Une Histoire sur http://revebebe.free.fr/
n° 20413Fiche technique13492 caractères13492
2371
Temps de lecture estimé : 10 mn
06/08/21
corrigé 10/08/22
Résumé:  Lors de ces premiers jours, la narratrice fait sa première rencontre et espionne ses voisins.
Critères:  #vengeance #adultère fh inconnu vacances plage entreseins fellation cunnilingu pénétratio
Auteur : Laurepeggy            Envoi mini-message

Série : Vengeance au camping

Chapitre 01 / 04
Jours 1 et 2

Jour 1 (samedi)



N’attendant pas sa réponse, je raccroche le téléphone, et pour évacuer la colère, je commence à remplir ma valise que je venais à peine de vider dans la superbe armoire de notre maison mobile. Épuisée par le voyage et la colère, je m’écroule sur le lit en larmes.


Après avoir séché mes larmes, je reviens sur ma décision de rentrer dès le soir et décide qu’il est bien plus raisonnable de repartir le lendemain matin. Toujours allongée sur le lit, je réalise que j’ai eu de sérieux doutes concernant sa fidélité de nombreuses fois, mais que c’est la première fois que je l’énonce clairement.


Pour essayer d’oublier tout ça, je prends une douche tout en me demandant si leur taille et le peu de débit d’eau sont un concept de mobil-home… Je déteste le camping !


J’avale un morceau restant de mon pique-nique du midi et vais faire un tour sur la plage à proximité. La balade au grand air me fait du bien… elle me permet de faire un petit point sur ma vie : à quarante-deux ans, j’ai deux enfants depuis longtemps déjà grands, quelques amies, un boulot qui me plaît et que j’ai toujours voulu garder, même si avec les revenus de mon mari, j’aurais pu rester à la maison. Plutôt bien conservée avec mon allure mi-sportive, mi-pulpeuse, comme le dit ma collègue de bureau de vingt-cinq ans. Il me vient une question existentielle, de quoi ai-je envie ? La réponse est évidente : profiter !


Ma promenade me ramène vers le camping et m’entraîne vers la salle de spectacle où se tient la fameuse soirée dansante. Je ne peux résister à la musique des années 80 et me défoule seule sur un côté de la piste. Au fur et à mesure des musiques, un homme se rapproche de moi et une petite voix me dit : « et si j’en profitais… ». Mon tentateur est maintenant bien en face de moi et il est clair qu’il me tourne autour. Le DJ commence la session de slow, l’homme en profite, prends ma main sans vraiment me laisser le choix de danser avec lui. Je pensais bien pouvoir encore plaire, mais je n’imaginais pas si vite… Comme quoi ma collègue a certainement raison pour mon côté mi-pulpeux, mi-sportive, donc, autant en profiter.

Au secours, il ne dit pas un mot, vu de plus près, il a certainement la cinquantaine, est loin d’être attirant physiquement et dégage une odeur subtile d’un mélange de sueur, de sel et d’alcool. Par chance, la chanson n’est pas très longue et j’arrive à m’échapper de ses griffes avant le début du deuxième slow.


Refroidie par la rencontre, alors que je me dirige vers la sortie, un autre homme m’interpelle pour me proposer aussi une danse. Celui-ci étant bien plus mignon et beaucoup plus à mon goût, j’accepte. On échange quelques banalités et l’on se laisse emporter par la musique. Il s’appelle Franck, et après étude plus approfondie, il est très mignon, a environ trente – trente-cinq ans, sent un doux parfum, et de ce que je ressens sur mes hanches, il a de très grandes mains. Au fur et à mesure de la chanson, nos corps se rapprochent, ses mains glissent jusqu’à la limite décente se situant entre mes reins et mes fesses. Au milieu de la deuxième chanson, guidée par mon envie d’en profiter, je lui murmure à l’oreille :



Main dans la main comme deux adolescents, on se dirige vers son logement.

Il m’emmène sur son emplacement qui contient trois petites tentes et me précise qu’il fait un périple à vélo avec deux amis. Ouvrant sa tente, il m’invite à y entrer. À quatre pattes, je me glisse sur la seule chose qu’il y a : le matelas.



N’attendant pas que mon envie passe ou que je réalise où je suis, je place ma main sur son short et commence à le caresser au travers du tissu, puis fais glisser son caleçon vers le bas. Dans la manœuvre, je découvre son sexe qui commence à durcir, je me décale comme je peux sur le côté pour entreprendre de le prendre en bouche. Ma position lui permettant d’avoir un accès direct à mes fesses, il glisse une main sous ma jupe pour caresser mon minou par-dessus ma culotte… Excitée par la situation, elle est déjà bien humide. Ses doigts flattent mes lèvres avant de s’introduire en moi. Son érection est vigoureuse grâce à mes caresses et j’ai terriblement envie qu’il me prenne. Je me redresse, fait sauter mon débardeur, mon soutif, et lui ôte son tee-shirt.


Avant même que je le lui demande, il me tend un préservatif que je m’empresse d’installer. En me dandinant un peu, j’arrive à ôter ma jupe et ma culotte… On est loin du striptease sensuel, mais l’on n’est pas là pour ça.

Me plaçant sur lui, je me frotte sur son sexe avant de m’empaler dessus dans un soupir confirmant mon plaisir.

Plutôt passif jusque-là, mon amant prend enfin les choses en main en plaçant ses mains sur mes hanches pour accompagner mes mouvements. Ses petits coups de reins alors qu’il se trouve au plus profond de moi m’achèvent, et je jouis ainsi, plutôt bruyamment, contrairement à mes habitudes. Inconsciemment, je continue mes lancinants balancements et cela suffit à le faire jouir. Je me retire et m’allonge auprès de lui, le laissant se débrouiller avec son préservatif bien rempli.


Épuisé, on se raconte tranquillement nos vies. Il est divorcé et profite du fait que ses enfants soient en vacances avec son ex-femme pour faire un périple en vélo. Je lui raconte ma situation conjugale et il comprend mieux la raison pour laquelle je lui ai aussi rapidement sauté dessus après une simple danse.



Comprenant ma provocation, sa main qui était négligemment sur mon ventre se dirige vers mes seins. Il me les caresse, m’excite les tétons, puis fait suivre sa bouche. Pour être plus à l’aise, je me mets sur le dos et le laisse se placer entre mes jambes. Abandonnant ma poitrine, il entreprend mon sexe et le parcours de sa langue vite rejointe par un doigt, puis deux. Si je me laissais aller, je pourrais très rapidement jouir, mais voulant en profiter plus longtemps, je lui fais comprendre d’arrêter et de venir placer son sexe entre mes seins. Déjà bien excité, l’heureux bénéficiaire de cette cravate de notaire semble apprécier mes petits coups de langue lorsque son gland passe devant ma bouche.

Il attrape une nouvelle capote, l’enfile et ne se fait pas prier pour placer son sexe à l’orée du mien, caressant mes petites lèvres à travers le caoutchouc. C’est terriblement excitant, mon partenaire est joueur et aimerait très certainement que je le supplie de me prendre. N’en pouvant plus, j’attrape ses fesses et l’attire en moi. Dans un parfait missionnaire, nous jouissons à l’unisson.

Une fois le plaisir passé, je fouille la tente pour remettre mes habits.



Avant de partir, je le remercie et lui lance ma culotte que je n’avais pas remise.



De retour à mon mobil-home, plutôt satisfaite, je passe à la douche et m’endors rapidement.




Jour 2 (dimanche)


Encouragée par mon aventure d’un soir, je décide d’oublier tous mes soucis et d’en profiter au moins pendant quelques jours. Donc, ce matin je prends la direction du supermarché pour faire quelques courses. Choisissant de quoi me nourrir et me faire plaisir pendant quelques jours, j’ajoute innocemment une boîte de préservatifs dans mon chariot. De retour, j’ai une sensation particulière en rangeant cette petite boîte dans ma table de nuit. D’un côté, j’ai l’impression d’avoir vingt ans et d’un autre, je me dis que j’aurais peut-être des remords si j’étais amenée à de nouveau tromper mon mari. Autant pour hier, je pourrais plaider la folie du moment, la colère, la jalousie… Autant là, en achetant des capotes, c’est coupable avec préméditation. J’oublie tout ça… je ferais le point avec moi moi-même plus tard.


À midi, j’engloutis une petite salade accompagnée d’un petit rosé. Même seule, je suis plutôt heureuse. Pour profiter du soleil, je m’installe en maillot de bain sur la terrasse avec un livre. Je n’avais pas encore remarqué que mes voisins étaient si proches de ma terrasse… C’est une des raisons qui m’ont toujours fait détester le camping. Bref, je ne connais pas, je ne les vois pas non plus avec les rideaux fermés, mais je les entends très bien… Il s’agit apparemment d’un couple avec un enfant en bas âge.



De ce que j’entends, j’en déduis que je suis à côté de leur chambre, j’espère qu’ils ne ronflent pas.



Au son des petits gémissements, je comprends que monsieur exécute très bien sa mission.



Entendant très bien les bruits de succion, je peux confirmer qu’elle doit être détrempée.



Je l’entends jouir et réalise que c’est la première fois que je suis témoin d’un orgasme féminin. C’est excitant, et j’attends la suite avec impatience.



Même si je n’avais pas entendu leur discussion, avec le bruit du lit, les gémissements, et les bruits de peaux caractéristiques, j’aurais tout de suite deviné ce qui se passait derrière le rideau.


Quelques gémissements plus tard, la discussion reprend.



N’entendant plus qu’un léger ronflement, je suppose qu’elle est restée avec son sperme entre les cuisses.


Sans m’en rendre compte, je m’endors aussi et suis réveillée par les pleurs de l’enfant.



Revigorée par cette petite sieste, je décide de passer l’après-midi à la piscine du camping. Alternant, les bains et les séances de bronzette, l’après-midi passe très vite. Ça fait du bien de vivre uniquement pour soi.


L’animation du soir étant un spectacle de magie, peu propice aux rencontres, je vais me balader au bord de la plage.


Après une petite demi-heure de marche, je m’installe dans le sable pour regarder le coucher de soleil. Un peu plus loin, un groupe de jeunes s’amuse dans l’eau. Cela me rappelle quand, toute jeune, j’étais partie en camping avec quelques amis et avais connu mes premiers émois. Je pense que je me rappellerai toute ma vie du garçon que j’avais rencontré et sucé au milieu des dunes. Cela fait partie de mes premières pipes, il avait un goût très salé, car on sortait de la mer. Inoubliable…


Ce petit moment de nostalgie passé, je reviens à mon mobil-home. Entendant une discussion chez mes voisins préférés, je m’installe sur mon transat pour les espionner. Peut-être que madame est toujours aussi chaude que cet après-midi… Visiblement, non, de ce que j’entends, ils se couchent relativement tôt, car le petit les lève de bonne heure.


Un peu de grignotage et je m’installe dans mon lit avec mon livre jusqu’à ce que le sommeil me cueille.