n° 20541 | Fiche technique | 34979 caractères | 34979Temps de lecture estimé : 19 mn | 17/10/21 |
Résumé: Après d’une rencontre dans un train, une femme se libère de ses tabous et prend sa liberté. | ||||
Critères: fh fhh inconnu train fellation cunnilingu sandwich fsodo -extraconj | ||||
Auteur : ChrisM Envoi mini-message |
Les lépidoptères naissent chenilles, muent en chrysalides, puis se métamorphosent en papillons.
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Adrien
Jeudi soir, Paris gare de Lyon. Le taxi vient de me déposer, la foule des voyageurs est dense, l’attente sera courte, car le train est annoncé. Comme souvent, c’est la cohue vers le quai. Je ne me presse pas, toutes les places de ce TGV étant sur réservation. J’espère seulement que mes futurs compagnons de voyage me laisseront travailler tranquillement.
Je prends souvent ce train. La soierie que je dirige est à Lyon, où nous perpétuons le savoir-faire des canuts, mais la plupart des clients sont à Paris. Ces dernières semaines ont été intenses, nous avons travaillé sur les nouvelles collections de couture, avec son lot de modifications de dernière minute, d’annulations, de nouvelles demandes. Je viens d’assister, lors de la Fashion Week, à plusieurs défilés et c’est toujours un plaisir de voir les tissus que nous avons réalisés portés par de superbes mannequins.
Quand j’arrive à ma place, je n’ai pas de voisin et j’en profite pour étaler mes documents sur le siège. Mais juste avant le départ, la porte s’ouvre et une jeune femme fait son apparition. Elle vérifie rapidement sa place, d’un simple geste m’invite à récupérer mes affaires et s’installe. Je lui ai simplement jeté un coup d’œil.
Mariés depuis près de vingt ans, mon épouse et moi nous sommes progressivement assagis. Si j’aime toujours ma femme, je reconnais qu’il m’arrive d’aller voir ailleurs. Ce n’est pas parce que votre femme est bonne cuisinière que vous n’allez plus au restaurant.
Le TGV monte en vitesse rapidement, tout le monde s’installe dans la routine du voyage, en lisant, écoutant de la musique. Je me mets au travail, afin de préparer les ateliers aux futures commandes. C’est alors que j’aperçois ma voisine examinant des photos du défilé du matin.
Sans être belle, elle présente un charme certain. Les cheveux noirs encadrent un visage ovale, les pommettes sont légèrement saillantes, les lèvres fines sont soulignées d’un discret trait de rouge. Au moment où elle me regarde, je reste sans voix. Quelque chose ne colle pas : sous une allure très classique, presque austère, on ressent une énergie contenue.
Nous commençons à échanger à mi-voix. Afin de ne pas déranger nos voisins, je lui propose de prendre un pot à la voiture-bar. Là-bas, appuyés contre une table haute, nous continuons notre conversation. J’apprends qu’elle fait un reportage promotionnel sur les industries textiles de la région lyonnaise. Mais, c’est elle qui pose l’essentiel des questions. Elle me trouble, je bredouille plus que je ne parle, et je comprends. C’est un volcan qui couve au fond de cette femme qui menace d’exploser, c’est un bouillonnement sensuel, c’est un appel au sexe à l’état brut, primaire. L’effet est immédiat, je blêmis, mon sang descend dans mon ventre, se concentre dans mon sexe, provoquant une érection monstrueuse. Jamais je n’ai ressenti cela, aussi vite, aussi fort. La discussion se poursuivant, je change sans arrêt de position pour essayer de masquer mon érection. Soudain, le train fait un mouvement brusque, elle est déséquilibrée et me tombe littéralement dans les bras. Elle ne peut pas ignorer dans quel état je suis. Elle recule légèrement, me regarde,
Sans réfléchir, sous l’emprise du désir qui me taraude, je me penche vers elle, et sans la lâcher, je lui dis à voix basse :
Elle sursaute, mais avant qu’elle parle, je continue :
Je la tiens toujours, je la sens tendue, mais elle ne dit rien. Je continue :
Elle ne cherche plus à se reculer.
Je ne la serre plus, elle reste collée à moi.
Ses seins sont contre ma poitrine, les tétons ont durci.
Son bassin s’appuie contre moi.
Elle me dit de continuer, son ventre ondule contre le mien.
Elle se recule un peu.
Et en se penchant vers moi,
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Noémie
Jeudi soir, Paris gare de Lyon. J’ai quitté le bureau rapidement et j’ai bien peur d’avoir raté le train. J’avais initialement refusé ce reportage en province, car je voulais être présente à la rentrée du voyage scolaire de mon fils. Mon patron insistant, Benoît, mon compagnon, a pu se libérer et je laisse mes deux mecs deux nuits tout seuls.
Deux nuits sans Benoît ne me posent pas problème. Nous sommes ensemble depuis vingt ans, depuis la classe de seconde, et il nous paraissait évident que nous passerions notre vie ensemble. Nous avons tout appris, tout expérimenté l’un avec l’autre et l’un de l’autre. Je n’ai pas connu d’autre homme et, lors des discussions entre copines, j’ai l’impression d’être une extraterrestre. Quelquefois, je me demande si je ne passe pas à côté de quelque chose. Je me surprends de temps à autre à lire les articles des magazines sur le sexe, à fantasmer, mais cela ne va pas plus loin.
Pour préparer mon reportage, j’ai assisté ce matin à un défilé de mode. C’était une première pour moi, les places étant rares et très demandées. J’ai pu récupérer un press-book, un ensemble de photos illustrant les tenues les plus marquantes, pas forcément les plus vendables, mais celles qui feront le buzz. Demain et samedi, je dois rencontrer plusieurs artisans ayant travaillé sur la collection de vêtements.
Une fois installée dans le train, je commence la préparation de mes entretiens. Au moment où je feuillette les photos du press-book, mon voisin intervient :
Je tourne la tête, c’est mon voisin, mais je le découvre. C’est un homme un peu plus âgé que moi, plutôt grand, bien habillé.
Ma question reste sans réponse. Je reprends :
Il semble se réveiller et m’explique en quelques mots son métier. Très vite, je comprends qu’il peut m’aider dans mon reportage et, quand il me propose d’aller boire un verre à la voiture-bar, je l’accompagne.
La discussion est intéressante et je découvre les différentes facettes de son métier. On le sent passionné, mais j’ai l’impression de le forcer à parler.
Soudain, un cahot m’envoie contre lui. Il me retient dans ses bras et je ressens une énorme érection. Il ne me lâche pas, mon pubis est appuyé sur son sexe, son visage est pâle, le regard brûlant. Je n’ai jamais ressenti comme cela la puissance du désir masculin. Pour dédramatiser l’atmosphère, je lui lance :
Sa réponse me stupéfait.
Mais, à ma grande surprise, je ne le gifle pas. Je suis désarçonnée et profondément troublée. Ses mots ouvrent en moi une digue, je me sens submergée par une envie irrépressible. Alors, il se met à me parler de la nuit qu’il voudrait passer avec moi, de la découverte de mon corps, du désir qu’il veut que nous partagions. J’ai conscience qu’un barrage cède en moi. Son désir exprimé de façon aussi brutale, non seulement ne m’inquiète pas, mais rentre en résonance avec mon feu intérieur. J’oublie tout, mon mec, mon petit gars, où nous sommes et je lui demande de me baiser tout de suite.
Il me prend par la main, m’entraîne vers les toilettes, me fait asseoir sur la cuvette, referme la porte, sans prendre le temps de mettre le loquet, baisse son pantalon. Juste devant mes yeux, son sexe en érection balance, il me paraît énorme. Il avance et pousse son mandrin dans ma bouche. Avec Benoît, je pratique la fellation, mais surtout pour démarrer sa bandaison. Il me tient la tête et s’enfonce par à-coups dans la gorge. Je suis à moitié étouffée, mais de sentir sa bite en moi m’emplit d’une joie profonde. Ma bouche est distendue par sa queue, mais j’arrive progressivement à la rentrer. Quand ses couilles arrivent au contact de mes lèvres, il pousse un grognement approbateur. J’en éprouve une étrange satisfaction et j’attends sans appréhension qu’il me crache dans la gorge.
Soudain, il se retire.
Pendant que je m’exécute, il se branle devant moi avec vigueur, sa queue est tellement gorgée de sang qu’elle en est violacée, les veines sont saillantes, le gland complètement décalotté.
Je me retourne, mes deux bras se mettent en appui sur le mur. Il me remonte la jupe au-dessus des reins, découvrant mon cul dénudé.
Il me met deux doigts dans la chatte, il peut constater que je mouille abondamment. Sa queue me pénètre d’un coup. J’ai l’impression que mon vagin va se déchirer, je me sens remplie jusqu’au col de l’utérus. Il se retire doucement puis me pénètre à nouveau d’un grand coup de bassin. Puis, il se met à me limer à grands coups que j’amortis tant bien que mal avec mes bras. Je sens l’orgasme arriver, mais sa violence me foudroie. Je ne peux m’empêcher de crier, ce qui me paraît assourdissant dans cet espace si exigu. Sa queue continue à me pilonner et je me laisse glisser le long du mur.
Je me retourne, m’assois sur la cuvette, encore sonnée. Il a son sexe en main et le branle furieusement.
Un geyser sort de sa queue, la première giclée est pour mes cheveux, les suivantes viennent sur mon visage, dans ma bouche, sur mon corsage. Quand l’éruption est terminée, presque inconsciemment, ma main saisit la queue encore vibrante et je l’embouche. Ma langue s’active autour de son gland et le nettoie complètement.
Au même instant, le train ralentit, nous allons arriver en gare. Je me redresse rapidement et le miroir des toilettes me renvoie l’image d’un visage ravagé : les yeux, la bouche, le front, les cheveux sont maculés de sperme, mon corsage est taché, le mascara a coulé, mon rouge à lèvres est zébré. Je me nettoie tant bien que mal et je réajuste ma tenue.
Nous sortons tous les deux au milieu des voyageurs qui stationnent devant les portes de sortie. Personne n’est dupe de ce qui s’est passé et nous sommes accompagnés de regards en majorité réprobateurs. J’espère qu’aucun de ses passagers ne me connaît.
Arrivés à nos places, je récupère mes affaires et je songe à ce qui vient de m’arriver. J’ai eu une relation sexuelle intense avec quelqu’un que je ne connaissais pas deux heures avant. J’ai tiré plaisir d’une fellation extrême, j’ai eu un violent orgasme quand il m’a baisée, j’ai accepté son sperme dans la gorge. J’aurais même accepté qu’il me sodomise, alors que je suis encore vierge de ce côté. Nous avons essayé plusieurs fois avec Benoît, mais si j’apprécie quelques caresses, nos différentes tentatives d’introduction se sont soldées par un échec, la douleur de l’intromission me faisant renoncer.
Adrien me tire de ma rêverie.
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Adrien
L’hôtel où est descendue Noémie est proche de la gare, dans une rue piétonne du vieux quartier Saint-Jean. Je rentre à la maison, le temps de prendre une douche, de réserver une table pour le soir et je la retrouve devant son hôtel. Elle ne montre aucune trace de notre rencontre.
La température étant très douce, je lui propose de rejoindre le restaurant à pied, c’est l’affaire d’un quart d’heure à peine. Je n’ose pas la prendre par le bras, nous marchons côte à côte comme des amis. Le repas se passe très bien, je lui fais découvrir la vraie quenelle lyonnaise, accompagnée d’un Saint Joseph. Nous rentrons ensuite le long des quais de Saône. Lorsque nous traversons la rivière sur une passerelle, nous nous arrêtons pour admirer les maisons des quais, éclairées d’une douce lumière. C’est peut-être l’ambiance, mais j’ai une furieuse envie de l’embrasser. Dès que je lui prends la tête, elle se serre contre moi, son baiser est engagé, sa langue virevolte autour de la mienne. De la sentir aussi réceptive, mon désir revient en force, mon sexe se gonfle. Noémie réagit en poussant son bassin contre moi. Tout en m’embrassant, elle ondule, son pubis se frotte contre mon sexe, le branlant à travers les vêtements. Ses seins pointent contre ma poitrine, je lui malaxe les fesses avec force.
Nous repartons enlacés, nous accélérons le pas et arrivons à l’hôtel presque en courant. Nous montons les deux étages quatre à quatre, entrons dans la chambre, les vêtements volent et nous nous ruons sur le lit. Le temps n’est pas aux préliminaires et je la pénètre immédiatement. En quelques minutes, nous arrivons à l’orgasme, Noémie trépigne, crie, sa jouissance est spectaculaire, je ne me retiens pas, je jouis à longs jets dans cette chatte si accueillante.
Je bascule sur le dos, l’entraînant avec moi, ma queue toujours en elle. Nous restons quelques minutes ainsi. Je lui caresse doucement les fesses, sentant la pression redescendre.
Elle remonte un peu sur moi, sa chatte expulse mon sexe ramolli, elle me fait un petit baiser sur la bouche.
Elle m’embrasse le cou, puis les tétons de mes seins, et, descendant toujours, pose sa tête à côté de mon sexe. Elle me regarde, puis commence à donner de petits coups de langue sur la queue, sur le gland encore gluant de sperme, aspire les testicules. Après quelques minutes de ce traitement, mon sexe se redresse, elle l’enfourne, je vois sa bouche s’ouvrir de plus en plus, au fur et à mesure que ma queue grossit. Elle fait de longs allers et retours, me prenant de plus en plus profondément. Je découvre sa poitrine que je n’avais pas encore pu voir, ses seins ne sont pas très gros, mais bien proportionnés, les aréoles sont larges. Je caresse du bout de la main ses mamelons qui se contractent, ce qui lui fait pousser un petit grognement d’encouragement. Sa pipe commence à me faire beaucoup d’effet et je commence à m’agiter. Elle se relève et dit d’une voix rauque :
Je la regarde,
Elle se met en levrette, redresse le bassin, s’écarte les fesses. J’ai sous les yeux sa chatte encore gluante, son anus un peu plissé, ses fesses voluptueuses. Je commence à lécher sa chatte, recueillant sur ma langue nos sécrétions mélangées, ma langue remonte et atteint sa rosette. Je la sens frémir, son bassin ondule. Je continue de grands mouvements de langue, m’introduisant dans son anus. Puis, j’introduis un index dans son cul. Elle ne bouge plus. J’arrive à l’œillet, il est très fermé, mon doigt a du mal à passer. J’ai l’impression que cette voie est rarement utilisée. Je lui prends une main, la mets sur son sexe et lui demande de se masturber. Après quelques instants, je commence quelques va-et-vient avec mon doigt et je sens l’œillet s’assouplir. Il est temps de mettre le pouce. La progression est difficile, mais petit à petit, le passage se fait. Je la sens souffler fortement, sa main s’agite dans sa chatte.
Je lui écarte les fesses et pose mon gland contre sa collerette. Heureusement, ma queue a perdu un peu de la raideur et de la taille qu’elle avait après la pipe et je peux m’introduire sans trop de difficulté jusqu’à l’œillet. Je pousse doucement, je sens Noémie haleter, ses doigts s’agitent dans son con, je pousse encore et l’œillet me laisse passer. J’arrête ma pénétration, Noémie se calme petit à petit. Puis, je reprends mes allers et retours, de plus en plus profonds, m’introduisant dans son cul très serré. La respiration de Noémie est en phase avec mes poussées, respirant quand je me recule, soufflant quand je m’enfonce plus profondément. Progressivement, elle se calme et je peux m’introduire à fond. Ma queue est tellement comprimée dans son cul que, si je n’avais pas joui quelques minutes auparavant, j’aurais eu du mal à me contenir. Je peux maintenant aller et venir, sa respiration reste calme et j’augmente la cadence et l’amplitude de mes pénétrations. Tout à coup, la respiration de Noémie s’accélère, je ralentis.
Je reprends mes grands coups de queue, mes testicules touchent son cul. Elle m’accompagne maintenant, son bassin venant à la rencontre du mien pour mieux m’absorber. Elle est maintenant déchaînée, ses cris sont étouffés dans l’oreiller, ses doigts pénètrent à grands coups dans sa chatte. Elle me lance abasourdie :
Je continue à la pilonner, ses paroles deviennent inaudibles, elle s’effondre sur le lit, se libérant de mon sexe. Je me branle au-dessus d’elle et éjacule en longues giclées sur ses fesses, son dos. Et je tombe sur elle.
Peu après, elle se dégage, file dans la salle de bain. L’eau coule, nos ébats ont laissé des traces. Quand je la rejoins, elle termine de se sécher.
Je passe sous la douche et quelques minutes plus tard, je la rejoins dans le lit. Juste avant de s’endormir, elle murmure :
Plus tard dans la nuit, un vent de fraîcheur me réveille. Elle n’est plus près de moi. Je me redresse et l’aperçois en contre-jour. La porte-fenêtre est ouverte, elle est appuyée, nue, contre la rambarde.
Je viens derrière elle. Sans se retourner, elle me souffle :
Je m’approche derrière elle, je lui dis doucement :
Je suis contre elle et regarde la rue en contrebas. À cette heure tardive, il n’y a que quelques passants qui déambulent. S’ils regardaient en l’air, ils nous verraient probablement, la façade de l’hôtel étant éclairée par les lampadaires. Mon sexe touche ses fesses et je me remets à bander. La capacité de cette femme à m’exciter est incroyable.
Elle reste accoudée à la balustrade et écarte les jambes. Sa chatte est luisante, son envie est visible. Je m’introduis en elle, très vite je la remplis. J’ai encore la queue endolorie par la sodomie, aussi je la lime d’abord doucement. Mais au fur et à mesure que ses gémissements montent en volume, j’augmente la force de ma pénétration. Elle se met à trembler, je sens ses jambes qui flageolent, un nouvel orgasme lui fait perdre toute mesure, elle tremble, pousse des petits cris.
Elle me demande de me retirer puis m’attire vers elle, nous sommes tous deux contre la balustrade. Elle se baisse, prend sa poitrine à deux mains et vient me branler. Ses seins enveloppent à peine ma queue. Quand elle se baisse complètement, mon gland émerge de sa poitrine et sa langue vient le caresser. Malgré les éjaculations de la journée, j’ai l’impression de ne pas pouvoir tenir longtemps et la préviens. Elle me regarde dans les yeux, puis avale ma queue. Ses joues sont creusées par l’aspiration, elle me branle avec vigueur, je jouis bruyamment. Elle me pompe jusqu’à ce que je la supplie d’arrêter, mon gland devenu hyper sensible. Elle se redresse, s’approche de moi et me roule un patin de salive et sperme mélangés.
À cet instant, on entend un applaudissement dans la rue, presque sous notre fenêtre. Trois jeunes nous regardent, ils sont à moins de dix mètres de nous. Noémie sourit et les salue d’un signe de la main. Je suis convaincu qu’elle les a vus depuis longtemps et a fait le spectacle.
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Noémie
Vendredi soir, tard dans la nuit.
Quand Adrien est parti hier soir, je me suis couchée pleine d’interrogations. L’intensité des épisodes sexuels vécus ensemble ne pourrait pas s’oublier et je m’interrogeais sur ce que j’allais faire de ma vie. Est-ce que j’allais rompre avec Benoît ? Est-ce que je pourrais continuer à vivre notre petit bonheur tranquille ? La séparation faite par Adrien entre amour et sexe me troublait. Me fallait-il des amants pour assouvir mes envies ?
Au réveil, j’avais l’esprit clair et pris une décision.
La journée passa rapidement, l’enchaînement de mes rendez-vous m’obligeait à me concentrer sur mon travail. Rentrée à l’hôtel, je m’organisai.
Un peu avant 19 h 30, je descendis au bar de l’hôtel. J’avais fait préparer une bouteille de champagne et des flûtes. Adrien arriva dans le bar, fonça vers moi, allait m’embrasser quand il aperçut la bouteille et les trois verres.
À cet instant, Antoine arriva. Lui aussi avait bien suivi ma consigne d’arriver à l’heure. Adrien et Antoine se regardèrent. Je servis le champagne et tendis une flûte à chacun.
Les deux hommes me regardaient, sans comprendre.
Adrien recracha son champagne de stupeur.
Nous embarquâmes la bouteille et les verres et montâmes dans ma chambre. Mes deux hommes se regardaient, ne parlaient pas. Arrivée dans la chambre, je me déshabillai. Ce fut rapide, car je n’avais que mon chemisier et une jupe courte, n’ayant pas mis de sous-vêtements.
Antoine fut le plus rapide. Il se mit nu, s’assit sur le lit et me demanda de le sucer.
Je me suis mise immédiatement à la tâche. Sa queue était plutôt courte, mais large. Ses poils étaient rasés, faisant ressortir des couilles massives.
Pendant ce temps, Adrien n’avait pas bougé. Je lui fis signe de venir et d’une main, dégrafai la ceinture, baissai son pantalon, puis son boxer. Je retrouvai avec plaisir sa queue en érection. Il sembla se réveiller, vira ses vêtements et me présenta son sexe. Je me mis à sucer alternativement l’un et l’autre, pendant que des mains baladeuses venaient sur mes seins, sur mon cul, entre les jambes.
À un moment où je suçais Adrien, Antoine vint se placer derrière moi. Il me caressa les fesses, enfourna deux doigts dans mon sexe. Après quelques instants, il se releva et j’entendis le bruit de l’emballage du préservatif.
Et il me pénétra sans attendre. Pendant qu’il me pilonnait, je continuais de sucer Adrien, ma fellation étant rendue délicate par les grands coups de boutoir d’Antoine.
Et je sentis son foutre couler. Antoine se retira et alla boire un verre de champagne. Adrien me repoussa, mit une capote et, m’attirant vers lui, me pénétra. Je retrouvais avec bonheur sa queue qui me remplissait si bien. Comme il était sur le dos, c’est moi qui donnais la cadence en faisant coulisser sa queue dans ma chatte.
Antoine était revenu vers nous. Je lui entamai une nouvelle fellation tout en continuant de chevaucher Adrien. Il reprit vite de la vigueur, repassa derrière moi.
Il prit le tube de lubrifiant que j’avais posé sur la table et se tartina la queue.
Le moment pour lequel j’avais monté ce rendez-vous était arrivé. Je fantasmais depuis quelque temps sur la double pénétration, mais sans jamais imaginer la réaliser un jour.
Antoine se mit derrière moi, appuya sa bite sur ma rondelle et poussa. Heureusement que j’avais assoupli et lubrifié le passage. J’avais arrêté de chevaucher Adrien, sa bite était bien au fond de mon vagin. Je sentais la queue d’Antoine commencer à forcer l’œillet.
Il poussait, mais l’étroitesse du conduit, la présence de la queue d’Adrien le bloquait dans sa progression. Je me retirai un peu d’Adrien, Antoine occupant immédiatement la place libérée. Puis ils trouvèrent un terrain d’entente. Quand l’un poussait, l’autre se retirait.
Mon cul me faisait mal, enchaîner un dépucelage anal avec une double pénétration était peut-être un peu rapide. Mais la queue d’Adrien me faisait oublier ce désagrément et je ne leur ai pas demandé de s’arrêter.
Petit à petit, le passage s’est assoupli et les deux queues ont commencé à me pistonner en cadence. Je commençais à bien me sentir, à apprécier cet envahissement de mes deux orifices. Même les réflexions d’Antoine m’amusaient.
J’ai commencé à m’agiter, à pousser de petits jappements, le pilonnage continuait.
Et mes deux hommes se déchaînaient. J’eus un flash, une violente contraction puis la délivrance arriva. L’orgasme me suffoqua. Je m’effondrai sur Adrien.
Quand Antoine se retira, Adrien me bascula sur le dos et me baisa à grands coups de queue, vira son préservatif et m’arrosa de son sperme. Antoine nous regardait,
Ensuite, je perdis le contrôle de la situation.
Pendant un long moment, j’eus toujours une bite dans la bouche, dans la chatte ou dans le cul. Je ne savais plus qui me baisait, je me laissais faire, comme une poupée gonflable qu’on mettait en position, les queues me pénétraient, les gars jouissaient en m’arrosant de leur jus. Et j’enchaînais orgasme sur orgasme.
Quand j’émergeai de ma torpeur, la chambre était redevenue silencieuse. Antoine était avachi sur le fauteuil, Adrien allongé sur le lit. Mon visage, mes seins, mon ventre, mon cul étaient couverts de foutre. L’odeur de sexe imprégnait tout.
Je me levai, filai dans la salle de bains. Quand je revins, je leur demandai de partir.
J’ai ramassé les capotes qui traînaient un peu partout, ouvert la fenêtre, refait un semblant de lit. J’étais épuisée, mais sereine. J’avais trouvé ma voie.
Quelques années sont passées. Je vis toujours avec Benoît.
Je n’ai jamais revu Antoine, mais je retrouve avec plaisir Adrien quand il est à Paris.
Et j’ai connu d’autres hommes, beaucoup d’hommes. Car j’aime papillonner.