n° 20568 | Fiche technique | 10368 caractères | 10368Temps de lecture estimé : 6 mn | 08/11/21 |
Résumé: La vie est dure et n’épargne personne. Heureusement, de retour dans mon cocon, je me retrouve dans une bulle de douceur et de passion, accompagné de l’élue de mon cœur. | ||||
Critères: fh amour hsoumis fdomine cérébral voir exhib pied fmast massage caresses -fétiche | ||||
Auteur : L'Artiste (Un homme follement amoureux) Envoi mini-message |
Chers lectrices, chers lecteurs.
Ce court texte n’a pour seule vocation que de vous distraire, peut-être vous charmer, vous inspirer. Ne cherchez pas de scénario élaboré ni de twist final surprenant… écrire permet aussi de « seulement » retranscrire des sensations, des sentiments. Il ne s’agit que d’un moment de vie, la pellicule d’un moment intime plongé dans le bain révélateur afin de le graver à jamais dans ma mémoire et vous le partager.
Voici donc cette photo en hommage à la femme que j’aime et qui fait battre mon cœur.
Bonne lecture !
Et voilà que, n’attendant même pas de réponse, Sophia se retourne et me présente l’objet du litige. Son attitude ne prête apparemment pas à discussion… Je me rapproche.
Effleurant dans un premier temps tendrement ses épaules du bout des doigts, je plaque par la suite plus franchement les paumes de mes mains sur ses omoplates afin d’être un peu plus efficace. Mes pognes glissent, pétrissent et tapissent ; ma belle soupire et paraît satisfaite.
Effectivement, je ressens un nœud à l’endroit indiqué. M’y attardant, j’accentue doucement la pression. Mes yeux quant à eux caressent, ils embrassent et se délectent de ce corps, de ces courbes si sensuelles et délicieuses. Hymne de beauté à mon cœur, son enveloppe charnelle tant chérie alimente la passion, chassant la fatigue qui, s’évanouissant, cède la place à un ardent désir.
Les paupières closes, elle savoure, déguste et apprécie indéniablement mon ouvrage apparemment bénéfique et salvateur. Redoublant donc d’efforts pour la satisfaire, mes mains glissent fatalement sur l’épiderme pour en arriver à flatter l’adorable cambrure de ses reins.
Malgré tout, Sophia se retourne pour me faire face. Nue, elle est sublime. Même après plus de vingt ans à respirer son air, la voir ainsi si impudiquement exposée à mes yeux envieux m’émeut et me procure une irrésistible envie de la dévorer. Je la désire, mais elle m’intimide.
Son regard devient plus perçant. Ne sachant pas trop comment réagir, j’attends impatiemment la suite qu’elle jugera opportun de donner.
Tendrement, docilement mais amoureusement, je me saisis donc de cette offrande malgré tout si sensuelle. Un sourire radieux ne quitte plus son visage. Elle semble ravie et, incontestablement, savoure. Alors que mes doigts contournent le fin écueil formé par la cheville, surfent sur la vertigineuse déferlante de sa voûte plantaire, effleurent et malaxent un à un chaque orteil… je la sens frémir.
Son pied se tend en ma direction. Accentuant la pression de mon massage, un tout autre trésor m’hypnotise pourtant, luisant de plaisir. D’une main assurée, tout en dégustant mon ouvrage, Sophia entreprend de se caresser et agace déjà précautionneusement le pistil de sa fleur qui éclot. Qu’elle est belle… tout simplement ma-gni-fique !
Alliant le geste à la parole, son pied se tend plus franchement en ma direction, frôlant la fine peau de mes lèvres du bout des ongles. Mon cœur s’emballe. Mon sexe se gonfle, palpite, se gorge de sang et se dresse tel un totem, trahissant malgré moi la soif qui m’envahit alors que l’antre chaud et luisant de ma belle engloutit déjà voracement une de ses phalanges.
Du bout de la langue, j’effleure un orteil. Elle soupire. Je faufile alors ma lippe plus franchement entre chacun d’entre eux… Non, rien ne s’avère à mon sens plus érotique que les pieds entretenus d’une femme. Les siens – fins et si doux – se tendent et ondulent maintenant entre mes lèvres, ils se contractent dans ma bouche, je les adore, je les mordille. Chacun de leurs mouvements, chacune de leurs réactions intensifie mon excitation et en rajoute à ma ferveur.
Jonglant de l’un à l’autre, mes attentions timides du début se transforment en une dégustation goulue et affamée. Je les lèche et les suce désormais sans aucune retenue. J’aspire, lape et me délecte de ce symbole, à mes yeux et à mon cœur, de tant de féminité. Ma Reine, elle, intensifie sa masturbation et le clapotis humide attestant du plaisir qu’elle éprouve fait écho dans la chambre au son de mes baisers.
Mon érection si vaillante commence à s’avérer douloureuse. Cette envoûtante sensation de bientôt exploser de bonheur – bien que délicieuse – survient évidemment trop prématurément. Je veux faire durer ce moment et savourer, encore. Mon vœu le plus cher serait de rester prosterné à ses pieds… demeurer sienne, dévoué et disponible pour exaucer à jamais ses moindres souhaits, ses moindres désirs.
C’est ainsi que je l’aime : femme fatale, amazone, prêtresse du plaisir et maîtresse du jeu. Je lui appartiens corps et âme ! Me sentir être l’instigateur de son bonheur et de son bien-être demeure sans conteste le sentiment qui me sied à ravir, alors, indubitablement, je bande.
Je lèche consciencieusement, passionnément, alors qu’elle, elle s’affaire à son activité somme toute pas si égoïste que ça.
Le rythme qu’elle impose à sa masturbation s’intensifie. Cambrée, la tête basculée en arrière, une main sur un sein qu’elle pétrit et l’autre sur son sexe qu’elle pénètre maintenant de deux doigts, elle part à la recherche du trésor enfoui aux confins de son ventre… et fatalement, elle le trouve.
Un spasme, elle se redresse en un râle lancinant – qu’elle est belle ! Un long gémissement… puis, en un soupir, elle s’affale, assouvie, chancelante, comblée, sur le lit. La jouissance semble salvatrice.
Un sourire, mélange de suffisance et de satisfaction. Ce rictus affiché en m’observant en rajoute à mon excitation. C’en est trop… Délaissant ses petons, je l’implore.
Ma déclaration paraît l’émouvoir. J’ai libéré sa jambe et alors qu’elle s’apprête à enfin me répondre, une douce caresse – ongles vernis contre peau fripée – se fait ressentir.
Je n’ai nullement besoin de confirmer que me voilà, pour mon plus grand plaisir, le sexe emprisonné, secoué et maltraité entre ses orteils qui écrasent mon gland gonflé et prêt à éclater. Il ne m’en faut pas plus, j’explose, intensément et abondamment. Par saccades successives, j’expulse de mes entrailles le désir contenu depuis maintenant bien trop longtemps et de nombreuses salves de lave chaude se répandent sur ses jambes.
Cela apparemment l’amuse. Elle sourit. Les yeux brillants d’un bleu transperçant de satisfaction, elle s’écrie :
Repointant alors son pied en ma direction, elle me propose :
Pris d’effroi, je doute de son sérieux. L’excitation étant un peu retombée avec la jouissance, cette perspective qui dans le feu de l’action m’aurait ravi d’un coup me dégoûte. Me sentant piégé, dans un élan d’orgueil j’essaie de me soustraire à cette suggestion.
Le ton employé se fait plus mielleux… son regard deviendrait presque implorant.
Elle m’attendrit, n’ayant pas la force de la contredire, j’approche ma bouche de la semence souillant ses orteils et maculant ses pieds. Ma langue s’y risque brièvement… cela ne brûle pourtant pas ! Ma reine quant à elle, radieuse, semble attendre, fascinée. Un large sourire ne quittant plus son visage, elle m’encourage :
J’accentue ma léchouille ! Le goût âpre de ma semence déjà tiédie dans un premier temps me dégoûte… un court instant seulement, je finis par m’en délecter et savourer. Acte ô combien symbolique : embrasser les pieds de Mon Ange, maculés du plaisir qu’ils m’ont procuré.
Les traces de mon forfait enfin disparues, d’un bref coup d’œil, je tente de décrypter les pensées de ma belle. Elle rayonne. Je lui dépose un baiser sur la cuisse avant de m’y blottir, elle me caresse tendrement la tête. Ma Reine, reconnaissante, m’enveloppe de douceurs et semble comblée.
Et mince, la trique me reprend…