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n° 20427Fiche technique15832 caractères15832
Temps de lecture estimé : 10 mn
15/08/21
Résumé:  J’ai des pensées curieuses en ce moment et je me laisse complètement emporter par mes désirs, il ne se passe quasiment rien dans ce récit, mais je fantasme énormément.
Critères:  cérébral revede voir lingerie fetiche hféminisé travesti confession -travesti
Auteur : Nanou2  (Doux rêveur)      Envoi mini-message
J'ai craqué, j'adore !

Je suis persuadé de ne pas être homosexuel, pourtant depuis quelques jours me viennent des pensées bizarres. Les mêmes idées me sont déjà passées par la tête dans le passé, mais elles fuyaient avant d’avoir eu le temps de laisser une empreinte.


J’ai toujours été envieux des filles qui peuvent porter de la belle lingerie, des bas soyeux, de la dentelle fine, légère et sexy, j’ai toujours adoré les petites bretelles, les agrafes, les clips, les minuscules boutons, bref tout ce qui fait la beauté, la fragilité, la sensualité des sous-vêtements féminins.

Je leur ai toujours envié également cette poitrine arrogante, ces seins lourds si beaux si tentants, tellement prometteurs de délices et j’ai toujours pensé que si j’avais été une fille, j’aurais passé un temps infini à les caresser, les pétrir, les faire bouger juste pour bien m’assurer de ma chance.


Si j’avais été une femme, je me serais fait sauter par le plus d’hommes possible, sans non plus tomber dans l’excès, mais je veux dire que la morale, les bonnes manières, je me serais assise dessus ! J’aurais profité de mes atouts pour aguicher les hommes, je me serais promenée avec un immense décolleté, des jupes courtes, des T-shirts collants, sans soutien-gorge avec les tétons apparents sous le tissu de mon chemisier, avec un soutien-gorge à balconnets pour mettre en valeur ma voluptueuse poitrine. Bref, j’aurais tout fait pour rendre fous tous les hommes que j’aurais eu la chance de croiser.


Je me serais masturbée dans mon lit, sur mon canapé, dans ma voiture, les jambes grandes ouvertes, j’aurais eu une collection de godemichés et de vibromasseurs et je me serai fait une joie et un devoir de vérifier que je pouvais les accueillir en moi, même les plus gros au moindre prétexte, je me serais touchée dans mon bain, je me serais déshabillée au cinéma, dans les vestiaires du club de gym j’aurais déambulé nue pour m’exhiber et faire râler les timides et les jalouses…


J’aurais sucé un maximum de belles verges bien drues, bien tendues, de belles dimensions, j’aurais regardé droit dans les yeux mes amants au moment de leur jouissance et j’aurais avalé leur sperme comme une récompense à ma technique.


En clair, j’aurais fait comme tous les grands sportifs : j’aurais essayé de parvenir au top de mes performances amoureuses au travers d’un entraînement permanent dans la recherche sans fin de l’amélioration, du dépassement de moi.


Aujourd’hui, je suis un homme et je commence à être plutôt âgé. C’est ennuyeux à cause de ces pensées qui ne me lâchent pas, et j’aimerais bien être une fille et j’aimerais bien sucer un homme, mais encore une fois, je ne suis pas homosexuel, je suis marié, j’entre en érection en voyant une photo de femme nue alors qu’une photo d’homme nu ne m’attire pas une seule seconde. C’est juste un ensemble de pensées parasites.


Mais cette semaine, j’ai fait un truc que je n’aurais même pas imaginé il y a encore dix jours… Cette semaine donc, j’ai craqué sur mon côté « je voudrais être une femme », et j’ai acheté de la lingerie : string, soutien-gorge et porte-jarretelles et des accessoires divers. J’ai complètement cédé à une envie soudaine de me travestir pour essayer de me donner l’impression que…


Totalement invraisemblable, mais totalement vrai !


J’ai acheté une paire de chaussures à talon, je ne sais pas si je pourrai faire trois pas avec, mais au lit ça devrait être magnifique, j’ai mis plus de deux heures avant de me fixer sur un modèle. Je regardais les escarpins, les sandales, les brides, les lanières, les hauteurs de talons et j’avais une magnifique érection juste en m’imaginant mettre ces chaussures, je me regardais en pensée, je m’admirais : est-ce que je vais pouvoir marcher avec ? Quel effet auront-elles avec des bas noirs et une robe ?


J’ai finalement choisi des sandales à talons de dix centimètres avec une bride qui enserre la cheville parce que c’est tellement sexy cette petite bride et sa boucle dorée. Ces chaussures sont tout simplement magnifiques. Comme disent les Anglo-saxons ce sont des « fuck me pumps », elles crient : « baise-moi ! », ce sont des sandales que l’on n’imagine que portées par des femmes hyper sexy, hyper aguicheuses. Je n’en peux plus d’attendre qu’elles arrivent, l’idée de pouvoir les enfiler et savoir qu’elles sont miennes me colle des frissons de volupté. Cerise sur le gâteau : elles sont rouges !


Rouge comme la petite robe que j’ai achetée, le bas s’évase en corolle et si je pivote rapidement sur moi-même, la robe se gonfle et se soulève, on voit mes bas, ma lingerie, mes fesses. Elle s’arrête assez haut sur mes cuisses, manches longues, décolleté modeste, mais il y a une excellente raison que j’expliquerai un peu plus loin.


Rouge comme le rouge à lèvres que j’ai acheté ce matin en faisant les courses pour la maison, une impulsion subite, encore une « devil red », une superbe nuance « incarnat ». Je vais ressembler à n’importe quoi, mais je m’en fiche, dans ma tête je serai une femme fatale maquillée, je suis en train d’assumer un trip, je m’habille en salope et j’aime ça, j’ai attendu tellement longtemps.


Rouge comme les faux ongles que je viens à l’instant de commander sur internet en même temps qu’une formidable perruque châtain dont les cheveux font plus de cinquante centimètres. De belles mains que je ferais semblant de prendre pour les mains d’une inconnue lorsqu’elles me toucheront partout, pendant que les doigts glisseront sur ma lingerie si douce, qu’ils découvriront la peau de mes cuisses au-dessus des bas et qu’ils s’insinueront lentement vers ma culotte…


Ma lingerie est classique : noire, en dentelle et stretch.


Un string parce que je veux sentir la ficelle entre mes fesses et je veux sentir le tissu de la robe frotter sur mes fesses nues pendant que je marche, pendant que je me roule sur le lit comme une chatte en chaleur, parce que je veux pouvoir caresser mon popotin et découvrir par hasard que je porte une culotte, mais qu’elle est juste minuscule.


Mon porte-jarretelles est une petite merveille à six attaches, c’est tellement sexy, tellement excitant ces six jarretelles tendues sur les bas, à chaque mouvement je les sens se déplacer légèrement, les élastiques se tendent et se détendent, même les bas ont un léger frottement lorsque je marche, ils font de petits plis parfois lorsque je bouge d’une certaine façon, c’est pour l’observateur extérieur le signe certain de regarder des jambes gainées de bas et non pas de collants.


Mes bas sont noirs aussi, bien sûr, de taille quatre, c’est important de vérifier l’information avant d’acheter, car j’ai de longues jambes, ils sont opaques, d’une infinie douceur, quand je les effleure de mes doigts ou de ma paume, j’éprouve une sensation de légèreté, de féminitude, un peu de rêve éveillé, le passage de mes doigts émet un très léger crissement à peine perceptible, mais qui m’évoque des félicités passées – les femmes que j’ai connues – ou à venir : qui sait qui sera prochainement dans mon lit ?


Mon soutien-gorge a nécessité une recherche approfondie et le choix préalable d’accessoires qui se sont révélés être au final une fantastique trouvaille ! Parlons d’abord du soutien-gorge, il y a deux critères importants : taille du buste (à mesurer sous les seins pour les dames), taille de la poitrine (qu’on prend au niveau de la pointe des seins). Les deux mesures déterminent la taille du soutien-gorge (pour moi, cent cinq) et la taille du bonnet. Moi, bien sûr, je n’ai pas de seins. J’aurais pu bourrer de chaussettes, mais bonjour le rêve ! Alors j’ai trouvé comme je l’ai écrit un peu plus haut le truc le plus excitant (avec les chaussures) de toute cette recherche : des faux seins !


Mes faux seins sont en silicone, la même matière, la même texture que les implants mammaires. J’ai regardé la petite vidéo d’explication du produit par le fabricant et au moment où j’ai vu une technicienne appuyer avec son doigt sur le faux sein et où celui-ci s’est enfoncé mollement, voluptueusement, puis s’est remis en place en frémissant m’a causé un déclic : il m’en fallait une paire !


Il a fallu quatre jours avant de recevoir le petit colis, et je ne suis pas seul à la maison, imaginez mes affres à l’idée que mon épouse accueille le facteur et ouvre le paquet… Comment expliquer un truc pareil ? Heureusement, tout s’est bien passé, j’ai pu cacher la boîte et j’ai attendu avec une impatience fébrile qu’Hélène parte se promener avec le chien dans les bois, ce qui me laisse au minimum une heure et demie de tranquillité.


J’ai ouvert la boîte. Mon Dieu qu’ils sont beaux ! Je les ai pris en taille DD, ce qui fait déjà une taille respectable. Chaque sein pèse six cent cinquante grammes et est autoadhésif… autoadhésif ! Ça veut dire que je les mets en place sur ma poitrine préalablement lavée au savon (il faut éliminer la pellicule grasse sur la peau) et qu’ils tiennent en place tous seuls… En quelques instants, je me trouve doté d’une poitrine que je peux toucher, pétrir, je peux tripoter les tétons à satiété, faire remuer le tout, me donner l’impression d’être une femme. En moins de deux minutes, ils ont pris la température de mon corps, c’est absolument délicieux ! Je ressens le poids de mes seins parce qu’ils tirent sur ma peau et c’est extrêmement troublant.


Je n’ai pas pris mon pied, mais ça a été limite tant la sensation est grisante, je suis resté de longues minutes à me toucher, à sentir le poids, à sentir le ballottement lorsque je marche. À la fin, j’avais l’impression de sentir mes mains sur ma vraie poitrine. J’ai enfin enfilé mon soutien-gorge, je l’ai agrafé le plus serré possible dans le dos, j’ai d’abord tendu les bretelles au maximum, car je voulais sentir que je le porte ce soutien-gorge, c’est un élément clé de mon plaisir, les bretelles doivent être inconfortables pour me rappeler leur présence en permanence, les seins doivent peser de tout leur poids pour que je me sente femme ! Finalement, je me suis rendu compte qu’en détendant les bretelles les seins sont plus libres et c’est miraculeux, lorsque je marche je sens les sens rouler, remuer, rebondir, ils sont moi…


J’enfile ma robe pour l’essayer et elle tombe très bien, serre un tout petit peu au niveau du torse et comme j’ai choisi un modèle avec un décolleté peu prononcé, on voit ma volumineuse poitrine tendre fièrement le tissu, mais on ne se rend pas compte qu’il s’agit de faux seins, l’effet est absolument charmant, ma poitrine est volumineuse, la forme des seins est parfaitement naturelle et je m’admire dans le grand miroir. J’aime que mon idée se réalise aussi bien qu’espéré. Je fais un petit bond, mes seins tressautent et rebondissent comme des vrais, c’est saisissant, j’adore !


Hier soir, je suis monté me coucher encore tout émoustillé de mes essais vestimentaires, Hélène regardait une série de films à la télé.


En lisant dans mon lit, totalement nu comme d’habitude (je n’ai pas porté de pyjama depuis l’âge de dix-neuf ans), après avoir évoqué mes différents essayages et le plaisir que j’en ai retiré, je me suis mis à penser à la façon dont ma femme peut écarter les cuisses lorsque nous faisons l’amour, c’est quelque chose que j’ai toujours tenu pour acquis, les jambes grandes ouvertes, mais là j’ai voulu essayer. Ce n’est pas si évident que ça d’ouvrir si largement les cuisses pour accueillir son compagnon, il a fallu que je tire un peu sur des muscles habituellement peu sollicités, puis j’ai replié mes genoux vers mon torse, toujours avec les jambes le plus écartées possible, et la position m’a causé un trouble extrême, mon sexe était largement exposé, mon anus encore plus, les fesses bien écartées je me sentais particulièrement vulnérable, mais surtout carrément excité de m’exhiber ainsi, rêvant que ma femme entre dans la chambre et décide de me punir en me possédant avec un de ses godemichés préférés ou mieux encore qu’un intrus se trouve dans la pièce et profite de l’occasion pour tenter de me pénétrer. Quand les pensées érotiques me prennent, je deviens une pure poupée sexuelle…


De fil en aiguille, je me suis dit que j’aimerais bien pratiquer une fellation à cet inconnu avant de passer à quelque chose de plus heu… radical.

J’adore quand ma femme me suce, c’est une technicienne hors pair et elle me fait jouir à tous les coups lorsqu’elle l’a décidé et j’adorerais, je crois, sucer un homme pour voir si je suis capable de lui faire ce que j’aime tant que l’on me fasse.

Hum ! Lécher doucement le gland puis agacer la verge à petits coups de langues coquins, poser ma bouche sur l’extrémité du sexe et exhaler mon souffle chaud avant de l’engloutir voracement le plus loin possible, à la limite de l’étouffement, le ressortir, recommencer jusqu’à l’apothéose…

Je me demande si j’avalerai le sperme…


Il faudrait par contre impérativement que cet homme possède un sexe de belles dimensions pour que je le suce avec plaisir, avec gourmandise. Le problème, c’est que si nous dépassons le stade de la fellation et qu’il décide de me pénétrer ensuite…


Je n’ai jamais vraiment eu d’expérience anale, juste avec ma femme qui a parfois introduit un ou deux doigts dans mes fesses, mais elle allait doucement et ils étaient très copieusement lubrifiés, une ou deux fois nous avons testé un petit godemiché. Les sensations étaient grandioses et j’ai à chaque fois joui copieusement dans une explosion de plaisir, de pure lubricité. Ma femme a dû avoir peur que je n’y prenne goût, car ces pratiques ont très vite cessé, je crois qu’elle sait à quel point c’est addictif, car elle-même adore la sodomie et un de ses grands plaisirs est d’avoir en même temps mon sexe dans son anus et un gros godemiché dans son vagin, ou l’inverse, l’essentiel étant de se faire pénétrer profondément par deux hampes de bonnes dimensions.


Là, j’attends fébrilement la semaine prochaine, en effet Hélène doit s’absenter pendant deux jours, me laissant seul à la maison. J’ai donc une semaine pour apprendre à poser des faux ongles, utiliser à bon escient un tube de rouge à lèvres, poser une perruque, essayer mes chaussures quand elles arriveront, et régler au préalable les petits détails qui me permettront pendant quarante-huit heures de m’habiller et de me pavaner comme une traînée, de me rouler en lingerie sur l’énorme édredon de la chambre d’ami, peut-être d’essayer de faire quelques photos, de m’exhiber dans le jardin, de caresser mes seins tout mon saoul, peut-être de glisser le plug anal de ma femme dans mon anus, de me faire vibrer comme une folle avec son magic wand, peut-être si j’en ai le courage de me connecter sur un site de rencontre pour trouver non pas l’amour, mais l’aventure…