n° 20572 | Fiche technique | 40059 caractères | 40059Temps de lecture estimé : 24 mn | 10/11/21 |
Résumé: Canada, Maroc ou Normandie, tout le monde a son "rêve d’ailleurs"... | ||||
Critères: fh amour pénétratio | ||||
Auteur : Roy Suffer (Vieil épicurien) Envoi mini-message |
Dimanche 30 juillet, 18 heures. Je loche sur mon canapé ouvrant vaguement un œil sur un mauvais chanteur se croyant bon en essayant d’imiter Monsieur Brel. Mais non mon gars, tu n’as ni la voix ni le feu sacré qui le faisait vomir avant chaque entrée en scène. Téléphone… et merde ! Pas envie d’être dérangé, j’ai fini de bosser depuis vendredi soir et je n’en suis toujours pas remis. Quelle pression ces dates butoirs pour les Conseils Régionaux ! Mais c’est ça ou pas de boulot l’an prochain.
Putain, bien ma veine. Suis pas lavé, pas rasé, maison en vrac et cette mignonne qui se pointe dans une demi-heure. Coup d’œil dans le miroir, tant pis je garde la barbe de deux jours. Vite sous la douche. Du coup, ça réveille et je restaure un semblant d’ordre dans la maison. Je finis de remplir le lave-vaisselle quand sa bagnole pénètre dans l’allée. Ma baraque, c’était celle de mes parents. Ils me l’ont refilée quand je venais de divorcer en perdant gros, ils étaient fraîchement retraités et sont partis en Normandie, là où l’on passait les vacances quand j’étais môme. Et puis soudain, un couple d’amis les a convaincus de partir avec eux au Maroc : construction pas chère, vie pas chère, soleil permanent. Rêve d’ailleurs. Fasse qu’ils y soient heureux, j’irai les voir un de ces quatre.
En attendant, la belle Christelle sonne à mon huis. Canon la nénette dans son petit tailleur de toile blanc cassé ! Encore plus quand je la débarrasse de sa veste. Elle a une sorte de petit pull léger en coton perlé gris, légèrement brillant, à grosses mailles qui laissent apercevoir sa peau et… les aréoles rose sombre de ses seins. Ban-dante ! Je suis un brin étonné, car d’habitude c’est plutôt jean et sweat, même un vieux duffle-coat en hiver, souvenir de sa période d’étudiante. Bref, la fille qui ne mise habituellement pas un kopeck sur son apparence, mais qui possède en revanche une sorte de beauté intérieure qui la rend rayonnante, gaie, souriante. Pas le cas aujourd’hui, elle compense par des fringues attirantes. Mais stop, c’est la nana de mon copain Cédric.
Tout en pelant les tomates, je la reluque de temps en temps. C’est vraiment une jolie petite femme malgré ses grandes lunettes rectangulaires. Un petit nez retroussé, une petite bouche en cœur, apparemment pas de maquillage, coiffure au carré assez courte d’une tignasse foncée très dense, et surtout un petit popotin tout rond et pommé à souhait. C’est le cas également de ses jambes, mollets bien galbés et cuisses gonflant bien la jupe étroite vers l’avant. C’est du charnu, du solide.
Elle est active, vive, vivante et se débrouille pour trouver tout ce qu’il faut. On se fait un tête-à-tête très agréable. Après l’apéro et deux verres de rosé, elle devient plus volubile, ce qui est nouveau pour moi. Précédemment, Cédric occupait tout l’espace sonore, elle ne faisait qu’acquiescer ou lancer quelques remarques. Nous parlons d’un peu tout, elle a de la conversation et un bon sens paysan qu’elle revendique, étant fille d’agriculteurs. Ça l’ennuyait un peu de partir au Québec, si loin de ses parents, notamment parce qu’elle faisait la compta de l’exploitation. Mais il faut faire des choix, le sien c’était Cédric, peut-être n’avait-elle pas misé sur le bon cheval.
Cédric, je l’ai connu quand j’étais jeune formateur. J’avais vingt-cinq ans, il en avait dix-huit, sorti du parcours scolaire obligatoire sans diplôme et sans boulot, il traînait la galère depuis deux ans. Un stage, c’était pour lui l’occasion de se faire un peu de pognon sans se fatiguer, mais il n’en attendait rien. On s’était sévèrement frité au début, il ne voulait pas quitter sa casquette et je voulais l’y contraindre par principe de politesse et de respect. Ça s’est terminé dans mon bureau où je l’ai laissé seul devant mon ordi avec des tests de positionnement et une série d’exercices en ligne. Quand je suis revenu de m’occuper des autres stagiaires, il jouait. J’ai encore gueulé mais sans s’arrêter de jouer il m’a désigné le bac de l’imprimante. La pile de feuilles montrait qu’il avait tout fait et tout réussi en moins d’une matinée, quand la plupart mettent trois jours à faire la même chose. J’étais épataté ! Là, je l’ai vraiment pris en main personnellement, « coaché » comme on dirait aujourd’hui. En un an et demi, il est devenu un brillant développeur de sites web, embauché par une grosse boîte et bien payé. C’est là qu’il a rencontré Christelle, la comptable, parce qu’il avait fait des « sonneries » dans ses frais de déplacement. Ils se sont mis ensemble, joli petit couple, et il a toujours gardé pour moi une sorte de dévotion reconnaissante. Quand j’ai divorcé, c’est le seul couple qui ait continué à me fréquenter régulièrement. Et puis voilà qu’au bout de cinq ans il lui prend de vouloir gagner plus et vivre mieux dans le Nouveau Monde, rêve d’ailleurs lui aussi.
Elle s’absente un instant pour aller « se rafraîchir », comme l’on dit quand on ne veut pas dire « je vais pisser ». J’en profite pour envoyer un mail à Cédric avec mon mobile.
La réponse ne tarde pas, je termine de la lire en allant nous chercher des glaces pour terminer ce petit dîner improvisé. J’en ai les mains moites et le cœur contracté :
Ma pomme d’Adam a triplé de volume quand je reviens avec nos glaces café-chocolat parsemées d’éclats de noisettes. J’aurais trouvé n’importe quel prétexte pour avoir le temps de reprendre mon calme.
Avant même de rapporter la bouteille et deux mini-verres, la première lampée au goulot est pour moi. Vache ! C’est fort mais c’est ce qu’il me fallait. La nuit tombe, j’allume deux photophores, de grosses bougies dans des vases de verre posés sur la table. Ses yeux pétillent d’intelligence et de malice. La pauvrette qui ne se doute de rien. Mais comment lui annoncer ça ? Il est chié le Cédric ! L’urgent est de remettre à plus tard ce que tu ne peux pas faire le jour même, il faut d’abord réfléchir, pensé-je in petto. Et Christelle qui revient en boucle sur sa situation :
Avec promptitude et vivacité, elle débarrasse la table en un tournemain et fait tourner le lave-vaisselle. J’éteins les photophores et je ferme les volets roulants. Puis je lui présente sa veste qu’elle enfile, mais elle se retourne, le regard bizarre et la voix enrouée.
Mes dernières protestations s’étouffent dans le baiser qu’elle m’octroie d’autorité. Avoir ce petit bijou collé contre soi, ses petits seins drus perforant ma poitrine, sa main sur ma nuque, l’autre descendant sur la bosse de mon pantalon, je rends les armes. Qu’il était bienvenu ce texto il y a moins d’une heure ! Je n’ai même pas à me torturer vis-à-vis de mon ami. L’effeuillage commence sur place et se termine dans la chambre, pas très en ordre. Mais que le lit ne soit pas fait ne nous dérange guère, nous sommes là pour le ravager. Quel sublime petit corps fait au moule, taille bien prise, hanches et fesses bien rondes, jambes musclées et surtout une peau… mais une peau, blanche, douce, infiniment douce ! Une vraie peau de bébé quasi impalpable tant elle est douce. Je la bisoute, la lèche de A à Z, tétant ses seins arrogants, ce qui lui tire de longs soupirs.
Mais quand ma bouche s’enfonce entre ses cuisses pour butiner sa vulve déjà gonflée, j’ai la surprise de la sentir partir en vrille une première fois. Jamais je n’avais connu femme aussi sensible et prompte au plaisir. En insistant pour laper son jus délicieux et rendre hommage au mini-gland, c’est rebelote. Elle respire comme un soufflet de forge, râlant à chaque expiration. Quand mon goupillon se glisse dans sa chapelle d’amour, la belle s’agrippe à moi des quatre membres avec une sorte d’apnée cataleptique. Et puis les tétanies se reproduisent à l’envie, surtout quand je me mets à piler le mil dans son mortier en passant mes bras sous ses jambes, ce qui lui fait lever le bassin. Tout mon poids dans mon pilon. Elle hoquette, râle et exulte, ne reprenant souffle que lorsque je change de position. C’est dopant une petite femme aussi réactive, au moins on ne sue pas pour rien. Une jambe entre les miennes, l’autre repliée sur le côté, j’ai accès à ses seins, à son clitoris et à son anus et je ne m’en prive pas, toujours actif dans sa grotte d’amour qui émet un incessant clapotis. Elle se tord, supplie, hurle qu’elle n’en peut plus mais qu’elle en veut encore, partant à dame encore trois ou quatre fois. J’ai retenu mon plaisir jusque-là car je veux encore tenir son joli cul tout rond entre mes mains et l’embrocher jusqu’à y perdre ma semence. Oh le beau fessier qui m’est offert ! J’en profite à couilles retroussées, cramponné à ses hanches douces et tendres. Mazette, quel pied et quelle éjaculation ! J’en ai le bas-ventre comme retourné comme un doigt de gant. Je retombe sur elle, elle retombe sur le lit trempé, comme nous.
Reprise de souffle, je me lève jusqu’à la douche, l’eau va fumer tellement j’ai chaud. Elle me suit, les douches à l’italienne sont idéales pour ça. Je la pétris de nouveau avec le gel, sur sa peau déjà si douce j’ai l’impression de palper une savonnette. Je la savonne, elle me savonne, nous n’oublions aucun détail et le pommeau de douche finit par lui refiler un nouvel orgasme. Incroyable ! Nous allons nus jusqu’à la cuisine, une bière fraîche semble indispensable. Elle s’assoit sur mes genoux.
Elle apprend vite et bien. Mais avant d’inonder sa bouche, je l’arrête pour la faire venir à califourchon, nouvelle découverte. Nous poursuivons debout, elle est si légère, avant de la déposer à plat dos sur la table, ce qui me permet de poursuivre tout en titillant ses tétons ou son clitoris, à l’envie. À chaque nouvel orgasme, le blanc de ses yeux devient plus rouge. Comme il fait assez chaud à l’intérieur, nous décidons de transporter nos ébats sur la pelouse, au clair discret d’une lune montante. Elle peut tester le califourchon horizontal par lequel elle prend son plaisir à discrétion, et quand elle retombe repue sur ma poitrine j’agite mon bassin en « machine à coudre » lançant un index fureteur en exploration de son petit anus serré. Ça la rend folle et l’envoie encore une fois bien au-delà de la lune. La lune, sa lune… elle me fait encore envie, un si beau cul. Nous rentrons et je lui fais remettre ses escarpins à talons pour qu’elle soit plus à hauteur. La suite s’effectue debout dans le salon, en appui sur le canapé. Deux animaux en rut ! Heureusement que le sol est en carrelage et le sofa en cuir, ça se lave bien. Inutile de tenter un retour dans mon lit dévasté et détrempé, nous nous couchons épuisés à trois heures du matin dans la chambre d’amis.
Vers dix heures, j’ouvre un œil. Jambe ankylosée sous celle de Christelle qui couvre mon sexe de sa cuisse, bave sur mon épaule, son bras sur ma poitrine. C’est aussi délicieux que pénible. Je tente de m’extraire de sous elle sans la réveiller, peine perdue. Elle se dresse comme un diable hors de sa boîte :
Petit déjeuner tardif mais copieux.
Elle est excitée comme une puce sur un teckel, met les draps à laver, sort le matelas sur la fenêtre, passe l’aspirateur partout, une vraie tornade ne cessant de répéter :
À midi quarante-cinq, nous sommes sur le port. Moules-frites et Muscadet. Christelle adore et s’empiffre en regardant la marée monter, les bateaux reprendre leur équilibre. Puis nous allons rue de la Corniche, je m’arrête devant la maison, craignant sa réaction.
Elle s’extasie, partout. Pas tant pour la maison, somme toute d’un intérieur assez banal mais confortable, fait pour y vivre à l’année et pas seulement pour des vacances, mais surtout pour la vue, sur la côte, les falaises, les îles. Depuis la chambre surtout, point le plus élevé.
On a fait un tour de jardin aussi. Une entreprise d’insertion vient chaque mois tondre la pelouse et tailler les haies, mais il ne faut pas leur en demander plus. 2 000 mètres carrés, les grands-parents s’étaient gardé la plus belle parcelle, normal. En regardant attentivement, on voit une zone où l’herbe est plus verte et plus haute.
La petite tornade Christelle se met en route. En vingt-quatre heures, la bicoque resplendit comme un sou neuf. Cette fille est une perle, je n’y suis pas habitué. Rien ne la rebute, aucune tâche ne lui est rébarbative ; du moment qu’elle est active, « qu’elle sert à quelque chose » dit-elle, elle est contente. Et des activités, il y en a : balades à pied et à vélo, pêche à pied, visites touristiques, découverte des îles, baignades… Mais pour cette hyperactive, le paradoxe est qu’elle peut passer des heures, assise sur un fauteuil ou un transat, derrière une fenêtre ou sur la terrasse en contemplation du paysage si incroyablement changeant. Bien sûr, l’un ou l’autre n’empêchent pas de faire l’amour comme des morts de faim à toute heure du jour ou de la nuit. Cette gourmandise et cette promptitude au plaisir qui ne se dément pas, m’épatent vraiment et me ravissent. Elle devient rapidement une maîtresse accomplie, maîtrisant à la perfection et avec enthousiasme tout ce qui peut me donner du plaisir, et en prendre par la même occasion. Ces trois semaines passent à la vitesse de l’éclair dans une étonnante harmonie, comme si nous avions toujours vécu ensemble. Hélas, le boulot nous appelle l’un comme l’autre, juste le temps de déménager Christelle chez moi, ce qui la fait jubiler. Elle met toute son énergie à trouver de nouveaux locataires pour son appartement et y parvient sans difficulté, ce qui accélère la fin de son bail. C’est l’époque des mutations et un couple d’enseignants profite de l’aubaine en lui reprenant même quelques meubles. Elle est ravie, libérée complètement de ce poids financier.
Vivre ensemble en travaillant met un certain coup de frein à notre frénésie amoureuse qui ne peut plus s’exprimer pleinement que le week-end. Cependant, se retrouver le soir est pur bonheur et nous conduit souvent, avant toute chose, directement au lit, si toutefois nous avons le temps d’y arriver. Mais parfois, accablé de soucis et de problèmes, usé par des journées infernales, je trouve détente et repos en glissant juste mon sexe dans le sien, collé contre elle sur le côté, avant de sombrer dans le sommeil. Quelquefois, les seules palpitations de mon pénis immobile lui déclenchent un orgasme, d’autres fois elle s’aide d’un doigt agile pour y parvenir, mais le plus souvent nous nous endormons ainsi jusqu’à l’effroyable sonnerie du réveil. Le matin, je mets du temps à émerger et il est inutile de me demander quoi que ce soit avant un grand café. Christelle au contraire est debout en un éclair, immédiatement opérationnelle, gaie, en forme perpétuelle mais respecte ma torpeur. Je crois que j’en suis irrémédiablement amoureux. Comment peut-on laisser tomber une femme qui dit ce qu’elle pense et pense ce qu’elle dit, qui dit ce qu’elle fait et fait ce qu’elle dit ? Trop droite ? Trop simple ? Trop « terre à terre » ? Désolé mais moi ça me convient, parfaitement même. Il est vraiment temps que je lui révèle ce que m’a appris Cédric, je n’ai pas encore eu le courage de le faire. Je le fais dès le week-end suivant, craignant une réaction douloureuse, mais je suis surpris par sa réponse :
On ne parlera plus jamais de Cédric, que la vie lui soit belle et corresponde à ses rêves. Le mien, je pense l’avoir atteint en partageant la vie de cette adorable petite femme. Mais c’est sans compter avec le sien, né au cours de nos vacances normandes. Elle a tôt fait de constituer un dossier très complet sur la création d’une holding, insistant sur les avantages, fiscaux notamment, de ce type de structure. Par ailleurs, elle insiste de façon récurrente sur la nécessité pour moi de déléguer une partie de mes responsabilités et de recruter rapidement une personne ayant le bon profil. Son principal argument est d’avoir plus de temps pour nous, difficile de ne pas y souscrire. Entre Noël et premier janvier, nous parvenons à nous octroyer une semaine sur la côte, elle avec ses RTT et moi en fermant le centre moins actif en période de fêtes.
La fine mouche a bien préparé son coup car, curieusement, nos promenades hivernales par un temps très agréable passent régulièrement près de vastes locaux à vendre. Certains tiennent plus de hangars industriels que de lieux de formation, à l’exception d’une ancienne colonie de vacances en front de mer. Une autre, proche, a été réhabilitée en appartements locatifs, d’autres en centres de vacances familiales. Le lieu me séduit énormément. Deux anciens terrains de jeu de part et d’autre offrent des possibilités de parkings importants, quant au bâtiment, ce sont neuf cents mètres-carrés sur trois niveaux bien desservis par des escaliers de secours. Très grand, même trop pour un centre de formation qui ne nécessite qu’une dizaine de salles de 50 mètres carrés et quelques bureaux. Mais la vue est exceptionnelle directement au-dessus de la plage et la structure en bon état malgré les nombreux travaux d’aménagement nécessaires. Je prends contact, le propriétaire est une commune de région parisienne. Mise à prix à 330 000 € une première fois, l’acheteur intéressé n’a pas obtenu le prêt bancaire. Le maire est désormais prêt à solder pour 200 000 € ce qui n’est plus qu’une source de dépenses, sous réserve de délibération du conseil municipal.
La « tornade » Christelle, soudain enthousiaste, se remet en action. Elle me pond en quelques jours un nouveau projet de Société Civile Immobilière incluant la holding présumée et mon éventuelle participation. Je gagne plus que je ne peux dépenser, étant sans cesse au boulot. Étant encore réticent compte tenu du risque pris et de la taille excessive du bâtiment, elle m’apporte deux idées nouvelles qui finissent par me convaincre : créer un cyberespace de co-working, concept dans l’air du temps avec le télétravail, et un hébergement pour des stagiaires éloignés du centre. Soit tout un étage rentabilisé avec peu de frais de fonctionnement, elle se propose même de le gérer.
Je ne peux pas dire que je m’ennuie, j’ai juste changé de vie. L’essentiel de mes journées se passe en jardinage, pêche à la ligne du bord et en bateau, pêche à pied, cueillettes de champignons et de châtaignes. Nous allons tout de même deux fois par semaine au centre de formation qui tourne « du feu de dieu », notamment le cyberespace de co-working qu’il a fallu agrandir au détriment de l’hébergement, qui nous créait plus de problèmes que de revenus. Nous avons recopié le concept dans la Sarthe et ça fonctionne très bien également. La comptable de la holding a présenté fièrement des comptes excédentaires au dernier Conseil d’Administration, les emprunts étant remboursés. En tant que Président, j’ai donc soumis le projet d’ouvrir un nouveau centre en Bretagne, toujours dans une petite ville de dix à vingt mille habitants, notre cible préférentielle. Les grandes villes et villes moyennes sont le terrain favori des grosses structures nationales. L’objectif affiché n’est pas tant de faire du pognon que de créer des emplois et surtout redonner à des dizaines de personnes par an la possibilité de trouver une embauche.