Résumé de l’épisode précédent :
L’endocrinologue a fait le bilan des examens subis par Anola et lui a prescrit un traitement hormonal. Il faut à présent lui expliquer comment offrir du plaisir à un homme. Thomas se défausse en envoyant Anola chez Mylène.
Le petit vin est délicieux, nous en reprenons un peu et nous nous sentons très gaies, complètement désinhibées, avec une petite envie de nous lâcher. Mylène devient très câline :
- — J’ai une envie folle de toi, viens sur mon lit…
J’y suis avant elle ! Elle me dit :
- — Thomas m’a expliqué que tu avais quelques inquiétudes concernant ta sexualité ? Pourtant tu me fais mouiller sans problème, et j’adore…
- — Oui, mais c’est pour faire l’amour avec un homme que je ne sais rien, et comme je n’ai pas de vagin…
- — Je croyais que tu étais lesbienne. Mais j’ai l’impression que tu es bi, et que tu voudrais avoir un petit ami, je me trompe ?
- — Oui et non, mais c’est un peu ça. Je ne pourrais pas faire l’amour avec un homme, je ne prends mon plaisir qu’avec les femmes. Mais j’ai un ami d’enfance, Rémy, avec lequel j’avais toujours rêvé de faire ma vie, et avec lequel j’aurais bien essayé, mais je me rends compte que ce ne sera pas possible.
- — Je t’y prends, coquine ! Tu ne prends ton plaisir qu’avec les femmes ! Donc je ne suis pas la seule !
Comme elle est hilare, je comprends qu’elle me charrie gentiment, et je décide de me confier davantage :
- — Je vais tout te dire, car je sais maintenant que tu peux me comprendre. Je n’ai jamais connu de père, et quand j’ai eu mes problèmes, seule ma mère m’a aidée. Jusqu’à l’âge de 18 ans, je n’avais jamais eu de relation sexuelle, pas même un baiser, ni avec un garçon, ni une fille. C’est Sophie qui a eu pitié de moi et qui m’a « dépucelée ».
- — Ton histoire me touche beaucoup, je te comprends mieux.
- — Je vais sans doute te choquer : j’ai tapé dans l’œil de Sophie, elle me l’a fait savoir et n’a pas caché qu’elle aimerait bien un plan à trois.
- — Super ! Je connais – très bien – Sophie. Je ne suis pas choquée du tout. Je vous envie. Faites tout ce qu’il faut pour que cela réussisse, il ne faut pas rater une occasion pareille.
- — Je ne te suis pas bien là. Un plan à trois, qu’est-ce que cela peut bien apporter de plus ?
- — Tu ne vois pas ? Alors, imagine : deux gars ou filles te téter et sucer tes deux seins en même temps. J’ai eu un jour un orgasme comme cela. Autre situation magique : se laisser embrasser le sexe, pénis ou clito, peu importe, et la bouche en même temps. Je ne te parle même pas de la double pénétration… Et avec ton petit ami Rémy, où en es-tu ?
- — Nulle part ! Nous nous sommes perdus de vue après la troisième, quand nous avons changé de lycée.
- — Et tu le vois de temps en temps ?
- — Non. Mais je pense à lui tout le temps, c’est une obsession dont je n’arrive pas à me défaire.
- — Ah ! Mais on ne peut pas faire l’amour avec une obsession ! Tu l’as perdu ?
- — Peut-être, je ne sais pas. Je sais qu’il est à Toulouse pour ses études, je peux chercher. Il a sans doute une copine, il est peut-être marié. Mais j’aurais voulu me faire pardonner mon long silence et qu’il me câline au moins une fois. De toute manière, je suis une « fausse » fille. Je ne peux pas demander à un homme de m’aimer. Et surtout, je ne veux pas être prise en pitié.
Mylène se lève, me tend les mains, me fait me lever et me prend dans ses bras :
- — Arrête de te faire des films, tu n’es pas une fausse fille, tu es une fille différente. Tu n’as pas de vagin ? Et alors ! Tu as un pénis à la place, apprends à t’en servir, tu verras que c’est peut-être mieux qu’un vagin, qui ne sert réellement qu’à vider les couilles de ces messieurs ou à procréer. Et la masturbation ou la fellation ? Il ne faut pas s’en priver.
Allez, première leçon ! Tu vas me baiser et on en reparle après. On va faire la répétition d’un film porno. Imaginons : tu es Rémy et moi Anola. Nous sommes des acteurs : je n’ai pas de vagin, et malgré tout, je veux te donner du plaisir.
Le jeu de rôle débute : elle se couche sur le côté et me demande de me coller derrière elle.
- — Place ton pénis entre mes cuisses.
À ma grande surprise, il glisse très facilement. La coquine a mis du lubrifiant entre ses jambes. Qui lui a appris cela ?
- — Tu es bien là ? Je te rappelle que j’ai deux seins qui adorent que tu t’occupes d’eux…
Je modifie légèrement ma position, pour « m’occuper »…
- — Alors ? Vas-y, bouge, que je te sente…
Et j’y vais ! La position qu’elle m’a imposée, fait que ma queue coulisse entre ses cuisses, sur les lèvres de son minou et… donc sur son clito ! Ce que je ressens est formidable, je ne vais pas tarder à exploser, mais… elle a triché ! Dans mon rôle, je suis toujours Rémy, mais elle n’est plus du tout Anola ! D’ailleurs, elle est en train de prendre son pied, de gémir, de soupirer, de bouger ses fesses contre mon pubis, et finalement de s’empaler sur ma queue. Pour moi, l’instant est magique, elle me donne un plaisir fou, mais l’actrice a oublié son texte ! Démonstration très agréable mais l’objectif est raté ! Je le lui fais remarquer :
- — Merci pour ce moment, qui a été sublime. Mais je crois qu’il faudra recommencer, parce que je n’ai pas du tout compris la conclusion de ta démo. Le CQFD, si tu préfères.
- — C’est vrai, tu devras redoubler !
oooOOOooo
- — Deuxième leçon : je vais te sodomiser.
- — Non, s’il te plaît, j’ai peur !
- — Tu n’as pas confiance ? Penses-tu que je veux te faire mal ou te faire jouir ? On va se mettre d’accord. Si tu ressens la moindre douleur, tu me dis immédiatement « stop ». Et j’arrête. C’est simple, non ? Je te préviens quand même que comme c’est ta première fois, tu auras sans doute un peu mal, mais cela passera très vite. Il suffit de bien se préparer.
Ce disant, elle a introduit le bout de son index dans mon cul. Nous sommes toujours sur son lit, et elle enfonce et commence à bouger le doigt qui me pénètre. Au début, je ressentais une certaine gêne, à présent la sensation est différente, diffuse mais presque agréable. Elle fait un aller-retour avec son doigt et me demande :
- — Tu ressens quelque chose ? Je te fais mal ? J’arrête ou je continue ?
- — Continue…
Elle fait quelques mouvements, en tournant son doigt, puis des allers-retours de plus en plus rapides et de plus en plus profonds. À ma grande surprise, j’ai des sensations inconnues, et plutôt agréables. Zut ! Elle retire son doigt…
- — Ne bouge pas, ce n’est pas fini.
Elle me prend dans ses bras et m’embrasse tendrement, en me berçant comme une petite fille. Nos lèvres restent soudées pendant plusieurs minutes, nos langues s’amusent. Puis elle se lève un court instant et revient avec une serviette, un tube, et un pénis en silicone… qui me paraît énorme !
- — Mais… il n’entrera jamais !
- — N’oublie pas que je suis gynécologue. Cela devrait te rassurer ! Je te signale que ce pénis ne fait que seize centimètres de long, comme le tien quand tu bandes, c’est-à-dire la dimension moyenne chez les hommes européens. Désolée pour ces messieurs qui pensent avoir dix centimètres de plus, pour beaucoup, ce n’est qu’un rêve…
Elle pose la serviette sur le lit, me fait me coucher dessus, sur le ventre. Je sens quelque chose de frais sur ma rondelle, qui pénètre mon anus très facilement, entre et sort plusieurs fois. C’est agréable. Puis, un peu surprise, je ressens une pénétration un peu plus difficile, je me sens davantage remplie. Les allers-retours, plus profonds, commencent à me donner un certain plaisir, je me détends davantage. Après quelques instants, je n’ai plus aucune gêne, les sensations commencent à me plaire, Mylène est très professionnelle et à des doigts de fée.
- — Comment ça va ? Tu as mal ?
- — Non, je dirai même que je me sens plutôt bien.
- — Je t’ai mis trois doigts… est-ce que c’est désagréable ?
- — Non ! Oh… Continue, s’il te plaît !
Je sens à nouveau la fraîcheur du gel sur mon anus et une boule qui cherche son chemin en tâtonnant, puis qui me pénètre lentement. Tout à coup, une douleur vive : stop !
- — Ne bouge surtout pas, cela va passer très vite.
C’est vrai, la douleur se calme et est remplacée par une sensation nouvelle : je sens de petits va-et-vient et la boule qui progresse en moi. Je comprends alors, qu’elle m’a enfoncé le gode, et je lui dis :
- — Vas-y doucement, c’est supportable. Continue…
- — C’est fait, je ne peux pas aller plus loin !
Je suis stupéfaite ! Je suis enculée, et cela a été à peine douloureux, je commence à apprécier, je suis fière de moi. La gêne ressentie disparaît peu à peu et je le lui dis. Heureusement pour moi que Mylène est une artiste. Elle commence de petits mouvements, qu’elle amplifie lentement, et que j’apprécie de plus en plus. Je suis pénétrée, baisée, mon plaisir augmente, je me sens beaucoup plus femme. Mylène amplifie ses mouvements, j’ai de plus en plus de sensations, je sens que cela monte, je jouis brutalement avec un grand cri, et j’éjacule longuement… Je comprends pourquoi Mylène a mis une serviette sur ses beaux draps en satin ! Après une série de spasmes dans mon ventre, je me calme mais je suis épuisée.
- — Ne t’endors pas ! À la douche ! Et reviens vite… C’est à mon tour !
- — Ton tour ?
- — Et alors ? Et la parité ? Il faut que tu t’entraînes : ce que je t’ai fait, tu vas me le faire !
J’ai encore des frissons, je suis à l’ouest et je tangue en partant vers la salle de bains. Je prends ma douche en la réglant progressivement sur « froid » pour me réveiller. Et je me réveille…
Je commence à me poser des questions : Mylène a envie de jouir, que vais-je faire ? Elle m’a dit de lui refaire ce qu’elle m’a appris, mais en fait je ne sais rien : couchée sur le ventre, j’ai bien joui, mais je n’ai rien vu ! Je vais la décevoir et ce sera raté. Quand je reviens dans la chambre, je n’ai pas le sourire, et Mylène s’inquiète :
- — Ça ne va pas ? Tu as un problème ?
- — Non, si ! Je ne sais pas bien ce que je dois faire, te faire.
Elle éclate de rire, moi je suis confuse, j’ai l’impression qu’elle se moque un peu de moi. Je me sens cruche.
- — Retiens bien ceci : d’abord mon vagin, tu me sodomiseras ensuite. Jamais l’ordre inverse si tu ne veux pas contracter une infection vaginale qui peut être très douloureuse. Notre vagin est fait pour recevoir un pénis propre et du sperme, et c’est tout. Quand je lui fais une fellation, Thomas va se laver avant de me baiser. N’oublie pas que suis gynéco, et que j’en vois des imprudences… Jusqu’à présent, nous avons vu la théorie, maintenant l’élève doit passer aux travaux pratiques. Et interro écrite à la fin !
Je me sens encore plus conne, grosse cruche. Bon, le début je sais faire. Alors je vais essayer de la faire grimper jusqu’au plafond et lui sortir le grand jeu. Ensuite ?
- — Viens sur moi, embrasse-moi, occupe-toi de mes seins, de ma chatte, de mon clito et baise-moi le cul.
Sacré programme ! Heureusement que Sophie m’a bien initiée, mais je crois que je manque encore de souffle et de résistance pour le haut niveau…
Le lendemain, je me réveille la première, vers midi. Mylène dort encore. Je suis fière de moi, je lui ai fait tout ce que je savais – encore merci, Sophie ! – et elle a été obligée de me demander grâce ! J’avais chauffé Mylène en me couchant sur elle, en ondulant avec mon ventre, mes seins sur les siens, nos langues emmêlées. Ma bite était entre ses cuisses, contre ses lèvres, et je faisais des allers-retours sans la pénétrer, en agaçant son clito. Souvenirs… Elle me masturbait en serrant ses cuisses, je ralentissais mes caresses pour ne pas partir trop vite. C’était un défi, à qui ferait jouir l’autre… Après un bon moment, elle a cédé la première et m’a suppliée de la pénétrer. Pour moi, il était temps !
Elle ouvre un œil :
- — Ma chérie, je crois que je préfère de loin les travaux pratiques à la théorie. Tu es dispensée de l’interro, mais il y aura encore un oral.
- — L’oral, c’est avec la langue ? Je suis prête !
- — Oui, langue, mais très vivante, et plus tard ! Je te rappelle que tu devais me sodomiser, tu as oublié ? Tu as une dette envers moi, cela t’obligera à revenir. En attendant, tu vas porter ceci pendant quelques heures par jour.
Elle me montre une sorte de bijou, qui a vaguement la forme d’un sapin de Noël, avec à la base une pierre taillée de couleur rose.
- — Oui, mais c’est quoi ? Et ça se met comment ?
- — C’est un plug anal. Tu le mets dans l’anus, il tient tout seul et après quelques instants il te donnera des sensations agréables. Il n’est pas gênant à porter, tu pourras t’asseoir sans problème, et il préparera ton anus à recevoir un pénis ou un gode, sans longues préparations. Je voulais encore te donner quelques infos sur des questions qui peuvent te perturber. Thomas et moi avons vu Sophie pour discuter de techniques sexuelles alternatives, en clair, quels sont les moyens qui peuvent améliorer une sexualité imparfaite. Sophie en sait autant que nous sur le sujet, elle est notre maîtresse préférée depuis longtemps. Elle nous a donné quelques sex-toys, mais aussi des idées. Avec Thomas, nous avons donc vérifié. J’ai expérimenté des situations nouvelles : par exemple, j’ai essayé de jouer le même rôle que tout à l’heure, d’une trans comme toi, en lui interdisant mon vagin, ce qui n’a pas été facile pour moi ! Sophie m’avait procuré un string en cuir, utilisé par certains trans pour dissimuler leur sexe, mais c’était frustrant. Thomas devait me procurer du plaisir, et moi je devais essayer de lui en donner, sans qu’il me baise. Tu me suis ?
- — Oui, je crois. Thomas m’avait vaguement parlé d’une culotte spéciale pour trans, mais il s’est vite défaussé en me disant d’aller te voir, ainsi que Sophie.
- — Bien sûr, cela ne m’étonne pas de lui. Je n’entre pas dans les détails, je te briefe un peu. D’abord, cette culotte avec pseudo-vagin incorporé : d’après nous, nulle ! Sophie pense que c’est sans intérêt, un simple « vide-couilles ». Elle est persuadée qu’une bonne masturbation ou une belle fellation sont infiniment plus agréables. Puis la vaginette ou masturbateur : un peu mieux mais relativement décevant en solo. Tu peux aussi la placer entre tes cuisses pour simuler un rapport, mais finalement il vaut mieux placer directement sa queue entre tes cuisses lubrifiées, et simuler les contractions vaginales avec tes muscles du périnée, comme nous avons fait. Thomas a joui de cette façon et même apprécié, puisqu’il m’a demandé de recommencer ce « jeu » plusieurs fois. Il préfère se mettre derrière moi, pour pouvoir me peloter en même temps. À toi de voir, à l’occasion. Sophie nous a donné d’autres idées : il existe des sex-toys télécommandés et même connectés. Il y a bien des découvertes à faire avec ces engins pilotés par un smartphone. Tu sais aussi qu’elle est très attirée par le triolisme, l’amour à trois. Tu vas peut-être le découvrir avec elle. Et un trio, Sophie – Anola – Rémy devrait pouvoir vous donner beaucoup de plaisir, non ? Encore à toi de voir. As-tu des questions ?
- — Ben, là tout de suite non. Il faut que je réfléchisse.
- — Si tu veux que je vous aide à réfléchir, viens me voir avec Rémy, et nous réfléchirons ensemble !
- — Toi, tu ne laisses pas passer une seule occasion…
- — Je me « sacrifie » pour ton bien ! Ça mérite un petit cadeau, non ? Je te propose un petit 69, là ?
- — On y va !
- — À ce propos. Je ne sais pas si tu le sais : chez le fœtus, il n’y a qu’un bourgeon de sexe, qui se développera en pénis ou en clitoris chez l’adulte. Si tu dis à Rémy que tu as un clitoris surdimensionné, il aura peut-être envie de s’en occuper ? C’est encore à toi de voir !
Quelles sensations ! Quels rêves ! Nous nous sommes envoyées en l’air, et procuré plusieurs orgasmes.
Il n’y a qu’un seul, mais très gros problème : Mylène s’est comportée comme si Rémy était mon mec, et comme s’il était présent, alors que je ne sais pas du tout ce qu’est devenu Rémy !
Et je me fais des films. Je suis folle ! De LUI !