n° 20480 | Fiche technique | 38633 caractères | 38633Temps de lecture estimé : 22 mn | 12/09/21 |
Résumé: Elo tente une expérience de modèle pour dépasser son appréhension d’une séquelle physique... | ||||
Critères: fh hplusag fsoumise hdomine exhib fmast caresses fellation cunnilingu pénétratio double | ||||
Auteur : Elo Envoi mini-message |
Encore quelques mètres avant de me jeter dans l’inconnu.
Tout ça pour un foutu accident de moto qui a perturbé mon quotidien plus que je ne le pensais.
Une grande porte cochère, un passage sous une arche en pierre de taille, un patio précédant un sublime immeuble haussmannien. J’entre dans ce bâtiment qui, d’un extérieur conventionnel, se transforme en un hall très moderne où trône une hôtesse d’accueil avec une tablette et un sourire exagéré.
Dans l’ascenseur, mon cœur bat déjà la chamade. Vais-je pouvoir surmonter mes appréhensions ?
Le palier, puis la porte entrouverte m’invitent à entrer. Un homme, la quarantaine, est debout, penché sur un bureau et griffonne sur une feuille. Il lève la tête sans même m’apercevoir pour la replonger sur sa feuille et lance un « Bonjour, installez-vous derrière un chevalet à votre convenance ». Puis, brusquement, se redresse, grand sourire vers moi.
D’un signe avenant de la main, Adrien m’invite vers le fond de l’atelier que je découvre malgré les quelques secondes où je suis déjà là. Un plafond double hauteur, une pièce ouverte sur l’extérieur au travers d’une baie vitrée moderne sans vis-à-vis et qui malgré l’heure avancée est très lumineuse. Au centre, une estrade ronde recouverte d’un tissu en velours bleu sombre crée un vide dans cet espace et un demi-cercle de projecteur au plafond. Autour de l’estrade sont placés à intervalles réguliers une dizaine de pupitres, de trépieds de dessin accompagnés d’un tabouret haut. Il n’y a pas de doute, la pièce est orientée vers son centre d’attention : l’estrade.
Le bruit de la machine Nespresso me sort de ma contemplation.
Ouvrant mon sac, je lui montre le legging et la brassière.
Les prenant pour les poser à côté de lui, il me prend les mains et me sourit.
Adrien me tend la main que j’accepte et m’emmène au milieu de l’estrade. C’est impressionnant de se retrouver au milieu d’un cercle de pupitre. D’un appui sur une télécommande, les projecteurs nous éclairent et réduisent de ce fait la vision des pupitres.
Me voyant inquiète, Adrien me saisit le bras et commente :
Adrien continue de m’expliquer le déroulé de la séance tout en tenant de me rassurer…
Il est à peine 20 h 15 quand Hélène m’est présentée, une grande rousse à la chevelure frisée montée sur des talons qui mettent en valeur des jambes interminables… Que fais-je ici, avec mon mètre soixante, mes hanches à peine dessinées, ma frêle poitrine, face à cette fille si belle ?
Quand on m’a présenté le programme Confiance, cela paraissait simple sur le papier… Alors que je me déshabille pour enfiler mon collant et ma brassière en dentelle, je sens le stress monter avant de monter sur cette scène.
20 h 30. Nous attendons dans la petite pièce attenante. Je me rappelle des mots d’Adrien :
Un effeuillage… J’ai déjà l’impression de ne pas porter grand-chose sur moi ! Le legging est à moitié transparent et laisse apparaître la trace de mon tanga en dentelle noir ; mon haut d’un même noir tranche avec la blancheur de ma peau.
Adrien ouvre la porte et nous invite à nous installer. Une dizaine d’élèves de tous âges sont en train de papoter les uns avec les autres ; l’estrade a été aménagée de deux tabourets hauts qui nous sont destinés.
Un « bonsoir » collégial nous accueille…
La lumière des projecteurs s’invite à ce moment-là et une musique douce sort du plafond.
Pendant ce premier round, Hélène répond à mes questions, on se raconte notre vie en rapide jusqu’à ce qu’Adrien nous interrompe :
À ces mots, un jeune homme d’une vingtaine d’années se lève et vient vers nous en tenant deux peignoirs.
Hélène me prend par le bras et me fait marcher derrière les pupitres pour regarder les élèves mettre les derniers coups de crayon à leurs esquisses.
Quelle n’est pas ma surprise quand je découvre les dessins ! Le premier n’a dessiné que mes pieds croisés jusqu’à la cheville ; celui d’à côté n’a croqué que le visage d’Hélène.
Dans l’ensemble, le niveau est très bon. Je reconnais sur un pupitre mes jambes allongées et dessinées jusqu’à la hanche. Au crayon, il a su rendre la transparence du legging et même le détail de ma culotte en dentelle sur la fesse.
Charles a de l’allure, un visage carré, rasé impeccablement alors que nous sommes en fin de soirée, une chemise ajustée, un pantalon de costume ; il détonne presque par rapport aux autres élèves qui semblent plus « branchés ». Son dessin est tout simplement sublime, des traits rapides qui ont réussi à immortaliser l’intégralité de la scène, sans visage, juste des attitudes.
La voix d’Adrien se fait entendre pour me demander de retourner sur l’estrade, cette fois-ci seule. Il m’invite à m’installer dos aux élèves et m’indique comment me figer. Assise sur le tabouret, les talons sur le repose-pied du tabouret, les mains à plat sur l’assise entre mes jambes. La position me force à faire ressortir la cambrure de mon dos.
Je suis soulagée d’être dos aux élèves, car la position m’oblige à presser mes seins l’un contre l’autre et j’aurais rougi si j’avais dû leur faire face.
Finalement, les deux heures se passent plutôt bien jusqu’au moment où après la pause, Adrien vient me voir.
Devant son sourire, je prends mon courage à deux mains et fais glisser mon bas au sol, dévoilant le tanga qui m’habille. Mon haut rejoint aussi le sol.
C’est à genoux, en position de prière, que j’exhibe l’arrière de mon corps : mon dos nu, mes fesses à moitié couvertes par le tissu qui a pris la tangente entre mes globes.
15 minutes où mon cœur fait des bonds.
La séance s’arrêtera là pour moi. Assez d’émotions pour la soirée, être scrutée à moitié nue n’est pas aussi facile qu’on le croit.
Après un tour des pupitres, je découvre mon postérieur sous tous les angles et à ma grande surprise, aucune trace de mes cicatrices sur leur dessin.
Rhabillée, je fais un dernier tour dans la salle principale pour saluer le professeur et les élèves.
À mon passage, quelques « merci, à bientôt ».
Charles interrompt sa concentration et me tend sa dernière esquisse. « J’ai pris plaisir à vous regarder, enfin, dessiner je veux dire. J’espère pouvoir recommencer… »
J’attrape le dessin sans le regarder et file à l’ascenseur. Sur le palier, je lève la feuille et contemple mes fesses mises en valeur par son coup de crayon. En bas de la feuille, il a signé le dessin d’un Charles – juin 2020 et d’une écriture très légère, un numéro de portable et l’annotation « n’hésitez pas… ».
Je passe les mardis des deux semaines suivantes en suivant le même rituel. N’accordant finalement aucun regard vers les élèves, je me surprends à venir, me dénuder partiellement et repartir sans même avoir échangé un regard. Comme Hélène me le fait remarquer, 100 euros gagnés facilement, surtout en cette période de chômage partiel !
Malheureusement, le mardi suivant je ne suis pas appelé par Adrien… juste un message :
Ah. Tant pis. Les jours passent. Et puis un midi je retombe sur l’enveloppe et le dessin de Charles. Je n’avais jamais été croquée ainsi ; jamais croquée du tout d’ailleurs. Portable en main, j’envoie un message à Charles :
Ce n’est que deux jours plus tard que je reçois une réponse :
Il n’y va pas par quatre chemins ! Direct, comme son dessin.
Je n’ai pas le temps de répondre que j’ai un appel entrant. C’est lui, je reconnais le numéro.
Je n’ai pas trop le temps de répondre qu’il m’a déjà demandé mon adresse, m’a dit qu’une voiture viendrait me prendre à 16 h 30 qu’il a déjà raccroché. Pas même le temps de lui demander comment il souhaitait me dessiner. J’hésite à lui renvoyer un texto puis me ravise, pariant sur le fait qu’une jolie tenue devrait faire l’affaire et que trois heures suffisent amplement pour me préparer.
Dans mon dressing, je trouve une petite robe bleue à mi-cuisse, près du corps, un ensemble de sous-vêtements sexy mais sage quand même. J’opte pour des bas autofixants.
À 15 h, je suis prête à descendre quand Charles m’envoie un texto pour me dire que la voiture est en bas et me décrivant un 4x4 bleu nuit pour ne pas que je me trompe.
Les escaliers, et à peine sortie une voiture m’attend bien, en warning, quelques mètres plus loin. J’ouvre la porte arrière pour m’installer quand le chauffeur qui finalement n’est autre que Charles me lance un « Je me suis dit que ce serait plus sympa de venir moi-même ! ».
Assise à côté de lui, il m’avoue attendre depuis déjà presque une demi-heure.
Pendant la demi-heure du trajet, Charles me partage son goût pour le dessin, et le plaisir que j’ai accepté, jusqu’à ce que le portail d’une maison bourgeoise se referme derrière nous.
Face à nous, un grand salon donnant sur un jardin très bien entretenu. Alors que je le complimente aussi bien sur l’intérieur que l’extérieur, Charles m’avoue que le dessin et le jardin sont ses refuges depuis que sa femme l’a quitté suite à une longue maladie. Il vit seul ici depuis une dizaine d’années.
Nous nous dirigeons vers une petite pièce attenante, il sort une clé de sa poche et l’air malicieux me glisse « Et voici ma galerie ! ». La pièce ne comporte qu’un canapé, une table basse, un chevalet de dessin et son tabouret ; seuls les murs sont remplis de dessins qui attirent mon regard. Que des nues. Que des nues de femmes, ou devrais-je dire jeunes femmes. Le décor est posé si j’avais un doute sur le dessin qu’il compte faire de moi.
Et pendant une demi-heure, Charles dessine. Il me pose tout plein de questions sur moi, mes passions, mon travail ; plus les minutes avancent plus ses questions deviennent personnelles, intimes jusqu’à me faire rougir en me demandant si je le trouve charmant.
Puis après quelques minutes silencieuses, il vient s’asseoir à côté de moi en me tendant le résultat de son travail. « Alors ? »
C’est bluffant.
Me levant du canapé, je m’exécute assez mécaniquement, me retrouvant ainsi en string, soutien-gorge et bas devant lui. Charles me propose de m’allonger sur le parquet, la tête tournée vers la baie vitrée et il s’installe un mètre derrière moi en vue plongeante. Heureusement, le sol semble chauffé…
Charles disparaît quelques secondes puis se réinstalle. Il utilise son téléphone portable, prend une photo et vient s’asseoir à côté de moi pour me montrer l’écran.
Passant les mains dans le dos, je dégrafe mon soutien-gorge pour le retirer. Plus hésitante, je fais glisser ma culotte essayant de garder les cuisses serrées.
Charles se relève et me fait reprendre la pose.
Nue comme un ver, je suis face à Charles qui s’est installé à genou à un mètre de moi, il dessine, alternant la tête vers son carton supportant son Canson, et des regards vers moi.
Il me fait sourire mais ce n’est pas un beau jeune homme que j’imagine, mais je me focus sur lui. Charles est un bel homme, près de la soixantaine au vu de son vécu et de nos premiers échanges pendant le trajet. Une belle carrure, des traits de visage marqués mais qui lui donnent de la présence, qui donnent à cet homme un charme fou en plus d’une élégance et d’un charisme évident.
Mes yeux scrutent son physique, la chemise blanche parfaitement ajustée, un pantalon chino d’un gris clair lui aussi ajusté… et au hasard de mon regard, enfin pas si hasard que cela, je perçois la déformation au niveau de la braguette qui, en fait, attire ma curiosité.
Je ne sais pas si ce sont mes pensées mais mes tétons me semblent durcir tout à coup. Mes petits seins, encore plus plats dans cette position, s’enorgueillissent pour apparaître sous leurs meilleurs jours.
Qu’est ce qui m’a pris de lui répondre cela… je réalise alors tout le contenu de mon propos quand il comprend la vue que j’ai sur son entrejambe…
Charles a repris son dessin alternant son regard entre sa feuille et mon corps. Pourquoi ai-je envie de lui faire plaisir ?
Alors que jusque-là ma main était immobile entre mes cuisses, posée sur mon sexe comme pour le cacher, j’entame un léger mouvement de repli de mes doigts pour les remonter en caressant ma fente puis les ré allongent. Puis je le regarde fixement laissant de longues secondes avant de recommencer le même mouvement. Et je recommence le même manège avec la même attente entre chaque mouvement. Charles reste impassible, imperturbable mais ne semble pas en manquer une miette. Prise à mon propre jeu, je sens mes doigts s’animer plus amplement à chaque fois, appuyant plus fermement à chaque passage. Mes seins gonflent et les premiers picotements, les premiers papillons viennent remuer mon bas-ventre. Les caresses sont plus précises, transformant un va-et-vient en un mouvement plus circulaire qui écarte mes lèvres pour découvrir et contenter mon clitoris. Mon souffle se cale dans le rythme de mes gestes.
Charles a levé son crayon et observe mon indécence, et la bosse se formant au niveau de son pantalon attire mon regard au fur et à mesure que la proéminence grandit.
Ma main gauche vient prendre le relais et j’ouvre le compas de mes jambes, perdant ainsi la posture du dessin, ce qui ne semble pas perturber Charles ; je profite de sa position figée, pour doucement remonter ma main jusqu’à son genou que j’effleure.
Toujours allongée, les yeux vers sa braguette, je laisse le dos de ma main venir, sur la toile de son pantalon, glisser, caresser sa cuisse dans un geste tout en retenue. Charles ne proteste pas et ne m’arrête pas non plus quand d’un mouvement plus ample, le dos de mes doigts entre en contact avec son sexe emprisonné qui semble déjà dur. Je choisis cet instant pour glisser un doigt en moi, lentement, le ressortir, puis l’accoupler à un deuxième.
Mes doigts sont déjà humides quand je les frotte sur mon clitoris.
Roulant sur le sol, je m’installe allongée face à lui et ma main se fait plus pressante sur son entrejambe. Le bouton de son pantalon cède au premier assaut et sa fermeture éclair ne résiste pas à mon empressement.
Après un « Je peux ? »Tout en tirant les côtés de son pantalon, Charles se contorsionne pour enlever son pantalon et son slip, et retrouve sa position à genoux. Je suis trop excitée pour m’attarder et le faire languir. Rampant sur les coudes, ma bouche suit le contour de sa cuisse et vient embrasser la base de son sexe fièrement dressé. Un sexe touffu, plutôt large mais de taille bien raisonnable. Il ne me faut que quelques secondes pour remonter la langue le long de sa hampe et cueillir sa tige entre mes lèvres. Un goût fade envahit mon palais, au fur et à mesure que mes lèvres décalottent son gland contre ma langue. Lentement, je l’accueille en moi, salivant et pressurisant sa bite entre ma langue et mon palais. Charles réagit enfin et lançant un « Nom de dieu ! » qui m’encourage à continuer.
Des mouvements lents pour le prendre au fond de ma gorge jusqu’à le sortir au bord de mes lèvres se répètent ainsi pendant quelques minutes.
Puis, mes mains jusqu’alors posées sur ses cuisses vont rejoindre les siennes ballantes le long de son corps ; les attrapant, je les dirige vers l’arrière de ma tête, pose mes mains sur ses fesses et imprime une légère pression. Charles comprend qu’il doit prendre le contrôle.
Ma tête devient immobile, mes lèvres emprisonnent son gland et Charles imprime un mouvement de bassin. D’abord doucement et mesurément. Mais très vite, ses mouvements deviennent plus amples, plus rapides. Plusieurs fois je sens la pression de ses doigts sur mon crâne et son sexe qui force ma bouche avant de reprendre un rythme plus régulier
.
Ses ondulations deviennent plus violentes et Charles tente de se soustraire dans « je vais venir ! ». M’agrippant à ses fesses, je l’enfourne au plus profond de ma bouche puis me libère au moment où son sexe tressaute devant mes yeux et déverse un premier jet sur mon front et mes cheveux. Une deuxième et troisième saccade viennent finir sur mon visage et ma bouche entrouverte.
Je ne lui laisse pas le temps d’en dire plus que ma bouche me le reprend au chaud, ma langue le caressant tendrement. Le visage souillé, je le regarde et roule à terre pour me réinstaller dans la posture du dessin.
Charles disparaît quelques secondes de la pièce et revient avec une serviette de toilette en me la tendant. « Tu es bien plus belle et sensuelle au naturel ».
Il me fait rire, si bien qu’après m’avoir tendu mes vêtements, il me parle un peu de lui, un peu de moi.
Je marche dans la rue, accrochée à son bras. Nous passons d’une échoppe à une autre, du traiteur italien au traiteur chinois et accumulons les petits paquets en vue d’un dîner bien copieux. Cette ballade est surréaliste ; Charles a 25 ans de plus que moi, ce n’est pas mon copain, et pourtant nous parlons comme si nous étions ensemble.
De retour, nous préparons ensemble le repas, la table est dressée dans la pièce de dessin où Charles a déplacé la table basse. Deux bougies sont allumées, non pas pour éclairer mais plutôt pour décorer et donner une ambiance feutrée.
Alors que Charles ouvre une bouteille de vin, je parcours la pièce et les dessins encadrés qui couvrent une grande partie des murs. Des femmes, de tous âges, sont représentées dans toute position mais toujours avec le même point commun : elles sont nues ou à peine recouvertes d’un voile ou un vêtement minimaliste. L’une d’entre elles attire mon regard : rousse, grande et fine, elle est représentée plusieurs fois sur ce mur et il me semble reconnaître Hélène le modèle que j’ai rencontré à l’atelier.
Le dessin d’Hélène est d’un érotisme puissant : à genoux, de face, les cuisses ouvertes dévoilant un sexe poilu mais taillé impeccablement, les doigts fourrés dans sa crinière rousse, et un regard perçant sur un visage fermé. Ses seins, pas en reste, semblent s’ériger à l’œil du contemplateur.
Je continue mon inspection. Charles a le don de sublimer les corps en leur donnant des courbes parfaites sans toutefois changer la morphologie de ses modèles ; quelques grassouillettes pourraient donner envie à n’importe qui…
Le bruit du bouchon de la bouteille de vin rouge me sort de ma contemplation, et je rejoins Charles sur le canapé pour trinquer à notre rencontre.
Quelques gorgées, quelques bouchées, nous papotons mais Charles ne mange que très peu.
Posant mon verre sur la table basse, je viens m’asseoir à califourchon sur ses jambes. Impudiquement, ma robe se retrouve relevée et ne cache rien de mon string blanc et presque transparent. Appuyant mes mains sur le dossier du canapé de part et d’autre de sa tête, j’avance mes lèvres jusqu’aux siennes pour déposer un baiser. Sans me décoller de ses lèvres, je lui chuchote :
Approchant ma bouche de son oreille, je lui chuchote « Il n’y a de limite que de celui qui exige… ». Puis le fixant quelques secondes dans les yeux, mes lèvres viennent se poser sur les siennes et je lui happe la lèvre inférieure. De longues minutes se passent ainsi : sa bouche contre la mienne, sa langue caressant la mienne. Charles a passé les mains sur mes cuisses et remontant celle-ci sur mes hanches, les baladant entre mon dos et mes fesses, glissant sous le tissu, sous la ficelle de mon string délicatement.
Ses mains remontant, il amène la robe jusqu’à ma poitrine et je lève les bras pour l’aider à m’en libérer. Sa bouche s’empare alors d’un de mes seins, le suçant, léchant, mordillant avant de passer à l’autre. Je lui tiens la tête et laisse les picotements monter dans mon ventre. J’essaye de glisser mes mains entre nous pour défaire les premiers boutons de sa chemise. Charles redresse la tête et me laisse faire ; glissant ma bouche dans son cou, au fur et à mesure de ma descente, j’embrasse son torse, parsemé de poil gris ; ni trop ni pas assez. Son corps reflète sa personne : un torse musclé malgré les années. J’embrasse ses tétons et continue à descendre jusqu’à me retrouver genoux au sol. Les pans de sa chemise sont écartés, je déboutonne son pantalon et l’aide à s’en libérer.
Je remonte sur lui pour l’embrasser à pleine bouche, tout en frottant mon bas-ventre contre le sien. « Continue » me dit-il alors qu’il glisse sa main pour écarter le tissu de ma culotte ; mes lèvres, alors en contact avec le tissu de son slip, me procurent une douce chaleur dans le bas-ventre. Charles me regarde, il interpose ses doigts entre nous et très vite enfonce deux doigts en moi sur lesquels je viens m’appuyer et les vriller en moi. Je me laisse porter ainsi, avant de baisser le dernier rempart entre sa bite et ma chatte trempée.
Le soulagement de me sentir remplie et je le chevauche lascivement. Charles m’encourage avec des mots doux, une baise si sensuelle.
Il prend même les commandes en me faisant pivoter sur lui ; dos à lui, toujours à genoux sur ses cuisses, je m’appuie sur son corps et profite de ses mains qui me pressent la poitrine. Le plaisir m’envahit déjà et je sens un premier orgasme contracter mon vagin autour de sa tige. Je suis trempée et sa main qui vient taquiner mon clitoris ne fait rien pour me calmer…
D’un mouvement habile, Charles me renverse sur le côté du canapé, me positionnant en levrette pour mon plus grand plaisir. Un pied au sol, l’autre sur l’assise, son bassin vient cogner mes fesses plus brutalement. Soudainement, je sens mon petit trou sollicité par un pouce inquisiteur accompagné d’un bout de phrase :
À mes mots son pouce s’enfonce plus profondément en moi. Il n’en faut pas plus pour qu’il frotte son gland imprégné de mon plaisir sur mon anus, avant de replonger son doigt en moi. Quelques mouvements et Charles force mon derrière doucement, progressivement mais sans s’arrêter. Et une fois encore, cette douleur déchaîne en moi une excitation incontrôlable. Ce sont mes fesses qui viennent à sa rencontre. Le rythme est bestial, chaque intromission est plus douloureuse que la précédente, et pourtant je sens le plaisir monter. Monter. Monter jusqu’à ce que ma gorge libère une exclamation, transforme mes halètements en cris de jouissance.
Et puis, cette sensation de brûlure quand Charles se déverse.
Le silence. L’immobilité. Le temps s’arrête quand, collés l’un contre l’autre, nous nous effondrons dans le canapé.
Combien de temps a duré ce moment, je ne sais pas, 10 minutes, 15 minutes… pas plus. Mais quelle intensité !
Le slip encore sur les cuisses, Charles attrape sa chemise et vient la glisser entre nous contre mes fesses. Je ris. Il sourit.
Finalement, je passe la nuit chez lui. Contre lui.
Quand on se quitte en milieu de matinée, je demande à Charles s’il voudra bien me redessiner un jour. Tout est clair, nous avons passé une journée et une nuit formidable mais ça s’arrête là. Il a fait mon bonheur quelques heures et je repars avec un grand sourire n’ayant plus en tête cette cicatrice… n’était-ce pas là le but recherché ?