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n° 20545Fiche technique68201 caractères68201
Temps de lecture estimé : 39 mn
23/10/21
Résumé:  Un directeur de CFA tombe amoureux de l’une de ses formatrices. Mais… une sœur peut en cacher une autre.
Critères:  fh ffh freresoeur collègues travail école bateau amour fellation cunnilingu pénétratio
Auteur : Roy Suffer  (Vieil épicurien)            Envoi mini-message
Grande bringue





D’un index hésitant, Martine pousse légèrement la porte qui n’est pas clenchée. Attirée par les plaintes et gémissements de sa sœur, elle la voit nue sur son lit, cuisses grandes ouvertes, avec entre elles la tête de l’homme avec lequel elles ont dîné. Il est rare que Françoise invite quelqu’un chez elles, surtout des hommes, et encore plus que celui-ci finisse dans sa chambre. C’est vrai que c’est un beau spécimen, en costume il a beaucoup de classe, mais là, nu, à genoux devant le lit le dos cambré et ses fesses musculeuses dressées, il n’est pas mal du tout. La taille marquée, le dos bien en V, velu sans excès, un souvenir de bronzage de l’année précédente encore visible à une légère marque de maillot, le bougre s’active vigoureusement aux bruits humides que sa bouche émet sur l’intimité de sa sœur. Elle respire bruyamment en sifflant entre ses dents et exhale bouche grande ouverte en poussant des « Ahhh ! », « Oh oui… », « Oh c’est bon… » en se triturant elle-même les tétons.


Le cœur de Martine bondit dans sa poitrine à la vue de ce spectacle encore inconnu, en vrai et pas sur un écran, et là tout près d’elle, avec sa sœur adorée de surcroît. Justement, Françoise vient de dépasser la limite des sensations supportables et se cabre soudain, tétanisée par le plaisir, poussant un dernier et interminable « Argh… » de bonheur. L’homme se redresse alors et Martine voit son sexe épais et long dressé vers le plafond, et qui suit le corps puissant qui s’installe entre les cuisses toujours ouvertes. Sa bouche luisante de sécrétions vient s’emparer de celle de Françoise en murmurant :



Martine trouve cela si beau, si romantique, que ses yeux s’embuent légèrement, pas assez pour qu’elle n’aperçoive pas le puissant mandrin, guidé par une main agile, pénétrer sans effort la grotte humide de sa sœur qui émet un grognement étouffé. Aussitôt, bras et jambes se referment sur le corps athlétique dont le bassin oscille pour faire sa place. Puis le pilonnage commence, lent d’abord puis de plus en plus vigoureux et ample. Françoise hoquette à chaque coup de boutoir, la main de Martine, fascinée, froisse sans y penser le bas de sa chemise de nuit et plonge entre touffe et petite culotte déjà détrempées. Le round dure de longues minutes, mais Françoise qui est restée à mi-chemin du septième ciel a tôt fait d’y grimper à nouveau. Une violente accélération sur son clitoris porte Martine à la même altitude que sa sœur. Elle croit l’affaire terminée, mais c’est sans compter avec l’appétit du monsieur qui n’a pas lâché sa salve.


Il retourne Françoise et lui lève la croupe, s’agenouillant entre ses jambes, et l’enfile d’un magistral coup de reins jusqu’à la garde. Françoise glapit. Les grandes mains de l’homme s’enfoncent dans la tendre chair des hanches, les fines mains de Françoise se crispent sur les draps. Le pilonnage reprend, plus violent que jamais, ponctué par le bruit des corps qui s’entrechoquent. Martine voit le cylindre de chair, qui lui semble énorme, s’enfoncer comme un piston entre les fesses de sa sœur. Les testicules, gorgés de semence, ballottent en cadence et viennent s’écraser contre la vulve dilatée.



Et le pire c’est que Françoise semble aimer ça. Non seulement elle accepte la charge, mais en plus elle projette ses fesses à la rencontre de l’assaillant. Là où Martine hallucine, c’est quand la grosse main se lève et vient claquer rudement le fessier offert. Une gerbe de cheveux blonds vole en l’air, l’amante se cambre en criant :



Et les paluches s’abattent de nouveau sur les fesses blanches, les marquant des cinq doigts rouges. Martine a repris sa masturbation frénétique. Le pilonnage accélère, l’homme se cramponne aux hanches tête levée vers le plafond, haletant, les corps luisent de sueur. Puis c’est soudain une sorte de branle-bas de combat. L’homme se retire précipitamment en pinçant sa grosse queue et Françoise se retourne tendant sa bouche ouverte. Le premier jet rate un peu sa cible et éclabousse le nez et la joue, mais le gland turgescent s’engouffre entre les lèvres offertes et de violents spasmes agitent le monsieur. Il reste là un bon moment, par-dessus Françoise qui pompe le suc jusqu’à la dernière goutte, les premières filant lourdement jusqu’à sa splendide poitrine. Martine doit se retirer silencieusement pour s’enfermer dans sa chambre et lâcher le grognement coincé dans sa gorge nouée, elle aussi agitée de secousses spasmodiques. Elle n’a plus qu’à changer de culotte et même de chemise de nuit.


Quand le réveil sonne, elle se réveille la tête embrumée de rêves où elle a vu et revu ce dard majestueux se libérer dans la gorge de sa sœur, dont les doigts trituraient les grosses couilles tandis que retentissait le rugissement du fauve enfin satisfait. Sa chatte est encore gluante de tant d’émotions, elle fonce sous la douche. Elle n’enfile que sa courte chemise de nuit et ce string qu’elle n’aime pas parce qu’il l’irrite, disparaissant complètement entre ses fesses. C’est ainsi qu’elle débarque au petit-déjeuner, désappointée de se retrouver seule dans la cuisine et obligée de préparer le café. Ah, c’est vrai, c’est le début des vacances scolaires, mais elle, elle travaille. Peut-être attiré par l’odeur du café frais, Jérôme, le bel amant de sa sœur, arrive le cheveu encore humide, en pantalon et T-shirt.



Françoise apparaît en peignoir, la crinière en bataille et les yeux bordés de reconnaissance. Elle bisoute vaguement les deux et se plonge dans un bol de café noir, visiblement éreintée. Martine profite de la fatigue de sa sœur pour virevolter, se hisser sur la pointe des pieds pour attraper un pot de confiture et finit par se jucher sur la paillasse près de l’évier pour déguster la tartine dont elle n’a même pas envie. Juste pour vérifier que le regard de Jérôme ne quitte pas ses jambes. Françoise retourne se coucher, les deux autres partent au boulot.


Quand Martine rentre, elle retrouve sa sœur qui elle-même a retrouvée figure humaine.




— o-o-o-o-o-o-



Jérôme est déraciné de sa Beauce natale. Fils de céréalier, ses parents sont morts jeunes, à cause des produits phytosanitaires probablement. Il a suivi une filière agricole, travaillé un temps avec son père, et puis ils se sont fâchés. L’un ne jurait que par les méthodes intensives, l’autre voulait revenir au respect de la terre et passer en bio. Devant le refus catégorique de son père, Jérôme s’est dit qu’il fallait changer les mentalités à la base. Avec courage et abnégation, il a claqué la porte et repris des études, financées par des petits boulots. Le décès prématuré de ses parents l’a conforté dans ses convictions, mais il était trop tard pour eux. La ferme s’est vendue pour partager entre frères et sœur, ce qui lui a permis de terminer ses études brillamment sans problèmes financiers. C’est ainsi qu’il s’est retrouvé directeur de centre de formation d’apprentis. Une belle histoire d’amour avec une biologiste a fini en « quenouille », sans trop savoir pourquoi, comme souvent. Son entêtement pour le bio passait mal auprès de la profession comme du ministère, il avait envie de foutre le camp. Il chercha d’abord les postes libres outremer, mais on lui fit comprendre qu’ils étaient déjà réservés. Alors il trouva celui-là, au bord de la mer mais orienté sur l’élevage, avec un atelier du lait à développer. Banco.


En arrivant, il se donna un an pour prendre la mesure des choses en se contentant d’enfiler les Charentaises de son prédécesseur, créateur du centre et parti à la retraite. Inutile de dire que « dieu » étant parti, nul autre ne pouvait le remplacer. D’autant que « dieu » avait promis sa succession à deux personnes de l’équipe : le coordonnateur de la filière élevage d’une part, le coordonnateur de l’atelier du lait d’autre part. C’est comme ça qu’il asseyait son pouvoir totalitaire et son organisation pyramidale. Il fallut plusieurs mois pour que ces deux-là comprennent et admettent qu’ils avaient été bernés, et que Jérôme ne s’était livré à aucune magouille pour obtenir un poste, simplement paru au « mouvement » des personnels de direction.


Et puis il venait de la Beauce, donc ne connaissait rien à l’élevage. Ça, c’était un peu vrai, il n’en avait qu’une connaissance livresque. En revanche, il comprit vite et sans aide extérieure que des pratiques pour le moins étranges étaient monnaie courante, c’est le cas de le dire, en trouvant trace de deux comptes bancaires, peu garnis il est vrai, mais constituant en quelque sorte des « caisses noires ». L’usage en est formellement prohibé dans un établissement public. En fait, l’année d’observation se transforma en année d’assainissement et d’explication, durant laquelle il dut apprendre aux personnels comment fonctionnaient un CFA, ses ressources, les procédures de dépenses, la rigueur absolue qu’il entendait imposer dans ce domaine et sa façon de concevoir le management. Au fil des réunions, il détecta les quelques personnes sur lesquelles il pourrait s’appuyer. Les deux coordonnateurs, revenus à de meilleurs sentiments à son égard, lui donnèrent un sacré coup de main, et puis il y avait cette prof d’économie-gestion, cette « grande bringue » blonde toujours en noir, qui le poussait dans ses derniers retranchements sur les questions financières. Normal. Quand il parla d’elle, notamment à sa secrétaire, on lui en fit une description redoutable :



Et puis il n’arrivait plus à fournir, alors il a acheté une autre ferme, puis une autre. Il en a eu jusqu’à cinq, où il faisait du lait, de la crème, du beurre, des œufs. Après il s’est mis à vendre les poules, les pondeuses réformées. Il vendait même les plumes comme engrais, une fois broyées. Comme les femmes faisaient de moins en moins de cuisine, la poule au pot n’était plus à la mode. C’est lui le premier qui a eu l’idée de vendre les cuisses toutes seules, les ailerons de poulets, les blancs en tranches minces. Avec le reste, il faisait comme les poissonniers avec la soupe de poisson : le velouté de volaille. Il a gagné des fortunes, mais méritées : un fou de boulot débordant d’idées. Et il faisait travailler jusqu’à deux cents personnes. Mais quand sa femme est morte, c’est comme si le ressort s’était cassé. Les supermarchés grignotaient du terrain, il n’a plus su répondre et trouver des idées neuves. Il a tenté quelques trucs sur la qualité et puis il a fait un AVC. Il s’est retrouvé grabataire en fauteuil roulant. Eh bien, ce sont les filles qui s’en sont occupé jusqu’au bout. Alors vous pensez, la Françoise, c’est quasiment une sainte… Et elle n’a jamais manqué un cours, sauf le jour de l’enterrement, bien sûr, mais toute la ville y était.


Jérôme fut impressionné par cette description, tant de la fille que du père. C’est sûr qu’avec un père comme ça, les hommes devaient lui sembler bien fades. Dommage, car si ce n’était pas une beauté fracassante, c’était tout de même une très belle femme, très grande, avec des jambes interminables, impression renforcée par ses bottes à talons avec lesquelles elle faisait des pas sonores d’au moins un mètre, reconnaissables entre tous. Un petit nez retroussé, une longue tignasse blonde, parfois tressée, parfois en queue de cheval et souvent libre, de grands yeux bleus candides avec des sourcils en arcs, elle avait cet air sérieux des gens qui ont vécu des choses difficiles. Franche, directe, pointilleuse, elle lui plaisait beaucoup. Inaccessible peut-être, mais il n’avait pas de raison de se passer de ses compétences, il l’inclut dans son équipe de réflexion pour préparer la prochaine rentrée. Quand il exposa ses objectifs, privilégier le raisonné ou le bio, privilégier la qualité au lieu de la quantité, privilégier la vente directe au lieu des centrales d’achat, donner de la valeur ajoutée par la transformation à la ferme, il lut sur les visages l’approbation, le doute et parfois la réprobation. Mais Françoise, qui ne montrait qu’un vague sourire, resta à la fin de la réunion pour lui dire :



Ben voilà, pense Jérôme, je viens de me faire avoir. Au lieu d’une grass’ mat’, je vais me lever aux aurores même dimanche. J’espère que ça vaudra le coup, et puis… difficile de refuser une invitation de la grande bringue…


Le dimanche, il arrive à l’heure dite et dans la tenue conseillée : jeans, bottes, sweat-shirt et blouson, un petit sac à dos sur l’épaule. Le groupe est là, grande bringue aussi. Elle lui tend la joue, bigre.



En aparté, elle ajoute :



La vedette part à l’heure dite pour une courte traversée d’une petite demi-heure. Magie de la silhouette du Mont Saint-Michel dès la sortie du port. On fait un peu connaissance, des profs, une inspectrice de l’éducation, un inspecteur des impôts, un commercial, des secrétaires, en somme des cadres moyens animés par la même envie de s’amuser et de profiter de la vie. Arrive la myriade des îlots de Chausey.



La vedette accoste sur un ponton de bois, tout le monde descend, une soixantaine de personnes en tout. Le petit groupe prend un chemin opposé à la majorité et fait le tour de l’île par l’ouest, côté Minquiers. Petites criques enchanteresses, empilements de granit, genêts en fleurs, agapanthes, le silence n’est troublé que par quelques cris de goélands. Ils passent le vieux fort puis Jersey apparaît à l’horizon. La marée descend, il n’y aura plus de bateaux avant au moins six heures, la paix intégrale. Le groupe éclate, certains allant droit vers les rochers, d’autres entrant tranquillement dans l’eau autant que les bottes le permettent. Les « armes » sortent des sacs : filets, grattoirs ; pelles, crochets… Jérôme, qui n’a que ses mains, reste avec les deux sœurs, d’abord parce qu’il y a là la seule personne connue, en plus parce qu’elles sont de loin les plus agréables à regarder. Les autres sont fripées, boulotes ou mémères, assez peu attirantes. Alors que les deux filles… Martine est la copie conforme de sa sœur aînée, mais brune aux yeux bleus. Plus courte, elle fait moins grande bringue, d’autant qu’elle a autant de tout : de poitrine, de hanches, de fesses, sur une hauteur plus courte d’une dizaine de centimètres, mais elles doivent peser à peu près le même poids. Autant dire que Martine est plus pulpeuse mais un peu moins élégante que sa sœur. Elles se promènent lentement sur une bande de graviers encore sous l’eau et se baissent régulièrement pour ramasser des coquillages.



Ils avancent lentement tous trois sur une bande de sable et de gravier qui va bientôt permettre de rejoindre à pied sec un autre îlot. Le plus difficile est de trouver la première, après, on ne voit plus que ça. Enfin presque, parce que les postérieurs de ces demoiselles sont particulièrement somptueux. L’îlot atteint, la poche de plastique est déjà bien pleine. Là, les filles sortent des couteaux et commencent à décoller des huîtres et des bigorneaux des rochers, donnant un petit filet à Jérôme en lui expliquant comment attraper le bouquet sous les algues. Ça donne bien, le vieux gant de toilette qu’elles lui ont confié pour le stocker est vite plein, il en faut un second. C’est un de leurs trucs, les crevettes s’empêtrent dans le tissu éponge mouillé, sautent moins et restent au frais. Plus loin, les autres grattent frénétiquement le sable pour déterrer des palourdes, d’autres encore fouillent sous les rochers au crochet à la recherche de crabes ou de homards, qui sait. Il est près de midi et la marée est au plus bas. Mine de rien, c’est crevant. Jérôme se retourne vers le large, l’eau froide lui titillant la vessie. Martine donne un coup de coude à sa sœur :



Ils traversent à nouveau le chenal encore découvert en retournant les grosses pierres. Dans le trou d’eau qui se forme en dessous, se cachent souvent des étrilles.



Mais le divin vient au resto de l’île. Au menu, homard flambé au calva, spécialité locale, suivi d’un gigot de prés salés. Le Muscadet et le Côtes du Rhône coulent à flots, la troupe est joyeuse. Vers seize heures, la marée remonte vite, juste le temps de visiter le reste de l’île, le phare, le fort transformé en repaire d’artistes ou plutôt cour des miracles. Vers dix-sept heures le bateau les ramène au port, Jérôme prend en charge les sacs les plus lourds, dont un petit jerrycan accordéon d’eau de mer. « Pour faire cuire le bouquet » paraît-il. On profite de la traversée pour régler les comptes avec Josiane qui a tout pris en charge pour simplifier. Jérôme est surpris : moins de cent euros pour une journée qui en valait… bien plus que ça. Il exprime son ravissement et remercie.



Elle habite à une dizaine de kilomètres à l’intérieur des terres, une longère restaurée. L’ancienne grange est devenue une gigantesque pièce à vivre avec cuisine ouverte à l’ancienne, une immense table de ferme. Des marmites sont déjà sur le « piano » quasi professionnel, prêtes à chauffer avec leur court-bouillon. Les unes font cuire les étrilles et autres crabes, d’autres le bouquet à l’eau de mer, Jérôme est préposé à l’ouverture des palourdes et son Laguiole fait merveille. Ouvertes en deux, elles sont disposées sur des plaques de four et assaisonnées d’un beurre d’escargot préparé à l’avance. Josiane a tout prévu, y compris des cubis de vin blanc en libre-service. Serge prépare les apéros, la mécanique est bien huilée. Les visages sont rouges de soleil et de réverbération et tout se passe dans la plus grande gaieté. Vers onze heures, tout le monde se sépare après avoir tout rangé. Il y a des restes en quantité, Jérôme emporte de quoi manger pour la semaine.



La vie reprend son cours, et ses cours, comme avant, comme s’il ne s’était rien passé, si ce n’est une certaine complicité implicite avec cette grande bringue qui ne déplaît pas à Jérôme. Elle lui est précieuse, notamment lorsqu’il expose ses souhaits de management participatif, pratiquement l’opposé de ce qui se pratiquait auparavant.



Jérôme se rend à Caen, au Conseil Régional, pour obtenir des aides pour la formation de ses formateurs en pédagogie. On accueille son projet avec une moue dubitative. Il faut monter un dossier, chiffrer un nombre d’heures, donner des intervenants, un coût. Malgré tout, une assistante de la direction de l’apprentissage lui dit :



De retour au centre, il travaille d’arrache-pied, monte un dossier, fait des sondages auprès des formateurs, rencontre l’homme en question. Un type très sympa, complètement passionné, ancien garagiste qui avait des apprentis. En maître d’apprentissage sérieux, il a voulu les accompagner vraiment, les aider, les suivre, et allait régulièrement participer à ce qui se faisait au CFA. Il s’est vite rendu compte qu’il manquait d’arguments, donc de connaissances. Il a repris des études, des cours du soir, d’autres par correspondance, il a passé des diplômes et s’est retrouvé sur les bancs de la fac parti d’un CAP… Maîtrise, doctorat, le petit garagiste est devenu un ponte de la formation par alternance. Mais il est toujours resté aussi simple, et regarde les problèmes de pédagogie comme un carburateur bouché. L’idée lui plaît beaucoup car justement il écrit un bouquin sur la pédagogie dans les CFA. On s’organise. Jérôme prend en charge ses déplacements et ses repas, le Conseil Régional paye ses interventions et lui s’arrange avec la fac pour autoriser tout ça au titre de la recherche. Les sommes en jeu sont assez dérisoires par rapport à la matière grise apportée. Du coup, le dossier est accepté sans avoir besoin de passer en commission. La première journée est prévue le lendemain de la sortie, sur les quelques jours que les profs consacrent à ranger et organiser la rentrée, la seconde le jour de la pré-rentrée.


Jérôme tient à y participer et s’assoit au fond, près d’une porte car un directeur est fréquemment dérangé, mais aussi à côté de Françoise rayonnante dans une petite robe noire moulante, veste courte et escarpins à talons. Noël, l’intervenant de la fac, met tout le monde dans les conditions imposées aux apprentis : assis en regardant le tableau, téléphones portables coupés et rangés. Il attaque par un historique de la pédagogie, le siècle de Périclès, Aristote et les péripatéticiens, etc. Et ça dure une heure, avec les titres et les noms au tableau, exactement comme le font les profs. Les bâillements apparaissent au bout d’un quart d’heure, les chuchotements à moins d’une demi-heure, au bout de trois quarts d’heure il doit réclamer le silence. Sur les visages se lisent ennui et déception. Au bout d’une heure, ce farfelu demande si son intervention leur a plu. Grand silence.



La suite est séduisante. Au problème posé, on apporte des pistes de solution, sans dogmatiser. Les tables sont déplacées pour favoriser les travaux de groupes et Noël lance un « NASA Game », ce jeu qui consiste à choisir des objets dans une liste après un crash supposé sur la lune. D’abord tout seul, ensuite en groupe, puis de nouveau seul. Le corrigé expliqué est fourni par la NASA. L’exercice prouve définitivement la supériorité du groupe sur l’individu, l’évolution de l’individu grâce au groupe, et le fait inouï que, avant sélection des réponses, le groupe possède presque à tout coup 100 pour 100 de réponses justes. Le repas en commun est enthousiaste et très gai. Les questions continuent de fuser, Noël s’y prête volontiers, il raconte aussi son parcours à un auditoire médusé. L’après-midi se passe en travaux de groupes, comme il se doit, avec des thèmes précis : comment capter l’attention des apprentis, comment rendre active l’appropriation des concepts, que peut apporter une thématique transversale ? Une fois encore, tous les formateurs s’aperçoivent qu’ils disposent des solutions mais ne les utilisent pas. L’intervenant conclut en disant :



Il est chaudement applaudi. Mais les discussions ne s’arrêtent pas là. Déjà, certains se regroupent pour envisager des thèmes transversaux, à travailler ensemble, d’autres vont réorganiser leurs salles, quelques-uns se regroupent autour de Jérôme pour lui demander s’il serait d’accord et comment, administrativement, ça serait accepté.



Le remue-ménage et remue-méninges se prolonge fort tard, à plus de dix-neuf heures, comme quoi, quand ils sont intéressés et concernés, la pendule a moins d’importance qu’à l’habitude. C’est quand tout le monde ou presque est parti que Françoise s’approche de Jérôme.



C’est ainsi que Jérôme franchit pour la première fois le lourd portail de la maison d’armateur avec un bouquet de fleurs et une boîte de chocolats achetés à la sauvette dans les dernières boutiques ouvertes. Sidéré par les imposants piliers de granit, par l’immense cour carrée presque entièrement pavée de ces beaux pavés carrés bombés par l’usure et le temps, par les majestueux bâtiments, également de granit. Rapide visite avec Françoise qui lui fait entrer sa voiture.



Vient ensuite une visite rapide de la maison, à l’organisation on ne peut plus simple : au milieu, l’entrée et l’escalier monumental montant aux étages. À gauche la salle à manger, à droite la cuisine. Simple mais… époustouflant, tout simplement à cause des dimensions des pièces, environ cinquante mètres carrés chacune et quatre mètres sous plafond ! L’étage réaménagé est séparé en deux appartements, à gauche celui de Martine, à droite celui de Françoise. Chacun comporte une grande chambre, une salle de bains et un boudoir ou bureau ou salon, selon l’humeur et les besoins. Ils retrouvent Martine dans la cuisine qui s’affaire sur une gazinière digne de la Tour d’Argent.



Le dîner est « on ne peut plus simple », improvisé, que des produits « maison » : radis et charcuterie, bar en croûte de sel avec une jardinière de légumes, première tarte aux fraises de la saison.



Par la suite, la conversation dérive sur la journée vécue par Françoise et Jérôme, excluant de fait Martine qui se retire après le café, arguant d’une certaine fatigue. Françoise occupe un fauteuil, une main tenant son menton, le coude sur un accoudoir, son fin visage attentionné tendu vers Jérôme. Son attitude met en valeur toutes ses formes, sa belle poitrine en suspension, sa taille marquée décrivant un S magnifique en prolongement du bassin, ses longues jambes croisées de côté et en partie découvertes par la légère robe noire moulante. Jérôme est fasciné par ce spectacle, il bande et entend plus la mélodie de la voix qui lui parle que les paroles prononcées. Vers onze heures, il se lève pour prendre congé, craignant d’être importun. C’est à ce moment que Françoise s’approche de lui. Il pense à une bise d’au revoir mais elle lui met une main sur l’épaule :



Leurs bouches se rejoignent, leurs mains s’affolent, un tourbillon puissant de désir s’empare d’eux, sevrés depuis trop longtemps. La courte robe se plisse sur la taille, les longues mains tirent sur la fermeture à glissière de la braguette. L’instant d’après, la tête blonde embouche le gourdin gonflé de l’homme qui renverse la tête et ferme les yeux de délice. Puis il la fait se relever, baisse la fine culotte de dentelle, une longue jambe se replie pour éliminer l’intruse qui reste accrochée à l’autre cheville. Sans presque d’effort, le dard puissant trouve son chemin sous la touffe blonde déjà détrempée de cyprine, les longs bras se referment derrière le cou et d’un sursaut les longues jambes quittent le sol pour s’enrouler autour des hanches du mâle. Il prend les fesses pommées à pleines mains et s’engage dans l’escalier…



— o-o-o-o-o-o-



Les deux filles en sont là de leurs supputations lorsqu’on sonne au portail. Martine bondit et se retrouve nez à nez avec une jeune fleuriste qui porte un énorme bouquet de roses rouges.



Le portail refermé, Martine a la délicatesse de donner le courrier à sa sœur et rentre installer les roses dans un vase. Mais elle ressort bien vite, tout excitée, en demandant :



Très chère Françoise,


Vous m’avez avec certitude offert la plus belle soirée de ma vie, et ces quelques roses ne sont qu’un piètre remerciement. Toute la journée, je me suis posé la question angoissante de savoir si ce serait la dernière ou s’il y aurait un lendemain. Par pitié, mettez fin à cette torture qui me rend fou, mais bien moins que de vous.


Jérôme



Elle monte dans sa chambre, s’étend sur le lit et compose le numéro de Jérôme. Sa voix la rassure et lui fait du bien. Elle le rassure aussi et les sentiments se lâchent, ouvrant les vannes aux mots d’amour passionnés. Insensiblement, sa main se porte sur son sexe puis cherche son chemin sous la culotte. Il sera temps demain, quand ils se retrouveront, d’envisager les choses qui fâchent ou peuvent fâcher.


Le lendemain, il y a encore des ateliers de travail entre profs, par niveaux. Françoise y participe, ils ne font que se saluer. Elle est magnifique dans sa petite robe d’été, légèrement transparente à contre-jour, permettant juste d’imaginer les longs fuseaux de ses jambes. Ils attendent sagement la pause méridienne, il n’y a plus de cantine et tout le monde sort pour deux bonnes heures. La porte soigneusement fermée à double tour, ils se jettent l’un sur l’autre comme des morts de faim. Jamais Jérôme n’aurait pu imaginer rien qu’un instant faire l’amour à cette superbe femme sur son bureau, et pourtant… Après l’assaut dévastateur, un tour aux toilettes leur permet de recouvrir une apparence à peu près convenable, si ce ne sont les blancs des yeux injectés de sang qui prendront quelques dizaines de minutes supplémentaires.



L’été tourne à la canicule. Jérôme souffre de la chaleur dans son logement mal isolé, dans son bureau également. Son seul bonheur, ce sont les visites fréquentes de Françoise.



Jérôme prend donc ses quartiers de canicule chez les deux sœurs. Ils essaient bien d’être discrets vis-à-vis de Martine mais les fenêtres ouvertes la nuit, canicule oblige, et les manifestations sonores du plaisir de Françoise rendent leurs efforts vains. Et la petite sœur a autant de valises sous les yeux, le matin, que la grande, preuve qu’elle a mis beaucoup d’énergie à partager les joies sexuelles de son aînée. Quand Jérôme est parti travailler, elle en fait souvent la remarque à sa sœur :



C’est vrai que, quand il est là, elle est changée du tout au tout, se dit Françoise. Elle est plus soignée, légèrement maquillée. Finis les shorts élimés et les débardeurs passés. Oubliées, les traditionnelles espadrilles éculées. Ce serait plutôt des petits vêtements sexy, des escarpins à talons avec les ongles faits. Françoise prend soudain conscience que sa petite sœur est aussi amoureuse de son mec. Normal en un sens, à force de vivre ensemble elles ont développé des goûts communs, pense-t-elle une fois le choc passé. Mais la chose la turlupine et elle se met à observer avec plus d’attention le comportement de sa sœur, oblitérant momentanément sa propre fascination pour son amoureux. Le jour où Martine fait le plus fort, c’est quand Jérôme revient avec le précieux sésame, son permis bateau. Lui aussi a fait fort, puisqu’il a passé en même temps le permis côtier avec l’option fluviale et le permis hauturier, ce qui lui donne le droit de piloter n’importe quel bateau n’importe où.



Françoise voit bien l’éclair d’admiration qui passe dans le regard de Jérôme, la frangine vient de marquer un gros point. Martine a le feu aux joues et l’œil brillant, minaudant de plus belle. Ces deux-là, il ne faudrait pas les laisser seuls trop longtemps. Ou alors… Une idée bizarre germe dans sa tête qu’elle repousse bien vite.


Le week-end, ils arpentent les pontons du port de plaisance, une liste en main. Ils ont déjà vu sans grand enthousiasme une dizaine de bateaux, pour la plupart des bateaux destinés à la pêche, sans véritable séduction. Soudain, Françoise tombe en arrêt :



C’est vrai qu’il est beau, même si quelques peintures et vernis ont besoin d’être rafraîchis. Très grand, plus de dix mètres, effilé, avec une jolie main courante en inox, bain de soleil à l’avant, vaste carré à l’arrière, vaste cabine dont on aperçoit les nombreux équipements, petite cuisine, double poste de pilotage, l’un abrité, l’autre en pont supérieur découvert, deux gros moteurs de cent soixante chevaux, beaucoup d’acajou dans la cabine. Certes, il est un peu plus vieux que les autres, d’où son prix, mais tellement plus beau. Jérôme a fait ses comptes. Entre le semi-rigide neuf, sa remorque et un bon moteur hors-bord de soixante chevaux, l’addition se monte à 30 000 euros, le montant de ses économies. Celui-ci est affiché à 26 000 à débattre, plus 5 000 euros d’anneau pour encore cinq ans. L’affaire est vite conclue, le tout pour 30 000 euros. Le bonheur des filles est sans égal. Elles investissent la place, frottent, astiquent, refont les housses usagées, rendent la cuisine et la petite douche opérationnelles, pendant que Jérôme consomme quelques pots de peinture blanche et bleue et quelques flacons de polish. Les moteurs ont été révisés et tournent rond, et puis deux moteurs c’est très rassurant, on ne risque jamais la panne totale. Le bateau est vraiment en très bon état et, malgré ses vingt-cinq ans, paraît neuf après ces rafraîchissements.


La première sortie est mémorable. L’anticyclone est toujours là, même si la canicule touche à sa fin en ces derniers jours d’août. La mer est parfaitement calme, le coefficient de marée au plus bas. Objectif, pique-nique aux Minquiers. Rude épreuve pour Jérôme et son peu d’expérience que cet archipel de centaines de redoutables îlots de granit. Mais il est confiant grâce au sonar du bateau. Ils doublent Chausey, croisant la navette bondée, et piquent à l’ouest vers l’archipel. Quelques instants de trac quand la côte disparaît à l’horizon, mais la présence encore visible de Chausey rassure un peu. En pleine confiance, les filles annoncent qu’elles vont se faire bronzer à l’avant. Jérôme domine la situation de son poste de pilotage élevé, tout le monde s’est enduit de crème solaire. Cependant, il a un coup au cœur quand il s’aperçoit que les deux louloutes se dorent la pilule intégralement nues. Son maillot se remplit soudain d’une poutre qu’il a du mal à contenir. Deux beautés pratiquement identiques, une touffe brune, une touffe blonde mais les mêmes poitrines généreuses et fermes, les mêmes hanches, les mêmes fesses charnues. Martine, avec ses dix centimètres de moins, paraît plus dodue et plus pulpeuse et il lui aurait bien également parlé du pays. Il essaie de se concentrer sur la navigation, le secteur étant particulièrement dangereux. Il y est presque parvenu quand Françoise vient le rejoindre par l’échelle de coupée.



Jérôme a l’impression de prendre un direct au plexus. Le temps de reprendre ses esprits, Françoise est déjà redescendue, hèle Martine et toutes deux s’engouffrent dans la cabine. Une sueur soudaine lui perle au front. Il s’est engagé dans la passe sud, balisée, il avise une langue de sable qui s’étire sur un haut-fond entre deux îlots, il s’en approche, coupe les moteurs quand la profondeur est faible et jette l’ancre. Il est presque en colère en pénétrant dans la cabine, mais comment voulez-vous être en colère quand deux beautés vous attendent lascives et nues sur la grande couchette.



Les cuisses sont ouvertes, offertes, la vulve gonflée et attirante, une main douce le branle et lui masse les couilles, Jérôme y fourre son groin et tête la liqueur acidulée de Martine qui se met à ronronner. Ce qui surprend le capitaine de cet étrange équipage, c’est la douceur de la peau. Celle de Françoise est déjà très douce, mais là, il croit se frotter à une peau de bébé. Autre surprise, l’attitude de sa maîtresse qui, d’habitude au langage si châtié, devient redoutablement égrillarde et semble s’exciter elle-même des énormités qu’elle prononce.



Elle a une main glissée par-derrière entre ses cuisses, pétrissant son mandrin, et l’autre entre ses propres cuisses qui caresse sa vulve. Jérôme finit par s’attabler vraiment, prenant les fesses de Martine à pleines mains pour mieux avoir accès à tout le sillon, du clitoris à l’anus. Sa langue fait merveille et en peu de temps, preuve de son désir intense, la jeune fille s’ébroue de contractions orgasmiques. Il remonte alors lentement jusqu’à ses seins qu’il suce et pétrit à souhait, puis poursuit son ascension jusqu’à la bouche offerte et leurs langues se mêlent. La main secourable fait le travail à sa place, frottant rudement le gland tout le long du sillon, le recouvrant de cyprine et de salive mêlées.



Il y a tout dans ces logorrhées de Françoise, son amour pour sa sœur, pour son amant, pour le sexe, et la folle excitation d’accompagner ce coït incongru. Elle plante le gland dilaté dans la grotte de sa sœur, lâche la grosse verge et pousse sur les fesses et les testicules. C’est un peu comme si elle baisait sa sœur par procuration, pense Jérôme, une sorte de jeu lesbien dont il serait le godemichet. Après tout, la situation pourrait être pire, d’autant que le vagin de Martine est délicieusement étroit, chaud et humide. Il la besogne délicatement d’abord, étirant l’étroit fourreau par ses mouvements de bassin, puis de plus en plus fort sous les encouragements salaces de Françoise. Quand la petite retourne contempler les étoiles, il ouvre l’écoutille transparente pour faire entrer un peu d’air, car malgré leur situation au-dessous de la surface, l’atmosphère de la cabine est torride. Puis il invite Martine à se mettre à quatre pattes au-dessus de sa sœur, tête-bêche, et entame une puissante levrette en invitant Françoise à titiller de sa langue le clitoris de Martine. Il connaît le bonheur de sentir ses testicules frotter le nez qui se tend pour permettre à la langue de lécher le petit bouton très excité et qui dérape de temps en temps sur son pénis. Quand vient l’étape ultime, bien prévenu que la jeune femme ne prenait pas de contraceptif, il attend le dernier moment pour sortir sa verge et l’enfourner aussitôt dans la bouche gourmande de Françoise qui avale goulûment les jets de sperme jusqu’à la dernière goutte. Peut-être que les sons se propagent loin dans l’eau, le hurlement d’extase de Martine et le rugissement de Jérôme, quoi qu’il en soit un couple de dauphins, visiblement très contents, fait un bond hors de l’eau à une dizaine de mètres du bateau, retombant dans un splash sonore et une gerbe d’eau.


Ils vont les rejoindre pour se rafraîchir et se régénérer, jouent un moment avec ces bêtes magnifiques d’agilité qui les frôlent, puis les mammifères marins partent plus loin et plus profond, à la recherche d’autres compagnons de jeu. Ils prennent une douche d’eau douce, déjeunent dans le carré confortable, apprécient autant les boissons fraîches du frigo que les cafés chauds sur le réchaud, jouent à faire la vaisselle, et retournent inventer quelques jeux érotiques à trois. La vie est merveilleuse en cet instant. Comme la marée descend depuis un bon moment, il faut penser à rentrer avant que l’entrée du port soit impraticable et Jérôme doit pousser les moteurs à fond. Le bateau se cabre et part comme une flèche dans le rugissement de ses trois cents chevaux, laissant derrière lui un profond sillage d’écume. Le vent fouette délicieusement les corps toujours nus, il faut enfiler des maillots à l’approche du port.


Si vous passez par un patelin normand non loin des îles Chausey et que, entre deux commerces, vous repérez deux piliers de granit portant un haut portail opaque, sachez qu’ils cachent la vie épanouie d’un trio. Vous les croiserez peut-être en ville promenant deux poussettes d’enfants nés le même jour à la maternité d’Avranches, pas des jumeaux mais à la fois des cousins et des frères. Si vous ne les croisez pas, ne cherchez pas, c’est qu’ils sont en mer sur un beau bateau blanc et bleu…