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Temps de lecture estimé : 16 mn
05/09/21
Résumé:  Une soirée d’anniversaire, des copains, l’amour de ma vie mais surtout sa soeur qui vient jeter à bas mes certitudes.
Critères:  fh jeunes extracon alliance grosseins piscine fête pied hdanus -extraconj -fétiche
Auteur : Lavay            Envoi mini-message
Courir les astres





Je ne suis pas bien… L’eau claire me rafraîchit et m’éclaircit les idées. Le bruit qu’elle fait en éclaboussant la porcelaine me raccroche à la réalité, la fenêtre ouverte sur la nuit, la musique et la fête me ravigote. J’ai prétexté un petit malaise pour aller à l’étage de la maison et m’enfermer dans la salle de bain. Pourtant je n’ai pas beaucoup bu : tout au plus deux verres de vin et une bière. J’ai une boule dans le ventre depuis le début de la soirée.


La maison est grande, la soirée est agréable, la fête bat son plein. L’anniversaire de Jérémy est une réussite. Pourtant je n’arrive pas à me concentrer sur autre chose que cette fille. Son regard qui m’ensorcelle, qui m’attire… Je repense au début de la soirée…


On est dans mon appartement avec Ludivine, comme d’habitude elle met un certain temps à se préparer. Cinq ans qu’on est ensemble et cinq ans que je l’attends plusieurs dizaines de minutes avant le départ. Je pense que c’est le lot de chaque couple. C’est finalement devenu une sorte de jeu entre nous et ma mauvaise humeur n’est que feinte et taquinerie.



Les deux lui allaient à ravir mettant en valeur ses hanches larges, sa taille fine et son petit « boul » de l’enfer.



L’interphone m’a renvoyé la voix de Bertille, la sœur de Ludivine. Elle est là pour le week-end et dort chez nous.



Je me retourne, Ludivine est à nouveau en sous-vêtements en train d’hésiter avec une troisième robe. Je lève les yeux au ciel et vais ouvrir la porte d’entrée de l’appartement. Bertille rentre, grande, blonde, les yeux bleus, un maquillage appuyé mais pas trop vulgaire.



Je retourne dans le canapé. Bertille va dans notre chambre et la séance d’essayage se poursuit en duo. Alors que je reprends un peu de travail sur mon ordinateur, les deux filles sortent de la chambre. Je pense que c’est à ce moment-là que j’ai commencé à avoir cette boule au ventre.


Elles sont toutes les deux magnifiques. Ludivine, comme d’habitude, belle et élégante, une touche de maquillage léger, a opté finalement pour la robe grise qui épouse parfaitement son corps. Bertille a pris la robe à fleurs de sa sœur et c’est en la regardant que la culpabilité a point. Voilà six années que je sors avec sa sœur et je n’avais jamais trouvé de femme plus attirante qu’elle… Jusqu’à ce jour. Se dire que la petite sœur de sa copine est plus jolie qu’elle doit être puni au pénal dans certains pays.

Elle est vraiment somptueuse dans sa robe, c’est vrai que je ne l’avais jamais vue habillée en soirée, plutôt en jogging lorsque je la croisais à la maison familiale ou en jean lorsqu’on faisait une sortie au restaurant ou au cinéma. Jusque-là je n’avais remarqué que sa jolie gueule et un corps à attirer le regard masculin. Contrairement à Ludivine, elle a des gros seins qui tendent tous les tissus qu’elle met par-dessus. Je n’ai jamais vraiment été attiré par les gros seins, mais dans cette situation précise, dans cette robe légèrement décolletée, je commence à réaliser tout l’esthétisme qui peut se dégager de cette magnifique gorge. Elle a en plus des pieds à croquer, engoncés dans de jolies chaussures noires ouvertes. Elle a mis un petit vernis vermillon du plus bel effet.



C’est ainsi que nous partons tous trois vers la maison de Jérémy. En chemin, je ne peux m’empêcher de jeter de petits coups d’œil latéraux vers la poitrine tressautante de Bertille, et lorsque je passe en arrière du groupe son petit cul recouvert de fleurs et se balançant attire mon regard plus que n’importe quel autre apparat. Finalement, nous arrivons à l’anniversaire. Jérémy nous accueille, le regard vitreux, une bouteille à la main et nous prend aussitôt dans ses bras.



On part dire bonjour à tout le monde, le bruit de la musique nous entraînant, des amis nous mettant des verres entre les mains. Je suis content de revoir de vieilles têtes et de voir mes meilleurs amis. La fête est à la fois au rez-de-chaussée et dans le jardin avec plusieurs personnes qui trempent dans la piscine. Je n’ai pas pris mon maillot de bain. Les enceintes crachaient les dernières musiques à la mode et l’ambiance a l’air d’être au beau fixe pour tout le monde.


Je prends part sans délai à une partie de bière-pong, jeu où il faut mettre une balle de tennis de table dans un verre situé devant l’équipe adverse pour la forcer à le boire. Comme je suis un basketteur depuis l’enfance, j’abreuve l’équipe adverse sans difficulté. Après la partie, Idriss et Fabien qui sont tous les deux perdants se dirigent vers moi.



Bertille connaît peu de personnes, elle vient alors naturellement vers notre groupe.



Elle leur fait la bise. Je remarque qu’ils sont tous les deux troublés. On entame alors une conversation à quatre, mais je ne peux m’empêcher de remarquer que lorsqu’elle se tourne vers moi ils la matent allégrement. C’est vrai qu’elle est terriblement sexy. Lorsqu’elle s’adresse à moi, je plonge dans ses yeux bleus et j’ai du mal à garder le fil de la discussion. Finalement, notre petit colloque dérive sur le sexe, on rit tous comme des adolescents. Bertille irradie mes iris chaque fois que je prends la parole, je me sens asticoté dans mon âme, la boule que j’ai dans le ventre rebondit à chaque fois. Plusieurs fois, je baisse les yeux, incapable de soutenir son regard sans rougir. Je m’arrête alors à son décolleté, ses deux seins lourds allongeant le tissu de sa robe commencent à me flanquer une érection qui va devenir gênante.



Je suis un peu gêné par la tournure de la conversation. En plus, devoir répondre à ce genre de question devant la sœur de sa compagne me met mal à l’aise, mais Bertille ne semble pas se formaliser et rit de bon cœur en mettant sa main au milieu de notre cercle.



Le contact de sa main sur la mienne m’électrise. La pulpe de ses doigts est extrêmement douce.



Elle me sourit, son regard plongé dans le mien.



Puis avec une moue de séductrice, ses yeux descendent jusqu’à mon entrejambe. Elle a remarqué l’érection qui tendait mon pantalon.



Nous levons tous la main sauf Fabien.



De mon côté, on se fixe avec Bertille, on a franchi un palier d’intimité. Désolé Ludivine, mon amour pour toi est infini, ce que je ressens à ce moment ne remet rien en cause mais ta magnifique sœur, celle qui te ressemble un peu, est diablement sexy et je bande pour elle. Je bande comme je n’ai pas bandé depuis longtemps et elle le sait.



Que puis-je répondre d’autre, je suis subjugué, je suis en train de rendre les armes. Ludivine est dans la maison avec un de nos amis. Elle ne se rend compte de rien, ne se doute de rien sûrement. Les deux personnes en qui elle a le plus confiance sont en train de doucement glisser vers la trahison. Je me sens coupable, je me sens mal. Puis mon instinct grégaire me rappelle à l’ordre, Bertille me tourne le dos et se dirige vers la piscine au fond du jardin. Elle retire sa robe, elle est maintenant en maillot de bain. Je peux admirer ses jolies fesses prises dans son bas de maillot, ses deux gros seins dépassent du haut. Je me déshabille à mon tour et, le plus rapidement possible, je me jette à l’eau, espérant que personne n’a vu l’érection qui déforme mon caleçon.


Elle l’a vu. C’est sûr.



On s’installe sur de petits murets dans la piscine, l’un en face de l’autre, et on continue à discuter. Elle se fait de plus en plus badine, me demandant à quel âge j’ai eu mon premier rapport ; quels sont mes goûts en matière de fille ? J’accepte le duel et réponds du tac au tac la taquinant au fur et à mesure sur ce qu’une jeune fille correcte ne devrait pas dire. Ses seins dépassent du niveau de l’eau, des gouttes d’eau reposent dans son sillon, j’ai envie de lécher sa peau. Tout ce que cette fille exhale de sensualité, je me le prends en pleine face. J’ai envie de l’attraper par les hanches dans cette piscine et reprendre les rênes. Difficile, je suis tellement troublé.



Je sursaute. Elle vient de poser un pied sur ma bite. La plante de son pied chauffe délicatement ma hampe. Fini les faux-semblants, il est clair que je la désire. Il est clair qu’elle me chauffe depuis tout à l’heure. Égalité ? Pas vraiment, je sens mon sexe frémir au contact de son pied. Elle me caresse doucement et discrètement. Heureusement, qu’il fait sombre dans cette partie du jardin, les autres ne doivent pas nous voir. On ne dit rien, on se regarde, elle me caresse. Elle guette la moindre de mes réactions, mon visage commence à tressaillir de plaisir. Elle passe une main sur ses seins, comme une caresse, mimant le geste que je rêve d’accomplir.



Mon ego de mâle est mis à mal, elle sent que je suis à sa merci. Je n’ai qu’une envie, c’est d’être en elle. Mon royaume pour son vagin ! Ma reine pour sa vulve ! Je tends alors ma jambe et applique mon hallux sur son mont de Vénus. C’est délicieusement tendre. Les ondes de ce contact se propagent directement à ma verge qui se colle encore plus contre son pied. Mais je n’ai pas le temps d’en profiter longtemps. Rapidement, elle m’attrape le pied, engloutit son torse sous l’eau, écarte le tissu de son soutien-gorge et vient titiller son mamelon droit avec. Je suis en pleine hallucination. Avec Ludivine, nous avons une sexualité épanouie mais assez classique, j’ai des fantasmes qui ne sont pas vraiment de son goût. Bertille commence à perdre de sa placidité, elle se stimule le téton droit et son visage s’éclaire de plaisir. Sa main droite est entre ses cuisses, elle doit se triturer le clitoris à travers le tissu. Je réplique alors en attrapant sa jambe par le mollet, je le lui caresse sensuellement. Je prends cette chair à pleine main, baisse mon caleçon de ma main libre et replace son pied contre ma hampe nue. Elle lâche un petit soupir de plaisir.


Elle active son pied contre ma bite. De plus en plus vite. De plus en plus vite… Et mon plaisir monte. De plus en plus vite. De plus en plus vite… Puis soudain, j’ai comme une révélation. Ce n’est pas correct. Ludivine… Mon amour de toujours, la femme de ma vie. Je suis un monstre… Je suis en train de lui briser sa vie. Je dois m’arrêter maintenant. Il est déjà trop tard, j’ai commis l’irréparable. Mais il y a une gradation dans la monstruosité.



Je retire son pied, me refroque et sors de la piscine. J’ai à peine le temps de repasser mon short par-dessus mon caleçon mouillé et tordu par ma raideur que je suis déjà en train de fuir vers la salle de bain à l’étage.


L’eau m’a fait un bien fou.


Je descends, toujours confus, et tombe sur Bertille et Ludivine qui discutent dans le salon. J’arrive à leur hauteur tout penaud. Ludivine est tellement belle, son visage clair qui égaye mes journées depuis tant d’années est à fondre. Je l’aime. Elle m’accueille avec un grand sourire. Elle ne sait rien.



Elle est tellement mignonne, mais elle est en train de refermer un piège sur notre couple sans s’en rendre compte.



Elle m’embrasse à pleine lèvre, fait une bise à sa sœur et part. Dès qu’elle a franchi la porte, Bertille m’agrippe le bras.



J’essaye de rester de marbre. Ne pas faire attention à la douce chaleur qui enveloppe mon bras. À sa poitrine appuyée contre mon triceps.



Je grommelle quelque chose qui ressemble à un « ah ouais ? ».



Ce n’est pas un mensonge. En soi, je n’en ai rien à foutre de cette petite conne. Si elle n’avait pas un corps qui m’excitait autant, je ne lui aurais pas accordé un regard.



Elle me lance un regard de défi. Je la prends par le bras et l’amène dans la cuisine. Il n’y a personne. Je m’apprête à entamer un discours sur les valeurs familiales bafouées, l’égarement comme possibilité mais pas comme fatalité et la cruelle nécessité d’assumer nos rôles sociaux, mais elle me coupe l’herbe sous le pied.

Elle se met sur la pointe de ses pieds qui sont nus à présent, m’enlace par-dessus la nuque et de ce fait colle tout son corps contre le mien. Mon sexe qui était au repos redevient une trique solide comme le roc. Il est tout contre son pubis comme ses seins qui s’écrasent contre mon torse.



Je craque et rends les armes pour la seconde fois de la soirée. Je me tourne vers elle, vers son visage. Je sens son souffle sur mes lèvres, ça m’excite. Son haleine sent le rosé-pamplemousse à la mode chez les femmes. Je ferme les yeux et applique mes lèvres contre les siennes. Elles sont pulpeuses, douces. De légers picotements se font sentir sur les miennes. Je suis en extase. Il y a longtemps qu’un baiser ne m’avait pas procuré des sensations aussi fortes. Je commence à lui bécoter la lèvre supérieure, à la mordre délicatement pendant qu’elle laisse échapper quelques miaulements de plaisir.



Elle commence alors à frotter son pubis contre ma bite. Je gémis doucement, incapable de résister à ce traitement. Je fonds petit à petit, mon corps entier devient une bite géante se frottant contre un pubis de taille équivalente. Mon ultime dessein devient un frottement éternel contre cet organe à la fois doux et dur, à la fois tendre et solide.



Je m’exécute, comme l’être méprisable que je suis. Mes doigts rentrent en contact avec un maillot de bain encore humide, mélange d’eau de piscine et de mouille. Ma concupiscence commence à s’exprimer au travers de mes doigts qui commencent à maltraiter ses grandes lèvres, je fais durer le plaisir, ne m’attaque pas tout de suite à son organe de plaisir, ne lui donne pas ce qu’elle veut. Elle gémit encore. Sa langue commence à parcourir mes lèvres, ce baiser n’en finit plus.



Sous les cieux infinis qui nous abritent, j’ai perdu toute notion de temps et de civilisation. Je ne suis plus que désir et je n’ai plus qu’une seule envie : réaliser ce que toute vie a toujours voulu réaliser. Réaliser ce que notre société a tenté de contrôler, de brimer, d’orchestrer, de discipliner : un acte sexuel pur. Plus de couple, plus de culpabilité. Cette nuit, nous nous appartenons mutuellement et nous allons chercher le plaisir infini, ce petit shoot de dopamine qui est l’essence même de notre présence ici. J’aime Ludivine, et j’aime le fait de l’aimer. Je sais qu’elle m’aime et qu’elle aime le fait de m’aimer. Je suis proche d’elle, je ne veux pas la faire souffrir. Mais qu’est-ce que notre amour comparé à l’espèce ? Comparé à notre code génétique ? Bertille doit exhaler les mêmes phéromones que sa sœur. Je ne suis pas coupable. J’obéis à une loi de la nature. Nul n’est censé ignorer la loi et ma bite rentrant dans son antre n’est rien d’autre qu’un phénomène naturel inéluctable comme la foudre ou le séisme.


Je lui dis qu’on part, elle ne dit rien. Les moments qui suivent sont un flottement, on part quasiment sans rien dire à personne. Je ne me souviens plus à qui j’ai dit au revoir. On rentre collés l’un contre l’autre, ma main sur ses fesses, sa tête dans le creux de mon épaule. Le chemin du retour est long et court à la fois. Je sens qu’elle mouille, elle sent que je bande. Pas besoin de se toucher pour ce genre de choses. Les lumières orangées des réverbères nous étourdissent un peu, pas un bruit dehors, personne, pas une âme sauf deux/trois lascars complotant à voix basse.


Une fois dans l’appartement, on n’allume aucune lumière, on ne fait aucun bruit. Je la prends dans mes bras et la porte jusqu’à la chambre d’amis. Le lit est déjà fait. Dans la chambre voisine, Ludivine doit dormir du sommeil du juste. Nous circulons dans la veille des injustes.


Je l’installe et lui retire ses chaussures, me déshabille et m’installe au bout du lit. Je ne la vois plus, il fait noir complet dans la chambre. J’entends juste sa respiration accélérée. Je saisis son pied à pleine main. Celui qui m’a procuré tant de plaisir jusque-là et commence à lui lécher les orteils un par un. C’est si bon, je suis transporté. Ça fait plusieurs années que je n’ai pas léché un pied. Je suce doucement ses orteils, les mordille, profite de leur texture… Je remercie ce pied souverain qui m’a procuré tant de plaisir plut tôt.



Ma langue remonte tout doucement le long de sa jambe, je profite de chaque centimètre carré de sa peau. Elle est fraîchement épilée, sa peau est douce comme de la soie. À mesure que je remonte, mon corps lui devient plus accessible. Ses mains commencent à me caresser les cheveux et le dos de son pied remonte sur mon sexe bandé. Ma tête est au niveau de sa vulve. Je retire sa culotte et la jette de l’autre côté de la pièce. Je m’applique consciencieusement à laper cette source de plaisir. L’ondée que je recueille sur le bout de ma langue est un nectar divin m’emplissant d’un bonheur sans fin. Je reste un millénaire à sucer son clitoris. Peut-être un autre millénaire à siroter ses petites lèvres. Entre ces deux millénaires, mes doigts sont entrés dans son vagin, stimulant son clitoris depuis son intérieur. Elle gémit, doucement, quasiment en silence, nous n’oublions pas que sa sœur est de l’autre côté du mur. Puis ma langue quitte cet endroit acide. Je m’étends sur elle, lui suçant les seins que je libère de sa robe. On est nus, peau contre peau. Chaleur contre chaleur. Je l’embrasse, elle me léchouille les lèvres.



Mon gland vient se positionner contre sa vulve inondée mais je n’obéis pas. Pas encore. Je frotte mon gland de haut en bas, je l’humidifie à l’entièreté de son sexe, je bande tellement fort.



Je n’obéis toujours pas, je lui prends la main et viens la positionner sur mon sexe. Elle commence à me branler doucement, puis franchement, m’arrachant des ondes de plaisirs se répercutant sans fin dans tout mon corps.



Puis c’est la délivrance, mon vit passe entre ses chairs et se loge dans l’endroit auquel il appartient depuis toujours. Nous profitons un instant de ce moment extatique, je lui suce les tétons, elle chuchote son plaisir, me caressant le dos, serrant ses jambes dans mon dos, attendant la sentence. Puis on s’active tous les deux. Je la baise enfin. Je coulisse dans son corps, elle me répond en élançant son bassin à ma rencontre. Nous sommes parfaitement coordonnés, nous dansons tous deux dans le firmament exalté durant des temps infinis, faisant grimper notre plaisir sur une tour de Babel. Nous montons. Nous montons encore. Nous montons sans cesse. Puis nous arrivons à la porte d’Eden.



Au moment où elle me dit ça, je ressens un tsunami de plaisir, un de ses doigts vient se loger dans mon fondement. Un éclair. Un plaisir fulgurant s’empare de moi alors qu’elle masse la prostate. Je mords l’oreiller et étouffe un hurlement de plaisir. Personne ne m’a jamais fait subir une telle fulguration. Son doigt qui s’agite en moi me tue de plaisir et ma jouissance s’épanouit en elle éternellement pendant qu’elle étouffe la sienne dans mon cou.

On met du temps à séparer nos corps couverts de sueur. On s’embrasse longuement, tendrement. Elle se colle à moi.



Je l’embrasse une dernière fois et repars vers ma chambre. Je me sens bien. Apaisé, confiant et libéré. Bien sûr, je sais que ça ne va durer qu’un temps et, qu’une fois le jour levé, et la vie quotidienne reprise, je devrai affronter ma culpabilité et mon infamie. Mais alors que je me couche contre Ludivine, je sens quelque chose de changé en moi. Je ferme les yeux et avec des étoiles plein la tête, je m’endors.