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Temps de lecture estimé : 22 mn
20/11/21
Résumé:  Aujourd’hui, la journée a été chaude, dans les deux sens du terme. Bénédicte, ma femme, a passé toute l’après-midi dans le jardin en simple petite culotte.
Critères:  fh couplus jardin voir exhib fmast caresses entreseins -libercoup
Auteur : Patrik  (Carpe diem diemque)            Envoi mini-message
Soifs d'un soir d’été


Une histoire plutôt soft, il est rare dans la réalité que l’on démarre les choses sur les chapeaux de roue.

Bonne lecture : )








Fin d’après-midi



Aujourd’hui, la journée a été chaude, dans les deux sens du terme. Bénédicte, ma femme, a passé toute l’après-midi dans le jardin en simple petite culotte (et rien d’autre sur elle), alternant chaise longue et entretien des fleurs, et moi, durant tout ce temps, je me suis rincé l’œil.


En cette fin d’après-midi, étant dans la cuisine, je prépare l’apéritif qui aura lieu sur la terrasse, car Mireille et Denis, un couple d’amis, doivent venir dîner. C’est bon, je viens de vérifier : les bouteilles sont au frais, et les amuse-gueules et les biscuits apéritifs sont prêts. Le repas aussi, qui sera froid, sauf quelques brochettes.


Ding dong ! Les voici qui arrivent. Surprise, ma femme s’exclame :



Bénédicte se rhabille prestement avec une de mes chemises qui séchait à proximité. La chemise trop grande pour elle flotte sur ses seins restés libres, et couvre sa petite culotte. À priori, on ne peut voir que ses jolies jambes bronzées. Je m’étonne :



Depuis quelques années, Mireille et Denis louent souvent un bungalow en bord de mer, et nous les avions rejoints pour un week-end prolongé. En tout bien, tout honneur.


Après les salutations d’usage, nous nous installons autour de la table de jardin, les deux femmes étant assises du même côté. Mirelle porte une robe d’été courte avec un décolleté qui met en valeur sa jolie poitrine. J’observe que ma femme (à la suite d’un probable réflexe de concurrence féminine) déboutonne très discrètement un bouton du haut de la chemise, créant à son tour un agréable décolleté.


Après quelques minutes de bavardage, je me lève :



Je m’absente quelques instants, puis je reviens, une grosse bouteille en main. En faisant le tour pour servir l’apéritif, je constate que la chemise de ma femme n’est pas boutonnée jusqu’en bas. En effet, une fois assise, un pan s’est écarté laissant voir un bout de sa culotte à sa voisine. Son mari assis en face de ma femme ne peut rien voir de tout ça. Tant pis pour lui…


La conversation est agréable. Je sers un deuxième verre à tout le monde. Le rhum commence à faire de l’effet sur les femmes. Soudain, un fou rire les prend :



Il est flagrant qu’elle ne porte pas de soutien-gorge. Elle s’avachit un peu sur son fauteuil de jardin. Sa robe déjà courte laisse maintenant deviner le haut des cuisses.



Comme elle n’a rien en dessous, elle aussi, le galbe de ses seins apparaît. En se levant, avec le bon angle, on peut déjà apercevoir un téton… Je sais, j’ai vérifié…


À son tour, ma femme se lève :



Bénédicte part chercher le complément de biscuits apéritifs et d’amuse-gueules. En revenant à sa place, elle s’assoit différemment. Sa chaise a bougé et ses jambes sont maintenant dans l’axe de vue de notre ami (Denis, le mari). En s’asseyant, sa chemise s’est écartée, laissant cette fois-ci apparaître nettement sa petite culotte. Notre ami a une vue directe sur son entrejambe…




Escalade



Très vite, Mirelle se rend compte de la vue que ma femme offre à son mari. Par amusement, elle décide de faire de même avec moi. Elle remonte ostensiblement sa robe vers le haut de ses cuisses. Avec le bon angle, mes yeux ont accès désormais à sa petite culotte que je découvre être plutôt fine.


Ignorant ce petit manège, Denis annonce :



M’arrachant de la vue que m’offre ma vis-à-vis, je réponds diplomatiquement :



Constatant le petit manège de sa voisine, Bénédicte enchérit en dégrafant un troisième bouton de chemise. À présent, il n’existe plus qu’un seul bouton opérationnel. S’il regarde de côté, Denis peut voir totalement un sein. Vu comment il vient de repositionner sa chaise, je suppose qu’il a maintenant le bon angle. Puis Denis lance :



Haussant les sourcils, Mireille intervient :



Mirelle semble se souvenir :



Assez surpris d’entendre mon prénom, je réponds :



Comme pour prouver ses dires, Mireille se prend au jeu, elle dégrafe deux autres boutons et écarte le haut de sa robe, je vois distinctement le commencement de ses seins, qu’elle a fort jolis. J’en sais quelque chose puisqu’elle ne les a pas beaucoup cachés quand nous étions sur la plage, il y a quinze jours. Puis, Mireille se ressert un verre, imité par Bénédicte.



Posant son verre, ma femme enlève le dernier bouton, sa chemise complètement entrebâillée, laissant bien voir une bonne partie de sa poitrine. Denis n’en perd pas une miette et moi non plus. Curieusement, Mireille ne dit rien, on dirait qu’elle est un peu absente.


Ayant saisi une assiette en carton, ma femme s’évente copieusement, tout en disant :



Puis sans complexe, elle tombe la chemise, Bénédicte est désormais en petite culotte les seins à l’air, sous les gros yeux ronds de Denis qui n’en demandait pas autant. Mireille sort de sa torpeur :



Denis se penche vers moi et me demande en murmurant :



Sans oublier de regarder le spectacle offert par nos femmes, il opine du chef :



Faisant fi de notre petite conversation, Mirelle ôte son vêtement et se retrouve à son tour en culotte et seins nus. Je ne m’attendais pas à ça, ni de la part de Béné ni de la part de Mireille, mais je ne vais certainement pas protester !


Nous, les hommes, sans nous concerter, nous applaudissons.




Flottement



Nous contemplons copieusement nos femmes. Discutant entre elles, celles-ci se laissent zieuter sans difficulté, comme si nous n’étions pas présents. Je suppose que le rhum des Antilles y est pour quelque chose. Puis, Bénédicte reprend la parole :



Denis me devance :



Les femmes se mettent à rire. C’est Mirelle qui répond à son mari :



Elle s’empare de la bouteille devenue à moitié vide, et se sert un petit verre, en disant :



Sa voisine proteste :



Mireille s’en amuse, elle lui verse un peu de liquide blanc dans son verre :



Les deux femmes boivent de concert. Nous les hommes, nous nous abstenons, nous préférons garder les idées claires et surtout nos yeux bien opérationnels face au double spectacle. Ce n’est pas tous les jours que nous avons droit à quatre beaux lolos sous nos nez. Ceux de ma femme sont comme deux grosses pommes bien accrochées. Ceux de sa voisine sont comme deux poires accrochées par leurs queues, c’est un peu curieux, ça doit joyeusement ballotter, mais c’est néanmoins foutrement bandant.


Mais l’herbe est souvent plus verte dans le pré voisin. En témoignent les regards que Denis jette sur ma femme, et ceux que je jette sur la sienne. Et à nos âges, on ne se refait plus.



Les deux femmes se lèvent, leurs pas sont un peu chancelants, ce qui ne m’étonne pas. Telles deux aiguilles d’une horloge, elles font le tour de la table, l’une bien en face de l’autre. Denis les regarde d’un air étonné, moi aussi. Je ne comprends pas bien ce qui est en train de se passer actuellement sous mes yeux, et surtout cette allusion à la Planète des Singes.


Puis les deux femmes quittent la table, Bénédicte commence à tourner autour de Denis, toujours assis sur sa chaise, tandis que Mireille fait de même avec moi. Au bout de deux tours, quasiment synchrones, les femmes s’assoient sans complexe sur nos genoux !



La situation devient surréaliste, mais que demander de plus ? Mirelle est assise sur mes genoux, ses seins à quelques centimètres de mes doigts, ce qui me donne plein d’idées interdites aux mineurs. Il est vrai qu’en guise de réciprocité, Bénédicte est assise sur ceux de Denis, et que celui-ci doit avoir les mêmes arrières-idées de moi, sans oser franchir le pas…


Pour l’instant, lui et moi ne faisons rien, soit par timidité, soit par auto-neutralisation.


Ma femme semble vouloir que Denis sorte de son impartialité, puisqu’elle pose ses mains sur ses épaules. Aussitôt, pour ne pas être en reste, Mireille passe un bras autour de mon cou, ce qui rapproche dangereusement sa poitrine dénudée de la mienne.


Il est heureux que mes cuisses soient bien pressées l’une contre l’autre, sinon mon cinquième membre irait cogner contre la petite culotte de Mireille. Je me demande si Denis est en train de vivre le même problème que moi, surtout que, maintenant, Béné enlace aussi son cou…


Mireille resserre son étreinte, ce qui fait que son corps tout chaud se presse contre le mien. J’essaye de rester zen, ce qui n’est pas évident ! Puis, elle se tourne vers sa copine pour lui demander :



Ma femme fait remarquer :



Ses bras toujours autour du cou de Denis, Bénédicte explique :



Mirelle réplique :



Elles se mettent à rire comme des petites folles, se trémoussant sur les genoux masculins. Sous ces frétillements de fesses, je finis par desserrer les cuisses. Fatalement, mon sexe tendu prend de la hauteur et s’en vient cogner sur la petite culotte de Mireille. Se pressant un peu plus contre moi, celle-ci clame à sa voisine :



Lui demande ma femme. Sa copine lui répond :



Comment voulez-vous rester platonique avec une femme aguichante et quasiment nue sur les genoux, surtout quand votre moitié fait la même chose sur les cuisses de votre ami ? Et qu’en plus, il semblerait que votre légitime ne s’offusque pas de cette égratignure dans le contrat de mariage…


Assez perplexe, hésitant sur la suite à donner, je prends mon courage à deux mains, et je tente de poser à plat la situation afin d’avoir des réponses, pour être sûr de ne pas faire prochainement une grosse connerie. Je demande conjointement aux deux femmes :



Ma femme s’amuse :



Spontanément, Denis ajoute de l’eau à mon moulin :



Un sourire étrange se dessine conjointement sur les lèvres de nos femmes. Mireille reprend la main après son mari :



Mirelle se tourne vers Bénédicte :



Se trémoussant impudiquement sur les genoux de Denis, ma femme fait semblant de réfléchir :



Quelques secondes s’écoulent, interminables. Puis, affichant un petit sourire pervers, ma femme reprend la parole :



Un petit silence se fait. Puis trois réponses fusent :



D’un ton léger, ma femme conclut :



Et c’est alors que les deux nouveaux couples ont franchi le gué.




Deux plus deux



Que c’est bon de pouvoir peloter, lécher et sucer une telle poitrine ! Je n’en reviens pas de la tournure des choses ! Mais je ne vais certainement pas m’en plaindre, d’autant que Mireille ne reste pas inactive sur mes genoux !


Isolés dans leur petit monde à eux, Denis et Bénédicte ne se soucient plus de nous. Ravie, ma femme se laisse caresser à tout va par un autre homme qui est fort enthousiaste ! Elle a facilement jeté son bonnet par-dessus les moulins, elle pourtant parfois si prude. Le rhum semble être un bon remède pour décoincer les gens. Il est vrai que mon collègue m’a raconté diverses choses torrides se passant sur son île natale. Je commence à comprendre qu’il n’a peut-être pas exagéré.


C’est amusant comment le sein de Mireille se pose sur ma main, et même en déborde, telle une sorte de masse douce, molle et presque gélatineuse, oui, comme un flan. Même si elle n’est pas génialement folichonne, c’est la seule image qui me vient en tête. Et puis, ça me change des nénés de Béné…



Je viens juste de nicher mon nez entre ces deux monts bronzés, mais dont les extrémités pointues sont restées blanches comme la neige. Le contraste est assez fort. Sans parler des tétons bien durs qui ressemblent à des petites tours, entourés d’aréoles légèrement granuleuses. Ce qui est fascinant dans les lolos de Mimi est la souplesse, la malléabilité de ceux-ci. Tout ceci me change agréablement de la poitrine plus sage de Bénédicte, avec laquelle j’avoue avoir beaucoup joué. Mais aujourd’hui, c’est aussi l’attrait de la nouveauté.


Du coin de l’œil, je remarque que c’est aussi l’attrait de la nouveauté pour Denis qui se fait un plaisir d’honorer et de flatter comme il se doit les deux monts qu’il a à sa disposition. Ma femme apprécie visiblement les marques de vénération que le mari de ma compagne de jeu est en train de lui prodiguer. Elle est même rayonnante, c’en est presque vexant pour moi.


C’est alors que je me souviens du même sourire, des mêmes yeux pétillants, ceux du début de notre relation avant que l’habitude s’installe. J’aime toujours ma femme, et je suppose qu’elle m’aime, mais le brasier du début s’est assagi…


Je me demande quelle expression s’affiche sur mon visage. Je dois sans doute ressembler à un petit garçon qui déballe ses jouets de Noël au pied du sapin. Comme lui, je profite des deux cadeaux que j’ai en main ou en bouche, et je ne m’en prive pas. Je reste surpris de leur flexibilité. Il est vrai que je suis habitué depuis bien longtemps à des seins plus fermes, aussi bien ceux de ma femme que de ses prédécesseuses.


En attendant, je continue de déguster les exquis appas de Mireille, qui sont de surcroît réchauffés par le soleil, une douce tiédeur en bouche. Quel divin plaisir de les malaxer, de les caresser, de les tâter, de les palper, de les lécher, de les sucer !


Pourtant, je ne suis pas privé de nichons, ma femme en ayant deux beaux. On dit que l’herbe est toujours plus verte dans le pré voisin, les lolos sont sans doute toujours plus excitants dans le décolleté de la voisine…


Et ce n’est pas Denis qui me contredira, si j’en crois la ferveur qui l’anime concernant la poitrine totalement dénudée de ma femme !




Que deux



Après toutes ces émotions, il est bon de se sustenter un peu. L’atmosphère reste conviviale, malgré le flagrant échange de partenaires. Denis agit avec ma femme comme s’il s’agissait de la sienne, et moi, j’en fais de même de mon côté avec la sienne. Nous sommes tous les quatre en plein dans une énorme parenthèse. Pourvu qu’elle ne se referme pas trop vite !


Nos femmes usent et abusent un peu trop du liquide blanc. Encore heureux que Timothée m’avait rapporté trois bouteilles, car la deuxième est déjà bien entamée. Sans nous être concertés, Denis et moi, nous nous abstenons.


Après avoir consommé l’entrée, prenant péremptoirement Denis par la main, particulièrement excitée et guillerette, ma femme part s’isoler avec lui dans la chambre d’amis. Denis se laisse faire, le contraire aurait été étonnant.


Resté seul avec Mireille, c’est vers le canapé que se déroule la seconde partie de la soirée. Je m’occupe à fond d’elle, laissant mes mains se balader partout sur son corps, ainsi que mes lèvres, avec une prédilection marquée pour sa poitrine.


Il est vrai que Mimi a conservé sa petite culotte, indiquant de façon claire et nette les limites de nos marivaudages. Il y a du bon à ne pas aller trop vite, à condition de découvrir plus tard ce qui est actuellement couvert. Elle me laisse jouer avec ses seins, son ventre, son dos, ses cuisses et partiellement ses fesses, et je ne m’en prive pas.


Je peux l’embrasser sans souci dans le cou, mordiller ses oreilles, mais je vois bien qu’elle me refuse ses lèvres. Donc je n’insiste pas. Actuellement, je suis en train de bisouter ses seins, de mordiller ses tétons, de les sucer comme si j’étais un gros bébé vorace.



Tout en continuant mes privautés, je réponds :



Voracement, ouvrant largement ma bouche, j’engloutis une bonne partie du sein mou de Mimi. Celle-ci s’en amuse :



Je répondrais bien quelque chose, mais ma bouche est trop occupée à suçoter l’énorme chamallow tout tiède que je viens d’enfourner. Mireille se laisse faire, caressant mes cheveux. Je mastique quelques secondes le sein puis je le libère, pour mieux reprendre ma respiration. Puis je dis :



Sa main sur ma joue, Mireille me répond :



Mireille est goguenarde :



Je me justifie :



Elle se met à rire, tandis que je continue de m’occuper de sa poitrine si avenante. Elle se laisse faire quelques longs instants, puis elle reprend la parole :



Intrigué, sans lâcher le sein tout mou que j’ai en main, je lève le nez :



L’explication tombe aussitôt sans fioriture :



Avec empressement, je sors mon engin. Mirelle le contemple quelques instants, puis elle ouvre la bouche :



Sans complexe, Mireille tend la main pour caresser ma verge :



M’attirant à elle, elle s’allonge un peu plus, puis elle commence à me branler. Je reconnais que Mireille est très efficace dans sa façon de s’y prendre. Je sens que je ne vais pas résister longtemps. Comme si elle devinait mon état, ma compagne de jeu explique :



Assez amusé, je marque mon étonnement :



Elle continue de me branler :



Bon à savoir… Je sens que la sève monte de plus en plus. Avant de me laisser totalement aller à jouer les geysers, je demande :



Mireille me réprimande :



Mireille glisse ses doigts sous sa culotte et commence à se masturber de bien belle façon. Je constate qu’elle semble plus libérée sur ce sujet que ma femme. Mais j’ignore ce que Béné peut faire actuellement avec Denis, je pourrais être surpris. Mais pour l’instant, ce qui m’importe le plus, c’est d’éjaculer sur les nibards de cette bourge salope et de lui mettre du foutre partout !


Ah tiens, j’ai vite pris le pli !



C’est un grand classique : en forçant trop d’un côté, on en arrive très souvent au résultat opposé. Je pense tout haut :



Elle marque une brève pause, puis elle continue :



Puis elle accélère le mouvement. Je serre les dents, ma résistance ne va pas tenir bien longtemps. Surtout quand j’entends Mimi me dire avec une voix suave et perverse :



Je cède ! Un premier jet pulse vers la poitrine de cette belle salope et s’écrase, telle une masse gélatineuse, pour amorcer ensuite sa descente en rigoles. Un autre jet éclabousse une aréole, laissant une petite noisette de sperme s’accrocher au téton, tandis que le reste glisse le long de la courbe du sein.



Ces mots me stimulent encore plus. D’autres jets suivent, j’essaye de regarder, mais mes yeux se couvrent de brouillard, pendant que je me vide en longues saccades.



J’ai l’impression de n’avoir pas baisé depuis des semaines, des mois, des années et de tout évacuer d’un seul coup ! Mon cerveau se vide de son sang, de sa substance, mon corps flotte. Mireille pousse de petits cris, ses doigts ont dû faire leur ouvrage !


Après, c’est le brouillard, la tête vide, le corps rompu…




Toute bonne chose possède une fin



La voix de Mireille perce le nuage cotonneux dans lequel je plane :



J’ouvre les yeux pour contempler une poitrine allégrement souillée de mon sperme. Je m’étonne :



Et sans attendre de réponse de ma part, elle se dirige prestement dans la salle de bain. Quelques instants plus tard, je comprends que nos deux femmes sont ensemble, sans doute en train de relater leur soirée, tout en faisant leur toilette…


Un peu gêné, Denis vient me voir dans le salon :



Un certain silence s’installe entre nous. Je le romps à ma façon :



Nous éclatons de rire. Denis se déride :



Étirant mes bras et mes jambes, je souris :



Les femmes nous rejoignent peu après, et font comme si de rien n’était. Les couples initiaux se reforment, Mireille avec Denis, et Bénédicte avec moi. La soirée continue, la parenthèse est visiblement fermée. On ne parle plus de ce qui vient d’arriver, du moins pour l’instant. Nous participons tous à un repas classique, bien parfois, certaines allusions planent dans l’air, mais sans plus. Je constate que ce sont surtout nos femmes qui les font fuser.


Puis l’heure tourne, il faut que nos invités repartent chez eux. Il est sans doute trop tôt pour qu’ils restent dormir à la maison, afin de poursuivre ce que nous avons commencé lors de l’apéritif. Dans le couloir, Béné fait un gros bisou appuyé à Denis, ses bras autour de son cou. De mon côté, j’ai droit à la même chose avec Mireille.


Après leur départ et après avoir débarrassé la table, Bénédicte et moi, nous nous dirigeons vers notre chambre. Tandis que nous nous couchons, ma femme me dit :



Elle se glisse sous les draps en soupirant :



Je reste diplomate :



Je dépose un baiser sur ses lèvres, elle se laisse faire. Avant de m’allonger à mon tour, je lui dis :



Face à mes bras ouverts, elle hésite un peu, puis elle s’approche de moi pour venir se blottir contre mon corps tout chaud. Bien calée, elle murmure :



Je dépose un dernier bisou sur son front :



Puis elle s’endort presque aussitôt. Oui, dans le temps, elle s’endormait presque tous les soirs de cette façon, puis lentement, elle s’est détachée de moi. Je sais bien que les débuts sont souvent très flamboyants, mais il y a moyen que ce feu perdure, même légèrement diminué. Ça serait bien si elle le refaisait plus souvent. Ce serait bien aussi si Mirelle s’endormait ainsi dans mes bras.


Ah zut, mon esprit est occupé par ces deux femmes.


Peut-être qu’un jour, un soir, une nuit, ça arrivera : ma femme épuisée mais comblée ira s’endormir dans les bras de Denis, et Mireille dans les miens.


Peut-être…



Nota : ne pas oublier de demander à Timothée s’il possède encore quelques bouteilles de son rhum fait maison…