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n° 20477Fiche technique18121 caractères18121
Temps de lecture estimé : 10 mn
11/09/21
Résumé:  C’est la même histoire, mais du point de vue de Marika.
Critères:  fh fhh hplusag fplusag jeunes couleurs extracon cadeau candaul alliance gros(ses) grossexe taille boitenuit danser voir pénétratio
Auteur : Vopicek      Envoi mini-message

Série : Bambou

Chapitre 02 / 03
Comment Marika l'a vécu

Résume de l’épisode précédent :

Jules et Marika, un couple d’agriculteurs, adoptent un orphelin noir issu de la guerre. Il s’adapte très bien à la vie en Occident. C’est la version de notre vie jusqu’aux premières années d’université, vue par Jules.








J’ai épousé un homme qui était plus âgé que moi, mais dont les idées sur la société collaient bien avec les miennes. Tout va bien entre nous, si ce n’est que je ne peux pas avoir d’enfant, suite à un avortement sur une faute de jeunesse, le praticien m’a ligaturé les trompes de salope.


Cela me manque un peu, la satisfaction d’être mère, de choyer un petit enfant⁽*⁾. C’est pour me faire plaisir que Jules, mon mari, m’a proposé d’adopter un enfant, ce que j’ai évidemment accepté sans hésiter. On a eu recours à « Orphelins sans frontière » et ce fut couronné de succès.


Mais on a récolté un adolescent venu d’Afrique qui avait subi les camps d’entraînement de Daech Nigéria, un sacré défi. Mais tout se passe bien. On l’a inscrit à l’école où il nous a fait le plaisir de finir l’année dans le peloton de tête.

Il a grandi vite, une fois l’alimentation adaptée à son âge. Il devint un vrai petit colosse. Du coup, Jules l’a présenté au club local de rugby où il a tout de suite été admis, vu ses performances et son enthousiasme. Rapidement, il est devenu la coqueluche de tout un groupe de jeunes filles.


C’est lors de son premier match que j’ai eu une petite alerte. Alors qu’il venait de marquer son premier essai, je me suis jetée dans ses bras et l’ai serré très fort contre moi. C’est alors que j’ai réalisé que je n’aurais peut-être pas dû être aussi spontanée, je l’avais indubitablement excité sexuellement, j’ai senti contre mon pubis l’expression de son désir, mon Dieu que c’était dur, autre chose que ce que le limaçon de Jules avec ses problèmes de diabète. J’ai eu des papillons dans le ventre.


Son attitude changea aussi, alors que les problèmes de Jules avec le devoir conjugal se compliquaient, Jules s’attachait de plus en plus à moi, me serrant souvent dans ses bras et je pouvais sentir que je ne lui étais pas indifférente, j’aurai dû arrêter ces petits jeux, mais c’était réconfortant de sentir son désir triompher alors que l’homme de ma vie voyait le sien réduit au silence.

Bambou avance bien au lycée, c’est un peu notre fierté. J’ai une affection très forte à son égard, il est tout ce que je désire chez un homme. Pour ses dix-huit ans, j’ai décidé de le rejoindre dans son studio, comme je le fais habituellement toutes les deux semaines, mais cette fois, ce n’était pas pour faire le ménage, j’avais envie de sortir avec lui. C’est un peu ma surprise pour son anniversaire.




Le cadeau d’anniversaire


Pour ce faire, il s’est fait beau, une costume très classe, coloré, à l’inverse de celui gris-bleu morne d’un directeur de banque et il est fier comme Artaban. Pour commencer, on s’est payé un quatre étoiles. Cela fit évidemment un peu jaser, notamment un couple de vieux schnocks qui dissertaient sur la dissolution des mœurs et les cougars sans gêne. Un peu avant le dessert, n’y tenant plus, Bambou s’est levé et s’est dirigé vers leur table, l’air grave et assez mauvais.



Il revint à la table avec un petit sourire en coin et moi je regardais la brigade tendue, se demandant s’ils devaient intervenir et surtout comment, vu que mon Bambou ne doit pas être un client facile à manœuvrer. Le ouf de soulagement quand ils ont constaté qu’en fait, tout rentrait dans l’ordre sans problème.


Après le restaurant, je me décide avec son accord, de tester une boîte de nuit. Un scénario un peu pareil se produit à la porte où le videur fit la remarque à son collègue, « Vraiment les cougars ne reculent devant rien. », mais il ne nous a pas empêchés d’entrer. Nous ne sommes pas restés très longtemps, vu l’ambiance un peu glauque, mais on a eu le temps de faire quelques pas de danse, slow évidement où je sens son désir frotter contre mon pubis, je ne peux m’empêcher de lui murmurer dans l’oreille que je le sens bien tendu et que cela me plaisait.

Après on a payé et on sort en se tenant par la taille comme des amoureux pour emm… le vigile.

Bambou a alors proposé de rentrer, il n’a pas l’habitude de traîner trop le soir dehors (et moi non plus du reste). Mais normalement on devrait prendre la voiture et rentrer à la ferme.

Son studio est équipé d’un lit gigogne, j’ose téléphoner à Jules que j’ai un peu trop bu pour rentrer tout de suite et que je reste pour dormir au studio.



Je me gargarise les narines avec son odeur sauvage de mâle, mais bien que mes ovaires me chatouillent grave, je ne sais pas comment amener le sujet sur la table comme on pourrait le dire. Je me décide d’aller dans la chambre de douche pour me rafraîchir et mettre la nuisette que j’ai prise pour cette occasion, pas mal sexy, dévoilant plus qu’elle ne cache, une petite giclée de parfum sous les bras et me voilà fine prête pour l’offrande.

Je sors de la douche et je vois que Bambou est encore tout habillé.



Il me regarde, avec les yeux qui sortent presque des orbites, la bouche ouverte et la langue pendante.



Son passage sous la douche pourrait figurer sur le Guinness des records quant à la rapidité et retour dans la chambre complètement à poil, son magnifique membre tapant son nombril. Je crois qu’il a compris le sens de mon cadeau d’anniversaire.



À genoux devant moi, mettant devant mes yeux affamés l’exubérance de ses sentiments, droite et fière, il commence à enlever ma nuisette pour dévoiler ma poitrine et une fois ceci fait, il se jette comme un glouton sur mes seins, il les embrasse, les lèche, les suce puis monte vers ma bouche pour m’embrasser comme les grands, avec la langue. Tiens, je pense qu’il a dû prendre des cours privés sans m’en informer. Il se débrouille super bien, il faut que je me cramponne à quelque chose et tout naturellement je lui saisis le sexe, il est beau dans sa couleur chocolat avec son gland magnifique en forme de cep, je le secoue très doucement, car je sais qu’en principe les jeunes, cela part souvent comme des allumettes.



Il est un peu maladroit, mais c’est divinement excitant. Les papillons dans mon ventre font un drôle de ramdam et sans attendre, il m’ouvre les cuisses et plonge sa tête vers mon écrin. Cela devient complètement dingue.



Alors il se relève et approche sa matraque de ma caverne des délices et d’un coup brusque la plonge au tréfonds de mon être. Là, je suis remplie comme je ne l’ai jamais été. C’est qu’il a un sacré bambou le Bambou. Enfin je l’ai tout à moi et moi je me sens comme tout à lui. Le reste ne compte plus, il n’y a plus que son piston qui chemise ma bielle. Je me colle à lui pour gagner quelques centimètres, je suis complètement crispée. Je sens un orgasme monter, monter pour éclater dans une gerbe de couleur dans ma tête à m’en faire péter la cervelle.


Contrairement à ce que je pensais, il ne s’est pas lâché et il continue à me prendre vigoureusement, si fort que je sens à nouveau les papillons se réveiller et comme en 14, ça repart. C’est bon de se faire aimer par un sexe dur et vaillant. On sent le sportif qui sait se maîtriser. Finalement, on part les deux dans les cieux des amoureux. Délicatement, il se retire de moi et se mettant sur le flan, il a les yeux fixés sur moi.



La nuit n’était pas finie et plusieurs fois nous avons remis l’ouvrage sur le métier

Bambou a bel et bien poli et repoli, souvent ajouté mais jamais effacé.

C’est ainsi que chaque fois que je viens faire son ménage, on se fait un plaisir, je vois la vie nettement plus en rose mais, contrairement à Josephine Baker, je n’ai besoin que d’une banane, celle de Bambou me suffit pour y arriver.




Candaule, quand tu nous tiens



Un soir après les foins, discutant sur l’oreiller avec mon Jules, il m’avoue que puisqu’il ne peut plus accomplir son devoir conjugal, il ne serait pas jaloux si je prends un amant, mais il ne veut rien savoir, ni qui, ni quand et ni comment, seulement il veut une entière discrétion, il craint le ridicule.

Je me sens un peu moins coupable, mais comment le prendrait-il s’il savait avec qui. Il faut que j’invente un amant convenable et discret pour ne pas froisser mon cher époux.

Après avoir crapahuté comme d’habitude, j’ai annoncé à Bambou qu’on avait parlé avec Jules et qu’il m’autorise de prendre un amant. J’ai nettement eu l’impression qu’il est vraiment soulagé par la générosité de Jules.

Quelques semaines plus tard, je reprends la discussion que nous avions laissée en lui avouant que j’ai suivi ses conseils en prenant un amant mais qu’il ne pourrait pas trouver qui. Pour jouer au jeu des devinettes, il me demande s’il le connaît.



Et là, il me dit :



Je me suis préparée à cette demande et je ne veux pas foutre le bordel dans mon ménage pour une histoire de sexe et je lui affirme que non, que je n’y ai pas pensé et faisant semblant de le taquiner, je lui demande à brûle-pourpoint qu’elle serait sa réaction.

Il m’a affirmé que s’il m’a accordé la liberté de mon corps, il ne va pas me la reprendre. Je lui ai servi le mensonge que j’avais préparé en disant que c’est un curé. Mes excuses au saint homme dont j’ai emprunté virtuellement la virilité et là, cela a secoué la libido de mon Jules et je sens qu’il reprend vie, inespéré pour moi, comme quoi le mental joue sur les pulsions.

Malgré quelques difficultés, il réussit à accomplir son devoir conjugal. De ressentir cela, je suis partie dans un orgasme violent où peut-être que nos séances avec Bambou ont boosté ma libido qui s’endormait.

Vendredi soir, j’ai relaté à Bambou, ma discussion avec Jules.



La semaine d’après, j’annonce à Jules que j’ai changé d’amant suite à ses conseils, c’est Bambou maintenant.



C’est ainsi que mes visites se sont rapprochées et j’allais tous les vendredis « faire son ménage » et on revient heureux et content à la ferme. On ne veut pas faire souffrir Jules en montrant notre amour-passion. On travaille d’arrache-pied pour compenser.

Il finit l’année avec le bac et une mention bien. On ne peut pas dire qu’il ne s’est pas adapté.

Il faut dire qu’il n’a pas choisi la voie qu’avait prévue Jules, il veut faire vétérinaire, un peu poussé par ses professeurs qui trouvent dommage de ne pas viser plus haut que l’école d’agriculture. Évidemment, nous avons accédé à son envie, il a fallu trouver un studio dans la ville où il voulait faire ses études, il fut décidé que je continue toutes les semaines de faire son ménage.

Jules nous a réuni les deux pour une discussion et a demandé pourquoi nous évitons de nous aimer quand on rentre, puisqu’il le savait.





******



Notes de fin :


salope : fallope… Cela m’a échappé !


⁽*⁾ Je vois déjà les mauvaises langues dirent « on voit tout de suite qu’elle n’a pas dû se lever toutes les nuits à cause des dents, changer les culottes souillées, etc. »


Artaban : L’Artaban qui a donné lieu à l’expression « fier comme Artaban » est un héros purement imaginaire du roman Cléopâtre de La Calprenède. C’est aussi le nom de plusieurs rois du Proche-Orient.


remis l’ouvrage sur le métier : « Hâtez-vous lentement ; et, sans perdre courage, vingt fois sur le métier remettez votre ouvrage : polissez-le sans cesse et le repolissez ; ajoutez quelquefois, et souvent effacez. » Citation de Nicolas Boileau, artiste, écrivain, poète, traducteur (1636 – 1711)


Josephine Baker : Freda Josephine McDonald, dite Joséphine Baker, est une chanteuse, danseuse, actrice, meneuse de revues et résistante française d’origine américaine, née le 3 juin 1906 à Saint-Louis (Missouri) et morte le 12 avril 1975 dans le 13e arrondissement de Paris.

Vedette du music-hall et icône des Années folles, elle devient française en 1937, après son mariage avec Jean Lion. Elle joue pendant la Seconde Guerre mondiale un rôle important dans la résistance à l’occupant. Elle utilise ensuite sa grande popularité au service de la lutte contre le racisme et pour l’émancipation des Noirs, en particulier en soutenant le mouvement américain des droits civiques. Sur décision d’Emmanuel Macron, l’entrée au Panthéon de Joséphine Baker est annoncée pour le 30 novembre 2021. Pour plus, écouter : https://www.youtube.com/watch?v=rk5yn8q6GNM


Candaule : roi mythique de l’Épire, qui fut assassiné par son garde du corps à l’instigation de la reine qui n’avait pas apprécié que son époux la donne à autrui et en jouisse. Elle se donna par la suite à l’assassin en lui apportant la couronne. Depuis quelques semaines, le terme vient alimenter le fil d’actualité des identitaires de Twitter, étant utilisés par les tenants de la droite la plus extrême pour brocarder la droite jugée trop « molle ».