


Mais cette fois, ce fut différent. La femme, en le voyant arriver à ses côtés avec sa serviette, se mit en position assise et le regarda sans hostilité. Le problème est qu’elle ne parlait pas français. Karim dut sortir son anglais cultivé lors de son passage prolongé comme saucier dans un restaurant londonien pour se présenter et elle lui répondit dans la même langue. Elle s’annonça Hollandaise, énonça même son prénom, Marjan, et une conversation un peu hésitante, mais prolixe s’engagea sur le thème habituel des vacances, de la mer, de la région qu’elle appréciait depuis de longues années. Mais Karim avait évidemment une autre idée en tête et finit par lâcher en désignant du doigt la dune arborée derrière la plage :



Marjan eut l’air surpris, mais alors qu’il s’attendait à un rejet vigoureux, elle répondit simplement :



Karim crut avoir mal compris. Mais la belle Batave venait bel et bien de lui dire qu’elle n’était pas opposée à baiser avec lui sous les arbres à condition que son mari soit au courant et, supposa-t-il, présent lors de leurs ébats.


Il ne pouvait que s’incliner. Avant de ranger ses affaires, car il était temps pour elle de revenir au bercail, elle lui promit de revenir le lendemain, même heure, même endroit, en compagnie de son mari qui déciderait de la suite à donner à sa proposition qu’elle ne jugeait donc pas malhonnête. Et c’est ainsi qu’il la vit s’éloigner après l’avoir salué d’un geste de la main, sommairement vêtue d’un mini short et d’un tee-shirt, sans sous-vêtements, ce qui ne fit que rajouter à son désir.


*******

Il dormit mal, résista à l’envie de se masturber et se présenta à la première heure sur la plage encore déserte. Pas de Marjan. Il déambula de long en large sur le périmètre réservé aux naturistes, voyant venir petit à petit les baigneurs ou les marcheurs, nus ou non, et se préparait à un nouveau râteau quand un couple apparut à l’orée du chemin menant à la plage. C’était elle, flanquée d’un homme visiblement plus âgé, fort bedonnant, chauve, qui devait faire deux fois le poids de son épouse. Karim les regarda s’installer et, une fois l’opération réalisée, s’avança légèrement tremblant, car l’homme en imposait. Le Hollandais le regarda avec insistance, de la tête aux pieds, tandis que son épouse effectuait dans sa langue les présentations d’usage. Puis le trio passa à l’anglais pour quelques banalités avant que Marjan n’annonçât la phrase que Karim n’osait espérer :



C’était donc clair. Il avait affaire à un couple candauliste. Et l’homme voulait qu’il baise sa femme « en situation », sur la dune. C’était à la fois inespéré et intimidant, car le fait ne s’était encore jamais produit dans la vie sexuelle agitée de Karim, pour la bonne raison qu’il privilégiait les femmes seules. Mais pas question de se défiler. Et c’est ainsi que le trio se dirigea d’un pas pesant dans le sable mou vers un endroit supposé discret, tous trois entièrement nus, comme un préalable à l’acte sexuel.


********


Karim regarda la quinqua néerlandaise installer sa serviette avec un parfait naturel, comme si elle s’apprêtait à bronzer, et s’y allonger, jambes légèrement ouvertes et coudes au sol. En attente, un sourire aux lèvres et l’œil pétillant. Il sentit sa queue se dresser malgré la présence du mari qui s’était assis à même le sable légèrement en retrait, comme s’il allait assister à un spectacle. Devinant son hésitation, Marjan se releva et vint se mettre à quatre pattes devant lui, la bouche à hauteur de ses couilles qu’elle goba sans manières. Entrée en matière significative. La dame avait bel et bien envie de baiser. Elle passa ensuite au gland dont elle se pourlécha longuement avant d’inviter d’un geste Karim à venir lui rendre la pareille. Il plongea entre les cuisses ouvertes et absorba la vulve pendant qu’elle lui massait la nuque en signe d’adhésion. Un bref coup d’œil vers le mari l’avait renseigné : il avait la main entre les cuisses et se masturbait en les regardant. Rien à craindre de ce côté-là, c’était déjà ça. Quand la Hollandaise commença à se tordre en gémissant, Karim accentua sa pression buccale et provoqua un premier orgasme de la récipiendaire. Quand il se détacha, il rencontra un regard reconnaissant et entendit une injonction :



Sans se presser, car il avait maintenant l’avantage, il posa son préservatif sur son gland déjà bien gonflé qu’il promena sur le bas ventre de la belle Batave aux cheveux blancs, mais sans la pénétrer.



C’est alors qu’il sentit deux paluches puissantes et masculines se poser sur ses fesses et exercer une forte pression qui le conduisit directement aux tréfonds de la quinquagénaire, laquelle poussa un brame qui dut s’entendre jusque sur la plage. C’était comme si le mari avait baisé sa femme par Karim interposé ! Il ne restait plus à celui-ci qu’à exercer son pouvoir de mâle bien membré au bénéfice d’une femme archi disposée qui se mit à l’accompagner de toute la vigueur de ses pieds, de ses cuisses, de ses fesses, de son ventre en proférant en néerlandais des mots incompréhensibles à Karim, mais qui étaient à l’évidence ceux du plaisir. Pas question de décevoir une telle passionnée du cul. Puisqu’elle voulait de la bite, il allait lui en donner, non de Dieu ! Plus il cognait et plus elle braillait avec des yeux vraiment énamourés comme si elle découvrait le sexe.


Mais le mari voyeur le retira sans ménagement et le força à se coucher, la queue en l’air. Sans transition, la Hollandaise aux cheveux de neige vint s’empaler sur lui et fit danser son petit cul à raie courte, tantôt à genoux, tantôt sur ses pieds, toujours aussi peu discrète. Tout en admirant son corps bronzé en mouvement, Karim vit qu’ils n’étaient plus seulement trois sur les lieux. Deux types se paluchaient un peu en retrait en les regardant, sans que le mari n’y trouvât à redire. Quand Marjan se fut bien empalée, elle se releva et se mit dans la foulée à quatre pattes sur sa serviette, lançant un « come » par-dessus son épaule. Karim sentait pourtant son sperme se bousculer dans la hampe et il respira un grand coup en regardant la mer par-dessus les herbes, histoire d’entraîner un autre reflux.



Et ajouta, à la stupeur de Karim :



Dans son cul ! Elle le voulait dans son cul devant son mari et deux voyeurs ! L’un de ceux-ci s’exclama :



Karim avait rarement eu l’occasion et le plaisir de sodomiser une de ses conquêtes de plage. Ses rares tentatives n’avaient guère eu de succès, si ce n’est avec une matrone un jour de grande disette. Cette fois, c’était un petit cul charmant qui l’invitait de son sourire vertical. Après avoir longuement humidifié l’orifice de la langue, auquel il trouva un goût salé, il se mit jambes fléchies en situation de s’introduire, s’insinua et s’enfonça avec une étonnante facilité. La dame avait à l’évidence du goût pour l’exercice. Elle le lui confirma en dansant de la croupe, en venant résolument à sa rencontre et un claquement de peaux se fit entendre aux oreilles des deux voyeurs qui se masturbaient frénétiquement, à l’instar du mari.



Malgré la douleur dans ses cuisses fléchies, Karim répondait sans faillir à la demande. Mais la main de la Hollandaise sur ses couilles ballottantes eut finalement raison de sa résistance. Il gicla en grognant, le museau sur la nuque blanche, comme s’il « couvrait » sa partenaire, laquelle poussa un ultime gémissement sonore qui rendit successivement les mains des trois voyeurs poisseuses de leur sperme.

Quelques minutes plus tard, le couple batave et le cuisinier au chômage se trempaient dans les vagues avec volupté, scellant ainsi la fin d’un épisode érotique dont tout laissait à penser qu’il serait sans lendemain.


Ce ne fut pourtant pas le cas. La performance, mais aussi sans doute le physique du baiseur de plage, avait à ce point enthousiasmé le couple vacancier qu’il invita Karim à dîner dans son mobil home. Ce fut l’occasion d’une nouvelle partie de cul au terme des agapes, mais aussi l’approfondissement des connaissances réciproques. Il s’avéra que les invitants tenaient un restaurant à Rotterdam, provisoirement fermé, et quand Karim raconta son histoire de licenciement, Marjan lui proposa carrément de l’embaucher, car son cuisinier allait partir à la retraite. Juste pour une période d’essai, précisa-t-elle, tant pour l’employeur que pour l’employé, le temps qu’il s’acclimate à sa nouvelle vie.

Libre comme l’air, Karim n’hésita pas longtemps. Et c’est ainsi que deux semaines plus tard, il intégra l’établissement du couple hollandais, non seulement comme cuisinier, mais aussi comme membre d’un ménage à trois.


Mais ces choses-là ne durent qu’un temps. Il s’avéra qu’une serveuse lituanienne faisait les yeux doux au cuisinier, séduit par cette grande blonde au corps sculptural, qui ne demandait qu’à baiser. Célibataire avec enfant, esseulée, elle cherchait aussi une épaule. Karim résista longtemps à la tentation. Il ne voulait pas trahir sa patronne. Mais fine mouche, celle-ci comprit que le temps ne jouait pas pour elle, car elle avait bien saisi la situation. En outre, elle ne voyait pas d’un mauvais œil la constitution d’un jeune couple sous son toit, les deux employés s’étant révélés exemplaires avec le temps. Aussi prit-elle Karim à part et lui dit en substance : « si tu veux coucher avec elle, vas-y, mais pas pour une nuit. Elle a besoin d’un homme, pas seulement d’un amant. Mais garde-moi un moment de temps en temps, pour moi et pour Gerrie (le mari), je ne suis pas encore bonne à la casse ».

Et c’est ainsi que l’ex-dragueur de plage devint un maître-queux dans les deux sens de l’expression…