n° 20439 | Fiche technique | 20120 caractères | 20120Temps de lecture estimé : 13 mn | 21/08/21 |
Résumé: Récit de la semaine folle d’un magnifique looser (ou d’un pathétique winner). | ||||
Critères: fh ffh couple extracon candaul vacances sauna voyage collection fellation préservati pénétratio confession -lieusexe | ||||
Auteur : Flar Envoi mini-message |
Ça y est, je pars aujourd’hui en voyage : six jours de randonnée pour rejoindre mon lieu de vacances. Six jours de liberté totale, loin de ma femme, de mes enfants, six jours pour cultiver mon jardin secret ; jardin amené à prendre de l’ampleur vu la distance avec laquelle me traite ma femme. Moins d’attentions, moins de désir sexuel de sa part : je me sens bien seul désormais… Tellement seul que je l’ai convaincue de consulter avec moi un psychologue de couple. Pas trop de résultats après un an de consultations, mais un dialogue suffisant pour que je fasse remonter le message que sans sexe, c’est injouable pour moi. Conclusion, je « jouis » d’une certaine liberté pour aller voir ailleurs, le temps que l’envie de ma femme revienne… D’où une raison supplémentaire pour mon voyage en « solitaire ». Rien d’interdit au programme.
La demande m’étonne ; des mois qu’il ne s’est rien passé entre nous ! Mais j’accepte avec gourmandise ; elle reste la personne que je désire le plus (quelquefois à mon grand désespoir). Elle s’approche alors et (ô bonheur) m’embras(s)e. Je l’enlace. Mon sexe gonfle contre elle. Je m’assieds sur le lit et la déshabille. Nue, elle vient me chevaucher et s’empale sur moi. Quelle joie de la voir ainsi prise ! Mes mains sur ses hanches l’accompagnent dans son rythme de plus en plus enlevé. Je jouis sans qu’elle atteigne elle aussi le nirvana (que les choses ont changé par rapport à ces années où je la faisais jouir à chaque fois…).
Quelques minutes plus tard, je pars donc. Nous échangeons un doux « Prends soin de toi » (l’absence d’attrait ne veut pas forcément dire « animosité »), je prends la route.
C’est à ce moment que Mr Hyde apparaît. Depuis des mois, j’ai une amante, une personne avec qui je satisfais mon besoin de tendresse, de sexe… et d’amour. J’essaie de me tenir loin de toute culpabilité (après tout, mon épouse est au courant et n’y est pas opposée, je dirais même qu’en un certain sens, elle en est bien soulagée…). Mon couple aurait volé en éclats il y a bien longtemps sans cette maîtresse… et que c’est bien étrange quand on y pense… Bref, je marche quelques kilomètres, mais c’est bien vers elle que je me dirige en ce début de trajet.
Elle m’attend au coin d’une rue, adossée à sa voiture. Elle est belle, avec une voix magnifique et des yeux pétillants d’intelligence. Je monte dans son véhicule et nous filons dans un hôtel anonyme d’une ville voisine.
Nous rions beaucoup et profitons de cette connivence qui caractérise notre relation depuis le début. Avec elle, je retrouve une « autre » belle personne aimante. Depuis deux ans que nous nous fréquentons, c’est la première nuit que nous passons ensemble, en effet, notre relation est diurne d’habitude : nous avons chacun des enfants… pas question d’empiéter sur le temps extrascolaire puisque nous avons la chance de pouvoir nous libérer régulièrement en journée. Cette fois, c’est différent. Arrivés dans la chambre, et après une rapide douche, nous nous enlaçons.
Nous faisons l’amour tendrement. Sa position préférée est celle d’Andromaque. Me montant, elle peut avec plus de facilités, contrôler comment se donner du plaisir… plaisir qu’elle ne tarde d’ailleurs pas à prendre.
La nuit se passe entre caresses à semi-conscients et repos, l’un tout contre l’autre. Je ne peux que constater que ce genre de repos « rapproché » m’est aussi refusé dans ma relation conjugale où désormais nous dormons bien éloignés l’un de l’autre, et de préférence en nous tournant le dos… Comme les choses peuvent changer…
Au matin, elle me dit : « Viens jouir derrière moi ! », en se mettant à quatre pattes.
Je la prends alors par-derrière et c’est les mains sur ses seins, bien au fond d’elle, que monte ma jouissance. Elle est si douce, si belle… Quel bonheur de prendre mon bonheur ainsi !
Repu, je m’allonge à ses côtés et ne tarde pas, en bon mâle rassasié, à m’assoupir. Quelques instants plus tard, je la sens monter sur moi. Comme ça me dérange, je me retourne brutalement et l’envoie valser en bas du lit. Non, je plaisante… Je la laisse commencer un charmant massage.
Je pousse un grognement d’approbation et me laisse faire. Ses mains vivent sur mes omoplates et mes côtes, puis descendent sur mes reins, mes fesses. Je sifflerais bien le hors-jeu, mais je lui ai tout dit de mes expériences homosexuelles, et lorsqu’elle me titille d’un doigt bien plus bas que mon dos, je ne peux que me cambrer et soupirer plus fort.
Attentive à mes réactions, elle me pénètre davantage. J’adore. Je me cambre au maximum, je subis sa loi. Elle m’explore et met un second doigt en moi, elle est ma reine. J’étouffe mes grognements dans l’oreiller. Malgré ma jouissance toute récente, elle réussit, en profitant de mon côté féminin, à me faire remonter dans les nuages. Cette fille est une magicienne…
Après de brefs au revoir, je me mets alors en route, vraiment seul cette fois, pour mon lieu de villégiature où m’attendent femme et enfants une bonne centaine de kilomètres plus loin.
Ces moments où je me retrouve seul sont toujours privilégiés et je retire beaucoup de joie à marcher dans ces paysages nouveaux, même sous la chaleur et dans des chemins pas simples. C’est rempli d’une saine fatigue que j’arrive au terme de ma première étape le soir même. Je m’endors comme une masse dans l’hôtel que j’ai réservé au dernier moment.
Debout dès l’aube, la route m’appelle. Escaladant les cols, dévalant les descentes, j’arrive pas trop tard dans une grande ville, seconde étape de mon trajet. Cette ville est assez grande pour que s’y trouvent des clubs libertins. Ces lieux sont l’objet récent de mon attention puisque j’espère y trouver des complices pour ma nouvelle vie de liberté. Car, non, ma maîtresse ne me suffit pas. Si elle me demande quelquefois si je voudrais être son compagnon officiel, je n’en ai aucune envie. Non pas qu’elle ne soit pas charmante, mais les restrictions que j’ai vécues pendant trop longtemps dans mon mariage me conduisent à rejeter toute forme de lien exclusif avec un ou une autre. Ma maîtresse et ma femme le savent : ma liberté si chèrement retrouvée est une condition sine qua non à la conduite de ma vie. Je sacrifie donc sans regret sur l’autel de la liberté cette monogamie bien-pensante, sécurisante et reposante dans laquelle j’ai vécu presque deux décennies. J’y sacrifie aussi une partie de ma réputation et de l’image que j’avais de moi, puisque ce que je vis est tout sauf politiquement correct. Tant pis, c’est une partie du prix à payer. Une partie seulement comme je vais m’en apercevoir bientôt ! Je décide en effet d’entrer dans un club libertin.
Passé le moment de honte de l’entrée, je m’acquitte du droit d’entrer (si cher !) et me pare de la serviette rituelle pour entrer dans la partie « humide » du club.
Il existe en effet deux sortes de clubs, ceux avec jacuzzi, sauna… sont donc les humides, puis il y a les autres. Leur point commun ? Une zone intime souvent ludique (souvent glauque aussi) où les relations sexuelles peuvent avoir lieu en toute discrétion (ou pas). Je préfère ceux « humides », car j’ai l’assurance que, même sans trouver chaussure à mon pied, je passerai un moment agréable, surtout après ces heures de marche !
À peine entré, un homme (en couple, me dit-il), dans la quarantaine, me saute presque dessus pour me proposer sa femme. C’est inattendu, d’habitude, les hommes seuls sont plutôt légion et les couples sont la denrée rare que tous s’arrachent. Monsieur m’explique qu’il est candauliste et qu’il aime voir sa femme s’amuser avec d’autres hommes. Il me conduit d’ailleurs à elle, qui est bien occupée à faire jouir un autre avec sa bouche.
Elle est belle, et finit de s’activer sur le membre désormais tout crémeux. Tout à ma bonne fortune, j’accepte avec joie de les accompagner pendant que madame, après un passage express aux toilettes, fume une cigarette pour se remettre de ses émotions, j’imagine. La cigarette fumée, c’est donc sans surprise qu’elle me propose de m’allonger pour « une pipe » dont elle a très envie.
Nous nous dirigeons donc vers un lit dans une pièce pas loin quand nous croisons une femme d’une trentaine d’années, seule. C’est à ce moment que je commence à avoir des doutes. Une femme seule dans un club libertin ? Mais c’est rarissime ! De plus, quand la femme du candauliste commence à me caresser, la suspicion augmente. J’aime les caresses passionnées, mais là ça sonne faux. Vous allez me dire qu’en cinq minutes, il est difficile de faire dans le passionné, certes, mais il peut arriver que des relations se nouent dans ces lieux et que l’on sente une envie, quelque chose de très intime et de « vrai » surgir. Mais là, elle agit comme dans ces films pornos, bave, etc. Je l’arrête :
Outre le fait que le mari n’est pas présent pour voir sa femme s’amuser, je ne suis pas convaincu de son explication et cela me bloque pour toute jouissance. Je lui fais part de ma volonté d’arrêter notre « essai ». Je prends conscience qu’il peut être délicat de faire vivre un lieu comme celui-ci. Et si les femmes le boudent ? Rapidement, les hommes ne viendront plus à moins qu’on aide un peu le destin. Comme avec un couple candauliste toujours présent par exemple… Je suis circonspect et décide de profiter des installations d’eau du club.
Un petit tour dans le bain bouillonnant et je reviens. La tenancière (pour moi, c’est donc la tenancière du club) me lance un « tout va bien ? » complètement quelconque, et me dit avoir besoin d’un massage à la tête. Je lui dis que je peux lui faire. Nous nous installons et je la masse. L’idée de masser une fille qui « masse » toute la journée m’est agréable. Rapidement, elle se relaxe et arrive l’autre femme, la trentenaire. La plus âgée propose à la plus jeune de prendre la suite et me remercie du massage. La plus jeune s’installe et me demande un massage du dos. J’apprends qu’elle est albanaise, qu’elle vit ici depuis longtemps. Un début d’échange se noue. Elle insiste pour me masser à son tour, rapidement le massage dérape. Elle sort un préservatif et me le met, elle me demande de monter sur elle. Je me « réveille » alors et sors vite, presque en courant, de l’établissement.
L’évidence me saute aux yeux. Je suis tombé dans un bordel. Je me sens sale. Sali par le mensonge de ces personnes qui m’ont « vendu » des relations entre adultes consentants et qui en fait étaient des relations tarifées (ça n’empêche pas qu’elles étaient consentantes, mais quand même !). Quelle honte ! D’une certaine façon, rencontres il y a eu, ces femmes se sont ouvertes à moi, nous avons échangé. Je me rends compte que c’est aussi cet aspect que je recherche : une relation respectueuse et sincère, même brève. Mais le fait que ces femmes savaient à l’avance qu’elles allaient avoir avec moi (ou avec n’importe quel autre client !) une relation (contre de l’argent) est totalement rédhibitoire. Je ressors abasourdi de ce lieu abject par son hypocrisie. Pour moi, cette sensation de dégoût que je ressens est aussi un prix à payer pour cette liberté qui, si elle me permet de rejoindre de grandes joies, me conduit également à ces états détestables où je me sens maculé. Je m’endors le soir, pas fier de ma journée.
Nouveau départ dans la campagne. Aujourd’hui, je me sens fatigué. Les efforts accumulés des derniers jours ? La mauvaise expérience de la veille ? Qu’importe, j’ai les pires difficultés à tenir le rythme prévu. J’arrive cependant à mon étape du soir. De nouveau, la ville est grande et des clubs libertins y sont présents. Je décide d’y retourner, comme pour chasser la mauvaise expérience passée. Je choisis donc de nouveau un club « humide » et m’y rends.
À première vue, le club semble presque vide de femmes. Ce n’est pas pire qu’hier, me dis-je. Puis je découvre que le club possède sur son toit un petit espace pour prendre le soleil. J’y monte. Dès que j’arrive, une femme a priori vers cinquante ans me lance une œillade bien appuyée. Les autres ne prêtent pas attention à moi. J’ai appris que souvent, il vaut mieux aller vers les gens, même moins engageants, que je ne semble pas laisser indifférents plutôt que de tenter ma chance vers des personnes non intéressées. Chacun à ses attentes ! Cependant, je n’ose pas m’approcher de prime abord ; la femme est accompagnée d’un couple plus âgé.
Je continue mon tour. J’entends derrière moi la femme du couple qui lui lance :
Au moins, ça a le mérite d’être clair…
Je repasse quelques minutes plus tard devant elle. Ses amis semblent l’avoir laissée seule. Je m’approche.
Commence alors une conversation avec Andréa, une femme roumaine quasiment de mon âge (elle a en fait quarante-trois ans), établie dans le coin depuis longtemps. Elle ressemble un peu à Catherine Frot. Elle n’a pas eu une vie facile et j’apprends qu’elle est en couple avec l’homme plus âgé qui l’accompagne. L’autre femme est une amie commune, Grazia.
Mon arme fatale, c’est de dire que je suis nouveau dans le club. Les habituées sont alors généralement ravies de me montrer les installations présentes, avec exercice pratique à la clé. Ça ne rate pas. Andréa me propose de me faire visiter.
Voilà qui est parfait, faire l’amour avec deux femmes !
Grazia revient vite et accepte de nous suivre dans les recoins les plus sombres du club. Bien vite nus (les habits/serviettes sont plutôt sommaires dans les clubs humides), nous nous tenons sur le lit, moi au centre. À ma droite, Grazia qui m’a protégé d’un préservatif se penche pour me prendre dans sa bouche, pendant qu’Andréa à ma gauche me prend dans sa main. Je caresse les corps de ces femmes avec gourmandise ; ils ont de belles formes et sont très doux. Grazia se retire et Andréa se place alors sur moi, se laissant tomber sans ménagement sur mon sexe érigé.
Les cheveux mouvants devant son visage, elle se lance dans une danse vertigineuse. Sans retenue, elle s’appuie sur mon torse pour mieux se prendre. Mes mains sur ses fesses puis sur ses seins, je suis aux anges. Après un moment, nous nous relevons. Ces gentilles femmes me font des compliments sur la grosseur de mon sexe (je plaide innocent) et ma façon de faire l’amour (un peu plus coupable ?), je les complimente également sur leur façon de faire l’amour et nous remontons au soleil.
Une bière plus loin, offerte à Andréa, ainsi qu’une portion non négligeable de sa vie et de ses problèmes confiés (je la soupçonne d’avoir des problèmes avec l’alcool… pas malin la bière !), je ressors du club.
Andréa fut une belle rencontre et nous nous sommes remerciés mutuellement de ces moments passés ensemble. Me voilà réconcilié avec ces endroits. Pour longtemps ?
Une plaine infinie a succédé à la montagne et j’arrive à mon étape suivante le pied un peu lourd. Insatiable, je recherche un nouveau club. Une fois trouvé, je m’y rends. Le tenancier n’est guère aimable et, quand je me rends compte qu’il essaie de m’arnaquer en me faisant payer plus que le dû (déjà salé), je ressors au pas de charge. Tant pis pour lui, je garderai mon argent, ma tête ne devait pas lui revenir, eh bien moi, je n’y reviendrai pas !
C’est bien joli, mais que vais-je faire ? Ma seule option est un sauna gay à proximité. Je m’y rends, curieux, sans avoir en tête rien de précis. À mon arrivée, je me rends compte que le prix est huit fois moins élevé qu’en club hétérosexuel ! Avoir accès aux hommes est à la portée de toutes les bourses (haha). Cependant, s’il m’est arrivé d’avoir des relations avec des hommes dans le passé, je ne me sens pas inspiré aujourd’hui et je reste insensible aux approches dont je suis l’objet. Je n’ai pas l’habitude de marcher autant… et de faire l’amour non plus !
Mine de rien, j’ai couché avec six femmes en quatre jours ! Et pourtant, je ne suis pas si heureux que si j’avais fait l’amour à une seule, sans avoir envie d’en avoir d’autres. Quelle vie étrange qui me donne, douce-amère, ce dont j’aurais pu rêver plus jeune et dont j’ai du mal à me satisfaire ! Je ressors donc de ce sauna… non sans avoir profité des bains bouillonnants (mais seulement d’eux) ! Les journées se suivent et ne se ressemblent pas.
Je suis finalement arrivé au terme de mon voyage. Ma femme, arrivée depuis quelques jours, est déjà repartie se faire une semaine de vacances avec une amie. À son retour, une semaine plus tard, elle me demande si j’ai bien baisé dans ce qu’elle appelle des baisodromes. Je lui dis que oui. Elle ne semble pas s’en offusquer. Mieux, le lendemain matin, elle me demande de rester avec elle un instant et me fait l’amour. Pour la première fois depuis quinze jours, je jouis.
Les clubs libertins, c’est bien, mais il me faut (sauf exception) plus de connivence pour arriver à prendre mon plaisir. Un peu plus tard, après le restaurant pour fêter son retour, nous repérons un local technique resté ouvert, nous nous y engouffrons. Elle a un peu bu, elle me demande si je veux faire des cochonneries là-dedans. J’acquiesce et rapidement je me retrouve debout derrière elle à la besogner, tant et si bien qu’elle finit par jouir.
Un bruit de voiture qui arrive ! Nous nous rhabillons prestement. Fausse alerte. Elle me prend alors dans sa bouche avant que je ne sois totalement rhabillé. Quels délices, je vis dans sa bouche… Le bon vieux temps revenu comme un éclair…
Et si revenir en arrière était encore possible ?