n° 20418 | Fiche technique | 110378 caractères | 110378Temps de lecture estimé : 61 mn | 10/08/21 |
Résumé: Quand ce matin, j’ouvre les yeux, je me demande si je ne rêve pas encore. Visiblement non. Je me lève prestement, je fais rapidement le tour de la chambre où je suis. Qu’est-ce que je fais dans ma chambre d’enfant quand j’habitais chez mes parents ? | ||||
Critères: fh jeunes complexe vacances hotel école amour voir fellation cunnilingu anulingus pénétratio fsodo -initiatiq | ||||
Auteur : Patrik (Carpe diem diemque) Envoi mini-message |
Une histoire gentillette, basée sur un « et si »…
Bonne lecture :)
Quand ce matin j’ouvre les yeux, je me demande si je ne rêve pas encore. Visiblement, non. Je me lève prestement et fais rapidement le tour de la chambre où je suis. Qu’est-ce que je fais dans ma chambre d’enfant et d’ado quand j’habitais chez mes parents ?
Avec surprise, je regarde mes mains : elles sont nettement plus jeunes. L’armoire à vêtements possède un miroir intérieur, je l’ouvre. Je découvre dans le reflet un jeune homme de vingt ans alors que j’ai dépassé récemment les soixante ans.
Je me pince pour vérifier si je ne suis pas dans un rêve éveillé. Non, je ne suis pas en train de dormir, ou bien c’est bien simulé !
Quand je descends, je me retrouve dans la cuisine nez à nez avec ma mère et ma sœur, mais à l’époque de mes vingt ans. Mon père est déjà parti travailler. Ça me fait un sacré choc. Intriguée, ma frangine demande :
Je jette un coup d’œil sur l’éphéméride qui est juste à côté de la porte qui mène vers le jardin : pas de doute, je suis bien retourné en arrière de quarante ans, un samedi précisément, et je ne suis pas en train de rêver !
Lors des jours suivants, il a bien fallu que je me rende à l’évidence : pour une raison inconnue, j’ai reculé de quarante ans, et j’ai à nouveau vingt ans. Je vis en 1980, un an avant la fameuse élection qui vit arriver les socialistes au pouvoir en France.
Durant les heures et les jours suivants, la plupart de mes connaissances m’ont regardé de façon bizarre. J’ai prétexté avoir fait une mauvaise chute dans les escaliers. J’ai vingt ans et l’expérience d’un homme proche de la retraite. J’ai aussi une connaissance générale de l’avenir. Je sais déjà qui sera président l’année prochaine en 1981. À moins que je n’aie été entraîné dans un univers parallèle où les choses ne sont pas tout à fait les mêmes.
Comme tout était plus facile à cette époque, je me suis inscrit aussitôt pour passer le permis en candidat libre, ayant déjà eu le code, il y a deux ou trois mois, mais j’avais mis de côté l’étape suivante. Je le passe la semaine prochaine. À cette époque, c’était nettement plus rapide.
Je fais rapidement le point : je suis revenu à mes vingt ans, en plein dans mes études de marketing, une période pas mauvaise de ma vie, mais durant laquelle j’étais quand même limité financièrement, malgré divers petits boulots. C’était aussi la saison des amours et d’une certaine insouciance sans responsabilité autre que de faire ses études, et si possible les réussir.
Dans deux ans, je ferais la connaissance de Sybille qui deviendra ma première femme. Notre mariage commencera bien, mais s’étiolera petit à petit. Avec le recul, je crains qu’il n’y eût pas grand-chose à faire pour sauver notre mariage. Puis dans cinq lustres, viendra Dina, ma seconde femme, nettement plus libérée. Mais hélas, elle décédera dans un accident de voiture alors qu’elle se rendait à son boulot… Depuis, je suis resté veuf.
Je me demande s’il ne serait pas judicieux de mettre tout de suite la main sur Dina. Avec un peu de chance, j’arriverai à la conquérir et à éviter ce fichu accident. Mais pour l’instant, elle habite à six cents kilomètres et est folle amoureuse de celui qui deviendra le père de ses enfants. C’est alors que je me rappelle nos conversations à ce sujet : je n’ai aucune chance de la détourner de l’amour de sa jeune vie. Elle n’ouvrira réellement les yeux que dans dix ans. Faut-il que j’attende dix ans ?
Je suis perplexe, pourquoi suis-je revenu en arrière ? Pour quel motif ? Y a-t-il une raison ?
C’est alors que je me souviens soudainement qu’un fait particulier s’est déroulé, il y a quelques jours, mais il y a aussi quarante ans. Je sens que je vais avoir la migraine à raisonner de la sorte !
Le mardi, dans un couloir de l’université, je croise la pulpeuse et trop séduisante Anne-Marie, cette fois-ci, non accompagnée par Lætitia, son éternelle copine :
Anne-Marie lève ses beaux yeux bleus au ciel :
Elle se met à rire :
Puis nous nous séparons. Je vais voir Lætitia, j’ai quelque chose à mettre au point avec elle. C’est peut-être pour cette raison que je suis revenu dans le passé. Je tombe bien, elle est visiblement en train de finir ses notes. Anne-Marie et Lætitia se complètent, l’une est grande, l’autre est petite. L’une est blonde, l’autre est brune. L’une est extravertie, l’autre est introvertie, etc. Un duo de choc !
Je me souviens très bien de cet épisode de ma vie, même s’il date de quarante ans. On dirait que les éléments du puzzle se mettent en place dans ma tête.
Nous partons nous isoler dans une petite salle vide. Lætitia passe devant, ce qui me permet d’admirer son popotin. Lætitia a assurément une poitrine assez menue, mais son séant compense. J’ai déjà entendu à son propos la comparaison avec une bouteille d’Orangina ou de Perrier. Après avoir fermé la porte, je prends la parole :
Quand on est dans le bain, certaines choses deviennent évidentes. Je respire un grand coup :
Elle fronce des sourcils :
Je marque une petite pause. Elle me regarde avec ses grands yeux noirs, attendant la suite. Je n’ai pas bénéficié d’un incroyable retour en arrière pour gâcher ma chance, alors je me lance :
Elle continue de me regarder avec ses grands yeux noirs, la bouche ouverte. Bien des années après, j’ai continué à penser à Lætitia. Je n’éprouvais pas pour elle un grand incendie, un cyclone ravageur, mais quelque chose de plus doux, que j’ai confondu avec autre chose durant longtemps. C’est avec les années que j’ai compris. Entre-temps, Dina est passée par là.
J’en profite pour capturer sa main, que je garde précieusement dans la mienne.
Avec quarante ans de plus au compteur, de l’eau a coulé sous les ponts…
Je dépose un petit baiser sur ses doigts :
Elle se met à sourire :
Un peu nerveuse, elle hésite :
Elle ne répond rien. J’ai une furieuse envie de l’embrasser, mais c’est courir le risque de tout briser. Lætitia reprend la parole :
J’édulcore un peu :
Ses yeux sombres plongent dans mon regard :
Elle contre-attaque :
Elle réprime un petit mouvement de recul :
Ses yeux sombres luisent d’une curieuse façon :
Nous restons l’un en face de l’autre, sans rien dire. Lætitia fait étrangement divers mouvements avec ses lèvres, quant à moi, je cherche un moyen de relancer la conversation. Ne trouvant rien d’original, je me lance :
Elle ne répond toujours rien, ses lèvres faisant toujours ces étranges mouvements. Je suis assez déboussolé, ce n’est pas la première fois que je fais des avances à une femme, mais c’est la première fois que je fais face à ce genre de non-réponse…
J’ai connu nettement plus enthousiaste comme réponse ! Bon, je vais faire avec…
Je viens juste de passer le permis de conduire, version conduite. Je n’avais pas de doute sur le résultat, conduisant déjà depuis quarante ans. Je suis revenu de cette épreuve avec le fameux sésame, celui qui m’offre le droit de conduire une voiture, chose que je peux m’offrir en occasion, car j’ai encore assez de sous sur mon compte en banque, travaillant chaque été et dépensant peu.
Lætitia a elle aussi le permis, mais elle doit emprunter la voiture de sa mère ou celle de sa grande sœur, ce qui n’est pas toujours possible.
Pourquoi Lætitia ? Parce qu’elle m’a souvent hanté depuis cette fameuse fois où j’ai raté ma confession. Je me suis dit, peut-être à tort, que je ne lui convenais pas. Avais-je un avenir avec elle ? Pourquoi pensais-je toujours à elle dans les moments difficiles de ma vie sentimentale ? Je veux en avoir le cœur net, mais je sais que ce ne sera pas facile, Lætitia est assez complexée, très loin du caractère de Dina.
Quelques jours ont passé. Mon histoire avec Lætitia démarre doucement. Elle a finalement accepté une période d’essai d’un mois. Pour l’instant, nous nous baladons main dans la main, mais pour les bisous, ce n’est pas encore ça, mais ça viendra. Néanmoins, je sens qu’elle se débloque petit à petit. Mais en tant qu’étudiant, je manque de latitude. Il faut que je me déniche un métier qui rapporte. Le choix est assez vite trouvé.
En effet, dans le domaine informatique, je possède une solide avance sur la plupart des personnes qui débutent. Alors que je n’ai même pas commencé, j’ai déjà presque quarante ans d’expérience. Il me faut faire un certain effort de mémoire pour viser la bonne société, celle qui m’offrira le plus d’opportunités et qui ne se cassera pas la figure trop vite. Après quelques recherches, je décroche vite un rendez-vous pour un emploi. Avec un peu de chance, je pourrais obtenir une voiture de fonction, qui sait ?
Quant à mes études, je peux toujours passer l’examen en candidat libre, je me suis renseigné, c’est possible. Ça rassurera mes parents, et ça me donnera un beau morceau de papier qui pourra toujours être utile en cas de souci.
J’en parle à ma presque-fiancée. Elle est dubitative :
Dubitative, elle secoue la tête :
Elle rougit sur le coup, un peu déstabilisée, puis elle revient à la charge :
Trois jours plus tard, afin de m’encourager à sa façon, Lætitia me conduit dans la voiture de sa sœur, jusque devant les locaux de l’entreprise. Ayant pris un livre avec elle, elle décide d’attendre que je sorte. Avant de quitter la voiture, je me penche vers elle :
Elle me tend ses lèvres :
Je suis agréablement surpris par le fait qu’elle n’a pas opposé de résistance à mon souhait. Je lui fais donc un gros bisou. Quand nos lèvres se séparent, elle proteste pour la forme :
Elle rougit. Elle n’est pas encore habituée aux petits mots doux. Plus je connais l’enfance de Lætitia, ainsi qu’où et comment elle a grandi, plus je suis surpris qu’elle soit finalement restée une fille assez équilibrée. Je lui adresse un large sourire et c’est parti !
Quand elle me voit ressortir trois quarts d’heure plus tard, elle écarquille les yeux, la bouche ouverte. Ma figure rayonnante ne laisse pas de doute. Par acquit de conscience, elle demande :
Je sors de ma pochette le contrat qu’elle regarde en vitesse, assez incrédule :
À nouveau, elle parcourt rapidement le papier :
Assez éberluée, elle me rend le contrat que je range soigneusement.
Elle ne sait plus où se mettre. Ce qu’elle ignore, c’est que ce n’est pas mon premier rendez-vous avec mes futurs employeurs. Quand j’ai vu que Lætitia acceptait le pari, le lendemain, j’ai décroché un premier contact. Puis, je suis revenu le jour suivant afin de démontrer sur place ma connaissance du code. Quand ma fiancée m’a conduit aujourd’hui, je savais déjà que je ressortirais vraisemblablement avec mon contrat signé et daté.
De ce fait, j’ai arrêté mes études (auxquelles je ne croyais plus beaucoup), puis je me suis lancé dans mon nouveau boulot… ce qui fait que je vois un peu moins Lætitia, mais dans la vie, il y a de petits sacrifices à faire. Puis deux semaines plus tard, je me suis mis en quête d’un petit appartement pas loin de la boîte. Mes parents ont été eux aussi surpris par mes émoluments. Quand j’ai reçu mon premier salaire, j’étais déjà dans mes meubles.
Il ne restait plus qu’à organiser la fameuse soirée aux chandelles !
Pour info, le mois d’essai est dépassé depuis un bon paquet de jours, mais Lætitia n’y a pas fait allusion, elle est toujours avec moi, comme si c’était évident. Ma relation avec ma nouvelle petite amie n’est pas platonique, mais elle n’est pas non plus débridée. Il faut que j’y aille progressivement, mais comme j’ai déjà connu dans le futur plusieurs femmes, j’ai une certaine expérience. Ça me fait tout drôle de parler ainsi : « j’ai déjà connu dans le futur plusieurs femmes », mais c’est la stricte vérité… À qui le confier ?
Si je n’ai toujours pas fait pleinement l’amour à ma fiancée, en clair, pas de pénétration, nous pratiquons divers petits jeux fort érotiques. Ce n’est pas toujours facile, Lætitia ayant une nature complexée, mais il y a du progrès.
Nos baisers sont plus profonds, plus longs. J’adore l’embrasser dans le cou, mordiller son oreille, elle ne proteste pas, poussant parfois de petits cris. Mais elle s’y refuse en public…
Elle accepte que je joue avec ses petits lolos, elle semble aimer que je les suce, que je les lèche, que je les couvre de baisers. C’est presque devenu coutumier que je lui fasse subir ce genre d’avanies gentillettes. Elle n’ose pas toujours dire ce qu’elle en pense, mais quand je croise son regard, il n’est pas désapprobateur, c’est certain ! Chose amusante, j’ai pu constater que ses mamelons gonflent sous l’excitation devenant à leur tour des mini-seins sur lesquels sont juchés des tétons raides et assez hauts…
Un jour, elle a accepté de me dévoiler son splendide popotin bien charnu sur lequel j’ai pu déposer des milliers de bisous. Je me suis même offert le luxe de mordiller toute cette belle chair appétissante, sans qu’elle ne proteste. Depuis ce jour, elle m’offre de temps en temps l’accès à ses fesses pour que je les caresse et les embrasse. Mais je sens qu’il ne faudrait pas que je m’aventure dans son sillon…
Je viens de parler du fameux dîner aux chandelles à Lætitia. Un peu gênée, elle me laisse parler, puis elle respire un grand coup, avant de lâcher :
Elle affiche un sourire crispé :
Elle sourit faiblement :
Je l’embrasse tendrement, ce qui la rassure. J’avoue qu’avec mes deux autres femmes (Sybille et Dina), c’était un peu plus direct. Mais je veux savoir si Lætitia était finalement celle que j’attendais vraiment. Et pour cela, je veux bien faire un effort. Il y a bien une raison pour laquelle je me suis retrouvé parachuté dans mon passé quelques jours après ma déclaration ratée.
Arrive le grand jour. J’ai dressé la table, disposé trois chandelles en triangle, et préparé le repas (merci le traiteur). Pile à l’heure, Lætitia sonne à la porte, valisette en main. Nous nous faisons un petit bisou. Très nerveuse, Lætitia contemple le décor :
Faussement docte, j’explique :
D’une démarche hésitante, elle part se changer. Durant ce temps, j’allume les chandelles, puis plonge la pièce dans une semi-obscurité. En cuisine (restée allumée), je place les petits fours, je lance la minuterie, je vérifie l’entrée, ainsi que d’autres détails. Idem pour le plat de résistance. Le dessert trône dans le frigo. Tout est OK.
Je prépare ma pile de trente-trois tours pour ajouter une ambiance musicale. Je suis allé me servir hier à la médiathèque locale. Je vérifie que tout est bien réglé, que le mode répétition est enclenché, ce qui est le cas. Entre vingt à trente minutes par face, ce n’est pas assez. Les CD proposaient facilement une heure, avec programmation des pistes. Quant aux clés USB, elles offrent des heures et des heures de musique non-stop. Mais ça n’existe pas encore… dommage…
Quelques minutes plus tard, une petite voix toute timide me demande derrière la porte :
Le jeu de l’attente en valait la chandelle, ou précisément les trois chandelles que j’ai allumées.
Cramoisie, Lætitia s’encadre dans la porte de la chambre, habillée d’une nuisette bleue transparente qui ne masque pas grand-chose de sa poitrine ni de son ventre. Elle a mis des bas de la même couleur, avec un porte-jarretelles assorti plutôt fin, ainsi qu’une petite culotte en dentelle qui cache mal une touffe sombre assez abondante. Elle n’a pas osé le noir pour cette première fois, le bleu faisant plus soft.
Elle rougit encore plus. Je m’approche d’elle pour lui prendre la main et l’inviter à s’asseoir dans le canapé. Au passage, j’en profite pour la zieuter abondamment. Une fois que nous sommes assis tous les deux, elle me demande :
Lætitia reste assez crispée, j’évite les gestes trop brusques. Je lui propose une boisson qu’elle accepte. Elle sursaute quand la sonnerie indique que les petits fours sont à point. Je me lève pour les sortir du four et les remplacer par le plat de résistance. Il y en a pour trois quarts d’heure, ça devrait le faire. Je pose la plaque garnie sur la table basse, après y avoir posé un dessous-de-plat.
Nous parlons un peu de tout et de rien, comme si nous étions dans une situation quotidienne. Elle se détend petit à petit. Pour ma part, avoir ses mignons nichons sous les yeux, à peine protégés par une nuisette bleue transparente, c’est du pousse-au-crime ! Sans parler de son bosquet assez visible. C’est amusant comme la mode a changé entre-temps. Au fur et à mesure du temps, les touffes intimes ont singulièrement rétréci, jusqu’à devenir absentes, le pubis étant tout lisse. Mais pas actuellement, je veux dire, pas en 1980. Je m’embrouille encore entre mon véritable âge et son époque, et ce que je vis ces derniers temps. Quarante ans d’écart, ce n’est pas rien.
Doucement, ma petite amie oublie la tenue ténue qu’elle porte. Parfois, elle s’en souvient quand elle tente maladroitement de rectifier sa nuisette qui ne cache pas grand-chose. Puis nous passons à table. Assis face à elle, j’ai droit à une belle vision sur ses petits seins fermes, mais j’ai perdu celle de son pubis fourni ainsi que de ses cuisses avenantes.
L’entrée se déroule bien. Idem pour le plat principal, j’avais bien calculé le temps de cuisson. Le changement de disque opère sans anicroche, évitant d’avoir trop de silence. Lætitia se laisse aller, aidée par l’ambiance romantique des chandelles et de la musique. Elle est moins inquiète. Nous marivaudons agréablement depuis le début, mais ça reste très gentillet. Je me rappelle qu’avec Dina, le vocabulaire était nettement plus leste ! Elle n’hésitait pas à se qualifier elle-même de grosse salope et autres titres du même acabit. Aucun risque avec Lætitia.
Le dessert se passe à merveille, le gâteau est une réussite, merci le traiteur. D’ailleurs, tout vient de chez le traiteur, autant mettre toutes les chances de mon côté, même si ça coûte. Pour le café, nous repassons à la partie salon, sur le canapé. Au moins, je pourrais la contempler de haut en bas. J’ai droit à une belle vue sur son popotin avant qu’elle ne s’asseye. Elle a un cul de compétition, surtout décoré de cette façon !
J’adorerais me jeter sur Lætitia et lui prouver à quel point je la désire, mais je crains que ce ne soit pas approprié. Je songe à nouveau à Dina. Je secoue la tête : je ne vais quand même pas penser maintenant à ma seconde femme alors que le Destin a remis Lætitia sur ma route !
Ma fiancée se laisse patiner. Mon bras autour de ses épaules, je la caresse délicatement. Ses grands yeux noirs brillent – mélange de plaisir et d’appréhension. Je l’embrasse souvent, cajolant ses seins par-dessus la nuisette. Parfois, ma main s’égare sur sa cuisse, ou du côté de l’arrondi de sa fesse, mais je sais qu’il vaut mieux éviter pour l’instant certains endroits.
Se laissant aller, elle murmure :
Elle me fixe de ses grands yeux sombres dans lesquels danse la flamme des chandelles :
Ce qui ne m’empêche pas de l’embrasser à nouveau. Elle a du mal à prendre l’initiative des baisers, mais elle ne proteste pas. D’ailleurs, elle y répond, souvent timidement, mais elle y répond quand même, ce qui est un progrès par rapport à nos tout débuts.
J’en profite pour laisser mes mains se balader sur tout son mignon petit corps presque dévêtu. J’adore palper ses deux monts bien fermes, en taquiner les pointes qui s’érigent, sans oublier le gonflement intéressant de ses mamelons.
Tandis que je suis en train de m’exciter, elle se raidit en murmurant :
Je tique un peu :
Elle détourne le regard pour se focaliser sur la flamme des bougies, puis elle avoue :
Elle ne répond rien, mais elle s’exécute. Furtivement, elle soulève un peu ses fesses pour faire glisser sa petite culotte qui choit rapidement à ses pieds. Durant quelques instants, Lætitia fixe la lingerie qui jonche au sol.
À ma grande surprise, du bout de ses orteils, elle envoie valser sa petite culotte en dentelle au milieu de la pièce, un peu comme si elle jetait son bonnet par-dessus les moulins. Je la serre contre moi, embrassant ensuite sa joue :
Je capture à nouveau un sein, j’adore jouer avec eux par-dessus le tissu. Le téton bien dur et raide m’indique que sa propriétaire apprécie mes caresses. Donc je continue. Puis quelque temps après, je m’écarte un peu pour mieux regarder ce qui se niche entre ses jambes. Ravi par le spectacle, je murmure :
Elle se met à rougir à la lueur des bougies, ce qui lui va très bien. Cependant, elle proteste faiblement, se dévalorisant comme souvent :
Je pose mes doigts sur les boucles soyeuses de ses poils, je joue avec, elle continue de rougir, sa respiration devenant plus saccadée. Mais elle ne fait rien pour m’en empêcher. Je capture ses lèvres, je continue ma douce caresse, sans effleurer sa peau. Lætitia se laisse faire. Ma langue dans sa bouche, mes doigts dans ses volutes, je suis en train de dévaler la pente de la lubricité.
Puis mes doigts touchent sa peau, Lætitia frissonne un peu. Je glisse délicatement vers sa fente, je découvre qu’elle est déjà un peu humide. Pour une fille qui joue les saintes-nitouches, c’est un bon début. C’est vrai que je viens de faire un comparatif avec mes deux futures femmes qui étaient plus saute-au-paf.
Elle soupire d’aise quand je m’attaque à son petit bouton rose avec délicatesse. Je taquine son clitoris, j’ai envie de l’entendre jouir. Elle frissonne à nouveau, tandis que je la câline toujours. Je décide alors de passer à l’étape supérieure.
Délaissant ses lèvres, je murmure à son oreille :
Assez intriguée, elle s’exécute en écartant à moitié ses cuisses. Avec mes doigts, je me fraye un chemin dans son buisson, puis plonge mon nez dans sa touffe, langue en avant. Elle sursaute quand ma langue se glisse dans sa fente, et encore plus quand je déniche son petit bouton.
Je constate avec plaisir que ma langue est efficace. Il n’y a pas de femmes frigides, il n’y a que de mauvaises langues. Je songe soudainement que son auteur n’a plus que six ans à vivre, si je ne me trompe pas dans les dates. Est-il possible de parier sur le décès des gens ? Les Anglais parient bien sûr tout et n’importe quoi. Peut-être une piste pour gagner quelques sous. Je suis étonné de ne pas y avoir pensé plus tôt. Mais le moment est mal choisi pour cogiter à ça, j’ai plus urgent à faire !
Lætitia commence à onduler, signe évident que ça lui plaît beaucoup. Ses soupirs se transforment lentement en petits gémissements. Elle tressaille, elle oscille, elle tangue. Soudain, un long gémissement s’évade de ses lèvres :
Elle plonge ses doigts dans mes cheveux, c’est la première fois que ça arrive. Instinctivement, elle presse ma tête contre sa fente, je continue mes lécheries ciblées. Puis elle explose, jouissant de façon presque muette. Je continue, elle repousse ma tête, mais je m’obstine. Une seconde explosion l’assaille, la prenant par surprise :
Le corps ravagé par mille tremblements, elle se laisse submerger par une puissante vague de plaisir qui la dévaste positivement, la laissant alanguie et sans défense ensuite.
Je la laisse reprendre ses esprits, tout en la câlinant. Elle soupire abondamment plusieurs fois, puis elle me demande, essoufflée :
Elle hésite un peu avant de continuer :
Elle proteste énergiquement :
Elle me regarde avec ses grands yeux noirs, pose son index entre ses dents, puis murmure :
Elle mordille son doigt :
Avant que je réponde, elle rectifie tout de suite :
Elle hoche la tête :
Elle ne répond pas, mais son sourire parle pour elle. Une nouvelle étape est franchie. Peut-être que d’ici quelque temps, Lætitia sera totalement libérée de ses appréhensions et se révélera très chaude, voire bouillante !
Le fait d’avoir un emploi permet de gagner quelques sous, et avec des sous, on peut partir en vacances. Bien que nouvellement arrivé dans la boîte, je me suis arrangé avec mon récent employeur. C’est ainsi que nous nous sommes retrouvés en Espagne, pas loin de Barcelone, à Cunit précisément, un nom prédestiné ! Nous avons débarqué là-bas à huit personnes, avec d’autres étudiants, dont Anne-Marie, la grande copine de Lætitia. Nous sommes répartis sur plusieurs chambres non voisines dans un grand hôtel qui borde la route qui borde la plage. Bien sûr, je me suis arrangé pour être seul avec ma fiancée. C’est la première fois que nous allons vraiment vivre à deux durant quelques jours.
Depuis le dîner aux chandelles, Lætitia est devenue plus ouverte à mes marques d’affection. J’ai fini par savoir d’où venaient ses réticences : de ses deux ex-petits amis qui avaient loupé son initiation en la matière. Je m’en doutais un peu.
Assez gênée, elle m’explique :
Elle me regarde curieusement :
Notre première nuit à deux en Espagne fut plutôt tendre, sans exploit sexuel, lovés l’un contre l’autre. Il faut dire que nous étions fatigués, à cause de la longue route faite en voiture durant le samedi. En revanche, au petit matin, nous avons gentiment lutiné avec plein de caresses, très doucement, Lætitia acceptant depuis quelques semaines de toucher et de dorloter ma verge entre ses doigts. On dirait même que ça l’amuse de me voir en pleine forme rien que pour elle. De plus, depuis peu, ma fiancée semble fascinée de me voir éjaculer dans ses mains ou sur ses seins.
De ce fait, ce dimanche matin, avant le petit-déjeuner, je me suis offert le luxe d’éjaculer sur ses petits lolos, une bonne façon de commencer la journée et de calmer la tension qui était en moi.
Le premier matin sur place est consacré à repérer les lieux, les restaurants et les divers magasins, puis à aller à la plage. Le midi, repas à huit dans un petit restau sympathique à l’écart, il suffit de s’éloigner de la plage pour que les tarifs baissent. Puis retour à la plage dans l’après-midi.
Tandis que Lætitia est partie se doucher près des cabines, Anne-Marie, qui est installée à côté de nous, me dit :
Anne-Marie s’allonge pour faire dorer son corps voluptueux sous les rayons du soleil et aussi sous le regard concupiscent des hommes des alentours. Il faut reconnaître qu’elle est déjà en temps normal une bombe, mais en bikini, c’est une bombe atomique et anatomique ! Moi, je préfère fermer les yeux, pour ne pas être trop tenté et cogiter à autre chose.
Pourquoi ne pas avoir choisi Anne-Marie ? Parce qu’elle n’est pas femme à se contenter d’un seul homme. J’ai pu avoir des nouvelles d’elle après ses études, elle jouissait toujours d’une réputation de dévoreuse de mâles. Puis elle est partie vivre dans le Sud-ouest, et je n’ai plus eu de nouvelles, sauf très épisodiquement. Quant à Lætitia, elle partira à l’étranger dans une bonne année, puis plus rien, le silence radio.
En parlant d’elle, Lætitia accepte que je lui fasse de petits bisous en public, mais pas que je la prenne dans mes bras devant tout le monde. C’est alors que je me souviens de Sybille, ma première femme (que je rencontrerai dans deux ans environ) qui était un peu similaire au début. En revanche, Dina, ma seconde femme (rencontrée vingt-cinq ans plus tard) était nettement plus ouverte.
Je me demande si je ne suis pas en train de reproduire ma première vie à l’identique, ayant remplacé Sybille par Lætitia. Mon divorce m’a appris que la rupture claire et nette est parfois la meilleure chose à faire, même si l’on met un pas dans l’inconnu.
Lætitia s’agenouille devant moi, m’offrant une mignonne vue sur ses petits seins, puis elle m’embrasse sur le front :
Puis elle s’installe entre Anne-Marie et moi. Celle-ci lui dit sans fard :
Lætitia rougit, sa voisine se moque gentiment :
Puis elles discutent entre elles de choses très diverses, durant un bon bout de temps. Une demi-heure plus tard, Anne-Marie soupire :
Anne-Marie se redresse, puis dégrafe le haut, dévoilant une splendide paire de seins qui ne demandaient qu’à prendre l’air. Ce faisant, elle attire de plus belle le regard plein de convoitise des hommes avoisinants. Un peu choquée par ce déballage, Lætitia s’offusque :
Spontanément, Lætitia rétorque :
Anne-Marie se met à rire :
Fugacement, j’ai eu peur qu’elle me demande de faire un comparatif entre sa poitrine et celle de ma petite amie ! Je réponds tout de suite :
Lætitia se renfrogne :
Je saute sur l’occasion :
Elle se met à rougir, je pose ma main sur son bras. Anne-Marie rit à nouveau :
Anne-Marie se redresse, ce qui fait osciller ses seins plutôt lourds, et s’adresse à moi :
Je me contente de sourire. Lætitia est toujours un peu rouge, mais quelque chose est différent dans son regard. Elle me fixe quelques secondes, avant de murmurer :
Je me penche sur elle pour déposer un doux baiser sur ses lèvres salées. Elle se laisse faire, puis se détourne, s’allongeant à nouveau sur la serviette, accoudée, une lueur de fierté et de défi, un petit sourire aux lèvres.
Sa voisine s’amuse de la situation :
Lætitia se tourne vers moi :
Elles se lèvent toutes les deux et s’en vont batifoler dans l’eau, suivies par divers regards avides. Assis sur ma serviette, je les vois s’amuser, discuter et parfois faire de grands gestes. Je me demande ce qu’elles sont en train de se raconter !
Puis je les vois revenir, côte à côte. Elles s’allongent pour se faire sécher et dorer au soleil. Au bout de quelques minutes, Anne-Marie dit :
Sans dire un mot, à ma grande surprise, ma fiancée ôte calmement le haut de son bikini, révélant ses mignons seins bien fermes… Voyant que je la regarde d’un air étonné, elle me demande :
Puis spontanément, elle éclate de rire. Je suis obligé de me retourner vite fait afin de me coucher sur le ventre et donner un spectacle plus conforme aux bonnes mœurs !
Lætitia est restée topless sur la plage tout l’après-midi. J’ignore ce que sa copine a bien pu lui dire, mais je ne vais pas me plaindre. La soirée se passe très bien, dans la convivialité avec huit personnes ravies d’être en vacances. À ma grande surprise, elle est restée torse nu sous son top, ses tétons se laissant souvent deviner sous le tissu.
Plus tard, alors que, main dans la main, nous prenons lentement le chemin de notre chambre, Lætitia me dit en catimini :
Nous rentrons dans notre chambre, elle s’assied sur le lit :
Je m’assieds à ses côtés :
Puis elle me regarde dans les yeux :
Je l’enlace tendrement :
Je m’étonne :
Elle se met à sourire :
Je la serre un peu plus contre moi :
Lætitia soupire :
Étonnée, elle me repousse un peu pour mieux me dévisager :
Baissant les yeux, elle soupire :
Elle sourit :
Je me mets à l’embrasser, elle ne me repousse pas, mais elle ne participe pas non plus. Je vois bien qu’elle hésite, qu’elle voudrait bien, mais que quelque chose la retient. Tant pis, je me contente de ce qu’elle m’offre.
Peu après, ayant ôté son top, elle est allongée sur le lit, torse nu. Je caresse amoureusement sa poitrine, déposant ci et là divers baisers. Une fois de plus, ses mamelons gonflent un peu, preuve de l’efficacité de mes câlins. Je vois bien à son visage qu’elle apprécie ce que je lui fais. Tandis que je la câline, je lui demande :
Son petit cri est presque un gémissement. Je suis en train de lui dévorer les seins, jouant avec ses tétons déjà érigés. Curieuse dichotomie : sa tête dit plutôt non, mais son corps dit oui. Toujours allongée sur le lit, elle se laisse faire, je sais qu’elle apprécie que je la déguste de cette façon.
Tandis que ma bouche s’occupe de sa poitrine, elle s’inquiète :
Pour la remercier, je l’embrasse, laissant courir mes mains un peu partout. Elle reste passive, mais j’ai bon espoir que ce ne sera pas toujours le cas. Néanmoins, quel contraste avec ma seconde femme ! Doucement, elle accepte que son corps soit désirable, et que je puisse jouer avec. J’aimerais bien aller m’amuser plus bas, sous son nombril. Alors je la couvre de baisers de son cou vers son ventre, en passant entre les deux petits monts fermes de ses seins. Délicatement, je repousse petit à petit son short et son maillot de bain pour découvrir lentement le haut de son pubis. Elle respire fortement, elle tremble un peu, mais ne fait rien pour m’arrêter, ce qui est de bon augure.
Quelques secondes plus tard, quelques poils noirs et touffus se révèlent au grand jour, je joue avec, tout en n’oubliant pas de caresser ses seins et son ventre. La moitié de sa touffe émerge, drue, abondante. Je me laisse aller à quelques gentilles privautés dans son buisson.
Il est temps d’ôter tous ces vêtements inutiles. Les siens d’abord. Elle tremble un peu quand elle est nue sous mon regard, ce qui ne l’empêche pas de me demander :
Je sais qu’elle adore que je lui fasse ce genre de privauté. C’est en général la porte ouverte à d’autres expériences quand elle a bien joui ainsi. Une femme comblée est nettement plus disposée à faire d’autres cochonneries quand elle sait que son amant saura s’occuper d’elle.
Elle jouit après avoir proféré quelques mots, ce qui est un progrès, car parfois elle jouit muettement, ce qui est parfois assez déconcertant. Les bras en croix, les yeux clos, la bouche ouverte, les tétons bien érigés, elle se repose.
Quand elle revient à elle, elle me propose :
Elle se met à rougir, puis lâche :
J’explique rapidement :
Elle se tait quelques instants, puis se décide :
Aussitôt, je me lève du lit pour aller fouiller ma valise. Je reviens, lubrifiant en main. Sous l’œil étonné de ma compagne, je m’en badigeonne la verge qui devient luisante. En même temps, je lui explique en quelques mots :
Puis je m’allonge, mon sexe bien dressé. Lætitia hésite un peu, puis se décide à me chevaucher. De la main, je pointe ma verge pour aider ma compagne à bien s’empaler. Mon gland vient frotter contre son buisson, la sensation est telle que je pourrais éjaculer tout de suite ! Puis il cogne contre ses lèvres. Lætitia me regarde intensément, tandis que le haut de mon mandrin disparaît en elle.
Elle laisse échapper un faible soupir. Elle se pince les lèvres, ma colonne s’enfouit petit à petit dans sa grotte. Elle respire fortement, mais contrôle toujours son empalement. Pour ma part, il faut que je résiste… J’attends ce moment depuis si longtemps : quarante ans ! Assez rapidement, son buisson vient cogner contre la base de ma verge. Elle s’étonne :
Elle pose ses mains sur mon torse. Elle remue un peu autour de mon sexe planté en elle.
Elle ne répond pas, mais elle recommence à bouger, à osciller. Il est flagrant qu’elle fait des essais, des tests, voire des expériences, pour vérifier ce que ma verge donne en elle. Durant ce temps, je capture ses mignons seins, les caressant, jouant avec les tétons.
Elle ondule sur ma verge rivée en elle, sa poitrine bien prise en main. Je constate avec plaisir qu’elle aime cette situation, peut-être aura-t-elle le déclic ? Je délaisse un sein pour venir titiller son clitoris. Quelques secondes plus tard, elle proteste :
Ça me convient parfaitement de jouer avec ses mignons petits lolos qui remplissent sans aucun problème mes mains. Je constate avec plaisir que ses tétons deviennent très gros et longs sous mes doigts. J’imagine bien y accrocher toute sorte de choses. J’imagine même leur mettre des anneaux. Vu la place, deux fins anneaux seraient possibles l’un après l’autre sur chaque téton quand ceux-ci sont en érection ! Mais j’ai des doutes qu’elle accepte ce genre de fantaisie…
Tête vers le plafond, yeux sans doute fermés, Lætitia se laisse de plus en plus aller, elle remue copieusement sur ma verge. Encore heureux que celle-ci soit bien arrimée, sinon…
Son corps tressaille de plus en plus, ses doigts se crispent sur mon torse. Soudain, elle bascule en arrière, ses mains sur mes cuisses, la bouche largement ouverte, son bassin remuant furieusement. Elle pousse de petits cris étranges et étouffés, ses ongles s’enfoncent dans ma chair, je suis un peu étonné de sa façon de se laisser aller.
Soudain, un immense soubresaut l’assaille, et elle jouit de mille petits cris rauques, telle une longue mélopée. À mon tour, je me laisse aller et je propulse mon sperme au plus profond de son antre. Je me vide de toutes ces semaines de demi-frustration !
Puis je sombre…
Je sors de ma torpeur, à la suite de l’exclamation de Lætitia :
Toujours en train de me chevaucher, ses mains sur mon torse, elle se penche vers moi :
Elle rougit :
Je capture à nouveau ses mignons nénés :
Malheureusement, question performance et résistance, la nature n’a pas mis les hommes sur le même pied d’égalité. Je réponds :
Elle s’arrête quelques instants, me contemplant d’un air trouble, puis elle continue :
Elle marque à nouveau une nouvelle pause avant d’ajouter :
Bien sûr, nous avons recommencé plein de fois, jusqu’à ce que nos corps épuisés et en sueur s’écroulent dans les draps froissés…
Au petit matin, c’est Lætitia qui cherche mon contact, venant se serrer contre moi. Une bonne surprise ! J’en profite pour la câliner un peu. Hier soir fut assez torride, je dois l’avouer, Lætitia s’étant laissée aller, mais néanmoins avec un peu de retenue. Soudain, je l’entends dire :
Elle se serre un peu plus contre moi. Je continue de la caresser délicatement, lui faisant quelques petits bisous ci et là. Quelques instants plus tard, elle reprend la parole :
Ce qui ne nous a pas empêchés de prendre une douche à deux avec plein de câlins et sans sperme, du moins sur elle…
Ce lundi, la journée à la plage se déroule bien. À l’image de sa copine, Lætitia se met topless en fin de matinée. Nous faisons beaucoup d’aller-retour entre le sable et l’eau, ma compagne acceptant de mieux en mieux mes démonstrations affectives en public. Sans oublier le plaisir de sentir ses petits seins sur ma peau. Le midi quand nous allons déjeuner, elle met juste un T-shirt pour se couvrir, ce qui laisse assez bien deviner ce qu’il y a en dessous.
En début d’après-midi, elle et moi, nous nous baladons un peu dans la ville, ce qui ne nous empêche pas de souvent nous bisouter. Puis nous allons à la plage rejoindre les autres qui s’y trouvent déjà. Anne-Marie et Lætitia font souvent des messes basses, je suppose que ma compagne raconte à sa façon les derniers événements de notre couple.
Nous allons fréquemment batifoler dans l’eau. Tandis que je la serre contre moi, je murmure à l’oreille de ma fiancée :
Le soir dans notre chambre, après un gros câlin, Lætitia demande d’une toute petite voix si nous pouvons recommencer la position d’Andromaque. Bien sûr, j’accepte avec joie !
Lubrifiant en main, comme hier, je badigeonne la verge afin de faciliter la pénétration. Puis je m’allonge, mon sexe bien pointé vers le plafond. Cette fois-ci, ma compagne hésite moins, elle chevauche rapidement et elle s’empale doucement sur ma verge bien raide. Tandis que je capture ses seins, Lætitia me regarde intensément, ma tige disparaissant en elle.
Tandis qu’elle soupire d’aise, ma colonne de chair disparaît doucement, mais sûrement. Respirant fortement, elle contrôle son empalement. Puis ses fesses viennent se poser sur ma peau. Elle remue un peu, comme pour mieux se caler, puis elle dit :
Je malaxe ses mignons seins, les câlinant, agaçant ses tétons. Lætitia se tortille sous la double douce torture, celles des tétons et celle de ma verge bien plantée en elle.
Avec beaucoup moins de timidité que la veille, elle ondule sur mon pieu rivé dans ses profondeurs, ses deux mignons lolos bien pris en main. Il est flagrant qu’elle aime cette situation. Comme hier, je délaisse un sein pour venir titiller son clitoris. Elle me laisse faire.
Tête vers le plafond, yeux fermés, un sein tourmenté, Lætitia ondule amplement sur ma verge et sur mes doigts qui exacerbent copieusement son clitoris. Je bénis la nature d’avoir fait les verges assez résistantes, malgré le fait que, comme les bananes, il n’y ait aucun os dedans !
Ses doigts se crispent sur mon torse, ses ongles me griffent faiblement, son corps tremble de plus en plus. Je constate que le plaisir est en train de l’envahir de la tête aux pieds. Brusquement, dans un petit cri rauque, elle bascule en arrière, mettant ses mains griffues sur mes cuisses, la bouche amplement ouverte, son bassin ondulant fougueusement.
Elle pousse divers petits cris baroques, ses ongles s’enfoncent dans ma chair de mes cuisses. Décidément, Lætitia est une tigresse à sa façon !
Un gigantesque sursaut s’empare d’elle, puis elle jouit abondamment, enveloppée de mille petits cris rauques. À mon tour, je cède à mon désir, propulsant copieusement mon sperme au plus profond de ses profondeurs intimes. Je me vide, je me déverse, j’évacue jusqu’à la moindre goutte en elle !
Puis je me laisse engloutir dans la demi-mort…
Peu après, Lætitia reprend pied, tout comme moi :
Se pressant contre moi, elle fait la moue :
Je lui demande de se mettre sur le côté, ses fesses en évidence. Allongé dans son dos, je me plaque avec volupté sur son magnifique popotin, mes mains furetant à la fois sur ses seins, son ventre et son bosquet. Cette fois-ci, je la ménage un peu moins, car je constate qu’elle ne déteste pas que je la brusque un peu. Sous l’effet de mes doigts et de ma verge, elle ne met pas longtemps pour regravir les sommets de la jouissance…
Puis nous enchaînons avec une dernière position plus classique, la missionnaire, les yeux dans les yeux, mon torse aplatissant sans vergogne ses menus seins. J’alterne volontairement les frottis de ma verge en bronze sur son clitoris en feu et les entrées profondes dans sa fente détrempée. Pour ma plus grande joie, elle jouit à nouveau abondamment. J’en profite pour libérer mes dernières réserves.
Une fois reposée et essuyée, elle s’adresse à moi avec une pointe d’étonnement dans la voix :
Je me mets à rire :
Pour toute réponse, elle rougit un peu. Puis elle s’approche de moi :
C’est avec célérité que Lætitia vient se blottir contre moi, telle une chatte. À ma grande surprise, à peine dix secondes plus tard, elle dort déjà. Je ne vais pas me plaindre, même si je n’aurais pas été contre une petite prolongation de nos joutes. Rapidement, je l’accompagne dans le sommeil.
Mardi s’invite dans notre chambre. À moitié réveillés, nous nous faisons un gros câlin, Lætitia se laisse de plus en plus aller. Collée contre moi tandis que je la caresse délicatement, ma compagne murmure :
Elle devient pensive :
Elle me regarde d’une façon troublante :
Nous nous embrassons, Leatitia aime de plus en plus, elle répond à la plupart de mes baisers, signe évident d’une évolution depuis nos débuts. Notre baiser dure longtemps, ce qui met ma verge dans un état très rigide. Je ne cache plus mon excitation quand elle est avec moi, surtout lorsque je suis dans le même lit qu’elle !
Quand nos lèvres se séparent, Lætitia m’en fait part :
Ce qui n’empêche pas ma fiancée de fixer ma verge avec un certain intérêt. Comme déjà dit, elle sait s’en occuper, la prendre entre ses doigts, me branler et elle aime que j’éjacule pour elle. Va-t-elle m’offrir un petit plaisir avant que nous allions déjeuner ?
Lætitia glisse sur les draps afin de se rapprocher de ma colonne bien raide. Sans trop de complexes, contrairement à avant, elle la saisit à sa base, me disant :
Faisant fi de ma réponse, elle me met un marché en main, si je puis m’exprimer ainsi :
Lætitia me regarde d’un air étrange, peut-être que j’ai fait trop fort pour elle.
L’instant d’après, ma verge est dans sa bouche, coincée entre ses douces lèvres. Je suis assez surpris, je ne m’attendais pas à ça, mais je ne regrette rien du tout. Elle commence à me sucer, elle ne s’y prend pas mal, je ne vais avoir aucun problème à vite jaillir. Je suis trop excité pour me contenir, d’ailleurs jouer les éjaculateurs précoces abondera dans son sens.
Avec application, elle suce ma tige maintenant pleine de salive, la faisant entrer et sortir sans effort. Serrant les dents, je me rejette en arrière, mes boules me font mal. Je la préviens :
Deux suçouilles supplémentaires, puis je lâche tout, j’expulse mon foutre en un long premier jet. À ma grande surprise, les lèvres de Lætitia sont toujours rivées à mon sexe, tandis que je me déverse. Une bonne surprise matinale. Alors je me laisse aller, je vide mes testicules dans la bouche accueillante ! Voluptueusement, je me libère de tout mon trop-plein, et même plus…
Peu après, les yeux mi-clos, je me repose. J’entends ma fiancée me dire :
Elle rougit un peu, puis elle déclare en riant :
J’éclate de rire. Puis quelques instants plus tard, nous descendons prendre le petit-déjeuner…
Rien de bien nouveau durant la journée, mis à part que Lætitia confirme sa libéralisation des mœurs en compagnie d’Anne-Marie qui excite toujours autant son voisinage. Ma compagne semble avoir royalement oublié qu’elle est topless sur la plage. Quant au bas, je constate avec un certain plaisir qu’il rétrécit un peu. Je suppose que c’est sa copine qui lui a prêté. À ce tarif, ma fiancée risque d’être totalement nue d’ici quelques jours ! Ce qui ne me déplairait pas !
Comme hier, beaucoup d’aller-retour entre plage et mer, beaucoup de petits bisous, beaucoup de caresses dans l’eau. Par deux fois, Lætitia s’est offert le luxe de saisir ma verge à travers le tissu. Quant à moi, je n’ai pas oublié de frotter impudiquement ma colonne sur son pubis ou son ventre, le fait d’être à moitié immergé permet bien des choses…
Mais la journée au soleil n’a qu’un temps, il nous faut rentrer le soir à l’hôtel, mais ce sera aussi avec joie, car je me doute de ce qui risque d’arriver une fois la porte refermée…
À peine sommes-nous arrivés dans notre chambre que je me fais un plaisir de sauter sur ma fiancée. Après quelques bons préliminaires durant lesquels Lætitia jouit, nous faisons ensuite l’amour dans un classique missionnaire. Je suis bien rivé entre ses cuisses, et je la pistonne de bon cœur, me laissant aller dans cet antre que j’adore. Il ne me faut pas longtemps pour éjaculer et remplir sa grotte de mon sperme, une activité que j’adore faire ! J’ai l’impression de libérer des litres et des litres de foutre, je veux la remplir, la faire déborder, l’inonder !
Épuisé, je me retire. Elle s’exclame :
Les cuisses écartées, Lætitia me laisse contempler l’écoulement de mon sperme à travers sa touffe devenue toute poisseuse. Puis, sans préambule, je décide de lui refaire l’amour plusieurs fois. Elle ne proteste pas, je l’entends même glousser faiblement.
Elle jouit à chaque fois et moi aussi. Mais je suis arrivé au bout de mes forces, il me faut un peu de repos, je ne suis pas Superman, ce qui est dommage. Lætitia semble apprécier la pause, allongée sur le ventre, la tête sur l’oreiller, fesses bien en évidence.
À force de voir ce spectacle sous les yeux, je reprends du poil de la bête. J’en profite alors pour dévorer ses belles fesses dodues. À moitié ensommeillée, elle murmure :
Elle ne répond rien. Je continue de dévorer son popotin. Soudain, j’entends une petite voix dire :
Ça, je le conçois aisément, son cul est un appel au crime ! Je comprends à demi-mot que mes prédécesseurs n’ont pas réussi leur coup. Je réponds avec douceur :
Ça m’étonne d’entendre ça dans sa bouche, je suis le jeu :
Elle frissonne un peu, ce qui ne m’échappe pas :
Je frappe délicatement sa fesse qui vibre agréablement :
Elle se positionne, j’embrasse à nouveau ses fesses, tout en la masturbant un peu. Elle proteste :
Je joue de la langue dans sa cuvette, Lætitia semble réactive, car son petit trou s’agrandit. J’en profite pour commencer la lubrification tout en douceur avec ma salive. Je m’applique du mieux que je peux, Lætitia frissonne de temps à autre. Estimant que le moment est venu, saisissant le lubrifiant, je badigeonne ma verge pour qu’elle entre sans effort. Je me positionne au mieux, puis je lance :
Mon gland en appui sur le fond de sa cuvette, je pousse, ça résiste un peu. Mon bout disparaît à moitié. Lætitia pousse un petit cri :
Je me retire momentanément, j’ajoute du lubrifiant à la fois sur la cuvette et sur mon sexe. Puis changeant un peu de position, je recommence mon introduction. Cette fois-ci, c’est plus aisé, mon gland entre entièrement sans effort dans son petit trou sombre.
Je rejoue le jeu :
Puis cela dit, elle se met à rougir, je trouve ça très mignon :
J’en profite pour m’enfoncer un peu plus, réussissant à faire disparaître presque la moitié de ma tige entre ses fesses rebondies. Elle gémit :
On dirait que ma compagne ne déteste pas cette pratique. Si je m’y prends bien, peut-être qu’elle adorera se faire sodomiser très souvent ! Qui sait ? En attendant, je continue de m’enfoncer dans ce splendide cul, un vrai délice !
Puisque tout va bien, passons à l’étape supérieure…
Je lui donne une petite tapette toute douce sur un morceau de fesse :
Je commence à coulisser doucement en elle :
Comme subjuguée, elle s’exécute, ses doigts sont en train de s’aventurer dans sa fente, je les sens parfois contre mes testicules, ce qui est très excitant ! Enfin, je suis en train de pistonner le splendide popotin de ma timide fiancée tout en lui disant des insanités, une chose à laquelle je n’aurais pas cru dans ma précédente vie ! Finalement, tout est une question de chemin et de bifurcation, de savoir prendre la bonne route au bon moment.
Je coulisse joyeusement dans le rectum de Lætitia, plongé dans ses profondeurs obscures. Comme j’ai mis la dose en lubrifiant, mes va-et-vient se font sans accro, avec facilité. Peut-être aussi que ma petite chienne adorée a finalement le conduit large, ou souple…
Il n’empêche que ç’aurait constitué un crime de ne pas abuser de ce splendide popotin ! Ah quel pied, ce cul !
En dessous de moi, Lætitia glapit d’une étrange façon, je ne pense pas qu’elle ait mal, ses doigts s’agitent sans relâche dans sa fente détrempée, tandis que je la pistonne allègrement, désirant m’enfoncer un peu plus loin en elle à chaque fois.
La sueur perle sur mon front, je suis en train de sombrer dans une sorte de folie du cul, de ce vaste cul, de cet immense cul ! J’ai déjà été assez loin dans le sexe, mais ce soir, j’y vais de bon cœur et Lætitia m’y accompagne.
Soudain, elle se met à jouir, je sens carrément ses contractions à travers ma verge plantée dans son rectum. De sentir si posément son plaisir me fait lâcher les freins et je jouis comme un damné dans les profondeurs de son beau et large cul ! Je me vide, je me vide toujours et encore, je me vide sans fin !
C’est bien l’une des premières fois que je me laisse aller de la sorte de façon si animale, en totales roues libres, comme un très long saut sans parachute à partir des nuages, mais c’est trop bon, beaucoup trop bon !
Je pénètre dans une immense lumière blanche alors que je suis enfoncé dans un sombre tunnel…
Une lumière blanche dans un sombre tunnel… Beau résumé…
Épuisé, je me repose à ses côtés, nos doigts emmêlés, nos respirations qui s’apaisent peu à peu. Le temps s’écoule, doucement, paisiblement. Je réintègre lentement mon corps. Soudain, elle tourne son visage vers moi, et me balance soudainement :
Elle marque une petite pause puis enchaîne avec un petit sourire que je ne lui connaissais pas :
Les autres jours se déroulent très bien, et nos nuits sont devenues copieusement torrides. On dirait que Lætitia veut rattraper le temps perdu, tout en n’osant pas l’avouer. C’est à moi de prendre les initiatives, et parfois, ce n’est pas évident de deviner ce qu’elle souhaite. J’ai fini par lui proposer un code, basé sur des chiffres indiqués par les doigts d’une main, afin de m’indiquer la bonne direction à prendre. Comme il n’y a que nous deux qui comprenions, il lui arrive de faire des allusions en pleine journée et même devant d’autres personnes. À sa façon, Lætitia se dévergonde, tout en restant fort sage en surface.
Comme beaucoup de femmes, Lætitia tient à conserver une certaine façade, mais derrière celle-ci, la réalité change un peu, voire beaucoup.
Néanmoins, il est clair que des verrous ont sauté. Se savoir et se sentir désirée lui plaît visiblement. Elle n’hésite pas à me faire parfois des sous-entendus. Depuis qu’elle s’est aperçue que je m’occuperais bien d’elle, elle libère diverses attaches.
En journée, Lætitia fait à présent du topless sans complexe sur la plage, du matin au soir, et n’hésite plus à s’afficher avec moi, jouant même les petites chattes. Même Anne-Marie est étonnée par cette métamorphose. Néanmoins, ma compagne conserve quelques complexes ci et là, mais c’est minime. Rome ne s’est pas faite en un seul jour.
Mais il y a de multiples avancées comme celle-ci… Alors que nous sommes en train de nous balader dans la nature, pas trop loin de la plage, main dans la main, Lætitia me demande carrément :
Elle s’étonne :
Je prends ça pour une invitation déguisée. Je regarde autour de moi :
Elle me regarde, elle semble attendre un peu. Je comprends :
Ce qu’elle fait sans aucun souci, malgré la probabilité de se faire surprendre. Je suppose que l’air des vacances la prédispose à faire de gentilles cochonneries, et c’est tant mieux pour moi. Mais hélas, les jours passent trop vite !
Je suis étonné qu’elle fasse spontanément allusion à ceux-ci, elle qui n’aime pas trop parler de son passé. Lætitia change, je me doutais bien qu’elle recelait un bon potentiel, mais j’ignore jusqu’où elle ira et dans quelle direction…
Deux jours plus tard (ou plutôt deux nuits), me laissant deviner à demi-mot, elle me laisse à nouveau accéder à son petit trou, mais sans gros mot. Une fois de plus, c’est une belle explosion pour elle comme pour moi, un vrai feu d’artifice ! D’autant qu’elle sait à présent comment ça se passera, elle a de ce fait beaucoup moins de craintes à se laisser aller à cette pratique.
Hélas, quelques jours plus tard, il faut rentrer chez nous, loin du « sea, sex and sun », tout en conservant cependant le « sex ».
Depuis nos vacances en Espagne, Lætitia vient souvent dormir chez moi, et se libère de plus en plus. Je ne regrette pas d’avoir attendu. Son père accepte doucement la situation, voyant que ça devient sérieux entre nous. Nos relations entre elle et moi sont un peu particulières, j’ai parfois l’impression d’être le prof de ma fiancée qui perd peu à peu ses derniers complexes. Parfois, c’est moi qui ai des réticences, surtout celle d’avoir l’âge d’être le grand-père de ma fiancée, même si j’ai le corps d’un jeune homme de vingt ans… Mais à qui voulez-vous que j’explique cette situation étrange et incroyable ?
Je vais bientôt fêter le premier anniversaire de mon retour en arrière, mais avec qui le célébrer, qui peut comprendre pareille situation ?
Toujours est-il que j’ai parié gros sur les élections présidentielles. Avec opportunisme et cynisme, j’ai posé mes pions, quelques mois auparavant, à une époque où l’on n’y croyait pas trop. Si tout se déroule comme je le sais déjà, j’ai quelques années de vaches grasses devant moi, avant de changer opportunément de camp. Pour moi, Gauche ou Droite, c’est bonnet blanc et blanc bonnet, ils sont en général tous sortis des mêmes écoles, et se font la tape dans le dos en privé alors qu’ils s’écharpent devant les médias.
Quant au boulot, tout va très bien, puisque je suis déjà devenu associé dans la boîte, grâce à l’avance des produits pour lesquels je participe. C’est normal, je connais déjà les tendances et les bons choix stratégiques à opérer, je sais sur quoi et sur qui il convient de parier. Si tout va bien, je vais sans doute réussir une fusion avec un concurrent, ce qui me placera en orbite de façon quasiment intouchable.
De plus, il m’arrive de parier sur certains événements, pas forcément en France, mais de l’autre côté de la Manche, là où les paris sont plus dans l’air du temps. Et bien sûr, je gagne à chaque coup, ce qui arrondit royalement mes fins de mois et autres plaisirs.
Elle marque une petite pause, puis elle ajoute, avec une petite lueur dans l’œil :
Mais je garde à l’esprit que je suis peut-être dans un monde parallèle dans lequel tout ne se passera pas exactement comme dans le monde d’où je viens… Méfiance !
Lætitia vient de terminer ses études avec succès. Pour ma part, j’ai laissé tomber le fait de passer l’examen en candidat libre. Nous décidons d’attendre un peu avant de légaliser notre situation. Anne-Marie exige d’être le témoin de ma future femme, elle aura satisfaction.
Au-dehors, Lætitia s’habille de façon classique (quoique parfois gentiment sexy), mais en intérieur, c’est parfois très différent. Elle n’hésite plus à parader en nuisette sous mes yeux, ce qui déclenche immédiatement chez moi une folle envie de lui faire l’amour. Parfois, je la surprends cul nu dans la cuisine. Je vous laisse deviner comment ça finit…
Nos relations sont souvent dans le non-dit : elle suggère, à moi de comprendre. Parfois, c’est à moi de la « forcer », comme elle dit. Mais je sais à présent détecter quand son « non » est en réalité un « oui ». Et en cas de vrai « non » (ce qui est rare), je n’insiste pas, une chose qu’elle apprécie beaucoup de ma part.
Lors des grandes occasions, Lætitia accepte de mettre des bijoux indiscrets, comme on dit, tels que ceux à téton ou ceux qui s’accrochent aux lèvres intimes. Parfois, elle les garde assez longtemps, et parfois pour sortir. Je me dis que ma compagne est vraiment sur la bonne voie.
Prochaine étape : les rosebuds, puis peut-être qu’un jour elle passera aux piercings…
Parfois, je songe à ma première femme que je suis censé rencontrer dans un an ou à ma seconde femme qui était plus libérée. Pour Dina, je me pose la question : si je ne la rencontre pas, aura-t-elle toujours son accident mortel ? Ça me tarabusque parfois… Mais pour l’instant, je suis avec Lætitia sur une nouvelle trajectoire.
Entre-temps, j’ai eu droit à diverses propositions féminines, un fait que j’avais moins rencontré dans ma précédente vie. Pourtant, je suis toujours le même homme, mais avec plus d’assurance et de pouvoir, un double avantage que je n’avais pas avant. De son côté, Lætitia me connaît depuis un certain temps, bien avant mon « changement », elle sait qui je suis vraiment, je ne pense pas qu’elle voit en moi un portefeuille sur pattes ni un tremplin pour sa carrière.
Je suis convaincu qu’elle m’aime pour ce que je suis. Du moins, j’ose l’espérer…
Avec le temps, Lætitia devient de plus en plus câline, elle n’hésite plus à se coller à moi, se laissant aller, en confiance. Parfois, elle a ses périodes de doute, elle ne se sent pas à la hauteur, mais je la rassure bien vite.
Ce soir, avec un sourire attendri, je la regarde dormir, à moitié nue, juste à côté de moi. Elle dort toujours très bien, une fois que nous avons fait l’amour, comme si elle était rassasiée. Normalement, c’est plutôt l’homme qui s’endort tout de suite. Peut-être est-ce lié à mon véritable âge ?
Je pense que ma nouvelle vie est sur de très bons rails, mais que se passera-t-il quand j’aurai atteint à nouveau mes soixante ans, c’est-à-dire mes cent ans ? Mon existence bouclera à nouveau ? Je l’ignore, mais il me reste encore un bon paquet d’années avant d’arriver à cette échéance.
Et en attendant, j’ai largement le temps de faire trente-six mille fois le tour de Lætitia !