n° 20624 | Fiche technique | 40872 caractères | 40872Temps de lecture estimé : 25 mn | 07/12/21 |
Résumé: Par ces temps sombres de frimas, restons sur la plage pour un amour d’été. | ||||
Critères: fh fplusag vacances plage piscine amour fellation pénétratio fsodo confession | ||||
Auteur : Roy Suffer (Vieil épicurien) Envoi mini-message |
Il y a beaucoup de femmes qui ont des gros seins… Mais ce sont surtout des grosses femmes… Il y a quelques femmes minces qui ont des gros seins… Mais elles n’ont pas de hanches ni de fesses, quant aux jambes on dirait des flûtes… Les quelques femmes qui ont des jambes musclées et des fesses rebondies n’ont pas de poitrine… Ni de taille… On n’est pas gâtés… Et puis cette absence de taille, même chez les très jeunes, taillées à coup de serpe… Ce doit être la génération MacDo…
J’en étais là de mes réflexions, vautré sur un transat dominant la plage. Et puis soudain, ce fut assez fugitif, mais dans le reflet du soleil, j’ai cru voir sortir de l’eau une silhouette différente des autres. Vite, mes jumelles, grossissement 25 et filtre polarisant. Oui, c’est celle-là, maillot une-pièce vert amande, peau légèrement hâlée. Elle s’arrête, ramasse ses longs cheveux en paquet qu’elle essore comme un T-shirt après lavage. Elle reprend sa marche, elle vient droit sur moi, enfin… vers le poste de secours, parce qu’il y a des douches publiques d’eau douce.
Ben oui, si on veut passer des vacances à la mer quand on n’a pas de pognon, il faut d’abord passer le BNSSA, « brevet national de sécurité et de sauvetage aquatique ». Mais quand on est en forme et qu’on sait bien nager, ça ne pose pas de problème. J’ai même la chance d’être logé chez l’habitant, un ancien de la SNSM (sauvetage en mer) qui a aménagé deux chambres dans son sous-sol. Il continue ainsi de rendre service, un esprit qui inspire le respect. Je prends ma pommade miracle et je descends de mon perchoir. La belle arrive et se met effectivement sous la douche. Même de près, c’est bien, c’est même très, très bien. Des seins respectables qui pointent comme des obus sous le maillot, des hanches, des fesses hautes et pommées, des membres musclés et fuselés, superbe, elle est superbe. En plus, le visage qui va avec, fin, délicat, mais aux traits nets et précis, petit nez droit et narines assez larges, mâchoire volontaire, pommettes légèrement saillantes, joues légèrement creuses, yeux verts…
Je l’emmène dans le poste, au fond du garage à bateau, nous avons nos toilettes et nos douches « privées ».
Bon sang, et quel sourire, avec des fossettes comme j’aime et des dents comme un clavier de piano. Sans les touches noires, bien sûr. Je remonte dans mon perchoir en restant sur le balcon, parce que dans la cabine, il fait plus de 40 à l’ombre, porte et fenêtres ouvertes. Un moment plus tard, elle sort, serviette nouée sous les bras et petite boule de tissu vert amande dans la main, elle me cherche du regard.
Je la regarde s’éloigner, même ses pieds, qu’elle pose délicatement sur les marches de béton brûlant, sont jolis, courts, ronds, bien cambrés, sans vilaines veines ou lignes tendineuses. Je reprends ma surveillance, le talkie-walkie zinzinne. Non, RAS, rien à signaler. Pas de requin à l’horizon. Ce serait assez étonnant dans les Landes. Un moment plus tard, ma belle naïade revient, petit débardeur et jupe longue de cotonnade à fleurs. Quelle élégance avec ces simples bouts de chiffons ! Elle me tend ma serviette et le tube d’onguent miracle.
La bite sous le bras pour ce soir. Sauf si Muriel n’a pas trouvé l’homme de sa vie. Muriel c’est ma collègue, qui arpente la plage avec un gilet rouge et avec Marc, le troisième larron. Il y a aussi la blonde Christelle, mais c’est son jour de repos. Enfin, de repos, c’est façon de parler. Elle rejoint son mec qui bosse à Toulouse. Ils se rencontrent à mi-chemin et passent la journée au lit. En général, elle met deux jours à s’en remettre. Il n’y a que le week-end que nous sommes de service tous les quatre, du samedi au lundi, tellement il y a de monde : les vacanciers plus les locaux et les gens de l’arrière-pays. De la folie !
Muriel n’est pas une beauté, je dirais « une fille ordinaire », ni moche, ni belle. Mais elle aussi est à la recherche du mâle parfait, du grand amour qui durera toujours. Pas facile à trouver, alors elle essaie beaucoup, parfois même tous les jours. D’abord, c’est la grande excitation : « il est grand, il est beau, il est blond, il sent bon le sable chaud… ». Et puis le lendemain c’est plutôt ; « il est rat, il est con, il m’a sautée et s’est tiré… ». Donc, quand la pêche du jour n’a pas été fructueuse, Muriel vient gratter à ma porte. Facile, elle habite l’autre chambre dans le sous-sol du marin en retraite.
Difficile de refuser un service entre collègues. Je sors ma tête de loup et je lui fais un nettoyage de printemps. Ça lui fait du bien et à moi aussi. Parfois, elle s’endort contre moi. Mais s’il fait trop chaud, je la renvoie dans sa chambre. Il nous arrive aussi de nous retrouver à la douche ensemble, ne fermant ni l’un ni l’autre le verrou, et c’est le moment de parfaire le nettoyage, voire même d’explorer des voies inédites grâce au gel douche. C’est fou comme ça la met de bonne humeur d’être bien carambolée dès le matin. En général, ce sont ces jours-là qui lui sont les plus fructueux, parce qu’elle rayonne et doit dégager pas mal de phéromones. Ce soir, Muriel aura droit à mon désir refoulé, double ration.
Lendemain très calme, peu de monde, il y a du vent, un vent de terre donc il faut être vigilant. Je suis sur la plage, même si j’ai horreur de ça, mais Christelle est revenue complètement crevée, la tête dans le sac. Je l’ai laissée se remettre dans le pigeonnier. J’ai horreur de porter ce gilet rouge, en nylon, qui tient chaud comme pas possible. Je sens qu’on me le tire par-derrière, je me retourne. Un petit gosse en bob bleu me demande :
Je préviens Christelle, je laisse la radio et le gilet à Marc. Un tour dans l’eau me fera du bien. Le ballon est léger et le vent le pousse rapidement. Quand je le rejoins, je suis bien à deux cents mètres de la plage. Je rentre tranquillou sur le dos en regardant les goélands se laisser porter par le vent, quasi immobiles. Quand j’arrive à terre, le gamin m’attend avec sa mère. Je lui rends son ballon en lui faisant promettre de ne plus recommencer. J’en profite pour engueuler sa mère en lui disant que sauver un ballon, ce n’est pas mon métier, et que si un véritable noyé avait eu besoin de moi pendant ce temps, ça aurait pu être dramatique. Pour ponctuer mes paroles, la sirène rugit. Je fonce vers Marc et prends la radio :
Y a un peu de vrai. Moi aussi je voudrais bien passer 36 heures au plumard avec la belle d’hier… Je remonte au poste pour prendre une douche d’eau douce, je repense à elle, à la mousse sur son corps magnifique, je bande. Mais elle n’est pas là, alors je monte à la vigie et je vire Christelle sur la plage, furax, ça lui apprendra à s’endormir pendant le service. Elle n’est pas mal gaulée non plus, cette fille, blonde, cheveux longs, yeux bleus, belle poitrine et joli cul. Mais voilà, elle est déjà prise, et apparemment bien prise.
Bon, en principe, je la revois aujourd’hui. J’ai tout soigné, rasage, coiffure, ongles, vêtements propres… Il fait un peu frais ce matin, il n’y a presque personne sur la plage, quelques vieux avec leurs chiens. J’en profite pour faire une inspection avec le quad. Une ligne de bouées a bougé avec la marée de la nuit, il faut y aller. J’envoie Marc avec le zodiac. Pas envie de me foutre à la baille dès le matin. Le tracteur, qui passe chaque jour nettoyer le sable, est en retard. Dans le garage du poste, c’est le bazar et je râle. Fort ! Christelle se met à ranger en soufflant comme une baleine. Et les températures, eau et air, qui ne sont pas affichées, même pas relevées. Pas de pavillon hissé. C’est vraiment le bordel ! En fait, je suis excité comme une puce sur un teckel. En une demi-heure, tout est fait, en gros à la même heure que les autres jours, le stress en plus.
C’est malin, parce que maintenant le temps s’étire en longueur. Je regarde ma montre toutes les cinq minutes, les aiguilles n’avancent pas plus vite pour autant. Midi enfin, on commande des pizzas au pizzaiolo du coin, c’est à moi d’aller les chercher et de payer, donc. J’en profite pour retirer du liquide. Allez, au diable la varice, non, pas celle-là, l’avarice, je retire une fortune, 50 euros ! Ça devrait aller si tout se passe bien ce soir. Puis de nouveau l’interminable attente. Il n’y a toujours pas beaucoup de monde, trop de vent qui entretient une impression de fraîcheur, surtout en sortant de l’eau. Seize heures, je m’endormirais presque, un peu dépité de ne pas avoir revu ma belle nageuse. Ce n’est pas un « lapin », elle n’avait rien promis, mais un gros regret qui commence à m’encombrer la gorge.
Et puis soudain tout s’accélère. J’aperçois au large un bras levé. Jumelles, il s’agit bien d’un baigneur, potentiellement en détresse. Je rentre dans le poste et me jette sur la binoculaire sur pied, grossissement x50. Pas de doute, c’est même une baigneuse, c’est même… Oui, c’est elle ! Je me précipite, prends un flotteur, dévale les escaliers et traverse la plage comme un fou en hurlant :
De la plage ils n’ont rien vu, les vagues sûrement. Je plonge, au moins deux cents mètres, les vagues ne m’aident pas mais il y a le vent de terre. Je m’arrache le ventre et donne toute mon énergie sans compter, c’est ça le sauvetage. Quelques mètres de brasse, tête hors de l’eau, pour la repérer à nouveau, je corrige légèrement ma trajectoire et repars au sprint. Arrivé sur le lieu supposé, je prends une grande goulée d’air et plonge. Je l’aperçois, encore trois mètres, je la tiens, je l’agrippe et lui plaque ma bouche sur la sienne en soufflant. Nous remontons.
Je suis hors d’haleine, incapable de lui répondre. Enfin j’arrive à articuler :
Alors elle s’enroule autour de moi comme une liane, nous ne tenons plus qu’en faisant des ronds avec les bras. Le contact de ce corps splendide me coupe toute réplique, d’autant qu’elle recolle sa bouche à la mienne pour un profond et long baiser, ce qui nous fait évidemment couler.
Elle se dirige vers l’éperon rocheux d’où elle est partie sans que je la voie, et récupère ses vêtements et son petit couffin. Direction la douche, je lui laisse la priorité sur le tube de gel magique. Nos douches, c’est juste deux petites cloisons de briques carrelées avec deux panneaux de stratifié sur charnières et un loqueteau4 plastique en guise de porte. L’eau tiède me fait du bien, j’ai fourni un réel effort. On toque à ma porte. J’ouvre, c’est le retour du gel douche qu’elle me tend, nue comme un ver, des plaques de mousse un peu partout sur sa peau luisante. Elle est magnifique, seins, hanches, fesses, tout est beau.
Elle repart se rincer en ricanant, moi j’ai le baromètre en train de grimper au beau fixe. Avant de sortir, je suis obligé de me le rincer à l’eau glacée pour le calmer. Ça se voit trop dans un maillot ou un short, genre « poutre apparente ». Nous remontons à la vigie, je présente Marc et… merde, je ne connais même pas son prénom.
Marc redescend sur la plage en me glissant d’être quand même un peu attentif, car mes yeux ne quittent guère la plastique somptueuse de ma copine de baignade. Alexia visite le poste, passe un temps infini à regarder dans la binoculaire et s’amuse de tout, la radio, la sirène… Le temps passe soudain trop vite, j’aime sa présence, sa voix, ses remarques…
Au milieu de mes T-shirts, je trouve une chemisette saumon encore repassée par ma mère et un jean blanc pas encore porté car trop salissant. J’aurais pu être content de ma tenue, mais voilà qu’Alexia sort de la salle de bains. Petite robe fourreau noire s’arrêtant à mi-cuisses, vaste décolleté dans le dos, escarpins noirs à talons très hauts, chevelure enroulée en chignon au sommet du crâne, petit carré vaporeux et coloré jeté négligemment sur l’épaule. Comme ça elle est plus grande que moi. Encore une fois ma mâchoire a besoin de soutien. Elle m’emmène dans son Opel, « c’est allemand, c’est sûr » affirme-t-elle. Elle pique vers l’intérieur et nous arrête dans un village, à une dizaine de kilomètres de la côte. Petite auberge au look ancien mais coquet.
La déco est rustique et le mobilier moderne d’assez bon goût. L’endroit est plus fréquenté par des habitués que par des gens de passage. Le patron, qui est aussi le chef, a voulu préserver sa clientèle et les lieux traditionnels, tout en apportant une touche de renouveau. Il y a une terrasse couverte par une pergola et une énorme vigne, miraculeusement fraîche. Il n’y a pas d’étoile au Michelin, mais ça mériterait. Les plats sont d’une finesse rare, coquilles et poissons travaillés à la perfection, le produit respecté, et l’entre-deux-mers fabuleux et désaltérant. Apéros et cafés, 90 euros qu’Alexia trouve raisonnables, j’étais loin de compte avec mes cinquante euros…
Bon, Madame paye et Madame décide. Je n’avais pas envisagé les choses comme ça, et je me sens un peu relégué au rang de gigolo ou de porte-bagages. D’ailleurs, je vais chercher SON sac dans SA voiture, puisqu’évidemment, moi je n’avais rien prévu de tel. Alexia est fine et perçoit mon désarroi momentané.
La suite nuptiale est effectivement très agréable, confortable et refaite à neuf, avec un petit salon, une très grande chambre, une salle de bains en rapport avec douche et baignoire centrale ovale et bain bouillonnant. La classe ! Nous y sommes à peine arrivés que le serveur frappe à la porte, apportant deux flûtes et une bouteille de champagne dans un seau à glace.
Je nous sers deux flûtes, la beauté se déshabille en buvant à petites gorgées. J’ai confirmation qu’elle n’avait pas de soutif, et je découvre son string noir : la façon dont cette ficelle gicle de la vallée profonde pour venir souligner le galbe des fesses et des hanches est hallucinante. Je m’assois et je regarde, fasciné, cette pure beauté évoluer avec cinq grammes de dentelle sur elle et ressemblant à une déesse. Elle se débarrasse de sa ficelle dans un geste élégant accompagné de ce léger et merveilleux bruit humide d’une muqueuse libérée. Enfin, elle découvre grand le lit et s’étend sur le côté de façon suggestive, toutes courbes en valeur. Elle tapote le drap pour m’inviter à la rejoindre, je sors de ma léthargie et me dévêts en un clin d’œil.
Putain c’est pas vrai. Je ne vais pas me choper la panne du siècle le soir où je conclus justement avec la nana du siècle. C’est vrai que j’ai l’impression de vivre tout cela comme spectateur et non pas en tant qu’acteur, un enchaînement de choses que je ne maîtrise pas, une sensation d’ex-corporation où je me regarde comme sur un écran. Allez, il faut se ressaisir d’urgence ou ce sera la dernière fois que je la vois. Trop bête. Concentre-toi, Jérôme ! En fait, quand elle détache son chignon et que ses longs cheveux viennent me balayer le torse et le ventre, quand sa bouche douce et chaude vient gober mon pénis et le mettre à la torture de sa langue agile, je reprends vite vigueur. Pour compléter ma forme, je vais plonger entre ses cuisses en suivant la flèche de son buisson soigneusement taillé. En suçant son petit bourgeon et en lapant son nectar, la mécanique reproductive reprend son impérieuse et absolue nécessité. De douceur à violence, de violence à folie, de folie à épuisement, nous ravageons le lit et le bain bouillonnant jusqu’à pas d’heure. On croit tout savoir à vingt-trois ans parce qu’on a fourré son zob dans une douzaine de chattes, et puis soudain on se retrouve sidéré par des prodiges insoupçonnés. Jamais je n’ai vu de tels seins tressauter devant mon nez tandis qu’elle me chevauche, couilles écrasées entre mes cuisses et ses fesses. Jamais je n’ai tenu par les hanches tendres une telle orbe dans laquelle je peux m’enfoncer jusqu’à la garde sans ménagement. Jamais lors d’une première fois une femme ne s’est offerte à la sodomie sans la moindre hésitation. Je recherche son plaisir et elle recherche le mien, tous les coups sont permis et les récompenses sont au rendez-vous. Certes, il vaut mieux être isolés du reste de l’hôtel. Ses cris de bonheur sont aussi puissants que son corps de rêve, nous semblons être de la même force et faits pour d’interminables joutes amoureuses sans vainqueur, que des ex aequo. Quand le loufiat apporte le petit-déjeuner à huit heures, je me jette sur le téléphone pour appeler Marc.
C’est vrai que je suis dans le gaz avec le mollet flageolant. Mais après un bon café, un jus d’orange et quelques viennoiseries, ça commence à aller mieux. Juste ce qu’il faut pour remettre le couvert avec Alexia, toujours magnifique même au réveil, les yeux à peine bordés de reconnaissance. Cette fois c’est tout doux, tout en caresses et en baisers, la découverte de la carte du tendre, de ses monts, de ses vallées, de ses ruisseaux… Adorable. La femme de ménage met fin à nos ébats, on lui dit qu’on garde la chambre pour une nuit encore. Nous allons sur la côte en passant chez moi pour me raser. Elle accepte que je nous achète une pizza et quelques fruits que nous dégustons dans un petit bois de pins au sommet d’une falaise, près d’un sentier de douaniers. Siestant au soleil, j’en profite pour interroger Alexia.
Quand on partait en compète, il nous emmenait toutes les deux dans sa Mustang, prenait deux chambres dans un motel pas cher, on mettait nos affaires dans une et on couchait avec lui dans l’autre. La Karine, il m’a bien fallu la supporter, lui rouler des pelles et lui bouffer la chatte. Parce qu’il adorait nous regarder nous « gouiner » comme il disait. Ça le rendait fou et il nous fourrait sa queue partout. Le lendemain, pour la compète, on n’était pas fraîches. Alors il nous filait des capsules, soi-disant de caféine pour nous réveiller. Ça nous rendait folles ce truc, on allait à l’eau en tremblant comme des feuilles tellement on était énervées. On gagnait l’épreuve à tous coups, soit l’une, soit l’autre, mais surtout on avait l’entrejambe en feu. Terrible. On n’avait qu’une chose en tête, se faire sauter d’urgence. Et lui qui disait « je sauterai en premier celle qui aura gagné ». Il mentait même à nos familles : « Ne vous inquiétez pas, je les ramène. Mais il y a d’abord la remise des prix, le vin d’honneur, et puis il faut qu’on débriefe à chaud, j’ai tout filmé… ». C’était surtout pour nous sauter, parce qu’il avait eu le temps de recharger ses batteries. Quant à filmer, il ne filmait pas que les compétitions, mais ses turpitudes aussi. Et comme c’était lui qui filmait, il n’était jamais sur les vidéos. Alors il nous tenait avec ça, parce que nous, on commençait à trouver qu’il allait un peu loin. On aurait bien aimé avoir une vie normale, des petits copains. Mais il était exclusif, « Si tu fais ça, je diffuse les vidéos ». Nous n’étions plus « ses petites sirènes » mais « ses petites salopes », et il fallait le sucer partout, même en voiture. Il s’arrêtait de temps en temps pour changer, l’occasion de se vider dans nos culs, sur le capot ou dans les chiottes d’une aire d’autoroute. Au lit, il fallait le sucer à deux en lui tendant nos fesses pour qu’il occupe ses mains, une sur sa queue, l’autre sur sa bouche, et nous devions nous caresser et nous rouler des pelles. Ou bien c’était nous mettre l’une sur l’autre, jambes écartées, pour qu’il ait nos quatre trous à disposition. Et tout ça sous la menace permanente de diffuser les images. Voilà comment j’ai appris à donner du plaisir à un homme, y compris de lui fourrer ma langue dans le cul ou d’y mettre un doigt profond pour aller exciter la prostate et le faire jouir une énième fois.
Le reste de la journée est délicieux, empreint d’une immense tendresse réciproque. Nous nous baignons, juste pour pouvoir faire l’amour à l’abri des regards très loin au large, et puis nous regagnons notre petite auberge, notre suite nuptiale et de tendres ébats.
Le lendemain, je suis très en forme dès huit heures, même si Alexia va m’abandonner pour deux jours. C’est le week-end, toujours chargé, elle ne reviendra que le lundi soir, mon jour de congé normal étant le mardi. À partir de ce jour, nous habitons systématiquement la suite de la petite auberge, Alexia ayant décidé que le bonheur que nous vivons vaut bien cette dépense. Elle reste également avec moi tous les jours ou presque, intégrant notre petite équipe avec gaieté. Les collègues l’adorent, elle s’occupe de l’intendance des déjeuners en concoctant des menus bien plus variés que les habituelles pizzas. Quand je suis en vigie, elle ajoute ses yeux attentifs aux miens, et souvent elle va nager quelques kilomètres pour garder la forme. Passé le 15 août, il y a moins de monde, nous avons plus de temps. Je vis un rêve éveillé. Mais un jour, le réveil sonne, c’est la fin du séjour et le retour en Région Centre, bientôt la reprise des cours, pour Alexia aussi quoiqu’un peu plus tard.