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Temps de lecture estimé : 18 mn
08/11/21
Résumé:  Même si je ne suis pas un pur biker, j’en donne largement l’illusion quand je me balade à la cool sur ma moto toute rutilante.
Critères:  fh inconnu plage voir exhib caresses pénétratio fsodo moto
Auteur : Patrik  (Carpe diem diemque)            Envoi mini-message
Mer, Mob et Meuf


Juste une petite histoire… Bonne lecture : )









Une petite crique



Même si je ne suis pas un pur biker, j’en donne largement l’illusion quand je me balade à la cool sur ma moto toute rutilante. On pourrait me croire sorti d’une série télé des années 90, genre « Le Rebelle », d’autant que j’ai un petit air de Lorenzo Lamas avec mes longs cheveux et le fait que je ne suis pas moche, sans oublier bien sûr l’accessoire principal : une Harley.


Ça, c’était pour planter le décor.


Mais contrairement à la série, je n’ai aucun (faux) crime sur le dos, je suis juste un technicien de maintenance dans un groupe mondialement connu, toujours célibataire (moi, pas le groupe), ce qui me convient fort bien, car j’estime que je n’ai pas encore l’âge de me caser. J’aviserai quand j’aurai dépassé le demi-siècle, et ce n’est pas certain.



J’aime m’offrir des voyages impromptus en moto. Aujourd’hui, je me balade sur la côte, avec l’intention de m’offrir une petite baignade dans les flots azurés. Je suis en train de circuler sur un sentier qui zigzague parmi les rochers et la végétation. Grâce à Paulo, un de mes bons potes, je sais qu’au bout de ce chemin existe une petite crique peu connue, et donc sans trop de touristes, voire même aucun. En effet, cette voie rocailleuse a de quoi dégoûter la plupart des personnes normalement constituées par sa longueur et ses dénivelés, d’autant que c’est impraticable en quatre roues, vu la largeur. Quant à la marche à pied, c’est un gros mot pour bien des personnes !


Au bout d’un certain temps, c’est avec grand plaisir que je vois surgir la petite crique. J’ai failli rebrousser chemin au moins trois ou quatre fois. Mais je me suis dit que si Paulo avait réussi à aller jusqu’au bout, moi aussi, je devrais y arriver. Quoique mon pote est quand même bien barré !



Content d’être enfin arrivé, je gare ma Harley près d’un petit scooter tout rose, customisé avec plein d’étoiles et quelques licornes. Je me demande à qui peut bien appartenir ce machin si déplacé à deux roues. Plus bas, au lointain, on dirait qu’il y a quelqu’un dans l’eau, mais le soleil m’empêche de voir. Peu importe, sur un tel scooter, on ne peut mettre que deux personnes, et encore. Donc au pire, nous serons trois dans cette crique isolée, ce qui me convient.


Je descends un petit chemin abrupt, puis j’arrive rapidement sur une petite plage. Sur ma droite, une serviette avec une grande licorne qui me regarde de ses grands yeux aux mille étoiles, et un sac tout rose. Pas de doute, la personne du scooter est bien présente, et je crois que c’est cette femme qui est dans l’eau en train de jouer avec les vagues.



C’est indéniable : visible de dos, elle exhibe un popotin bien charnu, avec une longue queue de cheval qui dégouline jusqu’au creux de ses reins. Elle me dépasse pour la longueur des cheveux, c’est indubitable. Cette jeune femme évoque les beautés peintes de Rubens, celles qui sont très éloignées des anorexiques qui peuplent les pages glacées des magazines. Comme elles, mon inconnue à la licorne est un peu blondinette, version « châtain très clair ». Je suis même un peu étonné qu’elle n’ait pas la chevelure toute rose !


Bien qu’elle se soit retournée au moins une fois, elle ne semble pas se soucier de ma présence. Elle continue de batifoler dans l’eau, projetant de grandes gerbes autour d’elle. Elle s’offre même le luxe de se pencher plusieurs fois, mettant bien en valeur un séant que je qualifie d’enfer, un de ceux comme j’aime. Je reconnais avoir un faible pour les fesses des femmes…


Puisque Madame est nue et que visiblement ma présence ne la gêne pas, moi non plus, je ne vais pas me gêner. J’ôte tous mes vêtements, y compris mon slip dans lequel mon cinquième membre commençait à être sérieusement à l’étroit, car la donzelle m’excite un tantinet.


Puis, je m’avance posément vers les vagues écumantes.


Durant ce temps, la fana des licornes continue son petit jeu aquatique. Quand j’arrive à sa hauteur, ayant pris soin de mettre quelques mètres entre nous pour ne pas l’effrayer, l’océanide amatrice m’adresse un mignon sourire de connivence. Je constate avec plaisir que l’avant de la demoiselle est à la hauteur de son arrière, ou plus précisément de son derrière. Ses seins en forme de poire sont bien accrochés et ballottent joyeusement au gré de ses mouvements. Son ventre blanc est joliment arrondi, ni trop, ni pas assez, et plus bas, une petite touffe détrempée s’accroche entre ses jambes ruisselantes.


Comme j’ignore la nationalité de cette naïade et que je suis poli, accompagné d’un petit signe de la main, je lui lance un joyeux :



Continuant à jouer avec les vagues, elle me répond sur le même ton :



J’ai connu mieux comme entrée en matière, mais au moins, elle ne m’a pas envoyé bouler, ce qui est déjà une très bonne chose. Je constate qu’elle louche furtivement vers le bas de mon ventre, l’écume ne cachant pas complètement que je suis en pleine forme.


Alors que je cherche un bon mot pour lancer correctement la conversation, elle me devance :



Ah, il est assez rare qu’une femme s’y connaisse un peu dans le domaine. M’approchant un peu d’elle, je lui demande :



Elle s’en étonne un peu :



Elle pouffe discrètement de rire. Je continue sur ma lancée :



Elle continue de s’amuser avec les vagues, j’en profite pour la zieuter de haut en bas, et d’admirer toutes ses courbes pleines. Je n’ai jamais été fan des femmes rachitiques, sans toutefois verser dans le débordement forcené des chairs. Je les aime pulpeuses, j’adore me vautrer, palper, masser, malaxer, et j’en passe. Mon côté tactile et manuel…




Faire plus ample connaissance



Soudain, une vague plus puissante manque de la faire chuter. En un bond, je la rattrape in extremis par le bras. Je l’aide à se rétablir, à camper fermement sur ses deux pieds. J’en profite au passage pour mieux contempler son anatomie, ce qui ne m’aide pas beaucoup à débander.



Je me positionne juste derrière elle, évitant que le bout de ma verge vienne cogner contre ses fesses ou le bas de ses lombes. Je constate que ses cheveux sont retenus par un bijou en bronze. Nous commençons à discuter de tout et de rien. Elle se retourne souvent, me faisant contempler ses deux facettes, ainsi que ses seins fort fermes. Une autre vague la bouscule, je la rattrape par les épaules, mais je ne peux empêcher ma verge de frotter fugacement sur elle. Néanmoins, Noémie ne dit rien à ce sujet.

Nous sommes à présent passés au tutoiement, c’est plus simple. Parfois une autre vague la déséquilibre, je la maintiens par la taille ou parfois par les hanches.


À présent, mes mains restent rivées sur ses hanches, Noémie ne proteste pas, elle fait comme si de rien n’était. Soudain, à ma grande surprise, elle se laisse aller contre moi, son dos sur mon torse :



Je sais, le nom de cette ville et mon prénom sont étrangement proches. C’est fou qu’on ait pu me charrier avec ça. Mais ce n’est pas le souci du jour, avec cette fille un peu trop aguichante. J’essaye de rester zen, sachant que mon sexe est maintenant entre sa peau et la mienne. Innocemment, elle demande :



Mes mains glissent vers son ventre qu’elle a fort doux. Noémie poursuit son questionnaire :



Tournant momentanément la tête vers moi, elle me regarde avec de grands yeux ronds :



Je tripote sensuellement ses magnifiques seins pour appuyer mon propos :



Je joue avec ses tétons bien érigés. Elle se met à sourire franchement :



Et pour appuyer son propos, indécente et joueuse, elle frotte ses fesses charnelles contre ma verge toujours bien raide. Je prends ça pour un feu vert pour la suite des événements.




Sex on the sea



Quasiment en train de danser sur place, elle se tortille carrément autour de mon bout bien enflé, et elle y va de bon cœur. Je suis très heureux de la tournure des événements, et je me laisse faire, tout en continuant de la câliner parmi les vagues qui déferlent autour de nous.


Ce qui devait arriver arriva. Elle s’exclame :



Tout heureux, je soupire :



Oh qu’il est bon qu’avoir le sommet rond de sa verge, enfoui dans de sombres profondeurs avenantes ! Je me demande ce que je dois faire. M’excuser ? En profiter ? Alors que je tergiverse sur la suite à donner, Noémie tranche pour moi :



Elle remue un peu plus autour de ma verge légèrement entrée en elle :



Saisissant pleinement ses seins, je me presse un peu plus contre elle. Sans forcer plus bas, je me frotte contre son dos, tout en pelotant ses mignons lolos. Après quelques frottis-frottas, elle me demande :



Inutile de me le dire deux fois ! Ses seins bien captifs entre mes mains avides, je donne un bon coup de reins entre les fesses rebondies et offertes de mon ondine. La moitié de ma tige s’enfonce dans un sombre tunnel accueillant et chaud. Je plonge ma bouche dans le creux de son cou salé pour commencer à la dévorer. Elle glousse de satisfaction. Une de mes mains quitte un sein pour venir caresser son ventre rondouillet, puis elle s’en va s’égarer plus bas.


Toujours empalée sur mon sexe rivé en elle, Noémie commence à gémir doucement, tandis que mes doigts s’agitent autour de son clitoris sensible. Sans complexe, elle tend ses fesses pour que je l’entreprenne mieux encore. J’adore ce genre de femme, celles qui ne boudent pas leur plaisir, même avec un inconnu.



Elle respire de plus en plus fort, son corps se cambre, ondule, ma tige bien au chaud en elle. Noémie possède un corps d’enfer, des seins très agréables à peloter, un ventre mignonnement rondouillet et une chatounette très accueillante pour les doigts (et pas que). De plus, la donzelle est fort libérée, que demander de plus ?


Dans mon échelle des valeurs, vaut mieux une bonne salope qu’une vierge sainte (évitons les blasphèmes, l’époque étant assez woke pour un oui ou pour un non). Ce n’est pas un sentiment très chrétien, mais actuellement, c’est le cadet de mes soucis, j’ai autre chose de plus agréable à mener, à condition de ne pas céder trop vite ! Car cette bougresse ondule royalement sur mon pieu bien rivé en elle, et c’est très efficace, trop même ! Ou bien, c’est inné chez elle ; ou bien, c’est le fruit d’une certaine expérience en la matière !


Ou les deux…


Heureusement pour moi, mes doigts s’activent sensuellement autour de son petit bouton rose, et je sens que le barrage va bientôt céder, que les grandes eaux vont jaillir.



Le barrage vient de céder. Bouche ouverte, visage tendu vers le ciel, son corps encastré contre le mien, elle se tortille autour de mes doigts et de ma verge douloureuse à force de me retenir, je sens que je ne vais pas résister bien longtemps !



Je bascule en mode automatique, mes doigts la tripatouillant toujours aussi allégrement. Je fais un dernier effort pour ne pas me laisser aller, mais c’est peine perdue : moi aussi, j’ai trop envie de libérer les grandes eaux !



Éjaculant de tout mon saoul, je la pistonne pour mieux envoyer mes salves dans ses profondeurs les plus intimes et sombres. Je constate avec plaisir que je coulisse aisément en elle, et ce, sans lubrifiant. Oui, cette pulpeuse donzelle doit avoir une certaine expérience dans le contrôle de ses entrées-sorties…


Sea, sex and sun, la parfaite illustration !


Si j’avais su, je serais venu bien plus tôt dans cette crique !


Puis je perds le fil de temps, trop occuper à jouir dans ce corps charnel.




Sand, sex and sun



Respirant fortement, elle se détend peu à peu, son dos mouillé contre mon torse, mes larges bras enserrant sa taille et son ventre pour l’empêcher de sombrer dans l’eau. Mon sexe avachi ressort peu à peu du chaud tunnel où il était resté niché.

Peu après, elle pousse un long soupir. J’en profite pour lui demander :



C’est un échange assez banal, mais je n’ai jamais été un grand orateur. Je suis plutôt un homme d’action, un manuel, pas un philosophe qui se meut dans les hautes sphères éthérées. Mais j’ai quand même du vocabulaire.


Après quelques secondes de silence, Noémie prend la parole :



Je l’embrasse à nouveau dans le cou, sans oublier de la peloter avidement, ce qui l’amuse beaucoup. Incidemment, je lui demande :



Je regarde mieux sa chevelure :



La nymphette sait visiblement se défendre. Je continue de la caresser, de la câliner, tandis que les vagues déferlent autour de nous. Ma verge se redresse déjà, et Noémie en a parfaitement conscience puisqu’elle s’amuse à la prendre en main pour jouer avec. Baiser dans la mer, comme les poissons le font depuis des millions d’années, c’est finalement très excitant, même si le pouvoir corrosif du sel n’est pas à négliger.


Après quelques nouvelles agaceries parmi les vagues, elle me propose :



Aussitôt, je la soulève dans mes bras, elle se met à rire, puis je file dare-dare vers la plage avec mon précieux cadeau maritime.


Seuls dans cette crique, allongés sur la serviette à licorne, nos corps affamés sont noués l’un à l’autre, nos bouches voraces dévorant à tout va, nos jambes et nos bras entremêlés. Je n’ai jamais été un grand fan des baises tièdes. Quand je fais l’amour, je prends et je donne sans compter. Ma partenaire du jour semble appliquer les mêmes principes que moi, ce qui m’arrange. Même si nous sommes en bord de mer, je n’apprécie pas trop les étoiles de mer en mode princesse inactive…


Je suis en train de la pistonner joyeusement, bien calé entre ses cuisses largement ouvertes. Noémie accompagne chacun de mes coups de reins par un mouvement de bassin, cherchant à m’accueillir en elle encore plus loin, plus profondément. Sans oublier ses doigts qui s’agrippent à moi pour mieux me retenir. Encore heureux qu’elle ait les ongles courts, sinon je serais lacéré !


J’aime ce genre de femme, celles qui s’offrent, qui font vraiment l’amour, sans chichi, toutes en dons.



Elle ne se lance pas dans de grandes phrases alambiquées, mais elle y met du cœur à l’ouvrage ! Elle décolle plusieurs fois vers le nirvana et moi aussi ! Plusieurs fois, j’ai eu l’immense plaisir de me déverser en elle, inondant ses entrailles. C’est trop bon d’éjaculer sans capote ! Je suis même étonné des réserves de sperme que je possède en moi, mais c’est tant mieux !




Sunset on the sea



Allongés sur la serviette à la licorne, nous nous faisons face. Ma main la caresse délicatement. Elle se laisse faire tout en souriant, tandis que nous discutons de nous deux, de nos métiers, de nos passions. Au lointain, le soleil darde ses rayons sur nous. Elle balade ses doigts sur mon torse et annonce :



Je me disais aussi que c’était trop beau. Mais est-ce vraiment un souci ? Je le dis à ma façon :



Elle essaye un autre angle d’attaque :



Je me mets à rire :



À la suite de cette réponse, elle se rapproche un peu de moi. Mon sexe, qui a repris de la vigueur, vient cogner contre son ventre. Son visage près du mien, elle me demande en toute simplicité :



Je me surprends à répondre :



Elle se contente de sourire, puis elle dit d’un air léger :



Je le sais, elle me l’a déjà dit. Pourquoi s’offre-t-elle ainsi à un inconnu, même si c’est moi ? Une femme insatisfaite sur le plan sexuel ? Une dévoreuse d’homme ? Ou simplement une femme qui a eu envie de vivre une fugace aventure ?


Je réponds plus ou moins la même chose que tout à l’heure :



C’est bon à savoir. Elle ajoute d’un air mutin :



Pour toute réponse, elle dépose un petit baiser sur mes lèvres.


Même si je ne suis pas revenu au meilleur de ma forme, je réponds fougueusement à son baiser, avec la ferme intention de profiter à nouveau ignoblement de ses formes et de ses courbes. Plaquée contre son corps si voluptueux, je me laisse emporter par la vague de désir qui s’empare de moi.


Après bien des baisers et des caresses, Noémie murmure :



À peine Noémie est-elle cul en buse que je positionne derrière elle, le sexe bien raide et pointé, fermement décidé à profiter tout de suite, sans préliminaire, complètement mû par un désir totalement primaire. Je trouve tout de suite la bonne entrée et le bon angle.



Un double cri, pour elle comme pour moi.


Je pose possessivement mes mains avides sur les hanches offertes de ma femme, puis avec un cri proche d’une éructation, je commence tout de suite à pistonner son antre de bon cœur, comme si ma vie en dépendait.



Visiblement, Noémie adore être prise avec un peu de fermeté, ce qui me va parfaitement. J’adore chevaucher les motos ainsi que les femmes. J’adore aussi coulisser de tout mon long en elle comme une bête, me laissant glisser sur la pente de la débauche et de la luxure. Faire l’amour à la courtoise, ce n’est pas vraiment mon truc. Je préfère nettement les corps-à-corps torrides, comme maintenant.


Oh que cette femme me rend fou, j’ai trop envie de la posséder, de l’avoir que pour moi. Ce n’est pas la première fois que je désire une fille, mais aujourd’hui, c’est nettement l’étage du dessus !



Un cri bref et étranglé. La bouche béante, le nez au plafond, les yeux révulsés, je suis en train de jouir par petites secousses. Le haut de mon corps est figé, statufié, blanc comme du marbre. Le temps est suspendu, je suis statufié. Je constate aussi que ma jouissance vide mon cerveau. Une vieille plaisanterie dit que les hommes ne peuvent pas irriguer en même temps le cerveau et remplir les corps caverneux et spongieux de la verge.


Dans un épais brouillard blanc, planant là-haut, j’entends Noémie jouir, son corps assailli de multiples tremblements.


Quelque temps après, vidé, épuisé, je me retire à regret de ce corps si voluptueux, puis je m’affale sur le dos, juste à côté de Noémie qui s’écroule aussitôt. À moitié ensommeillé, affaibli, je la capture aussitôt dans mes bras.


Le soleil décline petit à petit, les heures ont défilé comme des minutes. Soudain, d’une main, tout en restant collée à moi, Noémie fouille son sac et en extirpe son téléphone :



Aussitôt, elle s’arrache de mon étreinte pour se lever d’un bond.



Elle s’habille, revêtant une robe d’été verte. Je me relève à mon tour, puis je m’habille. Ce faisant, j’aime deviner ses formes sous le tissu. Elle replie sa serviette qu’elle met dans son sac. Puis me prenant la main, elle se dirige vers le fond de la crique pour rejoindre son scooter. Arrivée à mi-chemin, elle philosophe :



Elle sourit mais continue de grimper la pente. Quelques instants plus tard, elle ajuste son casque camouflant une bonne partie de sa chevelure :



La distance ne me fait pas peur, j’ai parcouru souvent bien plus de kilomètres pour une finalité moins heureuse qu’aujourd’hui. Je souris :



Cette femme m’intéresse, et je ne tiens pas à ce qu’elle me passe sous le nez. Peut-être que je me leurre à son sujet, mais pendant que j’y suis, il convient de vérifier si c’est du lard ou du cochon, comme on dit. C’est bien la première fois que j’ai un tel coup de cœur lors d’une aventure de passage. Et je sens que je suis prêt à renier certains de mes fondamentaux, il n’y a que les imbéciles qui ne changent pas d’avis. J’ai l’impression confuse que Noémie est d’un autre calibre, et je tiens à vérifier ce sentiment diffus. Je préfère avoir des remords d’en avoir trop fait que des regrets d’avoir laissé passer ma chance.


On ne sait jamais de quoi l’avenir est fait, mais qui ne tente rien n’a rien, n’est-ce pas ?



Un dernier bisou, puis je regarde son petit scooter rose s’éloigner jusqu’à devenir minuscule. Je ressens une grande impression de vide, dont je ne suis pas coutumier.


J’ai gravé dans ma mémoire sa plaque minéralogique et je connais aussi son métier, je suppose qu’elle ne m’a pas menti à ce sujet. Ce n’est pas bien le diable si je n’arrive pas à la rencontrer prochainement par « inadvertance », et j’espère peser de tout mon poids pour la faire craquer et l’avoir rien qu’à moi. Quand on pense avoir trouvé la bonne personne, il serait totalement stupide de la laisser filer.


Mais comme Noémie l’a si bien dit : n’allons pas trop vite.