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22/11/21
Résumé:  La blonde Valentine et la brune Anna se détestaient depuis leur plus jeune âge. Jusqu’au jour où elles découvrirent que leurs amants du moment étaient frères.
Critères:  2couples fplusag voir exhib nudisme fellation cunnilingu 69 pénétratio échange portrait humour -libercoup
Auteur : Jacquou            Envoi mini-message
La blonde, la brune et les deux frangins




Valentine et Anna s’étaient toujours détestées. Dès leur plus jeune âge scolaire, elles s’étaient trouvées en rivalité, et pas seulement pour les notes. Valentine, issue d’un milieu bourgeois, snobait de manière ostentatoire Anna, d’origine espagnole et vivant dans un quartier populaire. Plus elles avançaient en âge et plus cette différence sociale s’accentua pour devenir une véritable compétition physique. Valentine la blonde à peau claire et Anna la brune à peau mate connaissaient le même succès auprès des garçons. Elles furent dépucelées au même âge, à seize ans, par un des jeunes coqs de leur petite ville qui se vanta de sa bonne fortune, ce qui les mit en rage toutes les deux.


Pour autant, cette introduction dans la vie sexuelle marqua un tournant dans leur jeune existence. Devenues étudiantes, la blonde en médecine puis en pharmacie, la brune en sociologie et en psychologie, elles vouèrent un véritable culte pour le barreau de chair qui pointait dans les braguettes des mâles quand les deux filles passaient à leur portée. Car toutes les deux étaient devenues attractives, chacune dans leur genre contrasté : ni trop fessues, ni trop bustées, Valentine se plaignant juste de joues un peu trop rondes et Anna d’un nez un peu trop proéminent. Mais les jeunes hommes de leur entourage ne se focalisaient pas sur ces détails. Car Valentine et Anna avaient déjà une réputation : elles baisaient. Et sacrément bien, d’après les témoignages masculins. Généreuses, inventives, imaginatives, sans tabous, elles prenaient leur plaisir en en donnant au centuple.


Mais ce qui devait arriver arriva. Elles finirent par tomber enceintes une première fois puis, après un avortement, une deuxième fois. Toujours en symbiose, à quelques mois près. Mais elles décidèrent alors de garder leur enfant et de se faire épouser l’une avec un pharmacien, l’autre avec un animateur socioculturel. Leur mariage dura dix ans pour l’une, onze ans pour l’autre avant qu’elles décident à l’aube de la quarantaine de reprendre leur liberté. Une nouvelle vie commença alors. Engagées dans des associations, elles basculèrent peu à peu vers la politique, évidemment dans deux bords opposés. Adversaires en campagne, et avec quelle virulence, elles obtinrent chacune un mandat de poids : Valentine à la tête de la communauté de communes, Anna à celle de la municipalité. Ce duel de dames, présidente contre maire, alimenta la chronique locale pendant plusieurs années, jusqu’à ce qu’elles atteignent l’une et l’autre la cinquantaine, période qui nous intéresse ici.


Tandis que la blonde tenait pignon sur rue dans sa pharmacie, très BCBG, brushing impeccable, ongles écarlates, toujours maquillée ; la brune, coiffée à la diable et portant le jean moulant, était devenue responsable de la médiathèque locale. Deux univers aussi éloignés que possible.


Malgré ces différences notables, on a vu que Valentine et Anna disposaient d’un point commun : le goût des hommes. Il ne se démentit jamais durant les années précédentes et s’accompagna d’un culte du corps de plus en plus présent au fur et à mesure que les années s’ajoutaient. Obsédées par la prise de poids et les rides, elles passaient l’essentiel de leur temps libre dans les activités physiques diverses, ce qui les faisait parfois se croiser. Une bonne partie de leur salaire engraissait l’esthéticienne locale. Hors du travail, elles s’habillaient jeune et sexy, désireuses de séduire et y parvenaient sans trop de difficulté. Ciblant les hommes d’une vingtaine, voire d’une trentaine d’années, mariés ou pas, elles se retrouvèrent encore en rivalité, mais stimulante. Valentine bénéficiait de l’apport ponctuel de stagiaires dont l’examen principal consistait à briller entre ses cuisses dans la réserve de la pharmacie à l’heure de la fermeture. Anna n’avait pas les mêmes ressources, car les médiathèques sont peuplées de femmes, mais son investissement dans une ONG la mit en présence de gaillards en manque de femmes nullement rebutés par sa maturité et même épatés par son tempérament de feu. Elle acquit une certaine culture internationale de la bite.


De cette vie libertine émergèrent néanmoins deux compagnons permanents dont le point commun était le goût des femmes mûres et une bite d’un volume conséquent dont ils savaient admirablement se servir. Frôlant la quarantaine, ce don particulier leur avait permis un gros vécu sexuel qui avait mis évidemment à mal leur vie conjugale. Entre autres activités, ils avaient pratiqué le naturisme avec leurs précédentes compagnes et même fréquenté avec elles les clubs échangistes. Cette proximité mâle s’expliquait : ils étaient frères… Et étonnamment ressemblants, sans être pour autant jumeaux. Athlétiques, chauves, toujours bronzés, ils fuyaient le mariage. C’est pourquoi Valentine et Anna leur convenaient parfaitement puisqu’elles partageaient la même répulsion.


Lorsqu’ils découvrirent que leur liaison féminine était de farouches adversaires, Walter et William, les deux frangins, comprirent qu’il ne fallait pas trop compter dans l’immédiat sur des réunions familiales. Mais avec le temps, l’absurdité de la situation les poussa à la faire évoluer. L’été étant arrivé, ils décidèrent d’emmener leur compagne vers une plage naturiste de l’Atlantique, comme ils le faisaient parfois de manière séparée. Ils savaient prêcher des convaincues. Toutes les deux aimaient bronzer nues puisque cela faisait partie de leur culte du corps. Et elles savaient trouver la récompense à leur retour sous la forme d’une bonne partie de baise après avoir été stimulées par les UV sur leur chair offerte. Et aussi par la vue de quelques belles queues à la plage…


Sans les avertir, les deux frères arrivèrent avec leur compagne séparément. Et quand elles se découvrirent mutuellement sur le sable en tenue d’Ève, une fois la surprise passée, elles ne purent s’empêcher de rire. Ils les avaient bien eues, les beaux-frères… Évidemment, elles comparèrent leurs corps : café au lait et le pubis épilé pour la blonde Valentine ; chocolat au lait et le bas-ventre broussailleux, au naturel, pour la brune Anna.


Mais le soleil, la mer, le sable chaud, l’environnement de corps nus eurent un effet pacificateur. La proximité d’un jeune couple en pleine fornication sur leur serviette, sans la moindre gêne, acheva de détendre l’atmosphère. Le plan de William et Walter se déroulait à merveille. Il devait se poursuivre par un dîner en commun. Et même un peu plus. Walter et William se savaient très ressemblants. De tête comme de bite. Valentine comme Anna ne purent que constater le fait, non sans en être émoustillées. En général, elles rentraient de la plage avec l’envie de baiser. Non seulement cette séance ne fit pas exception, mais elles en avaient encore plus envie, surtout après avoir entendu la fille jouir sous les assauts de son mec à quelques mètres de leur serviette.


Lorsqu’elles comprirent que leur compagnon organisait un dîner avec l’autre couple, leur première réaction fut de regretter de ne pas aller au lit tout de suite. Mais il fallait bien faire bonne contenance devant les deux hommes.


À table, dressée chez le couple Walter-Valentine, l’atmosphère demeura cordiale. Les deux femmes évoquèrent même leur jeunesse commune, leurs anciennes copines, leurs anciens profs. Et tout en parlant, laissaient leur menotte se balader sur la braguette de leur compagnon assis à côté. Vêtues l’une et l’autre d’une mini robe d’été découvrant leurs cuisses bronzées, elles se faisaient également caresser jusqu’au slip. Anna craqua la première en bécotant d’abord son compagnon William puis en l’embrassant d’un baiser langoureux. Valentine fit aussitôt de même, dégageant en même temps la queue de Walter avant d’annoncer :



C’était la dernière partie du plan des deux frères. Baiser à quatre pour créer un lien nouveau entre les deux ennemies d’hier. Et dans le même lit.


Mais Valentine et Anna étaient dans un tel état d’excitation qu’elles ne firent aucune objection. Ces deux mecs, chacun de leur côté, leur mettaient le feu au bas-ventre depuis plusieurs heures. Le fait qu’ils soient frères, et si ressemblants, participait activement de cette excitation mutuelle. Présentement, il leur fallait absolument et immédiatement leur bite. Elles les tirèrent par la main vers la chambre conjugale et le lit XXL, leur baissèrent le pantalon et, sans se concerter, gobèrent leur queue tout en se débarrassant en se contorsionnant de leur propre slip.


Et les deux hommes, stupéfaits de leur victoire rapide, les découvrirent allongées en parallèle en travers du lit, coudes sur le matelas, cuisses ouvertes, pointes de seins dressées, nues, éclatantes de maturité épanouie, intégralement bronzées dans deux teintes différentes, très colorées, blonde épilée d’un côté et brune au pubis foisonnant de l’autre, bouche entrouverte, œil suppliant, images mêmes de deux femelles en attente de pénis, totalement oublieuses de leurs rivalités et unies dans la même imploration verbale :



La pénétration simultanée fut soulignée d’un double cri de plaisir mêlé de soulagement de ventre. Une intense cavalcade commença qui fit trembler le lit sur ses bases, car les deux frères avaient autant le feu à la queue que leur partenaire au cul. Ils se fichaient bien qu’elles aient cinquante balais et pas mal d’heures de vol. Des rides au coin des yeux, de la cellulite sur les cuisses et des seins un peu mous que leurs coups de boutoir rendaient très mouvants. La pression de leurs talons sur leur dos et leurs injonctions verbales, très crues, faisaient bien plus durcir leur queue que des corps parfaits de bimbos. D’autant qu’ils savaient qu’à un moment proche, ils allaient passer de la blonde à la brune et réciproquement. Et ainsi rapprocher deux vieilles ennemies de la meilleure façon qui soit : par le sexe.


C’est ce qui se produisit quand, d’un commun accord, les deux frères se retirèrent de leur compagne, non sans se faire engueuler : « vous faites quoi, là ? », mais les firent taire aussitôt en se remplaçant entre leurs cuisses. Ou plus exactement, en les retournant pour les prendre en levrette et, subtile initiative, en les mettant face à face de chaque côté du lit. Et c’est ainsi que Valentine et Anna, rassurées d’être à nouveau pénétrées, purent découvrir à la fois leur conjoint assaisonner leur rivale, mais aussi s’observer à quelques centimètres dans le plaisir sexuel au point de se sentir mutuellement l’haleine. Les cheveux de la brune se balançaient au rythme des coups de reins du « beau-frère », la bouche de la blonde affichait un rictus témoignant de l’intensité de la pénétration de l’autre. Mais toutes les deux allaient chercher la bite à grands coups de hanches et, entre deux râles, sommaient leur baiseur de se retenir, de poursuivre, sous peine de représailles. Leur exaltation était telle qu’à la stupéfaction des deux mâles, elles se titillèrent mutuellement la langue dans un accès de bisexualité certes limité, mais totalement inattendu. Entre deux râles et deux onomatopées, elles échangeaient même de brèves considérations :



Ils ne faisaient que ça, les « deux gars », mais ils se demandaient combien de temps ils allaient devoir limer ces deux dévoreuses qui semblaient en compétition pour les faire gicler. Au bord de l’éjaculation, l’un d’eux se retira, aussitôt imité par l’autre, mais toujours en érections, spectaculaires, verticales, ce qui rassura les deux femelles en chaleur :



Et les deux frères furent sommés de s’allonger côte à côte pour une nouvelle variation qui les rendait à la merci des deux quinquagénaires.




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La scène qui suivit aurait stupéfait, et même davantage, tous les observateurs de la vie politique locale depuis des années. Empalées côte à côte sur leur « conjoint », la femme de gauche et celle de droite rivalisaient de roulements de hanches tout en s’observant mutuellement. Quand Valentine se mit sur ses pieds pour s’infliger un pal vaginal aussi profond que sonore, Anna fit de même, remplissant la pièce d’un bruit de peaux claquées assorti de grognements masculins. Quand l’une se retourna pour montrer son cul en mouvement à son baiseur, l’autre l’imita illico. Même topo pour un léger mouvement longitudinal de leur sexe vers la bouche de leur mâle pour un provisoire 69. C’était, si on ose dire, un marquage à la culotte… sans culotte.


Mais ce comportement simiesque finit par énerver les deux frangins. L’un des deux se dégagea pour retourner sa suceuse, l’écartela et lui infligea une rafale de coups de bite, incitant d’autre à faire de même (comme quoi eux aussi étaient simiesques), si bien que le lit fut l’objet d’un chahut invraisemblable. Il ne s’acheva qu’avec l’orgasme assourdissant des deux femelles, l’éjaculation massive des deux mâles et la fuite précipitée vers les toilettes des premières nommées, l’une étant cependant obligée d’attendre l’autre sans pour autant provoquer d’insultes, ce qui était un progrès.




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Quelques semaines plus tard, au grand étonnement des observateurs patentés de la vie politique locale, une entente inédite se produisit entre la gauche et la droite, tant à la municipalité qu’à la communauté de communes, sur des sujets qui auparavant suscitaient la division. Ces observateurs se perdaient en conjectures sur les raisons de ce consensus totalement imprévisible, surtout en connaissance de l’animosité viscérale entre la maire et la présidente. On évoqua un ordre « venu d’en haut ». D’autres, une paix des braves aux origines suspectes. Mais aucun n’évoqua l’influence des « conjoints », il est vrai, très discrets, et encore moins, et pour cause, les « plans à quatre » devenus fréquents entre les deux couples.


Qu’en conclure ? Rien, si ce n’est que les mutations, ententes et autres rabibochages de la vie politique ont parfois des origines touchant moins à la tête qu’au bas-ventre.